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En provenance de Kinshasa (RDC) où il a effectué une brève visite de travail, le Président Faure Gnassingbé est arrivé ce mercredi à Kigali où il assistera le 04 juillet à la célébration du
 25è anniversaire de la « Fête de la Libération » du Rwanda, précise un communiqué de la présidence togolaise.

L’événement placé cette année sous le thème «Ensemble nous prospérons», souligne l’importance de la question de l’Unité pour la nation rwandaise.

La célébration sera marquée par un hommage aux victimes du génocide de 1994, des défilés militaires et civils et un important discours du Président Kagame sur la paix et l’avenir de la nation.
 La « Fête de la Libération » a été instaurée au Rwanda en mémoire des victimes du génocide de 1994.

Le Président Faure Gnassingbé saisira l’occasion pour transmettre ses chaleureuses félicitations à son homologue et au peuple rwandais tout entier, au nom du peuple togolais. En marge des festivités, le chef de l’Etat aura un entretien avec le Président Kagame sur des questions d’ordre bilatéral et les problématiques de l’heure.

Le Togo célèbre depuis le début de cette semaine, la 3ème édition du cinéma togolais.

L’évènement placé sous le thème « Investir dans la formation » a été ouvert par le ministre de la culture, du tourisme et des loisirs, Kossivi Egbetonyo, en présence de ses collègues de l’agriculture et des Droits de l’Homme.

A l’instar des précédentes, cette édition vise à promouvoir les cinéastes locaux et à donner plus de visibilité au 7ème art national. Au menu, plus de 50 projections de films, court et long métrages, séries, documentaires, etc.

Des formations en actorat, réalisation, photographie et scénarisation sont également dispensées par des formateurs venus de la sous-région et de la France.

Les activités, qui ont démarré à Lomé et se poursuivent dans les autres régions, s’achèvent le 06 juillet.  

La générosité des donateurs du Togo s’est accentuée ces cinq dernières années. D’après les données compilées, à partir des comptes de l’Etat de 2014 à 2018, les appuis budgétaires sous forme de dons reçus par le gouvernement, sont en constante hausse. Avec, à la clé une croissance annuelle moyenne de 24%. De seulement 45 milliards FCFA en 2014, ils ont plus que doubler, pour s’établir à 105 milliards en 2018, une croissance à trois chiffres (+133%).

Ce sont les projets qui attirent la grande partie de cette manne financière. L’an dernier, ils représentaient près de 70% des dons, un peu moins de 73 milliards. Les programmes gouvernementaux ne captent pour leur part que 30% de l’assistance, soit 33 milliards FCFA.

Cette hausse constante depuis 2014, contraste cependant, avec l’évolution des aides publiques au développement (APD) dont 78% représentaient des dons en 2017. Après avoir connu une augmentation entre 2006 et 2013, les APD ont régulièrement baissé à partir de 2015 pour se retrouver à 373 millions $ en 2017, alors que la partie réservée à l’appui budgétaire (sous forme de dons) a performé conséquemment.

Le Mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA) et l'African Guarantee Fund  (AGF West Africa S.A) ont signé, hier 02 juillet à Lomé, une convention de partenariat pour la mise en place d’une garantie des financements des acteurs de la chaîne de valeur agricole du MIFA, apprend-on.

A travers cette convention, les deux institutions partenaires s’engagent à concevoir et à mettre en place des garanties de portefeuille couvrant 50% des montants des projets soumis par le MIFA aux institutions financières partenaires. Elles s’engagent également à prévoir des garanties individuelles au profit des acteurs accompagnés par le MIFA, qui sollicitent le financement des institutions financières partenaires du MIFA.

En outre, plus spécifiquement, l’AGF apportera son accompagnement technique aux institutions financières et au MIFA afin qu’ils puissent proposer les produits financiers les mieux adaptés au secteur agricole togolais. L’initiative s’inscrit dans la droite ligne de l’ambition des pouvoirs publics de faire de l’agriculture togolaise, le moteur de la croissance de l’économie, en promouvant le financement bancaire au profit de ce secteur.

A cet effet, Adidjatou Zanouvi, directrice générale d’AGF West Africa, déclare: « Le partenariat qu’AGF a signé avec le MIFA est en ligne avec notre stratégie pour les années à venir et constitue une opportunité unique de développement pour l’agriculture togolaise, aujourd’hui confrontée à des changements structurels ».  

Elle ajoute : « Par ce biais, notre action facilitera et entrainera  une augmentation progressive de la part des crédits bancaires accordés au secteur agricole » et assure que « cette augmentation aura un impact considérable sur la croissance économique du Togo et la mutation du secteur ».

Le Togo vient de déployer au Mali un contingent mixte de 140 éléments des forces armées et de sécurité.

 Le déploiement de cette nouvelle vague regroupée au sein de la Force de Police des Nations Unies (FPU), s’inscrit dans le cadre de la contribution du Togo à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

Ces troupes, constituées de policiers, de médecins ou encore d’infirmiers, remplacent les précédents contingents envoyés et qui sont de retour depuis le début de la semaine au pays.

Leur mission est principalement « d’assurer la sécurité des personnels et des installations des Nations Unies, le maintien de l’ordre public et la sécurité des populations conformément  aux mandats spécifiques ».

En rappel, le Togo compte près de 2000 hommes déployés sur divers théâtres d’opérations dans le monde.

Un an après l’avoir assumée, le Togo vient de reprendre la présidence du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine, l’organe décisionnel permanent de l’institution, chargé de la prévention, la gestion et le règlement des conflits.

Pour ce nouveau mandat, de nombreux sujets sont inscrits à l’agenda du Togo : la situation au Mali et plus généralement au Sahel, ainsi qu’en Gambie, la mise en œuvre des décisions du Sommet de Lomé sur la sécurité et la sûreté maritime d’Octobre 2016, la question des flux d'armes illicites en Afrique, la protection des civils contre l’utilisation d’armes explosives en zone peuplée ou encore la préparation du mois de l’amnistie africaine dans le cadre de la Feuille de route principale de l'UA pour faire taire les armes à feu d'ici 2020.

Le précédent passage du Togo avait été marqué par la gestion de la situation en RDC, au Sahel et en Guinée Bissau.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé est depuis ce mardi 02 juillet 2019 en République Démocratique du Congo (RDC), dans le cadre d’une visite de travail.

La visite qui va durer deux jours sera l’occasion pour le n°1 togolais de renforcer la coopération bilatérale dans plusieurs domaines entre Lomé et Kinshasa. 

A son arrivée, le Chef de l’Etat a été accueilli par son homologue Felix Tshisekedi avec qui il a eu un tête-à-tête. Le Président de la République s’est ensuite rendu avec son hôte au Mausolée de N’sele où repose la dépouille de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, pour s’y recueillir.

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Au cours du dîner d’honneur qui lui a été offert, Faure Gnassingbé a remercié son homologue et réaffirmé son engagement à œuvrer aux côtés de ses pairs pour la résolution des conflits sur le continent : « La place de l’Afrique dans le monde ne sera tenue que si ses leaders adoptent des positions communes ; Nous sommes dans des régions qui connaissent encore des crises sécuritaires », a-t-il déclaré.

Et d’ajouter : « L’objectif d’ici 2020 est de faire taire les armes sur notre continent. Plus de bruits de bottes, plus de sons de canons sur notre continent. L’Afrique est aussi l’avenir du monde et cet avenir s’écrira par les fils et filles du continent ».

Annoncé dans un premier temps dans une fourchette de 60-65%, le taux de participation provisoire aux élections locales du 30 juin dernier est finalement estimé à 50,5%.

Le nouveau chiffre a été communiqué ce mardi par la Commission électorale nationale indépendante.

Le président de l’institution, Tchambakou Ayassor a par ailleurs tenu à remercier tous les acteurs qui ont été impliqués dans le déroulement des opérations « pour leur maturité politique et leurs diverses contributions pour le succès de ce scrutin qui s’est déroulé dans le calme, la sérénité et la paix ».

Les premiers résultats quant à eux sont toujours en cours de compilation. Plus de 3 millions de Togolais avaient été conviés aux urnes.

Une délégation gouvernementale, conduite par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehane et Tchabinandi Kolani Yentcharé, ministre de l’action sociale, s’est rendue ce mardi dans plusieurs villages et localités de l’Oti-Sud.

Le déplacement intervient quelques jours après les affrontements meurtriers qui ont opposés deux communautés Tchokossi et Gangan, impliquées dans un litige foncier, faisant quatre morts et une vingtaine de blessés.

La délégation, dépêchée par le Chef de l’Etat de l’Etat, est allée constater les dégâts occasionnés, s’entretenir avec les populations et apporter aux victimes le soutien et la compassion du gouvernement.  

« Nous avons mis en place fin 2016 des comités ad-hoc ainsi que des conseils préfectoraux de sages afin de prévenir et de gérer les conflits fonciers qui occasionnent d’importants dégâts », a rappelé Tchabinandi. Et de poursuivre : « Nous allons nous investir et poursuivre la sensibilisation et le suivi de proximité afin que tout rentre dans l’ordre ».

Le ministre de la sécurité a, pour sa part, condamné les violences et invité les populations au calme et à la patience, lorsque des affaires comme celle-ci sont traitées par la justice.

Yark Damehane a également annoncé que des poursuites seraient engagées afin que les auteurs répondent de leurs actes.

Alors que la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) anticipait une croissance économique de 4,8% pour l’année 2018, le Togo a fait mieux, dépassant de peu les prévisions de l’institution, pour se fixer à 4,9%.

C’est ce qu’indique le dernier rapport sur la politique monétaire dans l’espace Uemoa (Union économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) publié récemment par la Banque centrale.

Cette croissance est principalement due à la hausse de la production agricole observée lors de la campagne précédente. Hausse occasionnée par l’instauration de nouvelles politiques dans le secteur.

Par ailleurs, indique la Banque, l’amélioration de la croissance au Togo, tout comme au Niger, vient compenser partiellement les performances de l’Union, qui a enregistré des tassements en Côte d’Ivoire, au Sénégal ou encore au Mali.

Selon les prévisions de la BCEAO, en 2019 le Togo devrait rester sur cette bonne tendance et atteindre une croissance de 5% alors que l'année prochaine, sa croissance devrait s'établir à 5,3%.

En rappel, le Plan National de Développement ambitionne de porter la croissance du Togo à 7,6% à l’horizon 2022.