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Au Togo, les prix de vente du gaz butane connaissent une actualisation. A la suite d’une série de consultations avec les importateurs de gaz, le gouvernement a officiellement dévoilé jeudi les nouveaux tarifs. 

Principale information, la subvention est maintenue jusqu’à un certain niveau pour soulager les populations, en dépit des contraintes budgétaires et de la continuelle hausse des cours sur les marchés internationaux. 

Dans les détails, les bonbonnes de 1 kg se vendront désormais à 790 FCFA, celles de 6 kg à 4.740 FCFA et enfin celles de 12 kg à 9.875 FCFA. Sans l’aide publique, les bouteilles se vendraient respectivement à 892 FCFA, 5.352 FCFA et 11.150 FCFA.   

Plus de 10 milliards FCFA de subventions depuis janvier 

Au Togo, l’approvisionnement en gaz butane est assuré par les opérateurs privés que sont Total Energies, Zener (ex-Sodigaz) ou encore Sanol, et non par le gouvernement comme c’est le cas pour les produits pétroliers. 

Le prix du gaz étant donc fixé par les acteurs du secteur en fonction de leurs coûts d’achat, une subvention étatique (accordée depuis plus de quinze ans désormais) permet de maintenir les prix à un niveau abordable, pour non seulement aider les populations, mais surtout freiner la déforestation en limitant l’utilisation du charbon de bois. 

D’après les données du ministère du commerce, “le montant des subventions accordées par l’Etat de janvier à juillet 2022 se chiffre à 10,4 milliards FCFA, contre une inscription au budget 2022 de 1,6 milliards”.  

La surveillance sera renforcée dans les points de vente afin de s’assurer que les vendeurs ne se livrent pas à la spéculation”, a annoncé jeudi Kodjo Adedze, qui a invité les différents acteurs au patriotisme.

Un peu plus d’un mois après sa nomination, le nouveau président de la Commission de la Cedeao, Omar Alieu Touray a été reçu ce jeudi à Lomé par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé. 

Au centre des échanges, le point des politiques et programmes de développement dans l’espace communautaire, ainsi que la situation de la Commission après les dernières réformes institutionnelles. Le diplomate gambien, successeur de Jean-Claude Kassi Brou a également sollicité les orientations du n°1 togolais, dans le cadre de sa nouvelle mission. 

Je m’engage à œuvrer pour le développement de notre sous-région et je continuerai de solliciter l’appui du chef de l’Etat togolais”, a indiqué Omar Touray à l’issue de l’audience.

 

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé effectuera ce vendredi 19 août une visite de travail et d’amitié au Gabon. Ce déplacement à Libreville s’inscrit dans le cadre des consultations bilatérales régulières qu’entretiennent les principaux dirigeants des deux pays. 

Au menu de cette visite, la première depuis janvier 2020, un tête-à-tête avec le leader gabonais Ali Bongo Ondimba ainsi que des échanges sur des questions bilatérales, multilatérales et d’intérêt commun. Particulièrement, des sujets liés à la Paix et la Sécurité sur le continent, ainsi la question climatique seront abordés.

Depuis plusieurs années maintenant, l’axe Lomé-Libreville s’est renforcé dans de nombreux domaines, et de nouvelles perspectives de coopération ont émergé l’an dernier, à la faveur des visites respectives des deux cheffes des gouvernements des deux pays, Victoire Dogbé et Rose Ossouka Raponda

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Un an après avoir révisé ses Contributions déterminées au niveau national (CDN), le Togo s’apprête à intégrer ses nouveaux engagements à ses différents outils de planification. Des travaux se sont ouverts dans ce sens mercredi à Lomé. 

Menées par le ministère de l’environnement, le Pnud et les principaux acteurs impliquées, les manœuvres doivent permettre in fine de doter les décideurs et gouvernants d’outils et d’indicateurs facilitant la prise en compte des questions climatiques dans l’élaboration des plans, programmes et projets.

Pour le gouvernement, il s’agit de renforcer les acquis du Togo dans la lutte contre les changements climatiques, dans un contexte surtout marqué par la cherté de la vie et la crise sanitaire, et où les populations sont de plus en plus vulnérables. 

Depuis plusieurs années, “le Togo a remarquablement rehaussé ses ambitions climatiques”, s’est félicité le Représentant résident de l’organisme onusien.

Pour preuve, la prévision de réduction globale des émissions de gaz à effet de serre pour l’horizon 2030 est passée de 31,14% à 50,57%. 

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Des partenaires continuent de se mobiliser pour la construction de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA). Pour son expansion, l’infrastructure a bénéficié mardi d’un financement de 145 millions d’euros, soit plus de 95 milliards de FCFA. 

L’appui octroyé par trois institutions financières (Afreximbank, Ecobank Togo et BIA Togo) permettra de construire différentes infrastructures  sur cette plateforme. Dans les détails, elles contribuent respectivement à hauteur de 85 millions d’euros, 45 millions d’euros et 15 millions d’euros. 

La mise en place de la PIA attirera des investisseurs pour développer des activités industrielles et multisectorielles dont la transformation de produits agricoles (coton, soja, anacarde, etc.) et miniers locaux. A termes, plus de 35 000 emplois directs et indirects seront créés. 

Pour rappel, cette zone industrielle est le fruit d’un partenariat entre l’Etat togolais et Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), spécialisée dans les zones industrielles intégrées. 

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Après le recrutement général et de spécialistes lancé l’année dernière, le ministère des armées a annoncé un nouveau concours pour renforcer les effectifs de son personnel non-officier. Il est ouvert aux jeunes Togolais des deux sexes.

Pour le recrutement général, les conditions se présentent ainsi: “être de nationalité togolaise, être âgé de 18 ans au minimum et de 24 ans au maximum au 31 décembre 2022, avoir un niveau scolaire compris entre le Certificat d’étude de premier degré (CEPD) et la classe de terminale, sans être titulaire d’un Baccalauréat 2ème partie (BAC2), avoir au moins une taille de 1,70 m pour les candidats du sexe masculin et 1,65 m pour ceux du sexe féminin, être célibataire sans enfant et apte médicalement”. 

Pour les spécialistes, “être de nationalité togolaise, être âgé de 18 ans au minimum et de 28 ans au maximum au 31 décembre 2022 et être apte médicalement”. Également pour ces derniers, les qualifications requises se présentent comme suit : “être titulaire d’un Certificat de fin d’apprentissage (CFA), Certificat d’aptitude professionnel (CAP), Brevet d’études professionnel (BEP), BT, BTS ou tout autre diplôme professionnel équivalent reconnu par l’Etat togolais dans les spécialités Mécanique engins lourds, mécanique automobile, réparation-entretien des moteurs diesel, électricité automobile, électrotechnique, peinture automobile, réparation-entretien des radiateurs, tôlerie, soudure, tapisserie, tourneur, ferrailleur, menuiserie, maçonnerie, plomberie, électricité-bâtiment, peinture bâtiment, froid-climatisation, maintenance informatique, maintenance et conception de réseau informatique, développement d’application informatique, conception-gestion de site web, ophtalmologie, maintenance biomédicale, exploration fonctionnelle neurotique et cardiovasculaire, santé animale, psychologie, psychiatrie, soins infirmiers ou toutes autres spécialités de la santé, archives”.   

En outre, la candidature en spécialités s’adresse aux titulaires d’un permis de conduire de véhicules de transport en commun ou d’engins spécialisés, ou des titulaires d’une attestation d’initiation à la musique. 

La composition des dossiers est à retrouver dans les brigades de gendarmerie sur toute l’étendue du territoire et la date limite de dépôt des candidatures est fixée au 24 septembre.  

Toutes les modalités du concours sont disponibles sur le portail du ministère des armées.

Le Togo abritera bientôt sur son territoire un Centre Africain de Coordination et de Recherche en Cybersécurité. Un mémorandum d’entente a été signé mardi dans ce sens entre le Gouvernement et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA). 

La nouvelle infrastructure qui sera implantée à Lomé, agira notamment en qualité de “pôle régional central d'informations et de renseignements sur la cybersécurité”. Selon les termes de l’entente, elle “fournira une expertise et mènera des activités liées à la promotion de la cybersécurité et aux enquêtes sur la cybercriminalité”. Entre autres missions attendues, le renforcement des capacités et le soutien aux agences de cybersécurité établies dans les pays africains, la collaboration avec différentes parties (gouvernements, forces de l'ordre, experts), ou encore la mise à disposition de capacités de recherches. 

Pour le Togo, qui s’est fait il y a quelques mois le porte-voix du continent sur la question en accueillant à Lomé le tout premier sommet sur la cybersécurité, la construction de ce centre sera une avancée majeure vers l’idéal d’une vraie coopération africaine en matière de cybersécurité et de lutte contre le cybercrime.

Pour rappel, lors des assises de Lomé en mars, une Déclaration a été adoptée par plusieurs pays présents, avec notamment un engagement à signer et à ratifier la convention de Malabo, nécessaire à la mise en place d’un cadre légal et réglementaire spécifique sur la thématique, ainsi que des organes de régulation. 

"Nous sommes heureux de nous associer à la CEA pour renforcer notre engagement à faire de la cybersécurité une priorité absolue pour nos Etats”, a d’ailleurs rappelé la ministre de l’économie numérique, Cina Lawson lors de la signature du mémorandum.

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Après les partis politiques il y a deux semaines, le Gouvernement a rencontré mardi à Lomé les responsables des Institutions de la République. Objectif de cette activité : partager le point sur la situation sécuritaire actuelle dans la sous-région et le pays, et présenter les différentes mesures prises par l’exécutif. 

Comme avec les forces vives de la région septentrionale à Dapaong, l’état d’urgence sécuritaire dans les Savanes a été abordé, ainsi que les initiatives déjà déployées pour renforcer la résilience des populations de ces localités, en première ligne contre le fléau terroriste. Des contributions ont été faites par les responsables des Institutions, et serviront à améliorer la riposte gouvernementale. 

Le weekend dernier, le ministre des armées a rencontré pour sa part les familles des victimes militaires des attaques, afin de leur réitérer la disponibilité de l’exécutif, et d’échanger sur les procédures d'indemnisation.

 

La préfecture de Zio a célébré ce weekend à Tsévié l’apothéose de la 50ème édition de sa fête traditionnelle, Ayizan. Ce jubilé d’or, qui intervenait après deux ans de pause en raison des restrictions sanitaires, a notamment été marqué samedi par la présence de la cheffe du Gouvernement, Victoire Dogbé, ainsi que de plusieurs membres de l’exécutif. 

Plus qu’une fête, Ayiza est pour le peuple Ewé, une occasion de retrouvailles entre ses filles et fils. C’est aussi, un ressourcement en rappel de la mémoire ancestrale en vue de valoriser les us et coutumes et de magnifier les œuvres de leurs ancêtres”, a déclaré le ministre de l’environnement, représentant son collègue de la culture.  

La culture reste la pierre angulaire du développement au Togo. Et c’est pour cause, que le gouvernement, sous l’impulsion du chef de l’État, l’a inscrite en bonne place dans la feuille de route gouvernementale 2020-2025. C’est dans cette optique, que votre préfecture est appelée à consolider la cohésion sociale en garantissant la fraternité et la convivialité”, a en outre ajouté Katari Foli-Bazi. 

La cérémonie a par ailleurs été marquée par la traditionnelle dégustation du haricot. 

Pour rappel, les fêtes et rites traditionnels ont officiellement repris au Togo cette année, après le feu vert du gouvernement

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Six mois après la dernière campagne de rattrapage, une nouvelle riposte contre la polio a débuté lundi. L’activité, appuyée par les principaux partenaires, durera jusqu’au 18 août et couvrira tout le territoire. 

Au total, 1,7 million d’enfants de 0 à 5 ans sont ciblés. Cette campagne se tient après la confirmation de deux cas de Poliovirus dérivé de souche vaccinale (PVDVc) type 2 en mai, notamment dans les districts de l’Oti et du Golfe. Selon le secrétaire général du ministère de la santé Dr Kokou Wotobe, l’opération vise à “renforcer l’immunité de la population et arrêter la circulation du poliovirus”.  

Planifiée sur deux tours, cette campagne est réalisée d’après les procédures opérationnelles standards établies pour éradiquer la poliomyélite dans le monde.    

Pour rappel, cette maladie infectieuse se manifeste par plusieurs signes dont la fièvre, des troubles digestifs, des douleurs musculaires et la paralysie des membres.