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En séjour à Genève, où elle participe aux activités du sommet de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur la justice sociale, le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, a également mené d’autres activités. Plusieurs entretiens bilatéraux et des séances de travail ont ainsi été organisés avec des dirigeants présents aux travaux. 

Gilbert Houngbo, DG de l’OIT  

Avec le Directeur général de l’organisation, Gilbert Fossoun Houngbo, les échanges ont tourné autour des efforts engagés par le gouvernement dans les domaines de la protection sociale ou encore de la réduction de la pauvreté. 

Le Togo s'est engagé résolument sur la voie du développement durable fondé sur les valeurs de l'OIT. La préparation actuelle d'un pacte de stabilité sociale pour une croissance inclusive en est la dernière manifestation. Les effets de cet engagement au plus haut niveau de l'État sont visibles avec un taux de pauvreté qui a régressé fortement entre 2006 et 2022”, a souligné l’ancien locataire de la Primature.  

Najla Bouden, Premier ministre de la Tunisie 

La cheffe du gouvernement s’est également entretenue avec son homologue tunisienne, Najla Bouden. 

Au menu de l’entretien, la relance de la coopération entre Lomé et Tunis, notamment dans les secteurs clés de l'artisanat, de l'agriculture et de l'entrepreneuriat.

Ali bin Samikh Al Marri, ministre du Travail du Qatar

La coopération était également au centre de l’entretien avec le ministre du travail et président de la 111ème session de la conférence internationale du travail, Ali bin Samikh Al Marri. 

Les deux pays envisagent notamment de renforcer leur relation bilatérale dans le domaine du travail et d’autres secteurs productifs. 

Rebeca Grynspan, SG de la CNUCED

Avec la Secrétaire générale de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), il a été question de renforcement du partenariat. 

Membre de l’organisation, le Togo envisage de doper l’investissement et accroître le développement des affaires dans le pays, conformément aux ambitions déclinées dans la Feuille de route quinquennale. 

Pamela Coke-Hamilton, directrice exécutive du Centre de commerce international

Le commerce et le digital étaient au menu de la réunion avec la directrice exécutive du Centre de commerce international (International Trade Center - ITC), une agence multilatérale dotée d'un mandat conjoint de l’OMC et de l’ONU à travers la CNUCED. 

Avec le Togo, l’institution s’est engagée à œuvrer davantage en faveur des femmes entrepreneures. 

Au Togo, l’examen 2023 du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) a officiellement démarré depuis lundi 11 juin sur tout le territoire national. Au total, 4.202 candidats composent pour l’obtention de ce diplôme nécessaire à l’insertion professionnelle dans plusieurs secteurs, un effectif en hausse par rapport à l’année précédente

Une quinzaine de spécialités sont concernées par les épreuves pratiques, notamment la maçonnerie, la mécanique d'entretien, la chaudronnerie, l'électricité d'équipement, la cuisine, ou la plomberie. 

Comme chaque année, la tradition a été respectée avec la tournée du ministre délégué chargé de l'Enseignement technique et de l'Artisanat, Kokou Eké Hodin, dans quelques centres d’examen. L’officiel qui a relevé la faible proportion féminine parmi les aspirants, a exhorté celles en lice à l’excellence.

jeudi, 15 juin 2023 16:19

Fin du recensement électoral

Le recensement électoral, comptant pour les préparatifs des élections législatives et régionales, s’est officiellement achevé mercredi 14 juin sur le territoire national, avec la fin des opérations dans la zone 3 après la prorogation

Place désormais à la centralisation des différentes données recueillies dans les différentes circonscriptions, et à l’établissement des listes provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). 

Pour rappel, le territoire avait été subdivisé en trois zones géographiques, pour faciliter les opérations d’enrôlement. Au niveau de chaque zone, des prorogations de délai ont été faites, afin de permettre aux citoyens d’obtenir leurs cartes. 

L'assainissement urbain au Togo vient de connaître un nouveau tournant. Le mardi 13 juin 2023, le coup d'envoi du Projet de Gestion des Déchets et Décentralisation (GEDEC) a été donné à Lomé, la capitale togolaise en présence notamment de Payadowa Boukpessi, le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires. 

Cette initiative s'inscrit dans le cadre du Programme de Renforcement des Services Publics Locaux-Assainissement et déchets (PRSPL), et a pu voir le jour grâce à une dotation financière de l’Union Européenne (UE) de 4,7 millions d'Euros, l'équivalent de plus de 3 milliards FCFA.

Le projet, dont le déploiement est prévu sur trois ans, a été confié à Expertise France. Objectif : appuyer les collectivités territoriales dans la mise en place d'une gestion durable des déchets, une étape cruciale pour l'amélioration de la salubrité urbaine.

Expertise France envisage de mettre en place une filière de gestion durable des ordures ménagères, en étroite collaboration avec les acteurs communaux. 

Pour Hugo van Tilborg, chef de coopération de la Délégation de l’UE au Togo, il s’agira d’« établir une filière de gestion durable des ordures ménagères et des boues de vidange réaliste et adaptée au contexte de chaque chef-lieu ciblé par le projet.»  Une telle ambition «passe par la mise en place de structures efficaces, de processus de collecte et de traitement des déchets, ainsi que de solutions durables pour leur élimination ou leur valorisation»,  soulignera-t-il. 

De son côté, Payadowa Boukpessi, le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, a souligné le défi que représentait la gestion des déchets pour toutes les communes du pays, y compris le District Autonome du Grand Lomé, qui expérimente depuis 5 ans, une gestion des déchets par enfouissement.

Pour le ministre d’Etat, ce nouveau projet revêt une importance particulière, compte tenu des répercussions directes des activités de gestion des déchets sur la qualité de l'eau, de l'environnement, des aliments et de la santé humaine. Son lancement « ouvre une nouvelle page dans la gestion des déchets au Togo, symbolisant l'engagement du gouvernement togolais et de l'Union Européenne dans la création d'un environnement plus sain et durable pour les citoyens togolais ».

Il convient de noter que le projet GEDEC vient compléter d'autres initiatives, notamment le projet Eau et Assainissement (PEAT 1 et 2) lancé en 2015 pour améliorer la gestion des ordures ménagères et des boues de vidange au Togo. Ces efforts démontrent la volonté du gouvernement de faire de la gestion durable des déchets, une priorité nationale, pour le bien-être de ses citoyens et la préservation de l'environnement.

Selon un rapport récemment publié par le Secrétariat permanent pour le suivi des politiques de réformes et des programmes financiers, quatre nouveaux projets d'investissements ont été approuvés, atteignant une valeur totale de 19 milliards FCFA.

Ces projets s'inscrivent dans la lignée de la politique proactive du gouvernement togolais en matière d'investissement, stratégie visant non seulement à stimuler notamment les investissements directs étrangers (IDE), mais aussi à débloquer le potentiel du secteur privé local.

En effet, trois de ces projets, d'une valeur combinée de 18 milliards FCFA, ont été ratifiés en vertu du code des investissements. Le quatrième, d'une valeur de 1 milliard FCFA, a été approuvé au statut de Zone franche. Ces investissements sont principalement concentrés dans les secteurs du bois et de la construction, de l'agroalimentaire et du bitume, reflétant les domaines prioritaires de l'agenda économique du gouvernement.

Ces nouvelles approbations illustrent les efforts continus du gouvernement pour attirer les IDE. En effet, 80% des investissements approuvés conformément au code des investissements, soit 15 milliards FCFA, proviennent d’investisseurs basés à Maurice. De plus, le seul projet attribué au statut de Zone franche provient de la France, et a une valeur de 1 milliard FCFA.

Investissements nationaux

Dans le même temps, le gouvernement togolais n'a pas négligé le rôle des investissements directs nationaux (IDN) dans la dynamique économique du pays. Deux projets portés par des investisseurs nationaux, représentant une valeur totale de 3 milliards FCFA, ont ainsi été approuvés, constituant 16% de l'ensemble des projets agréés au cours du premier trimestre 2023.

En guise de comparaison, en 2022, le gouvernement togolais avait approuvé 36 projets d'investissement, totalisant 150,2 milliards FCFA. Parmi ceux-ci, 24 étaient des IDE, soit 83% du montant total des projets agréés. La majorité de ces IDE (67%) étaient concentrés dans le secteur de l'agroalimentaire et de l'agro-industrie. Ces chiffres témoignent de l'engagement du gouvernement togolais à favoriser les IDE

La capitale togolaise abritera les 21 et 22 octobre prochains, la première édition du "Lomé Peace and Security Forum". L’événement, initié par le Togo, intervient un mois après le lancement de l'Alliance Politique Africaine (APA), dont l’un des principaux fondements est le leadership africain sur les problèmes du continent et sur les questions liées à la paix et à la sécurité.

Articulé autour du thème du renforcement des transitions vers la gouvernance démocratique en Afrique, le forum réunira des représentants des gouvernements africains et non-africains, des experts, des acteurs de la société civile, du monde académique, des médias, des organisations internationales, des milieux d'affaires, ainsi que des organisations professionnelles. 

Entre autres thèmes de discussions annoncés, la fragilité des institutions en Afrique, le rôle des organisations régionales et internationales dans l'accompagnement des transitions politiques, ou encore les défis liés à la consolidation de la gouvernance démocratique en période de transition sur le continent.

L’objectif du Togo, est de “développer un nouveau prisme de compréhension et de lecture des transitions politiques en tenant compte des contextes et des dynamiques de leur émergence, ainsi que des enjeux et défis cruciaux relatifs au renforcement de la gouvernance démocratique en Afrique”, a expliqué le ministère des affaires étrangères.

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Robert Dussey : “l’Alliance Politique Africaine n’a pas vocation à se substituer à une quelconque organisation”

Le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, prend part depuis mercredi 14 juin à Genève (Suisse), au Sommet sur le monde du travail. Ce forum de haut niveau, axé sur “la Justice sociale pour tous”, est organisé en marge des travaux de la 111ème session de la Conférence internationale du travail de l’OIT, ouverts depuis le 05 juin dernier.

Dans une allocution prononcée face aux représentants de gouvernements, organisations d'employeurs et de travailleurs, ainsi que des entités des Nations unies et d'autres organisations internationales, la cheffe du gouvernement togolais a partagé l’expérience togolaise, et présenté la vision du pays. 

"La justice sociale pour tous passe par la sécurité et la souveraineté alimentaires. Dans ce cadre, l'accès aux engrais aux producteurs agricoles est facilité par une subvention de l'État. L'agriculture et l'agro-industrie étant les moteurs de la transformation de notre économie. Au Togo, sous le leadership du Président de la République, nous restons convaincus que les solutions sont à notre portée pour faire face aux instabilités", a-t-elle notamment affirmé. 

Victoire Dogbé a par ailleurs présenté les grands axes de la feuille de route gouvernementale, dont l'une des ambitions est justement de renforcer le capital humain du pays.

Les travaux se poursuivront ce jeudi avec de nouvelles personnalités attendues à la tribune, et de nouvelles table-rondes pour plancher sur le monde du travail.

L’Université de Lomé est désormais partenaire avec les communes du Golfe 5 et 7 (Région Maritime). Les trois parties ont formalisé mardi 13 juin, une convention-cadre. 

L’entente, d’une durée de cinq ans, reconductible, permettra aux trois entités de nouer, à travers des conventions spécifiques, des liens multiformes de coopération dans des domaines variés, comme la formation, les stages, la gestion de l’environnement, le développement durable, ou encore la communication. 

Pour l’institution universitaire, il s’agit surtout d’apporter son expertise aux deux communes, en vue d’une mise en œuvre réussie de leur décentralisation.

Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) a procédé mardi 13 juin à Lomé, à l’installation officielle des membres des Comités locaux de paix (CLP) des régions du pays. Ces entités, mises en place par le gouvernement, avec le concours du Pnud, se veulent des mécanismes endogènes de prévention de conflits et de promotion de la paix.  

Composés de sept membres par préfecture, ils ont pour missions entre autres, d’aider à éliminer les tensions ou encore assister les équipes du HCRRUN dans leurs diverses opérations communautaires. L’objectif est notamment de mettre l’accent sur les notions de cohésion nationale et de vie communautaire apaisée, dans un contexte marqué par la menace terroriste, a rappelé la présidente de l’institution, Awa Nana Daboya. 

Pour les outiller, une session de renforcement des capacités a été ouverte pour une période de trois jours et s’achèvera jeudi. En février dernier déjà, une activité similaire s’était déroulée à Lomé.

Comme chaque année, le Togo observe ce 14 juin, la Journée mondiale du donneur de sang. L’événement, institué par l’Organisation mondiale de la santé, est l’occasion non seulement de célébrer les volontaires et bénévoles qui contribuent à sauver des vies, mais aussi de sensibiliser l’opinion à la nécessité de dons réguliers. 

En prélude à cette journée, une campagne nationale de collecte a été lancée par le ministère de la santé. Les populations sont vivement encouragées à se rendre aux différents points de collecte et au Centre national de transfusion sanguine (CNTS). 

Au Togo, malgré les multiples mobilisations, l’urgence demeure. Selon des données révélées l’an dernier, les besoins en sang dans le pays sont estimés à 75.000 poches par an. 

En rappel, pour donner du sang, il faut avoir 18 à 60 ans, être en bonne santé et peser au moins 50 kg.