Au Togo, l’ambitieux chantier de construction / reconstruction des infrastructures routières, va se poursuivre cette année, avec à la clé, un budget de 84 milliards FCFA dédié à l’aménagement du réseau routier national.
Cette dotation qui correspond à 98% du budget annuel (85 milliards FCFA) alloué au ministère des travaux publics, devrait servir au revêtement de 180 km de route en cours de construction. Entre autres, le tronçon Aléhéridè-Kpaza-Tchamberi et le contournement de Sokodé.
En outre, cette enveloppe permettra au département dirigé par Zouréhatou Kassah-Traoré, de financer les travaux d’aménagement et de bitumage d’environ 206 km de route sur le territoire national.
D’ici à 2025, l’ambition du gouvernement est non seulement de développer un réseau routier de qualité afin de stimuler les déplacements entre les régions et faciliter les activités dans les différents secteurs, mais également de contribuer au développement social du pays.
Au Togo, le nouveau Garde des Sceaux, ministre de la justice et de la législation, Mipamb Nahm-Tchougli, nommé il y a deux semaines, a poursuivi vendredi 26 janvier dernier sa tournée de prise de contact dans les différents services relevant de son département.
L’exercice qui intervient quelques jours après sa prise de fonction, vise à lui permettre de s'enquérir des conditions de travail des uns et des autres et de donner des orientations sur la vision du chef de l’État en matière d’administration de la justice.
Que ce soit à la direction de la nationalité, au Comité national de l’OHADA (CNO) ou au bureau de commandement du corps des surveillants de l'Administration pénitentiaire (CSAP), le ministre s’est montré attentif aux différentes préoccupations soulevées par les chefs de services et leurs collaborateurs.
Pour rappel, il y a quelques années, le Togo a engagé plusieurs réformes pour rendre la justice accessible à tous. Il s’agit entre autres, de l’instauration des maisons de justice, du renforcement de l’administration pénitentiaire, de la dématérialisation du casier judiciaire et la digitalisation du duplicata de certificat de nationalité, ou encore l’opérationnalisation de la justice militaire.
Le Togo, représenté par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a pris part les dimanche 28 et lundi 29 janvier derniers, au Sommet Italie-Afrique. La conférence, organisée à Rome, a réuni une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement, mais aussi des responsables d’institutions internationales.
Ringrazio a nome del presidente @FEGnassingbe l'iniziativa del vertice Italia Africa. L’Africa e l’Europa, l’Africa e l’Italia hanno un destino comune. Noi accogliamo con favore il Piano MATTEI. Auguro ogni bene al Presidente della Repubblica #Mattarella al Presidente del… pic.twitter.com/IijRmRIOYu
— Robert Dussey (@rdussey) January 30, 2024
L’enjeu de cette rencontre, était non seulement pour le gouvernement italien, de renforcer la coopération avec le continent, en particulier sur des sujets d’intérêts communs, mais aussi de dévoiler sa stratégie baptisée ‘Plan Mattei’, du nom du fondateur du géant énergétique ENI, qui préconisait une coopération avec les pays africains axée sur le développement des ressources naturelles.
« Nous sommes conscients que le destin de nos continents est interconnecté, c'est-à-dire l'Europe et l'Afrique, et que nous pouvons grandir ensemble. Nous voulons construire une coopération d'égal à égal, loin de toute tentation prédatrice. L’Europe doit rejeter l’approche paternaliste dont elle a souvent fait preuve et l’approche bienveillante qui n’est pas compatible avec son potentiel exceptionnel pour le développement du continent », a déclaré lors des travaux, la Présidente du conseil, Giorgia Meloni.
« Vous serez les bienvenus au Togo »
Pour sa part, Robert Dussey a, au nom du Président de la République, salué l’initiative du sommet, et invité l’Italie à renforcer sa coopération bilatérale.
« Vous serez les bienvenus au Togo, terre d'opportunités et de réussite pour vos entreprises », a assuré le chef de la diplomatie togolaise.
Les avocats du Togo ont effectué vendredi 26 janvier dernier, leur rentrée solennelle pour le compte de l’année 2024. C’était à la faveur d’une cérémonie autour du thème : « L’avocat au service de la justice ».
Au cours des échanges, l’accent a été mis sur les valeurs qu’incarne l’avocat engagé à défendre les principes de justice et d’égalité
« En choisissant ce thème, nous voulons réitérer une évidence fondamentale, la justice est la raison d'être de notre ADN », a expliqué Claude Folly Adama, Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Togo.
Occasion pour le Garde des Sceaux, ministre de la justice et de la législation, Mipamb Nahm-Tchougli de rappeler la mission de l’avocat qui s’apprécie à l’aune de la probité et de la sincérité « L’avocat au service de la justice, c’est l’avocat qui, en toutes circonstances, fait appel à sa conscience, au jugement de sa raison et à l’expression de sa dignité. C’est l’avocat qui s’inscrit dans l’évolution de son temps et qui sait saisir les opportunités qu’offre la mondialisation des connaissances », a indiqué l’officiel.
Pour rappel, les avocats ont pour rôle d’assister et de défendre les personnes dans tous les domaines de la vie courante. Ils exercent également une mission de représentation et accomplissent des actes au nom des individus.
L’université de Kara, deuxième université publique du Togo, célèbre le vingtième anniversaire de sa création cette année. Les manifestations marquant ce jubilé de porcelaine ont été lancées en fin de semaine écoulée à Kara (412 km de Lomé) par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Ihou Wateba.
Prévues de janvier à juillet 2024, les activités inscrites à l’agenda de cette célébration sont, entre autres, des journées portes ouvertes, des journées des métiers, de l’innovation et du partenariat et la semaine de l’étudiant. Quant à l'apothéose, elle se déroulera du 3 au 9 juillet 2024.
L’université de Kara qui a ouvert ses portes le 23 janvier 2004, dispose à ce jour de cinq facultés et deux instituts. L’institution compte actuellement plus de 20 000 étudiants et plus de 200 enseignants chercheurs. Elle est basée sur le site de l’ancienne École normale des instituteurs (ENI) de Kara et au nord de Pya.
Pour rappel, il y a neuf mois, une première a été posée pour la construction d’un nouveau campus.
Le Togo s’apprête à accueillir du 29 octobre au 02 novembre prochains, le 9ème Congrès Panafricain. Dans le cadre des préparatifs de ce rendez-vous, le ministère des affaires étrangères a lancé depuis le 23 janvier dernier, un concours d’écriture à l’endroit des jeunes d’Afrique, des diasporas africaines et d’ascendance africaine.
APPEL À CANDIDATURES : PARTICIPATION DES JEUNES D'AFRIQUE, DES DIASPORAS AFRICAINES ET DES COMMUNAUTÉS D'ASCENDANCE AFRICAINE AU 9ème CONGRÈS PANAFRICAIN DE LOME 2024#Africanophonie#APA #AfricanPoliticalAlliance#PanafricanCongress#LomePanafricanCongress
— Robert Dussey (@rdussey) January 28, 2024
#Lome2024… pic.twitter.com/muSgLs9DWY
Lancé sur le sous-thème « Jeunesses d’Afrique, des Diasporas et renouveau du panafricanisme : relever ensemble les défis pour bâtir l’avenir en commun », ce concours vise à sélectionner 20 jeunes de 17 à 24 ans issus de 6 régions différentes, qui présenteront leurs idées et perspectives sur le panafricanisme, les nouveaux défis à relever et les meilleures voies à explorer pour mieux affronter l’avenir.
Plusieurs axes de contributions, allant des sciences et technologies à la nécessité de l’africanité, ont été définis pour ce concours, et devront orienter les productions attendues sous forme d’essai.
L’objectif de la diplomatie togolaise, est surtout « d’encourager la jeunesse à réfléchir sur les défis auxquels elle est confrontée, tant en Afrique que dans les Diasporas, et à proposer des solutions novatrices pour construire un avenir commun, fondé sur les principes du panafricanisme ». Du reste, il s’agit d’offrir l’occasion aux jeunes de partager leurs perspectives avec des leaders panafricains, des activistes et des penseurs engagés.
Les candidatures, dont les détails de soumission peuvent être consultés sur le site du ministère, seront clôturées le 23 avril prochain.
Le gouvernement prévoit 13 milliards FCFA pour assurer la sécurité alimentaire et la résilience de la population, cette année 2024.
Ces ressources qui représentent 25% du budget annuel 2024 (52 milliards FCFA) du ministère de l’agriculture et du développement rural, serviront à financer les projets portés par ce département, notamment le plan septennal de sécurité alimentaire du Togo sur la période 2024-2030 validé en juillet 2023.
Dans le détail, il s’agira de combattre la faim, consolider la sécurité alimentaire, de se mobiliser pour l’amélioration de la nutrition et la promotion d’une agriculture durable.
Une partie de cette enveloppe sera affectée à l’Agence nationale de la sécurité alimentaire (ANSAT) pour la poursuite de sa mission d’achat et de stockage des céréales ainsi que de préfinancement des producteurs agricoles.
Pour rappel, l’ambition du Togo est de parvenir à une production qui va couvrir les besoins nationaux. « Nous devons renforcer la sécurité alimentaire, travailler à la souveraineté alimentaire et permettre à nos braves agriculteurs de vivre décemment de leur labeur », avait insisté le chef de l’État, il y a un an à Tsévié lors du Forum des producteurs agricoles du Togo FoPAT.
Le Togo poursuit sa stratégie de mobilisation de ressources dans le cadre du financement de son budget. Le Trésor public a initié une nouvelle sortie sur le marché sous-régional des titres publics pour collecter 30 milliards FCFA.
Investir au Togo : émission simultanée de Bons et d'Obligations Assimilables du Trésor sur le Marché des Titres Publics en date du 02.02.24. Consultez l’avis d’appel d’offres de l’émission du Togo en cliquant ici : https://t.co/DDNFSMcipB#MTP #TG pic.twitter.com/DViZdQZ3mW
— UMOA-Titres (@umoatitres) January 26, 2024
L’opération qui doit être bouclée le vendredi 2 février prochain, est une émission simultanée de Bons (BAT) et d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT).
Dans le détail, les OAT sont d’un nominal de 10 000 FCFA et sont rémunérées aux taux de 6,4% sur la maturité de 5 ans. Quant aux BAT, ils sont assortis d’un nominal de 1 million FCFA et d’un taux d’intérêt multiple sur une maturité de 364 jours, soit un an.
Pour rappel, le Togo qui compte mobiliser 607 milliards FCFA en 2024 sur le marché financier régional, a déjà effectué deux sorties pour un total de 52,5 milliards FCFA levés, soit 110% du montant recherché.
Le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) a célébré le jeudi 25 janvier dernier le dixième anniversaire de sa création. A Lomé, plus de 50.000 délégués, venus de toutes les régions du pays, se sont réunis au Stade de Kégué pour cette commémoration.
Les activités ont surtout été marquées par la participation du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ainsi que de plusieurs membres de l’exécutif.
Le chef de l’État a pris part ce 25 janvier 2024, au stade de Kégué à Lomé, à la manifestation marquant la célébration du 10ème anniversaire du Fonds national de la finance inclusive @fnfi_togo (FNFI).https://t.co/nbWOcihglm#FNFI10Ans #InclusionFinanciere pic.twitter.com/nnv6oy7xxp
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) January 26, 2024
Porté sur les fonts baptismaux à Kara il y a une décennie, le FNFI s’est progressivement imposé comme un véritable filet de sécurité financière pour les populations vulnérables et les personnes auparavant exclues des services financiers classiques.
D’un crédit initial de 30.000 FCFA, les facilités du fonds ont augmenté au fil des différents produits et cycles proposés, pour atteindre un plafond de 50 millions FCFA à ce jour. En tout, 1.869.367 bénéficiaires, en majorité des femmes, issus des couches socio-professionnelles vulnérables, auront bénéficié de ses concours, pour une valeur globale de 109.83 milliards FCFA, avec un taux de remboursement d’environ de 93,58%.
Sur la même période, 21 structures prestataires de services financiers ont collaboré avec le Fonds qui compte aujourd’hui 241 points de services sur l’ensemble du territoire national. Plus d’une dizaine de produits financiers ont été mis en place, de même qu’un mécanisme d’assurance.
Pour renforcer toutes ces actions, un ministère exclusivement dédié à l’inclusion financière a été créé au sein du gouvernement, une première dans la sous-région.
En 2023, le ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation a poursuivi ses actions de renforcement d’inclusion et d’harmonie sur le territoire national. Au total, 933.484 personnes (dont plus de 510.000 femmes et filles) ont bénéficié des différentes interventions du département dirigé par Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma.
C’est ce qu’il ressort des statistiques dévoilés il y a quelques jours, lors de la traditionnelle revue annuelle des activités du ministère, effectuée à Notsè du 25 au 27 janvier dernier.
Concrètement, la région de la Kara a été la mieux impactée avec plus de 200. 000 personnes touchées. Dans le domaine de la lutte contre les vulnérabilités des personnes handicapées et âgées, l’assistance aux malades indigents, aux victimes de catastrophes, aux personnes déplacées et aux réfugiés, ce sont environ 260.000 personnes qui ont bénéficié de prises en charge, de formations et de sensibilisations, entre autres.
En matière de protection de l’enfant, plus de 350.000 mineurs ont été pris en charge contre des violences et la traite. Également, plus de 250 000 femmes ont été ciblées dans le cadre des actions de promotion, d’éducation, de formation, ainsi que de lutte contre les violences basées sur le genre.
Du reste, le service consacré à l’alphabétisation et l’éducation non formelle a, pour sa part, enrôlé et dispensé des cours à 43.401 personnes sur tout le territoire.
Au total, ces interventions auront nécessité une enveloppe de 1,7 milliards FCFA allouée par l’État, et une contribution de 456,3 millions FCFA des partenaires techniques et financiers.
Pour 2024, l’objectif est de renforcer la synergie et l’efficacité nécessaires des actions sur le terrain, a exhorté la ministre.