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Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a procédé ce lundi 8 juillet 2019 à Lomé, à l’inauguration du centre de contact du groupe Majorel, un nouvel acteur mondial spécialisé dans la gestion externalisée de l’expérience client. C’était lors d’une cérémonie solennelle, à laquelle ont pris part des membres du gouvernement et d’éminentes personnalités.

L’ouverture à Lomé de ce site, fait corps avec l’axe 1 du Plan National de Développement qui vise à faire du Togo un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région.

Pour le groupe né d’une joint-venture entre le groupe marocain Saham et l’allemand Bertelsmann, cette implantation dans un 4ème pays sur le continent après le Maroc, le Sénégal et la Côte d’Ivoire va « renforcer l’empreinte africaine » et permettre au groupe « de franchir une étape supplémentaire dans sa stratégie d’accompagnement de la révolution digitale en Afrique ».

« Le Togo offre un bassin d’emploi de qualité, des infrastructures de haut niveau et une proximité avec un grand nombre de clients déjà installés dans le pays », a indiqué Imane Benaziz, la directrice des opérations en Afrique Subsaharienne.  

Les activités menées dans le nouveau centre seront entre autres la télévente, l’assistance commerciale et technique, la gestion des campagnes de marketing ou encore du back-office.

Pour rappel, Majorel emploie plus de 48 000 collaborateurs dans 28 pays, maîtrisant une quarantaine de langues et réalise un chiffre d’affaires annuel de plus d’un milliard d’euros.

« L’ensemble des états financiers présentés sont conformes, aussi bien dans le fonds qu’aux exigences du manuel du FIDA relatif à l’information financière et à l’audit des projets financés par le Fonds. Les bons de commande sont systématiquement établis pour les achats et prestations de services. Les factures et les bordereaux de livraison sont aussi joints aux pièces comptables. Les enregistrements comptables de l’exercice 2018 sont soutenus par des pièces justificatives probantes. Les états de paiement sont signés par les personnes habilitées. Les procédures et exigences du FIDA en matière d’exécution budgétaire sont respectées ».

Ce sont quelques-unes des conclusions du dernier rapport d’audit du Projet National de Promotion de l'Entrepreneuriat Rural, pour l’exercice 2018. Alors au bord du gouffre, le projet a été sauvé de justesse, à la mi-2018, par le gouvernement, grâce un changement de son top management. Confié au secrétariat d’Etat en charge de la finance inclusive, avec à sa tête Mazamesso Assih, le PNPER arpente désormais le chemin de l’assainissement.

S’il est encore trop tôt pour faire un bilan d’étape, les perspectives s’annoncent toutefois prometteuses, à mesure que la gouvernance a pris un coup de neuf.

La majorité des recommandations formulées dans les audits antérieurs ont été mises en œuvre au cours de l’année 2018. Constat issu du rapport d’audit interne. Et selon le cabinet recruté pour la circonstance, les pendules ont surtout été remises à l’heure sur plusieurs aspects en ce qui concerne la comptabilité du projet.

Cependant, d’autres recommandations ont été formulées afin de mieux fluidifier la gouvernance du projet et d’atteindre ses objectifs. Objectifs qui sont entre autres : la création et le renforcement de 1800 MPER (micro et petite entreprise rurale) et surtout  la création d’environ 9 00 emplois directs en milieu rural dont 1600 auto-emplois (promoteurs des MPER), 2000 coopérateurs renforcés et 5800 emplois créés et/ou consolidés.

Lancé en 2014, ce projet d’un coût global de 39,6 millions $, financé à 54% par le FIDA (50% prêt et 50% don), vise à contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie en milieu rural à travers le développement de l'entrepreneuriat rural.

lundi, 08 juillet 2019 19:16

Début des épreuves de BTS ce lundi

Les épreuves écrites du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) ont officiellement démarré ce lundi 8 juillet 2019 sur toute l’étendue du territoire.

Au total, 3246 candidats dont 1828 filles composent dans 33 filières pour l’obtention de ce diplôme d’étude supérieur. Les épreuves durent 04 jours.

Comme à son habitude, le ministre en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche Koffi Akpagana, accompagné cette fois-ci de son collègue de l’enseignement technique, Taïrou Bagbiegbe, ont fait le tour de certains centres d’écrits, afin de s’assurer du bon déroulement des épreuves.  

Pour rappel, l’examen du BTS, qui se prépare durant deux années de formation dans des établissements supérieurs spécialisés, est le dernier grand examen de fin d’année selon le calendrier académique national.  

Le Chef du gouvernement, Komi Selom Klassou a reçu ce lundi à la Primature une délégation du groupe de la Banque Mondiale, conduite par son administrateur Afrique, Jean-Claude Tchatchouang et Sérgio Pimenta, vice-président de la Société Financière Internationale en séjour à Lomé depuis ce matin.

Les échanges ont porté sur la coopération entre le groupe de la Banque Mondiale Afrique, sa branche dédiée au secteur privé et le Togo.

« Le but de ma visite au Togo est de voir comment nous pouvons accroitre nos opérations et soutenir le secteur privé togolais pour le développement du pays, notamment quand il s’agit de créer des emplois, des activités économiques et d’apporter un impact positif pour le pays », a notamment indiqué le responsable en charge du Moyen-Orient et de l'Afrique, à l’issue de l’audience.

Et d’ajouter : « Nous avons eu l’occasion de discuter de ces sujets avec le Premier ministre et de voir comment le secteur privé peut jouer un rôle plus important ».

Pour rappel, le portefeuille pays de la SFI pour le Togo se chiffre à près de 330 millions de dollars.

L’annonce a été faite par le ministre de la culture, du tourisme et des loisirs, Kossivi Egbetonyo, à la faveur de sa visite de travail, effectuée vendredi sur le site de Koutammakou, dans le pays des Batammariba.

Le site classé patrimoine mondial de l’Unesco depuis juillet 2004 et réputé pour son magnifique paysage au milieu duquel trônent les Tatas Somba, maisons à tourelles en terre, symboliques du Nord du Togo, est actuellement confronté à des problèmes de dégradation.

Le ministre, accompagné des autorités locales, a eu droit à une visite guidée puis s’est entretenu avec le personnel chargé de la conservation du site.

« Il y a des détériorations qui peuvent être arrêtées si l'on s'y prend à temps », a affirmé Kossivi Egbetonyo. Et de rassurer les populations locales tout devrait s’améliorer d’ici les deux prochaines années.

Rappelons que la région, située au nord-est du Togo, s’étend au-delà de la frontière du Bénin et couvre environ 50 000 hectares.

Lomé abrite depuis ce lundi 08 juillet une rencontre de l’Union Postale Universelle (UPU) et de l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD).

L’évènement qui regroupe 70 experts venus de 22 pays est consacré à la préparation opérationnelle pour le commerce électronique en Afrique. L’objectif étant de créer une plus grande coopération entre les douanes et les postes pour développer les meilleures stratégies pouvant développer le e-commerce sur le continent.

Les travaux doivent ainsi permettre « d’améliorer les procédures de dédouanement des envois postaux tant au titre de la poste que de la douane et de renforcer les capacités mutuelles à faciliter les envois postaux tout en garantissant le respect des exigences réglementaires », indique-t-on. Il sera également question de définir des stratégies entre douaniers et services postaux dans le cadre d’échanges de données, afin d’offrir des services efficaces aux clients.

S’il s’agit de la 4ème fois que l’Union Postale Universelle réunit les acteurs pour les préparer au e-commerce, « la particularité de cette rencontre est de pouvoir associer la Douane et les Postes », a déclaré le coordonnateur régional Afrique Ouest et Centre de l’institution, Salam Sanfo.  

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine, présidé depuis moins d’une semaine par le Togo, s’est prononcé sur un des sujets qui animent l’actualité continentale du début de mois.

L’organe a en effet condamné « de la manière la plus ferme possible », les auteurs de l’attaque sauvage, perpétrée le 03 juillet dernier contre les migrants du centre de détention de Tajoura, près de Tripoli en Libye, qui s’est soldée par un bilan de 53 morts et des centaines de blessés graves.

Le comité dirigé par le ministre des affaires étrangères Robert Dussey, en qualité de Président durant le mandat du Togo, a annoncé qu’une enquête indépendante serait ouverte dans les plus brefs délais « avec la participation de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), en vue d’établir les faits de l’attaque et de formuler des recommandations sur les mesures pratiques pour assurer la dignité, le bien-être, la sûreté et la sécurité des migrants ».

Les résultats de cette enquête devront être soumis « au plus tard avant le 30 septembre 2019 ».

Le CPS s’est également penché plus globalement sur la situation dans le pays et « exigé des factions belligérantes un arrêt immédiat des hostilités », un respect du cessez-le-feu permanent et la réouverture d’un « véritable dialogue national ».

 

Dans la lignée des décisions et initiatives prises depuis plusieurs mois afin de juguler la menace terroriste qui s’approche des pays frontaliers du Sahel, le Togo s’apprête à se doter d’un plan national d’action contre l’extrémisme violent. 

Ce lundi, démarre une mission conjointe d’évaluation des facteurs de risque d’extrémisme violent dans la région des Savanes.

La mission menée par le gouvernement et ses partenaires, le Système des Nations Unies, l’UE, les ambassades de France, d’Allemagne et des USA ou encore le Wanep, va sillonner du 08 au 12 juillet les 7 préfectures de la région des Savanes. Objectif, évaluer les besoins en termes de prévention et identifier les actions majeures à mener pour accompagner les populations locales dans la lutte. 

Il s’agira donc concrètement « d’identifier les facteurs potentiels de radicalisation et les facteurs de vulnérabilités socio-économique potentiellement exploitables par les groupes criminels et les terroristes, proposer des orientations devant permettre d’améliorer les actions en matière de prévention et une meilleure implication des collectivités territoriales et des leaders locaux en raison de leur proximité avec les populations, et enfin faire une cartographie sommaire des besoins de prévention ».

Des rencontres avec les autorités locales, les associations de jeunes et de femmes sont notamment prévues au menu de la mission. 

Pour rappel, à la faveur du conseil des ministres du 15 mai dernier, le gouvernement a annoncé la mise en place d’un comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV).

Le Togo a célébré et récompensé vendredi dernier à Lomé ses 12 meilleurs jeunes entrepreneurs de l’année, sélectionnés dans le cadre de la 3ème édition du concours éponyme, qui vise à promouvoir l'excellence entrepreneuriale au sein des jeunes.

C’était à la faveur d’une soirée de gala couplée d’une cérémonie de remise de prix, à laquelle ont pris part des membres du gouvernement, du corps diplomatique et d’éminentes personnalités.

Les 12 lauréats, répartis en 03 catégories, « Très petites entreprises (TPE) », « Petites et moyennes entreprises (PME) » et « Entrepreneurs confirmés », ont reçu des chèques allant de 500.000 FCFA à 2,5 millions FCFA.

Les secteurs de la transformation agroalimentaire, de la production bio et animale, de l’artisanat ou celui des services ont été portés au pinacle avec notamment Komi Dovi Koudou promoteur de Natuthé Kinkéliba, Edem Bessanh (boissons Champiso) ou encore Gbati Napo Seyidou (Soja).

Au total 16 millions FCFA ont été octroyés aux lauréats pour leur permettre de renforcer leurs activités économiques. A ces lauréats, s’ajoutent 10 jeunes du FAIEJ, PRADEB et du PAEIJ-SP, dont l’engagement a été reconnu et récompensé. Chacun a reçu une enveloppe de 200 000 FCFA.

« Cette célébration annuelle est un moment dédié non seulement aux éloges de nos jeunes étoiles, mais aussi au partage d'expérience », a déclaré la ministre de la jeunesse, Victoire Tomegah Dogbé.

La conseillère spéciale du Chef de l’Etat, Rekya Madougou s’est pour sa part félicitée de cette initiative qui rejoint l’axe 3 du PND, à travers le gouvernement veut entre autres accroître l’accès des jeunes au crédit et à la technologie pour développer des activités d’auto-emploi et d’entrepreneuriat viables et durables.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé est arrivé ce dimanche 7 juillet à Niamey où il participera au 12ème sommet extraordinaire de l’Union Africaine.

Les travaux de ce sommet, qui s’étaleront sur deux jours, porteront presque essentiellement sur la Zone de libre-échange économique continentale (Zleca), dont le quorum de ratifications nécessaires (22) à l’entrée en vigueur a été atteint.

Il sera donc question au cours des travaux, de la mise en place d’une stratégie commune en vue de la réalisation de ce projet phare de l’Agenda 2063 de l’UA. Avec son vaste marché commun de plus d’1,3 milliard de consommateurs cumulant une production annuelle d’environ 2500 milliards $, la Zleca doit permettre au continent d’accélérer son développement en multipliant des échanges intra régionaux encore très faibles.  

Le Chef de l’Etat et ses pairs plancheront également sur un autre sujet important de l’agenda de l’instance continentale, celui de l’opérationnalisation du marché unique de transport aérien (MUTAA) dont il a été désigné le champion.