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L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) vient de mettre à disposition du Togo une enveloppe de 41,4 millions FCFA, destinée à renforcer la sécurité alimentaire dans la région des Savanes.

Un protocole d’accord a été paraphé dans ce sens ce vendredi entre l’agence onusienne et la partie togolaise, représentée par le ministère de l’agriculture, la Croix Rouge, l’agence nationale de la protection civile et l’institut de conseil et d’appui technique.

Le financement intervient dans le cadre du projet « Appui au renforcement de la résilience des ménages affectés par les inondations dans la région des Savanes». Il vise l’amélioration de la sécurité alimentaire et l’accompagnement des populations sinistrées dans la région.

Les différentes conventions inclues dans le protocole serviront notamment à l’identification et à la distribution de kits à quelques 900 bénéficiaires, des formations en techniques agricoles ou encore la mise en place et l’animation d’Associations villageoises d’épargne crédit (Avec) et de Clubs d’écoute communautaire (Cec).

Le Chef du gouvernement Komi Selom Klassou a reçu en audience ce vendredi, une délégation de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), conduite par son vice-président, Shengzu Gu.

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La délégation, en séjour depuis jeudi à Lomé avait effectué à son arrivée, une visite du parlement et s’était entretenue avec la Présidente de l’Assemblée Nationale, Yawa Djigbodi Tségan.

Avec le Premier Ministre, les échanges ont portés sur le raffermissement de la coopération bilatérale entre Pékin et Lomé. Les relations entre les deux pays sont excellentes et la Chine soutient de nombreux projets de développement du Togo.

D’autres rencontres avec des membres du gouvernement sont par ailleurs prévues à l’agenda de la délégation. 

Pour rappel, le CCPPC est une assemblée sans pouvoir de décision, regroupant des représentants de diverses formations politiques en Chine. Elle permet au gouvernement central de consulter les divers groupes ethniques et autres organisations avant de décider des lois et décrets.

Le ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique, Noel Koutéra Bataka a procédé ce vendredi 5 juillet 2019 au lancement officiel du Projet d’appui au Mécanisme incitatif de financement agricole (ProMifa).

C’était à la faveur d’une cérémonie à laquelle a pris part le Directeur Afrique de l’Ouest et du Centre pour le Fida (Fonds international de développement agricole), Martin Lisandro, ainsi que des membres du gouvernement. 

Le ProMifa, financé conjointement par le Fida, le gouvernement, le secteur privé et les bénéficiaires à hauteur de 35 millions $ soit 20,24 milliards FCFA, vise à offrir aux acteurs des chaines de valeur agricoles, organisés et performants, un accès durable au marché et à des services, financiers ou non financiers. Sa mise en œuvre se décline en trois axes, un appui technique au développement agro-pastoral et à l’accès au marché, un soutien au développement financier et une aide à la coordination et à la gestion de projet.

300 000 bénéficiaires directs issus de groupements d’exploitations ruraux, d’associations professionnelles, de micro-entreprises agricoles sont ciblés par le ProMifa et « un accent particulier sera mis sur les femmes et les enfants », comme l’a annoncé Martin Lisandro.

Et de poursuivre : « Le lancement de ce projet marque une étape importante dans la relation entre le Togo et le Fida et ouvre la voie à un partenariat plus efficace, plus souple et plus soutenu ».

Par ailleurs 40 000 emplois dont 10 000 auto-emplois sont envisagés au cours de la mise en œuvre.

Sérgio Pimenta, vice-président de la Société Financière Internationale (SFI) pour le Moyen-Orient et l'Afrique sera en séjour au Togo du 08 au 10 juillet prochain dans le cadre d’une visite de travail.

Cette visite, qui constitue la première de l’économiste de nationalité portugaise en terre togolaise, sera marquée par des rencontres avec les plus hautes autorités togolaises, des membres du secteur privé et plusieurs partenaires au développement. L’accompagnement de l’institution dans la mise en œuvre du PND devrait être largement évoqué au menu des échanges.

Sérgio Pimenta effectuera également plusieurs visites de terrain auprès de clients effectifs ou prospectifs de la Société financière internationale au Togo, avant de rencontrer les professionnels des médias pour une synthèse de ses activités.

Branche du Groupe de la Banque Mondiale dédié au secteur privé des pays en développement, la Société financière internationale accompagne le Togo dans la réalisation de plusieurs projets. Le dernier en date est la stratégie nationale d’électrification qui ambitionne d’électrifier l’ensemble du territoire d’ici 2030.

Le Togo bénéficie aux côtés de 59 autres pays dans le monde, de l’initiative « Accelerator Labs » (Laboratoire d’accélération) du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Le programme, lancé en début d’année se présente comme un outil de développement « qui fait recours à l'intelligence collective pour trouver des solutions durables qui profitent à tous ».

L’idée est de promouvoir la réalisation des ODD en offrant une gamme de services, à savoi, aider le secteur public à planifier ses actions pour plus de pertinence, surveiller ce qui se passe sur le terrain et concevoir des moyens de faire en sorte que le secteur public prenne ses responsabilités.

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En somme, « détecter, explorer, concevoir, tester et développer ensemble des solutions innovantes aux problèmes de développement », comme l’a indiqué Aliou Dia, le représentant de l’agence onusienne au Togo, à la faveur d’une session de présentation de l’outil qui s’est déroulée mercredi à Lomé.

La rencontre a réuni une cinquantaine d’acteurs afin de les imprégner sur ce nouvel outil de développement.

Avec le laboratoire d’accélération d’innovations, il s’agira donc de procéder à une cartographie des solutions en découvrant les alternatives proposées par les communautés locales elles-mêmes pour faire face à des défis, et concevoir et exécuter des ensembles de tests.

Au 31 mars 2019, le financement de l'économie au Togo a représenté 38% du PIB, soit le taux le plus élevé dans la Zone Uemoa.

C’est l’une des annonces faites par le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya ce jeudi, à l’ouverture de la réunion du Conseil national de crédit. Toutefois, tempère-t-il, ce financement demeure faible par rapport aux besoins en investissements.

A la fin du 1er trimestre, les crédits à l'économie ont progressé, « sous l'impulsion des activités d'intermédiation des banques et des systèmes financiers décentralisés »,  a-t-il déclaré.   

Le coût du financement bancaire quant à lui, s’est inscrit en baisse, le taux d'intérêt moyen pondéré des crédits accordés par les banques ressortant à 7,80%, contre 8,31% constatés un an plus tôt, soit une diminution de 51 points de base.

Sani Yaya a donc encouragé une nouvelle fois les établissements de crédit à « diversifier davantage leurs instruments de financement, afin d'accroître le volume de crédit ». A ce titre, a-t-il rappelé, « l'adoption par l'Assemblée nationale, le 6 juin 2019, de la loi relative au crédit-bail devrait aider à accroître la satisfaction des besoins de financement des entreprises, surtout en équipements agricoles ».

« Après 4,9% en 2018 et 4,4% en 2017, la croissance économique devrait atteindre 5,1% en 2019 d’après les données disponibles », une hausse qui serait impulsée par tous les secteurs d’activité en particulier le secteur tertiaire.

L’annonce a été faite ce jeudi 4 juillet 2019 par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, lors de l’ouverture à Lomé, de la 2ème session de l’année du Conseil national du crédit. 

Le ministre s’exprimait ainsi sur la situation économique nationale. Ainsi, selon Sani Yaya, le taux d’inflation annuel moyen restera faible pour ressortir à 1,7% contre 0,9% l’année précédente. 

L’encours de la dette publique sur le PIB a de son côté continué à se replier et s’est situé à 67,3% à fin mars pour une norme communautaire de 70%. Une tendance qui devrait par ailleurs se poursuivre avec la maîtrise du déficit public. Ces bons résultats économiques, a rappelé l’argentier du gouvernement, ont justifié le satisfécit du FMI à l’issue de sa 4ème revue le 26 juin dernier.

Sani Yaya a également commenté les récentes réformes structurelles dans les domaines de la gestion des finances publiques et de l'environnement des affaires. Le ministre a indiqué qu’après l’apurement des arriérés, les réformes budgétaires se poursuivent.

Autre point important soulevé par le ministre lors de l’ouverture, la situation du financement de l’économie. « Au 31 mars 2019, les crédits à l'économie ont progressé, sous l'impulsion des activités d'intermédiation des banques et des SFD», a relevé Sani Yaya.

Rappelons que cette réunion du conseil de crédit est aborde l’examen de la situation économique financière et monétaire de l'Uemoa et du Togo à fin mars 2019, l’évolution des établissements de crédit, et fait le point sur le financement de l’économie.

Six mois après son approbation et la signature de la convention de partenariat entre le gouvernement et le Fonds international de développement agricole (Fida), le Projet d’Appui au Mécanisme incitatif de financement agricole (ProMifa) va être officiellement lancé.

Une session de concertation des acteurs du secteur, en préparation au lancement officiel du projet s’est tenue ce jeudi 4 juillet 2019 à Lomé.

La rencontre, présidée par le ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique, Noel Koutéra Bataka, permet aux différents acteurs des filières avicoles, maraîchères, riz, maïs, et aux incubateurs, de dégager les pistes nécessaires à la réussite de ce projet.

D’un montant de 20 milliards FCFA étalé sur une durée de 06 ans, le ProMifa veut contribuer à révolutionner l’agriculture togolaise en la rendant plus professionnelle et orientée business.

Il se décline en 03 axes, un appui technique au développement des chaînes de valeur agro-pastorales et à l’accès au marché, un soutien au développement financier et une aide à la coordination et à la gestion de projet.

Le Haut conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE) a été porté sur les fonts baptismaux hier mardi.

La cérémonie de lancement a été présidée par le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey.

« La création du HCTE va matérialiser une vision du gouvernement qui est celle de fédérer toutes les associations de la diaspora dans le monde dans une forme d'institution », a indiqué le Chef de la diplomatie togolaise. L’initiative de création est une déclinaison de la volonté de Lomé de « faire de la diaspora plurielle du Togo une plateforme unique au service de la prospérité de notre nation », a-t-il souligné.

Ainsi, le HCTE regroupera l'ensemble des Togolaises et Togolais résidents hors du territoire national, et servira de cadre d'échange et de confiance réciproque entre  la diaspora et le gouvernement sur toutes les question d'intérêt commun, explique le diplomate.

Et de poursuivre : « Le HCTE sera également chargé de suivre et coordonner les actions de développement de la diaspora togolaise. Il sera également chargé de  promouvoir partout la défense des intérêts et les droits des Togolais et des Togolaise, et surtout, leur assurer un bien-être, en apportant un soutien à chaque fois que les circonstances l'exigent.»

Organe consultatif non-partisan, et à but non lucratif, il sera composé de 77 représentants de la diaspora répartis en Afrique (45), Europe (19), Amérique (6) et Asie-Océanie (7) qui seront élus via un scrutin organisé en ligne. Les résultats seront publiés le 15 octobre. L’installation du bureau dirigeant est prévue pour les 28 et 29 novembre lors du Forum économique des Togolais de l’Extérieur (Fetex).

Le lancement de cet organe, intervient quelques mois après la présentation de la Feuille de route du gouvernement pour les Togolais de l’extérieur, qui vise à offrir les meilleures conditions d'inclusion et de participation, aux Togolais de la diaspora, en vue de faciliter leur contribution au développement du pays.

En Afrique subsaharienne, la diaspora togolaise demeure l’une des plus dynamiques en matière de transfert de fonds. Son apport, nettement supérieur à l’aide publique au développement et aux investissements directs étrangers entrants, avoisine 9% du PIB, soit près de 500 millions $.

En brassant plus de 1,4 millions d’EVP en 2018, Lomé confirme désormais son leadership en matière de trafic de conteneurs au sein de l'Association de Gestion des Ports de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (AGPAOC), regroupant 29 ports africains.

La plateforme togolaise devance Tema (1,01 millions d’EVP) et Pointe-Noire (739 000 EVP), bien qu’en termes de productivité, le port ghanéen soit désigné le plus performant,  par l’African Ports Awards. C’était à l’occasion du 40e conseil annuel de l'Association de gestion des ports de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (AGPAOC), qui s'est tenu du lundi 17 à jeudi 20 juin à Lomé. Les données sont fournies par le Cabinet Codex, devenue à la même occasion une agence de notation des ports africains.

Lomé, parmi les meilleurs lauréats dans toutes les catégories, est surtout pour une troisième année consécutive, le meilleur port de transbordement. Et sur la productivité à quai, il n’est dépassé que par Pointe-Noire.

Cette embellie intervient alors qu’en avril dernier, la capitale togolaise, classée première plateforme portuaire à conteneurs de la sous-région par l’analyste néerlandais Dynamar, est entré dans le cercle très fermé des 120 ports conteneurisés mondiaux, répertoriés par le consultant Alphaliner. Le Port togolais est cité parmi ceux qui auront durant l’année 2018, augmenté considérablement leur trafic.

Dans le classement, il tutoie les 27 géants chinois, 9 américains, 5 japonais et autres mastodontes asiatiques et européens.

Aidé par le hub de transbordement que représente le port de Lomé, seul port naturel en eaux profondes dans la sous-région, le Togo a été crédité de la troisième plus forte progression sur  l’indice de connectivité de transport maritime depuis 2010, en Afrique subsaharienne, par la CNUCED.

Sa position stratégique attire bon nombre d’armateurs mondiaux dont MSC qui envisage d’y investir plus de 500 millions $ d’ici les dix prochaines années. L’ambition est de porter le trafic conteneurisé à 4 millions d’EVP, en ligne avec les visées du Plan national de développement (PND), dont l’axe 1 veut faire de Lomé un hub logistique de référence dans la sous-région.