Au Togo, l’examen national du Baccalauréat deuxième partie (BAC 2) a officiellement démarré ce mardi 27 juin sur toute l’étendue du territoire. Au total, 72 304 candidats, toutes séries confondues, sont à la recherche de ce diplôme qui ouvre les portes de l’université.
Le démarrage effectif des épreuves a été constaté dans plusieurs centres d’écrit par le ministre de l’enseignement supérieur, ainsi que plusieurs autorités éducatives. L’ambition est notamment de faire mieux que l’an dernier, où un taux de réussite de 74% a été enregistré.
L’examen s’achève le 30 juin.
Le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, a reçu lundi 26 juin à la Primature, une délégation britannique conduite par l’ambassadrice Harriet Thompson.
Au menu de la rencontre, le point sur les actions menées par les deux pays pour promouvoir leurs relations bilatérales, notamment dans le domaine commercial et la réalisation de projets d’accès à l’eau et l’énergie, ainsi que la question sécuritaire.
“Nous avons discuté de comment nos forces de sécurité peuvent travailler avec les forces togolaises pour augmenter leur capacité à combattre les menaces du terrorisme au nord du pays”, a indiqué la diplomate, qui a salué le déploiement du programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS) par le gouvernement.
La séance de travail a par ailleurs été l’occasion d’évoquer la tenue prochaine du Forum sur le commerce et l’investissement, un événement organisé par Londres à l’endroit des pays d’Afrique francophone de l’Ouest et Centrale.
Le Président de la République Centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, effectue ce mardi 27 juin, une visite de travail et d’amitié au Togo. Ce déplacement, premier du genre, est organisé à l’invitation du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé.
À l’invitation du Président de la République Togolaise SEM @fegnassingbe, le Président de la République Centrafricaine SEM @fa_touadera effectue ce jour une visite d’amitié et de travail au #Togo.#Cooperation#Denyigban pic.twitter.com/4OdHjvPWrw
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) June 27, 2023
Au menu de cette visite, le renforcement de la coopération entre les deux pays. Lomé et Bangui, qui entretiennent des relations de longue date, ont mis le pied sur l’accélérateur ces dernières années.
Fin avril, la cheffe de la diplomatie centrafricaine, Sylvie Baïpo-Temon avait été dépêchée dans ce sens dans la capitale togolaise.
Une semaine après son dernier succès, le Togo retourne sur le marché financier régional. Le Trésor public vient de lancer un nouvel appel d’offres dans ce sens.
Consultez l’avis d’appel d’offres du Togo sur le MTP. Il s’agit d’une émission simultanée de Bons et d’Obligations Assimilables du Trésor en date du 30.06.23. Pour en savoir plus sur cette opportunité d’investissement, cliquez ici : https://t.co/E6T2xTHAIp pic.twitter.com/HZ3oryCFnR
— UMOA-Titres (@umoatitres) June 23, 2023
L’opération, prévue pour s’achever le 30 juin prochain, est une émission simultanée d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT) et de Bons Assimilables du Trésor (BAT), visant à mobiliser 30 milliards FCFA.
Les titres émis sont respectivement de maturités 182 jours (pour les BAT), 3 ans et 5 ans (pour les OAT), et assortis de taux d’intérêt variables (multiples, 6% et 6,25%).
Pour rappel, depuis le début de l’année, le Togo a levé 294 milliards FCFA.
Un an et demi après le lancement du processus, la Télévision nationale Togolaise (TVT) dispose officiellement d’une nouvelle identité visuelle. Le ministre de la communication et des médias a procédé ce lundi 26 juin 2023 au lancement de cette nouvelle identité ainsi que du nouveau plateau JT.
#Togo??
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) June 26, 2023
Nouvelle identité visuelle et plateau JT moderne pour la TVT. Elégance et simplicité!
⬇️⬇️⬇️https://t.co/RwNOQRGOU8 pic.twitter.com/dE8OKvU5I3
L’acte symbolique, qui s’inscrit dans le cadre du processus de modernisation des médias d’Etat, s’intègre également dans la célébration du cinquantenaire de la chaîne nationale.
“Elégance et rayonnement”
Le nouveau logo, aux couleurs nationales, reprend les initiales de la Télévision togolaise, et est agrémenté d’une étoile “symbolisant la réussite, l’élégance et le rayonnement”, expliquent les concepteurs, qui ont reçu un chèque de 2 millions FCFA.
“La lettre V de l’acronyme TVT valide le caractère résolument dynamique de la chaîne. Ce logo témoigne de la créativité, à la fois sur le fond et sur la forme, avec une touche de fantaisie destinée à toucher un large public, notamment les plus jeunes”, poursuivent-ils.
“Fierté patriotique”
Pour le ministère dirigé par Akodah Ayewouadan, “ce logo exprime notre fierté patriotique. L’imbrication de la deuxième lettre T au sein du logo symbolise la fraternité et l’unité nationale, reposant sur un socle vert en hommage à notre terre ancestrale et à la préservation de notre environnement. Grâce à l’inscription claire et lisible « télévision togolaise », ce logo permettra une reconnaissance instantanée de la TVT sur tous les supports, facilitant ainsi son identification par tous”.
Nouveau plateau JT
En parallèle, un nouveau plateau dédié au Journal Télévisé (JT) est conçu et sera présenté ce soir à 20h.
Doté des technologies les plus avancées, ce nouveau support devrait offrir une expérience immersive au cœur de l’actualité.
Quinze après son adoption, la loi-cadre sur l’environnement va faire l’objet d’une actualisation au Togo. Une nouvelle mouture, en élaboration depuis plusieurs mois, a été validée en fin de semaine dernière à Lomé par une cinquantaine d’acteurs clés, en présence du ministre Katari Foli-Bazi.
Une loi en phase avec son temps
Le texte, qui sera bientôt soumis au gouvernement sous la forme d’un avant-projet, s’inspire des meilleures pratiques existantes en termes de réglementation environnementale et forestière. Surtout, il évolue avec son temps, en tenant notamment compte des nouveaux engagements pris par le pays sur le plan international, ainsi que des thématiques comme les contributions déterminées (CDN) ou les déchets plastiques et dangereux.
« La loi-cadre sur l’environnement de 2008 a fait son temps, après avoir permis de mettre en place, un certain nombre d’organes, notamment la commission nationale de développement durable, l’agence nationale de gestion de l’environnement, le fonds national de l’environnement et la politique de l’environnement. Il s’est avéré nécessaire de réviser ce texte législatif et prendre en compte les thématiques émergentes, les mécanismes liés aux changements et aux finances climatiques », explique le Secrétaire général du ministère, le Colonel Koffi Dimizou.
Refonte de la législation environnementale
Du reste, cette démarche, soutenue par le Programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA ResIP), s’inscrit dans le cadre du processus de “refonte de la législation environnementale”, opéré par le gouvernement et inscrit dans la feuille de route Togo 2025.
Ces derniers mois, d’autres textes ont été adoptés par l’exécutif. Entre autres, les avant-projets de lois sur les changements climatiques et les aires protégées, le décret relatif aux mécanismes carbone, et tout récemment, l’approbation du document de politique forestière.
La Banque mondiale a approuvé le vendredi 23 juin 2023, un financement massif de 100 millions de dollars, provenant de l'Association internationale de développement (IDA). Le but ? Soutenir ASTRE (programme d'Assistance sociale transformatrice pour la résilience au Togo), l'initiative phare du pays en matière de protection sociale, et amorcer une transformation sociétale.
Ces fonds promettent de booster les ambitions sociales du gouvernement togolais, en permettant d'atteindre tous les ménages vivant dans l'extrême pauvreté, avec une attention particulière portée aux femmes. L'enjeu est de taille : renforcer leur résilience, casser le cycle intergénérationnel de la pauvreté et stimuler l'investissement dans le capital humain.
1,8 million de bénéficiaires de transferts monétaires
Premier du genre au Togo, ASTRE ouvre une voie nouvelle pour le gouvernement en visant des transferts monétaires à 100% au profit des populations extrêmement pauvres, représentant 1,8 million de personnes. Selon la Banque mondiale, le programme est également prêt à répondre aux chocs imprévus, en soutenant jusqu'à 250 000 ménages vulnérables face aux conflits, aux chocs climatiques et sanitaires. À l'horizon 2029, l'ambition d'ASTRE est de faire sortir 1,24 million de personnes de la pauvreté.
L'ère technologique au service de l'assistance sociale
Avec le programme, le gouvernement togolais ne se contente pas de suivre le rythme de l'évolution technologique, il s'est engagé résolument à exploiter les opportunités offertes par les données et la technologie pour améliorer l'efficacité de ses services.
« Le programme consolide la position globale du Togo en tant que pays innovant, qui promeut la transformation économique et l'inclusion à travers la conception et la prestation de programmes de protection sociale », souligne Fily Sissoko, représentant résident de la Banque mondiale pour le Togo.
ASTRE s'inscrit dans cette vision moderne, avec un système d'information sociale interopérable (SISI) en cours de déploiement. Il ne s'agit pas seulement d'un outil technologique, mais d'un véritable écosystème multifacette, défend l’institution de Bretton Woods.
D'une part, ASTRE veillera à ce que chaque individu au Togo soit doté d'une identification unique et inclusive, marquant un jalon important dans la politique sociale du gouvernement togolais. Par ailleurs, une campagne d'enregistrement à l'échelle nationale consistera à intégrer les ménages pauvres et vulnérables dans un registre social dynamique. Une plateforme de paiement multiprogrammes et multifournisseurs simplifiera le processus de transfert des aides, assurant une distribution efficiente, rapide et précise.
Enfin, l'initiative s'engage dans la création d'un laboratoire de données pour faciliter l'élaboration de politiques publiques basées sur des preuves tangibles.
Femmes au cœur du dispositif : bénéficiaires prioritaires
« Le programme vise à lisser la consommation des ménages, en diversifiant les moyens de subsistance et en offrant une voie pour accroître les revenus ainsi que la résilience au choc climatique », rapporte Christian Bodewig, responsable sectoriel pour la protection sociale et l'emploi à la Banque mondiale.
D’après l’institution dirigée par l’Américain Ajay Banga, le programme place l'inclusion financière numérique des femmes au cœur de son dispositif, une initiative pionnière dans la lutte contre la pauvreté. En s'appuyant sur les enseignements tirés du programme de transferts monétaires d'urgence Novissi et du Projet de filets sociaux financé par l'IDA, le gouvernement togolais veut faire des femmes, les bénéficiaires prioritaires des transferts au sein des ménages pauvres et vulnérables.
La septième édition de la semaine nationale du cinéma togolais (SNCT 2023) se déroulera du 22 au 29 juillet à Lomé. L’annonce officielle a été faite jeudi 23 juin à Lomé, lors d’une conférence de lancement présidée par le ministre de la culture et du tourisme, Gbenyo Lamadokou.
Très heureux d’avoir procédé aujourd’hui au lancement de la Semaine Nationale du Cinéma Togolais dont le thème est :« Contribution des cinéastes au processus de réforme du cinéma et de l’audiovisuel togolais ». Le Niger, représenté par son Ambassadeur au Togo, SEM Sidi Zakari,⤵️ pic.twitter.com/BLolHwd7pu
— Kossi Gbényo Lamadokou (@GbenyoLamadokou) June 22, 2023
L’événement, placé sous le thème de la “contribution des cinéastes au processus de réforme du cinéma et de l’audiovisuel togolais”, sera, comme lors des précédentes éditions, l’occasion de mettre en lumière le 7ème art national et ses acteurs.
53 films en compétition, le Niger à l’honneur
En tout, 53 films, parmi lesquels 51 productions togolaises et 2 œuvres en provenance du Niger, pays invité d’honneur, seront au programme.
Plusieurs innovations sont d’ores et déjà annoncées, notamment la création de catégories comme les longs métrages, fictions et documentaires.
Du reste, comme à l’accoutumée, l’organisation de la Semaine sera associée à la sélection nationale Clap Ivoire en vue de retenir les deux meilleures productions nationales (une fiction et un documentaire) à envoyer au concours annuel qui se déroule en Côte d’Ivoire.
Au Togo, les mesures de promotion des bonnes mœurs se poursuivent. Le ministère chargé de la culture a acté jeudi 22 juin, la création en son sein d’un comité de surveillance et de censure de spectacles, d'œuvres musicales, cinématographiques et audiovisuelles.
Composée de neuf membres, la nouvelle entité est placée sous tutelle du ministre. Elle aura notamment pour missions, de “se prononcer sur la conformité aux bonnes mœurs et à l’ordre public des spectacles et œuvres diffusés, soit directement par des orchestres, soit par reproduction phonographique ou sur tout support permettant l’enregistrement, la conservation ou la reproduction d’un programme audiovisuel sous forme numérique dans tout lieu ouvert au public”.
Également, le comité pourra donner un avis, “motivé sur l’opportunité ou non, d’autoriser la censure d’un spectacle ou la diffusion d’une œuvre musicale ou audiovisuelle”.
Enfin, précise le ministre, le comité pourra “faire appel à toute personne dont les compétences sont jugées utiles”.
Pour rappel, il y a quelques semaines, le ministère avait annoncé un chapelet de mesures, en collaboration avec la Fédération Togolaise de Musique (FTM), pour lutter contre la prolifération des obscénités dans les productions culturelles dans le pays.
La Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées a entamé cette semaine, une série d’ateliers de renforcement des capacités à l’endroit des élus locaux et cadres municipaux du Togo. Le coup d’envoi de la campagne a été donné le mardi 20 juin dernier, avec les responsables locaux des communes du Golfe 1 et 2.
Objectif, informer, sensibiliser et former ces derniers dans la lutte contre la corruption, afin de consolider la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des collectivités territoriales. Le tout, conformément au projet “Bonne gouvernance financière” porté par l’institution, avec l’appui de la coopération allemande via la GiZ.
“Des alliés stratégiques”
Pour la Haute autorité, il s’agit de doter ces acteurs communaux d’outils et de bonnes pratiques et de les inviter à s’impliquer davantage.
“Les élus et cadres seront édifiés sur les concepts, les causes, les conséquences et les manifestations de la corruption et des infractions assimilées. Nous voulons faire d’eux, des alliés stratégiques”, explique le président de la Haplucia, Aba Kimelabalou.
Les sessions se poursuivront dans le Grand Lomé jusqu’au 27 juin.