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Au Togo, le basculement vers la télévision numérique terrestre (TNT) se concrétise. Le gouvernement, réuni mercredi en conseil des ministres, a acté via l’adoption d’un décret, la création de la Société de télédiffusion du Togo (TDT). 

L’entité, dont les attributions, l’organisation et le fonctionnement sont également précisés, sera l’opérateur public de diffusion de la TNT, et aura pour mission d’assurer la diffusion en mode numérique des programmes de radios et de télévisions publiques et privées en République togolaise. Pour l’exécutif, il était surtout nécessaire de séparer les activités d’édition (production de contenu audiovisuel) réservées à tout opérateur public ou privé, des activités de diffusion qui restent sous le contrôle de l’Etat.

Il y a deux ans, le Parlement avait doté le pays d’un cadre juridique adapté dans ce sens, qu’il permettrait aux radiodiffuseurs télévisuels, publics comme privés, d’évoluer dans un environnement propice.

En rappel, la TNT est une évolution technique qui se substitue à la télévision analogique terrestre. Elle permet non seulement de réduire l’occupation du spectre électromagnétique grâce à l'utilisation de modulations plus efficaces, mais également d'obtenir une meilleure qualité d'image, tout en réduisant les coûts d'exploitation.

Sept casques bleus togolais, déployés au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) ont été tués mercredi dans le centre du pays. Leur convoi logistique, qui effectuait un déplacement dans la région de Bandiagara, a heurté un engin explosif improvisé entre Douentza et Sévaré (Route Nationale 16), a expliqué la Mission. 

L’attaque, “odieuse et lâche”, a été “fermement condamnée” juste après, dans un point de presse effectué à New York par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, puis par son représentant spécial dans le pays, El-Ghassim Wane. 

Selon le Chef de la Minusma, cet énième acte qui  “fait suite à une série d’attaques visant civils et personnels de la Mission”, pourrait constituer, “un crime de guerre conformément au droit international”.

Même indignation de la part du Secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, qui a indiqué que “ces crimes ne doivent pas rester impunis”. 

Pour le Togo qui dénombre également trois autres blessés, c’est une nouvelle perte. Le pays, qui s’est engagé depuis des années pour un retour de la paix et de la stabilité au Mali, avait également essuyé une attaque kamikaze en début d’année

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Les entreprises et associations professionnelles en activité au Togo, non-membres du Conseil national du Patronat (CNP), peuvent introduire leur demande d’adhésion. C’est ce qu’a annoncé l’institution dans un communiqué. 

Une fois membre du Conseil, les nouvelles entités devraient disposer de plusieurs avantages, notamment des services d’information, des sessions de renforcement des capacités, de conseils juridiques, économiques et sociaux, entre autres. Cette initiative, qui poursuit la stratégie de croissance du patronat, inscrite dans son programme quinquennal, vise surtout un meilleur accompagnement des entreprises togolaises.

Opérant depuis 1963 et représentant plus de 1500 entreprises et 24 associations professionnelles, le Conseil National du Patronat est un organe représentatif du secteur privé auprès des Pouvoirs publics et des Organisations internationales. Il a récemment été doté d’un nouveau siège.

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Décédé le 30 mai 2020 à Paris, l’ancien Premier Ministre, Apollinaire Yawovi Agboyibo sera enterré le 11 décembre prochain à Kouvé dans le préfecture de Yoto. 

Les cérémonies se dérouleront “dans le strict respect des mesures de prévention anti-covid”, et “un pass vaccinal ou un test négatif de moins de 72h sera requis”. 

Chef du gouvernement de 2006 à 2007, l’illustre disparu fut également bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Togo, premier président de la CNDH, président de la conférence internationale des Barreaux ou encore président-fondateur d’un parti politique, le Comité d’action pour le renouveau (CAR). 

L’artiste de la chanson togolaise, Monia Tchangaï s’est éteinte mardi des suites d’une longue maladie. La chanteuse, icône de la musique traditionnelle du nord-Togo au cours des années 2000, s’était retirée de la scène depuis plusieurs années. 

A son actif, des tubes comme ‘Système D’, ou encore ‘Esso n labalè’.

Quelques heures après l’annonce de son décès, l’ancienne ministre de la culture, Germaine Kouméalo Anaté a rendu hommage à une “grande étoile du show-biz togolais”.

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté principalement sur deux sujets : la réforme de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) et la création d’une entité étatique de diffusion audiovisuelle, actant le basculement de l’analogique au numérique. 

A l’issue des travaux, une communication a été écoutée, tandis qu’un avant-projet de loi et deux projets de décret ont été adoptés.

Le Togo, représenté par son ministre de l’économie maritime, Edem Kokou Tengue, participe depuis le début de la semaine à la 32ème session de l’AG de l’Organisation maritime internationale (OMI). L’événement réunit jusqu’au 15 décembre prochain à Londres, les 175 pays membres de l’institution spécialisée onusienne, des membres associés et des observateurs. 

Dans la capitale britannique, le Togo qui est devenu depuis 1983 membre de l’OMI, rappellera ses ambitions et son engagement pour un environnement du transport maritime plus sûr, sécurisé et équitable pour tous. 

En se dotant il y a un an d’un ministère exclusivement dédié au secteur, le Togo a clairement affiché sa volonté de s’appuyer sur ses atouts et potentialités : un port naturel en eau profonde (le seul de la sous-région), et un positionnement géographique qui fait du pays un hub logistique par excellence et une porte d’entrée sur l’hinterland.

Depuis un an, Lomé a également entrepris des efforts dans l’alignement de la législation nationale aux normes internationales instaurées par l’OMI. Un nouveau cadre juridique pour réduire les risques d’accidents liés au transport maritime et au stockage des marchandises dangereuses a été adopté, et deux conventions ont été ratifiées.

En marge des travaux, Edem Tengue a eu des séances de travail avec des partenaires.

Engagés depuis près d’une décennie dans la réduction de l’utilisation de certains réfrigérants, les pouvoirs publics se sont dotés ces dernières années d’un arsenal juridique qui accorde une grande importance à la réglementation de ce secteur. Dans un communiqué conjoint, les ministères de l’environnement et du commerce ont rappelé la mesure qui encadre les importations, les exportations et le transit de certains réfrigérants. 

Dans les détails, sont nommément concernés les réfrigérants fluorés, hydrochlorofluorocarbones (HCFC) et les hydrofluorocarbones. Ainsi, “il est rappelé aux opérateurs économiques qui désirent importer ces types de réfrigérants, de déposer leur dossier de demande au secrétariat principal du ministère de l’environnement et des ressources forestières en vue de l’obtention d’une autorisation et d’un quota pour le compte de l’année 2022”. 

Les dossiers de demande doivent contenir : une lettre manuscrite précisant la nature du réfrigérant et la quantité à importer, une copie de la carte d’identité, une copie de la carte d’opérateur économique et une copie du quitus fiscal en cours de validité. 

Il est à relever que cette mesure s’inscrit par ailleurs dans la droite ligne des politiques climatiques du Togo, conformément aux Objectifs du développement durable. Pour rappel, le pays a depuis 1991, adhéré au Protocole de Montréal, sur la protection de la couche d'ozone par l'élimination graduelle à l'échelle mondiale de certaines substances.

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Opérationnalisé il y a trois ans dans le but de régler durablement la question de la gestion des déchets ménagers dans le Grand Lomé, jusque-là envoyés à la décharge d’Agoè-Nyivé, le Centre d’enfouissement technique d’Aképé (CET) vient de franchir un palier symbolique. Le site implanté à 20 km de Lomé, dans la préfecture de l'Avé, a en effet atteint en septembre, le million de déchets enfouis. 

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Pour parvenir à ce chiffre, le site, construit pour une durée d’exploitation minimale de 20 ans et qui s’étale sur 194 hectares, (80 pour l’accueil des déchets), a tourné en moyenne à plus de 20 000 tonnes de déchets ménagers et assimilés par mois. 

Sur place, plusieurs installations contribuent à la performance du centre, sur les standards européens : casiers de stockage, alvéoles, station de traitement, torchères, réseau d’évacuation de biogaz, etc… L’objectif, rappelle Kodjo Enoumodji, coordinateur du projet, est “d’assainir le cadre de vie et préserver l’environnement”. 

S’il est déjà une référence dans la sous-région, le CET d’Aképé va également servir de modèle pour le Gabon, a indiqué il y a quelques jours le Premier ministre gabonais Rose Christiane Ossouka Raponda lors d’une visite.

 

Les universités publiques du Togo, devraient bientôt disposer d’une meilleure connectivité et d’un meilleur accès à l’internet haut débit. Le gouvernement, via les ministères de l’éducation, des enseignements et de l’économie numérique, a officiellement lancé à cet effet mardi le projet “Université sans les murs”. 

Le programme qui est dans une phase expérimentale devrait ainsi permettre aux étudiants, professeurs et enseignants, de profiter de tous les avantages du numérique et de l’internet notamment. En effet, “il apparaît essentiel de doter les établissements de moyens et capacités nécessaires pour assurer la continuité des enseignements, face aux défis imposés par la covid”, ont indiqué les responsables. 

D’autre part, cette initiative qui répond à la numérisation de l’offre éducative, poursuit aussi les ambitions de l’exécutif de faire du numérique un véritable levier de transformation de son économie, tel que l’a précisé le ministre de l’économie numérique Cina Lawson.

Elle vient rejoindre d’autres actions, déjà lancées par l’exécutif, comme l’implémentation de l’Environnement Numérique de Travail au sein des établissements secondaires. Récemment, des partenariats ont été noués avec les opérateurs télécoms présents sur le territoire, pour faciliter l’insertion des TIC dans l’enseignement. 

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