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Au Togo, le CHU Campus de Lomé et celui de Kara vont bientôt connaître d’importants travaux. Le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa et Chrysoula Zacharopoulou, la Secrétaire d'État chargée des Partenariats internationaux de la France, ont conclu vendredi dernier à Lomé, au nom de leurs gouvernements respectifs, un protocole d’accord financier dans ce sens. 

L’entente, portant sur un montant de 70 milliards FCFA, prévoit la réhabilitation, l’extension et le renouvellement des plateaux techniques des deux centres hospitaliers universitaires CHU Campus et CHU Kara, conformément aux ambitions gouvernementales d’une amélioration significative de l’offre de soins pour les populations. 

Par ailleurs, selon les termes de l’accord, les travaux seront pilotés par l’entreprise française Ellipse Projects.

Tirant les leçons du passé, la gestion de ces centres sera désormais au cœur du fonctionnement”, a précisé le ministre de la santé, qui a rappelé que la réhabilitation s’étendra également aux infrastructures de base, notamment les dispensaires et unités de soins périphériques (USP). 

Pour le secteur de la santé au Togo, il s’agit d’une autre bonne nouvelle, quelques jours après la formalisation de l’accord pour la construction d’un centre d’hémodialyse à Kara.  

Au Togo, un nouveau laboratoire de traitement d’eau potable est mis en service à Cacavéli. L'infrastructure a été visitée, samedi 1er avril, par une délégation composée du ministre de l’eau et de l’hydraulique villageoise, de la directrice de l'Agence Française de Développement (AFD) et des représentants de l'Union européenne. 

L'équipement qui bénéficie d’un appui de 2 milliards FCFA de l’AFD et de l'Union européenne, à la suite de la table ronde de mobilisation des ressources pour la stratégie nationale d’accès universel, vient renforcer le dispositif d’analyse d’eau dans le Grand Lomé. Il se situe dans le cadre de la deuxième phase du Projet d’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Lomé. Concrètement, ce nouveau laboratoire permettra d’analyser les eaux usées et de s’assurer de la potabilité de l’eau consommée par la population. Le dispositif permettra ainsi de “mieux apprécier la qualité de l’eau potable qui est distribuée aux habitants du Grand Lomé”, a déclaré la directrice de l'AFD, Zolika Bouabdallah.

Le nouveau laboratoire vient s’ajouter aux nombreuses initiatives mises en place par le gouvernement pour renforcer l’accès à l’eau potable. Dans la même veine, un nouveau programme est envisagé pour le traitement des eaux usées au nord du pays. A terme, l’exécutif ambitionne de couvrir au moins, 85% du territoire à l’horizon 2025.

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Le Premier ministre, Victoire Dogbé, a reçu samedi 1er avril à la Primature, la Secrétaire d'État auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux de la France, Chrysoula Zacharopoulou. L’officielle séjournait au Togo depuis la veille, dans le cadre d’une visite dans le pays

Au centre des échanges, plusieurs domaines de la coopération entre Lomé et Paris, notamment l’eau, la santé, le social, la lutte contre le terrorisme, et la nécessité de dynamiser davantage le partenariat. 

"Nous voulons aujourd'hui passer de la logique de l'aide, à une logique de l'investissement solidaire. Nous avons beaucoup de défis qu'il faut relever dans le secteur public comme privé. Nous allons construire des projets ensemble", a indiqué la Secrétaire d'État lors de l’entretien.

L’Université de Lomé (U.L) étoffe un peu plus la liste de ses partenariats. La plus grande université publique du Togo a conclu ce week-end (1er avril dernier) une convention d’entente avec son homologue américaine de Clark Atlanta. L’événement s’est déroulé au Centre d’excellence régional sur les sciences aviaires (CERSA) de l’institution universitaire, à la faveur de la visite officielle au Togo du Président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass.

La convention, facilitée par la Banque mondiale et paraphée par les présidents des deux universités, Dodzi Kokoroko et George French, fait suite à un protocole d’accord signé en octobre 2022 entre l’U.L et six collèges et universités américains. Concrètement, elle vise à faciliter le partage de connaissances et des talents entre les deux établissements, afin d’apporter des solutions plus innovantes aux défis de développement les plus urgents.

Pour David Malpass, qui a rappelé la “grande importance” du secteur de l’éducation dans le programme de la Banque mondiale, “ce nouveau partenariat est un moyen d’élargir les possibilités offertes aux étudiants et enseignants de collaborer dans le domaine de la recherche et de promouvoir un développement social et économique plus inclusif et durable”.    

L’éducation est au cœur des priorités du chef de l’Etat, et plusieurs centres d’excellence régionaux ont été mis en place à l’Université de Lomé ainsi que bien d’autres centres de formations comme les Instituts de formation pour l’alternance et le développement (IFAD) sur l’étendue du territoire national. Ce partenariat fera l’objet d’un suivi rapproché pour que l’impact soit réel sur les populations”, a souligné pour sa part, la Secrétaire générale de la Présidence de la République, et Gouverneure pays de la Banque, Sandra Johnson, lors de la cérémonie. 

Plusieurs membres du gouvernement, occupant des portefeuilles clés dans les secteurs de la formation, la recherche, l’éducation et l’emploi, ont également pris part à la cérémonie. 

La Secrétaire d’Etat française chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou a entamé vendredi 31 mars, une visite officielle au Togo. Ce déplacement, premier du genre, s’inscrit dans le cadre d’une tournée sous-régionale. 

Au menu de ce séjour, des rencontres, des échanges et des visites de terrain. A son arrivée, l’officielle a été reçue par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey. 

Avec le chef de la diplomatie togolaise, les discussions ont tourné autour du partenariat stratégique entre Lomé et Paris. 

Arrivé vendredi 31 mars à Lomé dans le cadre de son ultime visite officielle en tant que Président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass a entamé son séjour par une rencontre avec le Premier ministre, Victoire Dogbé. Une réunion, élargie aux membres du gouvernement, a été organisée en ce sens. 

Concrètement, les deux parties ont échangé sur plusieurs points : le partenariat bilatéral, la stratégie de développement à moyen terme du pays, matérialisée dans la feuille de route Togo 2025, la politique budgétaire et fiscale, le secteur privé et la création d’emplois. 

La cheffe du gouvernement a présenté les progrès enregistrés sur les différents indicateurs, avant d’énumérer les opportunités et atouts dont dispose le pays (commerce régional, hub logistique, digitalisation, entre autres).

Enfin, un point a été fait sur la situation sécuritaire dans la région du Sahel et la nécessité de limiter la contagion a été réitérée.  

Au Togo, les producteurs agricoles disposent déjà de leurs intrants pour le compte de la prochaine campagne (2023-2024). Le Président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, en visite au Togo, a procédé vendredi 31 mars à la remise de 34 000 tonnes d’engrais aux acteurs. Ceci, lors d’une cérémonie de réception au Port de Lomé en présence du Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé. 

Cet important appui s’inscrit dans le cadre du Programme régional de résilience des systèmes alimentaires (FSRP), financé par l’institution de Bretton Woods. En outre, il répond à l’ambition gouvernementale d'améliorer la productivité agricole, assurant ainsi la sécurité alimentaire des populations.

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Le Togo est un bon exemple en matière de disponibilité, du système de stockage et de distribution des engrais”, a souligné le patron de la Banque mondiale, lors de l’activité. 

En octobre dernier déjà, lors des assemblées annuelles du FMI et de la Banque Mondiale, le Président de la République, Faure Gnassingbé avait plaidé pour une meilleure disponibilité et accessibilité des intrants agricoles.  

Pour rappel, depuis le lancement officiel du Programme en juin 2022, le Togo a déjà bénéficié de plus de 50 milliards FCFA de financement. 

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu vendredi soir à Lomé, le Président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, en visite au Togo. La rencontre, qui s’est tenue en présence de quelques membres du gouvernement et de la délégation de la Banque, intervient quelques mois après celle de Washington

Au centre des échanges, la stratégie de développement du Togo, particulièrement dans le contexte mondial difficile, la poursuite des réformes économiques et l'amélioration du climat des affaires, la place du pays dans la sous-région et ses potentialités.

David Malpass en a profité pour réitérer l'engagement de l'institution à renforcer son partenariat avec le Togo, où elle dispose d’ailleurs d’un portefeuille conséquent. 

Pour rappel, quelques heures plus tôt, le responsable en fin de mission a rencontré le Premier ministre, Victoire Dogbé.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a accordé jeudi 30 mars, la grâce présidentielle à 352 détenus. Cette remise de peine, effective aussitôt, concerne essentiellement des condamnés en fin de peine, écroués à Lomé (216 détenus), Atakpamé (75) et Notsè (61).  

La mesure, régulièrement prise par le chef de l’Etat, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique pénale de désengorgement des établissements pénitentiaires du pays. 

Il y a six mois, 364 détenus, incarcérés dans 12 prisons avaient ainsi recouvré leur liberté.

Le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) a accordé, ce vendredi 31 mars, environ 300 millions FCFA à 16 nouvelles organisations de la société civile œuvrant dans la préservation de l’environnement et la lutte contre le changement climatique. 

Comme chaque année, cette subvention est accordée dans le cadre du Programme de Microfinancement du Fonds pour l'Environnement Mondial (PMF/FEM). Ces ressources permettront aux organisations bénéficiaires de réaliser des projets communautaires. L’objectif est de contribuer à une meilleure gestion des ressources naturelles, au renforcement de la résilience des populations vulnérables et à la protection de l’environnement. 

Le nouvel appui porte à plus de 2 milliards FCFA, le montant total alloué par l’organisation onusienne aux OSC, depuis 2009. A ce jour, 144 projets ont été financés via le Programme de Microfinancement du Fonds pour l'Environnement Mondial.

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