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Le Togo vient de bénéficier d’un nouveau décaissement de près de 35 millions $ du Fonds monétaire international (FMI), octroyé dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FME).

L’annonce a été faite ce mercredi 26 juin via un communiqué de l’institution, à la faveur de sa 4ème revue des résultats économiques obtenus par le Togo.

Le nouveau décaissement, porte à près de 175 millions (174,94 millions$), le total des décaissements du Fonds, depuis le début de ce programme. L’accord triennal, approuvé en faveur du Togo en mai 2017, se chiffre à 244,8 millions $.

À l’issue du débat du conseil d’administration, le n°2 du Fonds, Tao Zhang a indiqué que la mise en œuvre du programme par le Togo « a été globalement satisfaisante ». Le Togo a respecté le critère de convergence de l’UEMOA fixant le déficit budgétaire à moins de 3% du PIB en 2017 et 2018, soit deux ans plus tôt que le calendrier arrêté par tous les pays membres. Le responsable a également souligné la bonne gestion des finances publiques et l’amélioration du climat des affaires.

Au titre des recommandations de cette 4ème revue, le Fonds a invité le Togo à « préserver l'assainissement budgétaire durement acquis et poursuivre la réduction de la dette ».  Tao Zhang a également suggéré la poursuite des réformes dans l’environnement des affaires pour tirer parti des progrès réalisés, tout comme l’importance de la finalisation du processus de privatisation de l’UTB et de la BTCI.

Initialement prévu pour ce jeudi 27 juin, le vote par anticipation réservé uniquement aux forces armées et de sécurité régulièrement inscrites sur les listes électorales, est reporté au lendemain, c’est-à-dire le vendredi 28 juin 2019.

L’annonce a été faite ce mercredi par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), via un communiqué à l’endroit de l’opinion publique.

Par ailleurs, la Ceni précise que « les éléments des forces armées inscrits dans les centres de vote retenus, voteront dans leurs bureaux de vote respectifs tandis que ceux non-inscrits dans les centres retenus et les électeurs en mission dans la localité mais disposant de leurs cartes d’électeurs, voteront sur présentation de celles-ci mais après avoir rempli et signé le formulaire des votants par dérogation ».

En rappel, le vote par anticipation se tient généralement 72h avant le scrutin, selon les dispositions du code électoral.

Le Premier ministre Komi Selom Klassou a reçu mardi à la Primature, une délégation de la Commission électorale nationale indépendante, conduite par son président Ayassor Tchambakou.

Les échanges ont essentiellement porté sur le processus électoral en cours et devant mener au scrutin du 30 juin prochain. Ayassor Tchambakou a dressé au Chef du gouvernement l’état des lieux de ce processus ainsi qu’un aperçu des activités à venir sur le chronogramme de la Commission. « Notre visite s’inscrit dans le cadre de la responsabilité de nos fonctions, en termes de coordination du processus électoral du 30 juin prochain », a indiqué le Président de la commission mise en place le 28 mars dernier.

Komi Selom Klassou a pour sa part réaffirmé à la délégation, la volonté et la disponibilité du gouvernement d’aller au bout de ce processus et « que ces élections se fassent de façon inclusive et transparente, où l’ensemble des électeurs ont la possibilité d’exprimer leur vote dans de meilleures conditions ».

A l’issue de leur rencontre mardi soir avec le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, le principal syndicat des banques du Togo (Synbank) a annoncé ce mercredi la suspension de la grève de 72h entamée la veille.

Les responsables du syndicat ont indiqué, à la suite d’une assemblée générale, avoir été satisfaits à 80% dans leurs principales revendications. Ces revendications concernaient surtout la réintégration pure et simple des employés licenciés et la démission de deux dirigeants du groupe d’assurances.

Selon les syndicalistes, il a été obtenu après discussion avec le ministre de l’économie, le versement des droits aux collègues licenciés, sans toutefois une réintégration au sein de l’entreprise. Ils devraient être placés au sein d’autres institutions. Egalement, des dispositions seraient en train d’être prises afin de résoudre la question du remplacement des responsables en question.

Le Synbank a remercié le gouvernement représenté par Sani Yaya et Gilbert Bawara, pour avoir permis « la résolution rapide et définitive de ce conflit de travail ». Rappelons que la veille, le gouvernement en Conseil des ministres avait exhorté « les différents protagonistes à faire preuve de retenue en privilégiant la recherche d’une solution négociée qui préserve les intérêts des parties et à lever le mot d’ordre de grève ». Les banques ont donc rouvert ce matin à 10h.

Le gouvernement devrait procéder très prochainement à une relecture de la loi mettant en place le régime d’assurance maladie obligatoire, ouvrant ainsi la voie à une réforme du système national de couverture sociale.

La nécessité de cette réforme a été évoquée ce mardi par le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Moustapha Mijiyawa à travers une communication présentée en conseil des ministres.

Selon le ministre, une majorité de la population togolaise est toujours confrontée aux paiements directs de leurs dépenses de santé, ceci malgré les efforts du gouvernement à travers les différents mécanismes contributifs d’assurance maladie et mesures d’aide. Ce qui donne lieu à un faible taux de couverture et une efficacité limitée du système de couverture.

La révision de la loi permettra d’assurer une meilleure coordination entre l’ensemble des mécanismes existants et d’étendre la couverture à toute la population. Par ailleurs, le système intégré de couverture maladie universelle sera mis en place progressivement et comportera un régime d’assurance maladie obligatoire de base et un régime d’assistance médicale.

En rappel, la mise en place de la couverture maladie universelle s’inscrit dans l’axe 3 du PND qui porte sur la consolidation du développement social et des mécanismes d’inclusion.

Les députés, réunis mardi en session ordinaire au parlement ont adopté à l’unanimité le projet de loi modifiant la loi sur la décentralisation et les libertés locales.

L’adoption de cette loi intervient, à quelques jours des prochaines élections locales, prévues pour le 30 juin et qui doivent marquer un tournant dans le processus de décentralisation initié par le gouvernement.

Le nouveau texte, proposé en Conseil des ministres la semaine dernière, introduisait des modifications relatives à une suppression de la préfecture comme collectivité territoriale et la fixation du mandat des élus locaux à six (6) ans renouvelables deux (2) fois.

Le Togo compte donc désormais deux niveaux de collectivités territoriales, à savoir les communes et les régions.

Cette nouvelle mouture, qui créée par ailleurs 05 nouveaux articles relatifs aux districts autonomes et en abroge 70 devenus sans objet, prend également en compte la nouvelle nomenclature des impôts et taxes du code général des impôts.

Réuni en conseil des ministres ce mardi 25 juin 2019, le gouvernement a adopté deux décrets devant permettre de transposer les dispositions des directives de l’Uemoa en matière de commande publique, dans le cadre juridique national.

Le premier décret concerne la réglementation de la maîtrise d’ouvrage public déléguée et de la maîtrise d’œuvre sur le périmètre national. Ces deux notions, parties non-négligeables du domaine de la commande publique, sont les actes par lequel le gouvernement délègue à des tiers le pouvoir et la responsabilité de réaliser des projets en son nom et suivant des règles précises.

Afin de permettre à ses Etats membres de réglementer efficacement cette partie de la commande publique qui n’est pas suffisamment prise en compte dans leurs arsenaux juridiques, surtout au niveau de la conduite et du pilotage des grands travaux, l’Uemoa avait adopté en 2014 une directive. A travers l’adoption de ce décret, le Togo aligne ainsi son cadre juridique national sur les dispositions de cette directive. Cela  permettra au gouvernement de désormais mieux encadrer le pilotage des travaux complexes, d’accélérer les processus d’acquisition et d’améliorer la capacité d’absorption des crédits des autorités contractantes.

Le deuxième décret, dans la lignée du précédent, porte sur le code d’éthique et de déontologie dans le domaine de la commande publique. Son adoption par le gouvernement vise à mieux lutter contre les pratiques et comportements indélicats observés dans la gestion des marchés publics.

Huit mois après le coup de pioche symbolique marquant le début des travaux de sa réhabilitation, le nouveau centre médico-social (CMS) de Mission Tové dans la préfecture de Zio est fonctionnel.

Le ministre chargé du commerce, Kodjo Adedze a procédé ce lundi à l’inauguration de cette infrastructure au nom de son collègue du développement à la base, et en présence de la DG de l’Anadeb, Mazalo Katanga.

Le joyau, financé à hauteur de 123 millions FCFA dans le cadre Programme de soutien aux microprojets d’infrastructures communautaires (PSMICO), vient remplacer l’ancien, vieux de plus de 70 ans et ne répondant plus aux besoins des près de 20 000 habitants de la localité.

Cet investissement, a indiqué le ministre, est le fruit de la volonté du gouvernement  d’assurer à chaque communauté, un accès aux services sociaux de base, et un développement inclusif qui s’ouvre à tous sans exception, que ce soit dans le domaine de la santé, de l’éducation, de l’alimentation, de l’accès à l’eau potable et à l’hygiène, des activités génératrices de revenus, d’accès aux services financiers ou du désenclavement des localités.

Le nouveau CMS comporte un bloc réhabilité de maternité et de médecine générale, comprenant des salles d’accouchement, de consultation, de repos, de pharmacie et de chambre froide.

Le Togo s’achemine vers une profonde réforme de son sous-secteur des transports routiers. Une nouvelle étape du processus a été franchie ce mardi avec la tenue à Lomé, d’une rencontre entre les divers acteurs et professionnels du secteur, et les partenaires internationaux qui accompagnent le projet à l’instar de la Banque Mondiale.

L’objectif était de plancher sur les éléments-clés du diagnostic effectué pendant 04 mois sur tout le territoire par les consultants de l’Organisation mondiale du transport routier (IRU) ainsi que sur les esquisses de pistes de solutions qui doivent permettre d’orienter des actions futures.

Ce diagnostic fait partie d’un vaste programme d’assistance technique d’une durée de 41 mois, qui devra permettre d’améliorer le cadre légal et réglementaire, ou encore à renforcer les capacités de ce secteur qui assure plus de 90% du déplacement des personnes et des biens sur le périmètre national.

L’ambition à terme, est de parvenir à une formalisation et à une professionnalisation des transports routiers, dans la lignée de la politique de modernisation du secteur entrepris par le gouvernement. Le projet cadre d’ailleurs avec les ambitions déclinées dans l’axe 1 du PND qui veut faire du Togo d’ici 2022, un hub logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région.

Six mois après la sélection de la société togolaise KYA Energy Group pour leur création et mise en œuvre, les académies solaires ont démarré dans les cinq régions du Togo.

Une première vague de 450 apprenants, à raison de 90 par centre, a entamé ce lundi 24 juin, une formation visant à faire d’eux des techniciens qualifiés pour l’installation et la maintenance de tout système solaire au Togo.

Ils seront au total 3000 techniciens à être formés dans ces académies solaires situées à Lomé, Kpalimé, Sokodé, Kara et Dapaong. La formation est administrée par 50 formateurs, qui ont été, eux aussi, préalablement sélectionnées et outillés par KYA Energy Group.

Composante de l’initiative présidentielle CIZO, le projet des académies solaires est l’une des recommandations faites par le Chef de l'État à l'Agence Togolaise d'Électrification Rurale et des Énergies Renouvelables (AT2ER).

Ces établissements de formation professionnelle doivent contribuer à la mise en œuvre de la stratégie d’électrification du Togo qui  nécessite une main d'œuvre qualifiée dans le domaine des énergies renouvelables en général et de l'énergie solaire en particulier. Egalement, ces académies solaires préparent à travers la formation certifiante offerte, les jeunes à l'emploi vert.