RTG

RTG

Au Togo, des cas isolés de mortalités de volailles et de porcins ont été signalés dans certains élevages sur le territoire, ont conjointement annoncé mardi les ministres de la santé et de l’agriculture. 

Ces mortalités sont dues au non-respect des mesures de prophylaxie et de biosécurité recommandées”, ont expliqué Moustafa Mijiyawa et Lekpa Gbegbeni, rappelant que “la période de juin à octobre est généralement propice à l'apparition de la grippe aviaire [GA] et de la peste porcine africaine [PPA)”.

Dans ce contexte, les éleveurs sont invités “à plus de vigilance et au strict respect des mesures de biosécurité”, notamment afin de mettre leurs exploitations à l'abri de toute infection majeure. 

Pour rappel, le pays dispose d’un plan opérationnel de riposte, en cas de survenue de ce genre d’épidémies. En outre, des opérations de contrôle sont régulièrement menées par des services dédiés de l’exécutif. 

Le cadre permanent de concertation (CPC) s’est réuni ce mercredi 05 juillet à Lomé, pour le compte de l’ouverture de sa deuxième session de l’année. Principalement à l’ordre du jour des travaux, conduits par Pacôme Adjourouvi, actuellement à la tête de la présidence tournante de la plateforme, les préparatifs des prochaines élections législatives et régionales. 

Les échanges ont ainsi porté sur le recensement électoral achevé le 14 juin dernier, les difficultés rencontrées, les acquis en termes de préparation des consultations, ainsi que les résultats provisoires. La question de la reprise de l’enrôlement dans la zone 1, évoquée par certaines formations politiques, a également été débattue.

Les opérations se poursuivent notamment avec le traitement administratif des doublons, la correction et l’établissement de la liste des électeurs, l’audit du fichier électoral, et la confection définitive de la liste des électeurs”, a expliqué le ministre d’Etat, Payadowa Boukpessi, rapporteur général du Cadre de concertation. 

Une nouvelle session de travail est prévue ce jeudi, avec, au menu, les points sur l’exécution des recommandations de la concertation nationale entre acteurs politiques (CNAP).

Quelques semaines après le lancement de sa liaison vers l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE), la compagnie aérienne burkinabé Liz Aviation ouvre sa première ligne intérieure au Togo. Le transporteur a inauguré ce jeudi 05 juillet sa nouvelle ligne reliant la capitale à Niamtougou, à 440 km au nord du pays. 

Quelque 70 passagers, parmi lesquels le ministre des transports, Affoh Atcha-Dedji et le directeur général de l’aviation civile nationale, Gnama Latta, ont pris part à ce vol inaugural. L’initiative,  saluée par la plateforme aéroportuaire de Lomé, facilitera les déplacements vers l’intérieur du pays, en offrant du confort, de la rapidité, de l’accessibilité et des opportunités d’affaires. 

Des opportunités pour le tourisme 

En outre, elle ouvre des perspectives pour le développement du tourisme dans l’intérieur du pays.

D'ailleurs, il y a quelques jours, le ministre en charge du secteur, Gbenyo Lamadokou a exploré avec le Directeur général de la compagnie au Togo, les différentes opportunités qu’offre cette nouvelle desserte. 

Pour rappel, Liz Aviation est la propriété du magnat des BTP burkinabé, Mahamadou Bonkoungou, patron du Groupe Ebomaf. Elle opère également déjà entre Ouagadougou et Bobo Dioulasso.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu tour à tour ce mardi 04 juillet à Lomé, des émissaires de la Gambie et de la Mauritanie. Ces derniers séjournaient dans la capitale togolaise, en qualité de représentants personnels des chefs d’Etat des deux pays pour le forum ‘Infra for Africa’, organisé les 03 et 04 juillet. 

Porteur d’un message du président Adama Barrow, le ministre des Affaires économiques et des finances de la Gambie, Seedy Keita, a fait part de la volonté de son pays de raffermir la coopération bilatérale. 

Le Togo et la Gambie entretiennent de très bonnes relations bilatérales et nous comptons les renforcer”, a-t-il indiqué, avant de saluer l’implication du leader togolais dans les relations entre Lomé et Banjul. 

Pour sa part, le ministre mauritanien des Affaires économiques et de la promotion des secteurs productifs, Ousmane Kane, a évoqué les perspectives de coopération dans plusieurs domaines entre les deux pays.

Lomé et Nouakchott travaillent en effet depuis quelques années à densifier leur partenariat. En octobre 2021, le chef de l’Etat avait effectué une visite officielle de deux jours dans le pays, afin de plancher sur plusieurs sujets avec son homologue Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. 

Au Togo, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) envisage de renforcer son partenariat. C’est ce qu’a indiqué mardi, le Directeur général de l’institution, Sidi Ould Tah, lors d’un entretien avec le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. 

Le responsable, en séjour à Lomé dans le cadre du forum ‘Infra for Africa’ sur la mobilisation des investissements dans les infrastructures, a fait le point du partenariat entre l’organisme financier et le Togo. 

C’est une coopération exemplaire que nous souhaitons réellement renforcer davantage en vue d’augmenter le volume de financement accordé au gouvernement togolais”, a affirmé Sidi Ould Tah, qui a en outre félicité le n°1 togolais “pour les performances remarquables du Togo, le développement économique, social que le pays est en train de connaître et le rôle important que le pays joue comme hub régional aussi bien au niveau de l’aviation, du secteur industriel, des infrastructures que de la logistique”. 

Le Togo, c’est aussi un hub financier important”, a-t-il ponctué. 

En rappel, la BADEA, créée depuis 1974, accompagne le Togo dans la mise en œuvre de projets structurants dans plusieurs domaines (infrastructures, santé, éducation, énergie). L’organisme basé à Khartoum (Soudan) est par ailleurs présente sur le projet d’aménagement de la plaine de Djagblé

Très impliqué depuis quelques années dans la promotion de l’énergie solaire, le Togo pourrait bénéficier de plus d’investissements privés dans ses projets, grâce à l’appui de l’Alliance solaire internationale (ASI). Le sujet a été évoqué ce mardi 04 juillet à Lomé, par le Directeur général de l’institution, Ajay Mathur, lors d’une audience avec le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. 

Nous envisageons de renforcer le partenariat avec le gouvernement togolais pour que le secteur privé investisse davantage dans les projets du gouvernement pour une couverture universelle à l’électricité”, a indiqué le responsable à l’issue de son entretien avec le chef de l’Etat.

Les échanges avaient notamment porté sur les différents projets en cours dans le pays, particulièrement ceux de mini-grid, dont l’objectif est de fournir assez d’énergie solaire à un coût abordable aux populations, surtout dans les zones rurales, tout en contribuant à créer des emplois.

Pays pilote de l’ASI, une initiative franco-indienne lancée il y a huit ans, le Togo a fait du solaire l’un des principaux maillons de son programme d’indépendance énergétique. Depuis lors, de nombreux projets ont été lancés sur le territoire, afin d’améliorer considérablement l’accès des populations à l’électricité. 

En 2018, le pays et cinq autres pays du continent avaient également lancé une initiative mondiale pour mobiliser plus d’investissements.  

Lire aussi 

Ségolène Royal : « Le Togo est un membre exemplaire de l’ASI »

 

Malgré des années de performance décevante, la filière coton togolaise voit la lumière au bout du tunnel. Après une baisse de 11 % en 2022-2023 et une chute de près de 25 % l'année précédente, la Fédération nationale des groupements de producteurs de coton du Togo (FNGPC) a dévoilé des perspectives encourageantes pour la saison à venir.

Lors de la présentation de son bilan annuel à Kara, la FNGPC a révélé des prévisions ambitieuses pour la campagne 2023-2024. L'objectif fixé est une production d'au moins 93 500 tonnes de coton-graine, soit presque le double de la récolte de cette année qui s'est élevée à 46 549 tonnes.

Pour atteindre cet objectif, la FNGPC prévoit de faire appel à une superficie de 110 000 hectares, soit une augmentation substantielle par rapport aux 66 017 hectares emblavés lors de la dernière campagne. Cela se traduirait par un rendement moyen de 850 kg/ha, bien supérieur au rendement de 705 kg/ha enregistré cette année.

Ces prévisions marquent une réelle volonté des cotonculteurs de renverser la tendance des dernières saisons et de redynamiser une filière cotonnière aux performances mitigées. En dépit des difficultés rencontrées, notamment "la démobilisation des producteurs, l'impact des aléas climatiques et surtout l'invasion de nouveaux ravageurs", la FNGPC reste déterminée à remettre l’or blanc togolais sur la voie du succès.

Si la volonté de certains producteurs de se diversifier en se tournant vers le soja a certainement pesé sur la production de coton, l'optimisme de la FNGPC pour la saison à venir laisse entrevoir une confiance renouvelée dans la fibre au Togo, d’autant que les premières usines de transformation de la fibre en vêtements sont depuis, opérationnelles au sein de la Plateforme industrielle de PIA et auront besoin de la matière première pour tourner à plein régime à partir de 2024. 

Entre le 5 et le 23 juin derniers, un programme de formation dispensé par SICPA, une société suisse spécialisée dans les solutions de marquage, a permis de renforcer les compétences des agents de l'Office Togolais des Recettes (OTR).

Ces sessions de formation, qui se sont déroulées dans plusieurs régions du Togo, des Savanes à Kara en passant par la Centrale et les Plateaux-Est et Ouest, ont permis aux agents de l'OTR d'améliorer leurs techniques de contrôle des produits non marqués, tels que le tabac et les boissons, alcoolisées ou non.

Une attention particulière a également été accordée à l'identification des acteurs économiques ne respectant pas la réglementation sur le marquage des produits, une étape cruciale pour assurer la protection des consommateurs contre les produits potentiellement dangereux. Au-delà de l'aspect technique, ces formations ont également favorisé le dialogue et le partage d'expériences entre les agents, encourageant ainsi une approche collaborative dans la lutte contre la contrebande.

La tournée de formation effectuée dans les divisions régionales des Douanes et des Impôts a renforcé les compétences de nos collaborateurs et agents de terrain. Les contrôles sur le terrain pourront ainsi être intensifiés afin de protéger les opérateurs économiques qui contribuent à la santé économique de notre pays, a déclaré Akli-Esso Esso-Essinam, assistant du Point focal SICPA/OTR, à l'issue de la tournée de formations.

Cette série de formations intervient après que le ministère de la sécurité et de la protection civile a procédé, il y a quelques jours, à l'incinération à Lomé de plus d'une centaine de tonnes de drogues et autres produits illicites. Ces produits, principalement saisis par les forces de l'ordre au cours des 12 derniers mois, comprennent du cannabis, de la cocaïne, de l'éphédrine, de l'héroïne, de la méthamphétamine, des cartons de cigarettes, des dérivés du tabac et des médicaments illicites. Cet acte démontre la détermination des pouvoirs publics à lutter contre ce fléau aux conséquences dévastatrices pour la société.

Au Togo, le marquage sécurisé obligatoire est en vigueur depuis le 1er septembre 2020 dans le but d'améliorer la sécurité et l'authenticité des produits, de faciliter leur traçabilité et d'identifier leur origine lors de leur entrée sur le territoire.

Le 1er juillet 2023, la PIA (Plateforme Industrielle d'Adétikopé) a lancé avec succès la première édition du Salon de l'Agroalimentaire et du Financement Agricole (SAFA) au Togo, dans la préfecture de Haho. Ce salon itinérant, qui cible principalement les régions rurales, véritables cœurs de la production agricole au Togo, vise à rassembler les acteurs du secteur en plein essor, tout en faisant face à diverses difficultés.

L'étape inaugurale, qui s'est déroulée au Marché de Notsè, situé à une centaine de kilomètres de la capitale, Lomé, a été marquée par la présence de personnalités éminentes telles que le Commandant Sanda Idiola, administrateur général de la Plateforme Industrielle d'Adétikopé (PIA), Aristide Agbossoumonde, Directeur du Mécanisme Incitatif de Financement Agricole fondé sur le partage de risques (MIFA), et le Colonel Ouro-Koura Agadazi, Directeur Général de l'Agence nationale de la sécurité alimentaire au Togo (ANSAT).

Les échanges entre producteurs, acteurs financiers et industriels de l'agroalimentaire lors de cette première journée ont principalement porté sur l'évolution et le développement du secteur agroalimentaire togolais, en mettant l'accent sur l'accès rapide au financement et l'amélioration de la productivité des agriculteurs.

Selon les organisateurs, le SAFA, récemment lancé, vise à redéfinir le paysage agroalimentaire togolais en augmentant la productivité, en optimisant la rentabilité et en favorisant les industries de transformation au Togo. La mobilisation de l'ensemble des acteurs de la chaîne de valeur agricole est essentielle pour atteindre ces objectifs, ont souligné plusieurs intervenants.

Avec ce salon, la PIA, qui détient également le MIFA en tant que bras financier et opérationnel auprès des agriculteurs, cherche à dynamiser le secteur en mettant en lumière les opportunités qui s'offrent aux acteurs, les cultures privilégiées, les objectifs de transformation locale des produits et les possibilités de financement agricole. "Le SAFA est une initiative visant à montrer aux producteurs agricoles les opportunités à saisir et les dispositifs mis en place pour dynamiser leurs activités", a souligné Sanda Idiola, administrateur général de la PIA.

La question du financement, essentielle au développement du secteur agricole, a également occupé une place centrale dans les débats. Simplice Assih, représentant d'Ecobank, a insisté sur la nécessité de mettre en place des solutions pour maximiser l'efficacité des financements agricoles. Il a notamment suggéré la création de coopératives par les producteurs pour faciliter les procédures administratives et renforcer la crédibilité des projets.

Le Colonel Ouro-Koura Agadazi, Directeur Général de l'Agence nationale de la sécurité alimentaire au Togo (ANSAT), a également plaidé en faveur de la contractualisation. Cette stratégie consiste à définir préalablement avec les producteurs et les agrégateurs les quantités à produire et à livrer à la PIA.

Après Notsè, d'autres localités telles que Vogan, Elavagnon, Sotouboua et Kétao accueilleront le SAFA pour cette première édition. Partout, le message est le même : insuffler un nouvel élan à l'économie agricole togolaise.

Au Togo, la liste officielle des ingénieurs autorisés à exercer sur le territoire est désormais disponible et accessible. L’Ordre national de la profession a présenté il y a quelques jours à Lomé, son tout premier tableau de membres. 

En tout, 527 personnes y sont inscrits, parmi lesquels 9 stagiaires autorisés à exercer. Ces derniers ont été formellement autorisés, à la suite d’un processus d'inscription lancé depuis 2020, et supervisé par un bureau d’examinateurs.

La corporation est largement dominée par les hommes (497) et ne compte que 30 femmes ingénieurs. Les spécialités les plus représentées sont le génie civil (309), le génie électrique et électronique (100) et le génie mécanique et industriel (40). Les génie rural (15) et agronomique (14) complètent le tableau. 

Les ingénieurs togolais, vivant et ou travaillant sur le territoire et à l’étranger, qui ne figurent pas sur le tableau, sont invités à s’inscrire auprès du secrétariat de l’Ordre national (ONIT)”, a exhorté le ministre, Conseiller du Président de la République, Dammipi Noupokou, qui préside le Conseil national de direction de l’ONIT

Pour rappel, au Togo, l’exercice de la profession d’ingénieur est réglementée depuis 2020, et l’adoption d’une loi par l’Assemblée nationale.