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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a officiellement ouvert ce lundi à Lomé, les travaux de la 72ème session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique. Dans son allocution de circonstance, le chef de l’Etat s’est réjoui du choix du Togo pour l’organisation de cette réunion de haut niveau, rappelé les initiatives prises par le pays pour l’amélioration de son système sanitaire, et surtout appelé à des actions davantage concertées au profit des Etats et des populations. 

Retrouvez l’intégralité de son discours. 

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Madame le Premier Ministre, Chef du Gouvernement

Madame la Présidente de l’Assemblée Nationale,

Monsieur le Directeur Général de l’OMS,

Madame la Commissaire de l’Union Africaine,

Mesdames et Messieurs les Ministres,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations Internationales accréditées au Togo

Madame la Directrice Régionale de l’OMS Afrique

Mesdames et Messieurs,

Distingués invités,

Chers participants,

Monsieur le Directeur général, je saisis l’occasion de ce jour pour vous exprimer à nouveau mes chaleureuses félicitations pour votre récente reconduction à la tête de l’Organisation mondiale de la santé, et former des vœux de plein succès pour votre nouveau mandat.

À l’endroit de tous, je voudrais réitérer les mots de bienvenue que Monsieur le ministre de la santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins vous a adressés tout à l’heure; Et vous dire, au nom du gouvernement et du peuple togolais tout entier, que nous sommes vraiment heureux et fiers de voir Lomé, notre capitale, accueillir -pour la première fois- la session annuelle du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique.

L’histoire retiendra certainement que cette première pour le Togo, décidée au terme de la soixante-neuvième (69ème) réunion à Brazzaville en août 2019, s’est finalement concrétisée en cette année 2022, après deux éditions tenues en mode virtuel en raison des restrictions imposées par la pandémie de covid19.

Je vous encourage donc, chers participants venus des pays frères, à aménager du temps, après vos travaux, pour aller à la découverte du Togo, de sa beauté et de son hospitalité.

Distingués invités,

Mesdames, Messieurs,

En dépit des évolutions de la situation sanitaire qui nous permettent de nous retrouver ici ce matin, la présente session se tient dans un contexte toujours éprouvé par la pandémie, où la santé reste encore fortement tributaire des inégalités d’accès aux soins, des changements climatiques, des conflits dans plusieurs régions du monde et de l’insécurité sur notre continent.

Déjà en mai dernier, la soixante-quinzième (75ème) assemblée mondiale de la santé s’est réunie sur le thème éloquent de « Santé pour la paix et paix pour la santé ».

Notre réflexion globale doit nécessairement intégrer l’impact de ces crises multidimensionnelles, dont la complexité et la persistance menacent la survie même de l’humanité.

En Afrique, comme partout ailleurs, nous devons donc tenir compte des enjeux de l’heure, et surtout agir : Agir pour garantir l’accès à des soins de qualité pour tous, partout et en tout temps ; Agir pour offrir une protection sociale et une couverture sanitaire universelle à nos concitoyens ; Agir pour éradiquer le phénomène des médicaments contrefaits et de mauvaise qualité...

Il y a beaucoup à faire, c’est indéniable. Mais face à l’importance des défis qui restent à relever, nous pouvons légitimement reconnaître les progrès accomplis à leur juste mesure, et les saluer comme autant de victoires dans notre lutte pour améliorer la vie dans son acception générale : soigner et protéger, mais aussi prévenir, anticiper, éduquer.

Monsieur le Directeur général,

Distingués invités,

La santé est une priorité de cohésion sociale que nous avons placée au cœur de notre politique de développement.

L’une des ambitions de la feuille de route du gouvernement à l’horizon 2025 est en effet « d’offrir une identité et garantir la couverture santé et l’accès aux services de base à tous », en ligne avec le treizième programme général de travail de l’OMS, qui vise à faire bénéficier un milliard de personnes supplémentaires d’une couverture sanitaire universelle.

Dans cette optique, nous avons fait évoluer le cadre institutionnel, notamment avec la création d’un ministère délégué chargé de l’accès universel aux soins, au sein du ministère de la santé.

Quant au cadre législatif, il a vu, entre autres, l’adoption de la loi instituant l’assurance maladie universelle, dont le déploiement est confié à l’institut national d’assurance maladie.

La politique que nous mettons en œuvre dans le domaine de la santé intègre bien le concept one health, par l’approche holistique que nous avons adoptée.

Ainsi, depuis bientôt un an, nous avons développé un programme d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né, qui vise à accroître leur accès aux services et aux soins de santé. L’engouement appréciable qu’il suscite auprès des bénéficiaires, dans les centres de santé publics et accrédités, encourage à le poursuivre, voire à en étendre les prestations.

Nos enfants, élèves du primaire et du secondaire, pour leur part, sont éligibles à une assistance médicale dédiée dont bénéficient à ce jour environ deux (2) millions d’entre eux.

De façon générale, la disponibilité en ressources humaines s’est améliorée avec la décentralisation des établissements d’enseignement et des formations sanitaires, à travers la construction et l’équipement des structures selon la carte sanitaire ; Ce qui a permis une augmentation significative de l’accessibilité géographique aux soins, estimée aujourd’hui à 76%.

Distingués invités,

Mesdames, Messieurs,

Au nombre des actions concertées résultant de notre souci constant de préserver la santé de nos populations, je voudrais mentionner l’Initiative de Lomé lancée ici-même le 18 janvier 2020 par le Togo et cinq (05) autres pays africains, à savoir le Congo, le Ghana, le Niger, l’Ouganda et le Sénégal.

La déclaration politique qui en est issue vise à mettre en œuvre des plans nationaux de lutte contre les médicaments de qualité inférieure et falsifiés, à travers une action coordonnée des pouvoirs publics et du secteur privé.

En rappelant que près de la moitié des signalements de trafic proviennent d’Afrique subsaharienne, et -pire- que plus de cent mille (100.000) décès d’enfants de moins de cinq (05) ans chaque année seraient liés à l’utilisation d'antipaludéens de mauvaise qualité, je plaide pour que nous soyons rejoints dans cette lutte par l’ensemble des autres pays qui n’ont pas encore adhéré à l’initiative.

L’engagement pour la santé est pour nous une responsabilité, mais elle est surtout, pour nos sociétés, la clé qui ouvre les portes de l’harmonie, du progrès et de la prospérité. Je vous remercie, à cet égard, des appréciations que vous avez eues à l’endroit de mon pays pour les résultats obtenus dans l’éradication de maladies tropicales négligées, et dans la riposte nationale contre la pandémie de Covid19.

Monsieur le Directeur général,

Distingués invités,

Ces progrès ont été rendus possibles grâce au dévouement et à l’engagement de tous les acteurs de la santé au plan national, et grâce à l’accompagnement et à la sollicitude de nos partenaires.

Je voudrais saisir la présente opportunité pour exprimer mes félicitations à toutes les parties prenantes qui œuvrent à tous les niveaux dans notre pays, pour préserver ce bien précieux qu’est la santé.

Je formule, en notre nom à tous, des mots de remerciement à l’endroit de toutes les institutions et organisations partenaires qui interviennent dans le domaine de la santé au Togo et appuient nos efforts.

Je ne saurais manquer l’occasion de saluer en particulier l’Organisation mondiale de la santé.

Nos relations ont en effet franchi le cap de la simple coopération institutionnelle pour être désormais un véritable partenariat pour soutenir nos systèmes de santé, pour coordonner la réponse aux urgences, pour défendre l’équité vaccinale, bref un partenariat pour nous orienter, tirant leçon des crises actuelles, vers des solutions plus durables, équitables et saines.

L’épisode non encore achevé de la pandémie de Covid19 aura, en tout état de cause, contribué à mettre en lumière l’importance du multilatéralisme incarné par l’OMS, qui s’est résolument tenu aux côtés des plus vulnérables, avec l’équipe spéciale de l’Union africaine pour l’acquisition des vaccins.

Ce faisant, vous avez administré une preuve supplémentaire que la solidarité reste un ingrédient nécessaire de la santé mondiale, en particulier pour l’actualisation de ses mécanismes de financement et la revue du règlement sanitaire international.

C’est la voix africaine que je vous encourage à continuer de porter dans les enceintes où des questions cruciales pour l’avenir du monde sont abordées.

Je suis certain que le programme de transformation de l’OMS en Afrique, lancé par Dr Matshidiso Moeti (directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique) contribuera à renforcer la qualité des contributions de notre région à la question sanitaire au plan mondial, car elle vise à placer l’Homme au cœur du changement, et à promouvoir une culture définie par les valeurs que nous avons en partage.

Je forme le vœu que les délibérations des présentes assises permettent à notre région et à l’Organisation mondiale de la santé en général d’apporter une réponse toujours plus efficace, plus humaine et plus pérenne aux besoins de nos États et plus encore de nos populations.

C’est sur cette note de confiance que je déclare ouverte la soixante-douzième (72ème) session du Comité régional de l’OMS Afrique.

Le Togo a reçu lundi un certificat de reconnaissance de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour avoir éradiqué quatre maladies tropicales négligées : la dracunculose, la filariose lymphatique, la trypanosomiase humaine africaine (THA), et le trachome. La distinction a été remise au Président de la République, Faure Gnassingbé, par le Directeur général de l’organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en marge de l’ouverture de la 72ème session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique.  

Avec cet acte, le Togo devient officiellement le premier pays au monde à éliminer ces quatre affections, qui touchent chaque année plus d’un milliard de personnes vulnérables sur la planète. Dans les détails, le pays est d’abord devenu exempt de la transmission du ver de Guinée en 2011, puis de la filariose lymphatique encore dénommée éléphantiasis six ans plus tard, en 2017. 

En 2020, malgré la crise sanitaire, le Togo a satisfait à tous les critères d’élimination de la THA ou maladie du sommeil, pathologie endémique sur le continent causée par la piqûre de la mouche tsé-tsé. Enfin, il y a quelques mois, en mai dernier, le pays valide l’élimination du trachome, devenant le quatrième pays africain à atteindre ce cap, après le Maroc, le Ghana et la Gambie. 

"Ce n'est pas seulement une grande réussite, mais aussi un cadeau pour les générations futures", a déclaré le directeur de l’OMS, en félicitant le chef de l’Etat et en invitant le gouvernement à “continuer à faire preuve du même leadership”. 

Pour rappel, pas moins de 11 maladies tropicales ont été officiellement reconnues par l’OMS comme étant négligées. Parmi ces dernières, l’onchocercose, l’ulcère de buruli, ou encore le pian. 

Pour le Togo, l’ambition est d’en faire davantage, en intensifiant les actions à l’endroit des populations vulnérables dans les zones reculées, ayant surtout des difficultés d’accès à l’eau potable ou à l’assainissement.

Le Togo a réussi vendredi une nouvelle mobilisation de fonds sur le marché financier régional. En quête de 30 milliards FCFA via une émission simultanée d’Obligations de relance (ODR), le pays en a finalement mobilisé trois de plus, soit 33 milliards FCFA.

Au total, près de 59 milliards FCFA de soumissions ont été enregistrées, soit un taux de couverture de 196%. Les obligations d’une valeur nominale de 10 000 FCFA disposent des maturités de cinq et sept ans, avec des taux d’intérêts respectifs de 5,7% et 5,9%. 

Le montant récolté permettra de couvrir les besoins de financement du budget de l’Etat, dans le cadre du plan de relance économique post-Covid-19. 

La 72ème session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique s’est officiellement ouverte ce lundi à Lomé. Les travaux ont été lancés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, en présence d’un parterre d’officiels et de personnalités de marque, à l’instar du Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, spécialement venu pour l’occasion.

C’est donc parti pour cinq jours de travaux et de délibérations, au cours desquels 47 ministres de la santé, experts et partenaires définiront une nouvelle politique sanitaire pour le continent. Plusieurs problèmes clés de la Région seront abordés, notamment les maladies non transmissibles, le changement climatique, les épidémies, ou encore le financement de la santé. 

Nous avons fait des progrès considérables, mais il nous reste encore beaucoup à faire”, a souligné le patron de l’OMS devant les quelque 400 participants réunis au Centre international des conférences de Lomé qui accueille l’événement. Une opinion partagée par le n°1 togolais qui, dans son discours solennel d’ouverture, est revenu sur l’engagement et la détermination du Togo d'œuvrer pour une meilleure santé de ses populations : "Il y a beaucoup à faire, c'est indéniable. La santé est une priorité pour la cohésion sociale", a déclaré le chef de l’Etat. 

La cérémonie d’ouverture a également été marquée par la remise d’un certificat de reconnaissance au Togo, pour l’élimination de quatre maladies tropicales négligées.

Les communautés Bè, Aflao et Agoè-Nyivé du Grand Lomé ont célébré samedi l’apothéose de la 4ème édition de leur fête traditionnelle Dunenyo Zã. L’événement, qui revenait après deux ans de pause en raison des restrictions sanitaires, a été placé sous le signe de la cohésion et du vivre ensemble.

Les activités, qui ont réuni des centaines de participants, ont été l’occasion d’insister sur le développement local et les réalités de la décentralisation en vigueur au Togo depuis trois ans. Comme pour les différentes festivités traditionnelles à travers le pays, la mobilisation gouvernementale a été forte, avec notamment la présence du Premier ministre et de plusieurs officiels. “Ces retrouvailles fraternelles contribuent au renforcement du vivre ensemble et de la cohésion sociale” a salué Victoire Dogbé, lors de ce “voyage vers les origines du Grand Lomé”.

Initiative des chefs traditionnels des trois communautés originaires du Grand Lomé, Dunenyo Zã se veut un moment de retrouvailles des filles et fils de ces communautés pour la revalorisation de leur patrimoine culturel. La première édition a été célébrée en 2017. 

479 nouveaux personnels parmi lesquels 56 filles ont officiellement intégré vendredi les rangs des Forces armées togolaises (FAT). Ceci, lors d’une cérémonie solennelle organisée au Centre national d’instruction (CNI) de Kara. 

1 armee

Avant leur intégration, les jeunes soldats issus de la deuxième vague de la Formation Élémentaire Troupe Toutes Armes (FETTA) ont effectué près de huit mois d’intenses formations. Au séjour obligatoire au Centre national d'entraînement commando (CNEC) de Kpewa, et celui d'entraînement aux techniques de tirs opérationnels et de combat (CETTOC) d’Akaba, se sont ajoutées des formations physiques, tactiques, morales et intellectuelles. 

Leur mission désormais, défendre l’intégrité du territoire, protéger les institutions de la République et assurer la sécurité des concitoyens ainsi que de leurs biens, a rappelé la hiérarchie militaire. ”Vous sortez du CNI à l’heure d’innombrables défis sécuritaires multiformes qui marquent le quotidien des populations. Le contexte sécuritaire actuel de la sous-région en général et du Togo en particulier, est, j’espère, bien connu de vous tous : expansion du terrorisme, accroissement des activités criminelles dans nos villes, sur nos routes et dans nos campagnes, ou encore recrudescence de l’extrémisme violent dans nos communautés”, a rappelé le chef d’état-major de l’armée de terre, le Colonel Kassawa Kolemagah. 

Pour rappel, un recrutement général est annoncé pour l’année prochaine, au sein des FAT.

Le Togo accueille à partir de ce lundi, jusqu'au 26 août, la 72ème session du comité régional de l’OMS pour l’Afrique. L’événement, qui réunira les sommités du secteur de la santé, se déroulera au Centre international des conférences de Lomé.

Durant cinq jours, ministres et représentants de 47 pays africains, experts internationaux et divers intervenants vont définir la politique sanitaire du continent, et faire le point sur les besoins spécifiques de la région. Les travaux, qui seront officiellement lancés par le Président de la République, permettront d’aborder plusieurs thématiques sensibles parmi lesquelles l’assurance maladie universelle, la vaccination, la lutte contre les épidémies, les équipements médicaux, la qualité des soins, la gestion des urgences, ou encore le financement du secteur. 

Au total, 700 participants sont attendus en format hybride (400 en présentiel et 300 en virtuel) pour ce rendez-vous, le premier de cette envergure depuis l’avènement de la pandémie de covid-19. Pour le Togo qui avait déjà organisé l’événement l’année dernière, le choix porté (à l’unanimité) sur Lomé, cette année, se veut non seulement la marque de reconnaissance des efforts et des avancées réalisées dans le domaine de la santé publique, mais également le symbole du rayonnement diplomatique du pays dans la sous-région et sur le continent. 

Dimanche, à la veille de l’ouverture de sommet, une grande “Marche sportive pour la Santé” a été initiée dans la capitale togolaise. L’activité a mobilisé plusieurs centaines de personnes, parmi lesquelles des membres du gouvernement. 

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Comme en 2021, le Togo accueillera ce mois-ci la réunion du comité régional de l’OMS pour l’Afrique

Derniers adhérents en date au Commonwealth des Nations, le Togo et le Gabon entendent saisir toutes les opportunités qu’offre l’organisation, pour accélérer la mise en œuvre de leurs stratégies respectives de développement. Vendredi à Libreville, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé et son homologue Ali Bongo Ondimba ont échangé sur le sujet.

L’entretien auquel a participé la Secrétaire générale de l’institution intergouvernementale, Patricia Scotland, a permis de discuter sur l’éventail de possibilités offertes aux membres. “Le Togo et le Gabon sont les tout nouveaux membres. Mais, nous allons nous distinguer par notre dynamisme pour saisir toutes les opportunités”, a déclaré le chef de l’Etat. 

Les deux dirigeants ont en outre fait le point sur la coopération bilatérale en cours de dynamisation depuis l’année dernière, ainsi que d’autres questions régionales et continentales. 

Une réunion de la Grande commission mixte se tiendra prochainement, dans le but d’avancer sur plusieurs dossiers, et matérialiser ainsi l’engagement des deux dirigeants. 

Le ministère du commerce a lancé un concours pour la conception d’un logotype et d’une signature de la marque de conformité aux normes adoptées par le Togo. L’initiative vise à renforcer les capacités opérationnelles de la Haute autorité de la qualité et de l’environnement (HAUQE) et ses structures techniques.

L’attribution de cette marque à un produit permettra de garantir sa conformité aux normes et règlements adoptées par le Togo et de promouvoir la consommation locale. Ainsi, elle facilitera l’accès des produits togolais au marché international. 

Les dossiers d’informations relatifs au concours sont disponibles au ministère du commerce et les soumissions sont attendues jusqu’au 23 août. Le premier lauréat remportera une cagnotte d’un million FCFA.

En rappel, le Togo dispose depuis l’année d’un logotype pour la promotion des produits locaux.   

Au Togo, l’exécutif veut accélérer la marche de l’action gouvernementale, afin de répondre aux nombreux défis et atteindre les différents objectifs assignés. Le secrétariat général du gouvernement a organisé dans ce sens une réunion jeudi à Lomé avec les directeurs de cabinets et les secrétaires généraux des ministères.  

Au menu des échanges, la feuille de route et son ajustement, la communication gouvernementale, l’éthique dans le service public ou encore les techniques de rédaction administrative. L’objectif visé est notamment d’améliorer les performances collectives, ainsi que la capacité à obtenir des résultats au sein des différents départements de l’administration publique. “Il s’agit de faire encore mieux dans un contexte qui est rendu difficile par la situation économique, mondiale et les différentes crises”, a d’ailleurs expliqué le SGG, Kanka-Malik Natchaba.  

Si elle a été saluée par les différents participants, la tenue de cette session s’inscrit dans l’esprit de gouvernance concertée, prônée par les plus hautes autorités du pays.