Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué le dimanche 21 janvier dernier, un déplacement dans la région des Savanes. Entouré de plusieurs membres du gouvernement, le chef de l’Etat s’est rendu au contact des forces vives de la préfecture de Cinkassé et du Grand Kpendjal.
Le chef de l’État, @FEGnassingbe a échangé ce dimanche 21 janvier 2024 à Cinkassé et à Mandouri, avec les forces vives de la préfecture de Cinkassé et du Grand Kpendjal dans la région des Savanes. ➡️ https://t.co/H9ssFfu4Vl pic.twitter.com/g6hz9nyjDH
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) January 23, 2024
L’objectif de cette activité, était notamment d’échanger avec les populations de cette région soumis à une pression sécuritaire, et surtout, de réaffirmer l’engagement de l’exécutif à poursuivre, d’une part, la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent qui sévissent dans la sous-région et au Sahel, et de l’autre, les multiples projets d’impact économique et social engagés depuis plusieurs mois.
« Si Mandouri, Cinkassé (…) ne sont pas en paix, le Togo n’est pas en paix »
« Si Mandouri n’est pas en paix, le Togo n’est pas en paix, si Cinkassé n’est pas en paix, le Togo n’est pas en paix. Nous ferons tout pour vous protéger » a déclaré le Président de la République, qui a salué la bravoure et le professionnalisme des Forces de défense et de sécurité déployées dans la région, dans le cadre de l’opération Koundjouaré.
Aux populations, le leader a rappelé la nécessité d’une collaboration franche et continue : « Ne dormez pas sur vos lauriers. Continuez d’être vigilants, continuez d’aider les Forces de défenses et de sécurité ainsi que les autorités administratives et politiques, car c’est ensemble que nous allons préserver la paix et la sécurité dans les Savanes » a-t-il exhorté.
« Accélérer la mise en œuvre des projets »
Enfin, le n°1 togolais a réaffirmé son engagement à poursuivre la dynamique des projets engagés notamment dans le cadre du PURS : « Que ce soit dans les domaines des pistes rurales, de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, des infrastructures et bien d’autres, des efforts se poursuivront pour accélérer la mise en œuvre des projets et programmes socioéconomiques. Ces mécanismes contribueront à préserver la sécurité et à lutter contre le terrorisme », a indiqué le chef de l’État.
Au Togo, après une décennie de mise en œuvre, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) va renforcer l’utilisation du numérique dans le déploiement de ses services. L’ambition a été dévoilée le samedi 20 janvier dernier par la ministre de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel, au cours d’une rencontre avec les partenaires.
Concrètement, il s’agit d’un système d’identification biométrique qui sera mis en place pour atteindre beaucoup plus de bénéficiaires et, surtout, éviter la cavalerie financière.
« Avec le système biométrique d’identification de client, nous allons désormais avoir une base de données fiable » a déclaré Assih Mazamesso, avant d’expliquer : « si un client est dans la base de données des impayés, quelle que soit la microfinance dans laquelle il ira pour tenter de faire un autre prêt, il sera automatiquement identifié grâce à la reconnaissance faciale. Cette initiative va nous permettre de renforcer les capacités techniques des microfinances et elle nous permettra aussi de disposer d’une base de données fiable des clients potentiels ».
Déployée depuis deux ans, une phase pilote de la nouvelle solution a montré des résultats encourageants, et permis d’octroyer plus de trois mille crédits pour un montant total de 168,9 millions FCFA.
Pour rappel, le jubilé d’étain du Fonds, prévu pour cette semaine, sera marqué par de nombreuses activités. En amont, une nouvelle foire des bénéficiaires se déroule jusqu’au 25 janvier prochain sur l’esplanade du stade de Kégué à Lomé.
Au Togo, une quinzaine d’organisations de la société civile, membres de la Coordination pour le suivi évaluation par la société civile (COSESC) ont été édifiées en fin de semaine écoulée à Kpalimé sur le contrôle citoyen de l’action publique.
L’initiative qui s’inscrit dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP), vise à permettre à ces acteurs, une réelle appropriation des stratégies d’intervention du programme.
Concrètement, il s’agissait de renforcer les capacités des membres de la coordination, pour leur permettre de mieux réaliser leurs missions de suivi.
Lancé depuis le 15 Juin 2022 à Lomé, le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest est financé par la Banque mondiale à hauteur de 50 milliards FCFA. L’initiative, réalisée également dans d’autres pays de la sous-région, doit favoriser à terme, un accroissement de la productivité agricole.
La ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi Mivédor a entamé le 18 janvier dernier, une tournée nationale de prise de contact et d’échanges avec les services déconcentrés de son département.
Madame Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, ministre du @CommercegouvTg a démarré le 18.01.2024, une tournée nationale de prise de contact et d’échanges avec les services déconcentrés du Ministère dans les cinq régions économiques du pays . ➡️ https://t.co/INklFLpff5@GouvTg#Denyigban pic.twitter.com/jm1joIF3cd
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) January 21, 2024
Le périple, qui intervient quelques jours après la planification annuelle des activités du ministère, vise à rencontrer les différents acteurs des divers services relevant de son autorité, et s’enquérir des réalités de terrain. En outre, il s’agit de partager avec ces derniers, les priorités sur lesquelles le ministère est attendu, conformément aux orientations gouvernementales.
A Tsévié et Atakpamé, Rose Mivedor a ainsi fait le tour de plusieurs services et discuté avec les artisans, sur les différents programmes mis en place en leur faveur.
D’autres étapes sont prévues dans les chefs-lieux des régions.
Au Togo, le gouvernement poursuit la pédagogie sur l’assurance maladie universelle (AMU), opérationnelle depuis le 1er janvier. Une délégation interministérielle, conduite par le ministre de la Fonction publique, du travail et du dialogue social, Gilbert Bawara, a entamé depuis le début de la semaine une tournée nationale d’information et d’échanges sur le mécanisme.
L’objectif est de mieux expliquer les contours de ce projet phare de la Feuille de route de l’exécutif, sensibiliser les acteurs régionaux, et susciter leur adhésion. A Dapaong, Kara, Sokodé, Atakpamé, ou encore Kpalimé, la délégation gouvernementale est revenue sur les grandes lignes du projet, les avantages, ainsi que les procédures d’enrôlement.
« Que l’on soit salarié du secteur privé ou de la fonction publique ou non, qu’on soit dans l’informel, dans le monde agricole, l’artisanat ou la profession libérale, tous seront progressivement incorporés au système et seront amenés à faire une contribution afin que chaque citoyen bénéficie d’une prise en charge via le système AMU en cas de maladie », a assuré le ministre de l’accès universel aux soins, Jean-Marie Tessi.
D’autres étapes régionales sont prévues à Tsévié et Lomé.
Au Togo, la Police des eaux, annoncée depuis plusieurs années, est désormais effective. Le ministre d’Etat, en charge de l’eau et de l’hydraulique villageoise, Yark Damehame, a officiellement acté le 17 janvier dernier via un arrêté, la création de cette entité.
Mandatée pour rechercher et constater les infractions au Code de l’eau en vigueur depuis 2010, la Police des eaux opèrera sur tout le territoire national. Elle sera constituée d’agents et d’officiers de police judiciaire, d’agents assermentés des ministères de l’eau, de la santé, de l’environnement, de l’agriculture, des collectivités territoriales, et de personnes mandatées par l’État à cet effet.
Concrètement, ces agents auront le pouvoir d’accéder aux domaines et domiciles privés, dépendances, puits, forages, et autres ouvrages liés à l’eau, pour procéder à des enquêtes et constats. Cet accès peut se faire en présence ou sur la réquisition du procureur de la République, du juge d’instruction, ou de toute autorité judiciaire compétente, ou encore en vertu d’un mandat délivré par les autorités judiciaires compétentes.
En outre, la police des eaux pourra exiger du propriétaire ou de l’exploitant d’une installation de captage ou de prélèvement d’eaux, ou de rejet d’effluents, leurs autorisations et la mise en marche des installations pour vérifier leurs caractéristiques. De plus, précise l’arrêté, elle a le droit d’accéder aux terrains, édifices, maisons d’habitation, véhicules, ou bateaux pour prélever des échantillons, installer des appareils de mesure, procéder à des analyses, ou examiner les lieux où des infractions sont suspectées.
Assistance de la force publique
Par ailleurs, les agents pourront, en cas de nécessité, requérir l’assistance de la force publique, et en cas de flagrant délit, engager des poursuites contre les délinquants.
« L’eau destinée à la consommation, doit remplir toutes les conditions d’hygiènes », avait d’ailleurs rappelé il y a quelques jours le ministre.
Initialement annoncé pour se tenir du 22 au 25 octobre prochain dans la capitale togolaise, le 9ème Congrès panafricain change de dates. L’événement aura lieu du 29 octobre au 2 novembre, a annoncé jeudi le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey.
The 9th Pan-African Congress will take place from 29 October to November 2nd in Lomé. https://t.co/5QKpwSqCUh
— Robert Dussey (@rdussey) January 18, 2024
L’annonce a été faite, lors de la 7ème réunion du Haut comité ministériel sur l’agenda de la décennie (2021-2031) des racines africaines et de la diaspora. La session, organisée en ligne, était destinée à préparer le grand raout de Lomé.
Axé sur le thème du renouveau du panafricanisme et de la place du continent dans la gouvernance mondiale, le 9ème Congrès panafricain réunira des Africains du continent, de la diaspora, et des afrodescendants.
Les étudiants de l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové ont officiellement effectué leur rentrée académique 2023-2024, lundi 15 janvier dernier à Kpalimé (ville située au nord-ouest de Lomé).
Au total, 614 apprenants dont 130 filles vont suivre une formation de trois ans comptant pour le Cycle de baccalauréat professionnel agricole (CBPA) et le Cycle de licence professionnelle agricole (CLPA).
Il s’agit de nouveaux cycles instaurés dans la dynamique d’une réorganisation de l’institut sur la base de la politique agricole du Togo.
Dans le détail, le CBPA forme dans quatre spécialités à savoir la santé animale, la foresterie et la gestion durable de la terre, l’agroéquipement et l’agropastoral tandis que le CLPA forme en agriculture, santé animale et halieutique, foresterie et gestion de l’environnement, machinisme agricole et aménagement, ouvrages hydro-agricole et agroalimentaire.
En rappel, l’INFA de Tové créé en 1980 par décret, a pour objectif de contribuer à la formation professionnelle des apprenants et des acteurs des chaînes de valeurs agricoles.
Au Togo, le programme des cantines scolaires sera bientôt confié aux collectivités territoriales. Trois communes ont été désignées dans la région des Plateaux pour expérimenter en phase pilote, ce transfert de gestion. Il s’agit des communes Est-Mono 2, Akébou 1 et Anié 1.
Concrètement, il s’agit de responsabiliser les collectivités territoriales dans la mise en œuvre du programme national d’alimentation scolaire.
Ce choix opéré à l’issue d’une rencontre d’échange et d’informations organisée par l’Agence nationale d'appui au développement à la Base (ANADEB) jeudi 18 janvier à Atakpamé, s’inscrit dans le cadre des dispositions et orientations prises en conseil des ministres, un an plus tôt.
Les communes identifiées se chargeront de sensibiliser les acteurs, de mettre en place des comités de gestion des cantines scolaires et de recruter les bonnes dames pour la préparation des repas.
“Nous allons nous appliquer pour faire de ce coup d'essai, un coup de maître pour le bien-être de nos communes et surtout, des enfants vulnérables”, a confié Yawo Sodagni, maire de la commune Akébou 1.
Pour rappel, le programme de cantines scolaires, institutionnalisé au Togo depuis 2020, est actuellement mis en œuvre par l’ANADEB. Il vise à lutter contre la malnutrition chez les enfants et à améliorer le taux de fréquentation scolaire.
Au lendemain de sa nomination, le nouveau ministre de la Justice et de la Législation, Mipamb Nahm-Tchougli, a officiellement pris fonction. Une cérémonie de passation de charges, présidée par le Secrétaire général du gouvernement, Christian Trimua, s’est déroulée dans ce sens le mercredi 17 janvier au siège du ministère.
Le nouveau Garde des Sceaux, qui a salué les qualités de son prédécesseur, s’est engagé à poursuivre les chantiers en cours et améliorer le secteur judiciaire.
« Je suis très conscient des difficultés parce que j’ai eu l’occasion de travailler avec le service judiciaire sur un certain nombre de problèmes. Personne ne peut relever le défi de la justice, seul. La justice est devenue la clé de notre développement. Les investisseurs ne peuvent pas venir chez nous s’ils ne sont pas sûrs que nous ayons une bonne justice donc, c’est un véritable enjeu. Je donnerai le meilleur de moi-même d’abord pour pérenniser ce que vous avez fait depuis lors. Je souhaiterais que tout le monde apporte sa franche collaboration et qu’ensemble nous essayions d’améliorer le fonctionnement de la justice dans notre pays », a-t-il indiqué.
Pour sa part, le ministre sortant a exprimé sa gratitude au chef de l’Etat pour la confiance placée en lui durant son mandat, et invité les collaborateurs à poursuivre dans le sens du travail bien fait.
En huit années passées au département de la Justice, Pius Agbetomey aura conduit plusieurs réformes : organisation judiciaire, procédures pénale et administrative, instauration des maisons de justice, promotions de magistrats et de greffiers, renforcement de l’administration pénitentiaire, dématérialisation du casier judiciaire et décentralisation du duplicata de certificat de nationalité, ou encore opérationnalisation de la justice militaire, entre autres. Résultat, plusieurs codes ont ainsi été adoptés ou sont en cours de finalisation.
Pour rappel, avant sa nomination, Mipamb Nahm-Tchougli occupait un siège à la Cour constitutionnelle.