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Au Togo, la politique culturelle franchit une nouvelle étape. La phase de collecte des données de la revue nationale a été officiellement lancée lundi 20 mars à Lomé, en présence du ministre de la Culture et du Tourisme, Gbenyo Lamadokou. 

Cette session se tient plus de dix ans après l'opérationnalisation de la politique culturelle. Elle permettra de collecter les données auprès des différents acteurs, afin de mieux évaluer les instruments mis en place pour promouvoir le secteur.

Le bilan servira à définir un nouveau cadre juridique, institutionnel et opérationnel pour plus d’impact de la culture.  L’activité vise aussi à « procéder à un réajustement des actions, tout en prenant en compte les mesures de résilience nécessaires à la consolidation du secteur culturel », a souligné le ministre.

La phase de collecte des données pour le compte de la revue de la politique culturelle fait partie d’une série d’actions menées pour favoriser la contribution du secteur au développement économique du pays.

Le Togo prend part depuis mercredi 22 mars, à la conférence des Nations Unies sur l’eau. L’événement qui se tient pendant trois jours, a été officiellement ouvert par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres à New York aux Etats-Unis. 

Pour l'occasion, le pays coorganise avec la Slovénie, la Finlande et la Suisse, un événement placé sous le thème : « Protéger les systèmes d’approvisionnement en eau de la guerre ». L’initiative vise à renforcer les infrastructures civiles dont les systèmes d’approvisionnement en eau et assainissement pendant les conflits.

En rappel, en prélude à cette conférence, le Togo a abrité une rencontre régionale de concertation qui a permis à différents acteurs de définir les  priorités communes de l’Afrique de l’ouest à cette conférence des Nations Unies. 

Après un taux de 7,6% enregistré en 2022, le taux d’inflation devrait s’établir à 6,8% à fin décembre 2023. Cette prévision, c’est l’une des principales conclusions issues de la première réunion du Conseil national du crédit (CNC) qui s’est tenue mardi 21 mars 2023 à Lomé.

L’économie nationale connaîtra une résilience, “avec un regain de croissance économique de 80 points de base à 6,6% en 2023, après 5,8% en 2022 et 6% en 2021” a précisé le représentant du président statutaire du CNC, Simfeitcheou Pré. Si tous les secteurs devront contribuer à cette croissance, la contribution du tertiaire est attendue à 4%.

Hausse du taux de financement de l’économie 

En ce qui concerne les financements accordés au secteur privé et à l'État, ils enregistrent une progression de 29% en un an et s’établissent à 1.848 milliards en 2022, après une hausse de 9% en 2021. En effet, après 31% en 2021, le taux de financement de l’économie est ressorti à 33% en 2022, soit l’un des plus élevés de l’Uemoa. 

Assainissement du portefeuille de crédit des banques 

Le taux brut de dégradation du portefeuille de crédit des banques connaît aussi une amélioration, passant de 12% en 2021 à 8% à fin décembre 2022. Pour les institutions de microfinance, il s’est établi à “4% à fin décembre 2022, contre 5% au 31 décembre 2021, pour une norme de 3%”

Le CNC a encouragé les acteurs à maintenir cet élan et appelé “les banques et les systèmes financiers décentralisés à développer des produits innovants” pour accroître leurs concours à l’économie. 

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Présent en début de semaine à Lomé dans le cadre d’une visite de 48h, le Président nigérien Mohamed Bazoum a effectué mardi une visite à la Maison du Hadj de Lomé. 

Le leader nigérien, qui avait rencontré la veille la diaspora nigérienne établie au Togo, a, cette fois-ci, échangé avec la communauté musulmane. 

Fruit de la coopération entre la République togolaise et le Royaume d’Arabie saoudite, la Maison du Hadj est prioritairement destinée à l’accueil des pèlerins au départ et au retour du Hadj. Elle comprend également une mosquée, un collège et un lycée franco-arabes, ainsi qu’un centre médico-social.

Près de deux ans après sa mise en service, la centrale solaire photovoltaïque de Blitta marque une nouvelle avancée. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a officiellement lancé mardi 21 mars 2023, les travaux de la troisième phase de réalisation de l’infrastructure, plus grande de la sous-région ouest-africaine. 

Concrètement, cette nouvelle extension vise à augmenter de 20 mégawatts (MW), la capacité énergétique de la centrale, la faisant passer de 50 à 70 MW. Les travaux, financés par le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement, seront réalisés par AMEA Togo Solar, la filiale togolaise d’AMEA Power.

Une fois renforcée, l’infrastructure, raccordée au réseau de la Communauté Électrique du Bénin (CEB), garantira une autonomie à la ville de Blitta, alimentant en tout 222 000 foyers contre 158 333 actuellement. 

En 2022, la production annuelle de la centrale avait tutoyé les 83 000 MWh, contre une prévision de 82 000MWh. Pour le Togo, il s’agit d’un nouveau pas vers l’atteinte de l’objectif gouvernemental de 50 % de part des énergies renouvelables dans le mix énergétique.

Quelques jours après le congrès international d’épidémiologie et de santé publique, la capitale togolaise abrite le congrès du Collège ouest africain de la chirurgie. Cette 63ème édition a été ouverte lundi 20 mars par le ministre de la santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins, Moustafa Mijiyawa. 

Pendant quatre jours, les experts venus de différents pays se penchent sur l'éducation et la formation chirurgicale en Afrique de l'ouest. Spécifiquement, les participants réfléchissent sur les entraves à l’éducation chirurgicale, dont les impacts causés par le Covid-19. 

Créé depuis 1960, le West African College of Surgeons (WACS) ou Collège ouest africain de la chirurgie est une organisation des pairs qui promeut l'enseignement post-universitaire et la formation en chirurgie.

La rencontre d’échanges entre les opérateurs économiques togolais et marocains (Doing Business with Togo) s’est tenue ce mardi 21 mars. Le webinaire organisé en partenariat avec l'Association marocaine des exportateurs (ASMEX) a été ouvert par la ministre de la promotion de l'investissement, Rose Kayi Mivedor.

L’objectif est de présenter les opportunités d'investissement au Togo et booster les échanges commerciaux avec le Maroc. Au cours des échanges, la délégation marocaine a pris connaissance des secteurs porteurs togolais et des avantages qu’offre le pays pour faciliter l’investissement et le climat des affaires. Pour Rose Kayi Mivedor, « le Togo regorge d’opportunités d’investissement dans les secteurs de l'agriculture, de la construction, de la santé, des industries extractives, des services, de la logistique, des télécoms… ». Elle a encouragé les opérateurs économiques à saisir les opportunités d’affaires et les facilités qu’offre le Togo et a souligné la volonté du gouvernement de les accompagner dans leur installation. 

En rappel, les importations du Togo en provenance du Maroc sont évaluées à 39 millions de dollars en 2021.

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Arrivé lundi à Lomé dans le cadre d’une visite officielle de 48h, le président nigérien Mohamed Bazoum a rencontré en fin de journée, la communauté nigérienne vivant au Togo. 

L’activité, organisée au Centre international des conférences (CIC) de Lomé, a été l’occasion pour le leader nigérien et sa délégation, d’échanger avec ses compatriotes. Partenaire important du Niger, avec qui il partage une excellente relation bilatérale, le Togo abrite une importante diaspora nigérienne, active dans plusieurs secteurs économiques du pays. 

Ce mardi 21 mars, Mohamed Bazoum poursuivra son séjour en terre togolaise. Plusieurs activités sont prévues avec le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé.

En séjour au Togo où il effectue une visite officielle, le Président de la République du Niger, Mohamed Bazoum a procédé lundi 20 mars à une visite du Port de Lomé. L’activité, effectuée en compagnie du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, a notamment été marquée par plusieurs temps forts. 

Inauguration des nouvelles installations de la LCT

Les deux dirigeants ont en effet mis officiellement en service les nouvelles infrastructures de Lomé Container Terminal, lançant par la même occasion la seconde phase de l’extension de l’opérateur.

Les nouvelles installations, financées à hauteur de 400 millions d’euros, soit 260 milliards FCFA, sont destinées à augmenter la capacité annuelle de traitement des marchandises de la LCT. Cette dernière, actuellement évaluée à 2,2 millions d’EVP, devrait ainsi atteindre les 2,5 millions de conteneurs manutentionnés. 

Concrètement, la LCT, une fois l’extension réalisée, disposera de nouveaux espaces de stockage d’une capacité de 1500 conteneurs et des équipements additionnels de manutention (deux grues à portiques de quai navire-terre, des grues à portiques de pneus en caoutchouc hybrides, des chariots élévateurs ou encore des tracteurs avec châssis remorques). Le tout, ajouté à un quai de 1,05 km linéaire d’une profondeur d’environ 17 mètres, pour accueillir les navires de dernière génération.

Visite guidée 

Entourés des délégations ministérielles, Faure Gnassingbé et Mohamed Bazoum ont ensuite visité les principales installations de la plateforme portuaire (quais, salles d’opération, espaces de traitement…). 

L’occasion pour la délégation nigérienne de s’informer sur les différentes réformes entreprises par les autorités togolaises (réduction des coûts, durée des opérations), et les projets en perspective pour améliorer les prestations du PAL. 

Pour rappel, le Port de Lomé, situé sur le corridor Lomé-Ouagadougou-Niamey, constitue la meilleure porte d’entrée pour les marchandises à destination des pays de l’hinterland notamment le Niger, et l’un des débouchés les plus prisés pour l’exportation des produits.

Au cours des dernières années, le tonnage total transitant par le Port autonome de Lomé à destination du Niger a connu, au cours des dernières années, une hausse en valeur et en pourcentage.  Il est passé de 6% en 2016 à 10% en 2021. Sur la même période, le cumul des importations et les exportations du fret total à destination ou en provenance du Niger passant par Lomé, représente 12, 21, % du total en 2021 conte 5,1% en 2016.

Le rapport initial du Togo sur les droits des personnes handicapées a été examiné par le comité des droits des personnes handicapées des Nations Unies, vendredi 17 mars à Genève (Suisse). La délégation togolaise à cette 28ème session a été conduite par la ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma. 

Le rapport énumère les mesures prises par le Togo pour améliorer la situation des personnes handicapées, notamment dans les secteurs de l’éducation, de l’emploi, de la santé, des services sociaux et de la culture. En effet, la constitution garantit les principes d’égalité et de non-discrimination en matière de handicap. Ces principes sont également garantis sur les plans législatif, institutionnel et administratif. Des mesures sont prises pour mieux protéger les enfants handicapés et favoriser l’accès des personnes handicapées aux infrastructures, aux biens et aux services publics et privés. 

La prise en compte du handicap fait d’ailleurs partie des priorités du gouvernement dans sa Feuille de route, à travers son premier axe qui vise à « renforcer l’inclusion et l’harmonie sociales et garantir la paix ». « Malgré les progrès accomplis, notre marge de progression sur cette thématique demeure encore grande et nous engage à davantage améliorer notre offre de protection et de promotion de ces droits », a déclaré la ministre.

Pour rappel, le rapport initial du Togo sur les droits des personnes handicapées a été soumis aux Nations Unies en 2016.

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