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L’Agence Nationale du Volontariat (ANVT) a donné mardi le coup d’envoi de l’édition 2020 du concours du « Meilleur Volontaire de l’Année ».

La compétition qui en est à sa 5e édition, est ouverte à tout volontaire résidant au Togo ou en mission de volontariat national à l’extérieur, ayant au moins une expérience d’au moins 06 mois dans le volontariat ou dont le dernier mandat s’est achevé 06 mois avant le lancement de l’actuelle édition.

Le concours, primé de 300 000 à 1 million FCFA (avec en bonus cette année une catégorie spéciale récompensée par l’Union Européenne), vise à « valoriser l'engagement citoyen, récompenser les volontaires qui se sont le mieux illustrés, et célébrer leur contribution au service des communautés », ainsi que l’a rappelé le DG de l’Agence Omar Agbangba.

06 thématiques sont retenues cette année (Santé, Education, Animation sociale et Développement communautaire, Environnement-agriculture, Justice-droit-équité et genre, et Administration-économie et finance), et le thème choisi est « 10 ans au service du développement social ».

Les formulaires de candidatures sont à retirer dans les Centres Régionaux de Volontariat (CRV) et au siège de l’ANVT. La date limite des candidatures, fixée au 11 septembre 2020.

En rappel, plus de 30 000 citoyens ont été mobilisés depuis 2011 dans le cadre des divers programmes de volontariat.

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mercredi, 12 août 2020 10:58

La dépouille de Edem Kodjo rapatriée

04 mois après son décès à Paris, la dépouille mortelle de l’ancien Premier Ministre Edem Kodjo est arrivée mardi à Lomé.

Le corps a été accueilli à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema par des officiels, des membres de la famille ainsi que des amis. Les obsèques sont prévues pour la semaine prochaine.

Plusieurs fois membre du Gouvernement, Edem Kodjo avait également été Gouverneur du FMI, Secrétaire Général de l’OUA et Président de la Fondation Pax Africana.

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Comme chaque année, le Togo célèbre ce 12 août la Journée Internationale de la Jeunesse (JIJ). L’évènement institué par les Nations unies depuis 1999, est l’occasion pour les Etats de reconnaître le plein potentiel de la jeunesse dans le monde, célébrer son rôle majeur dans la construction et le développement des sociétés, et enfin promouvoir la participation effective des jeunes dans les processus décisionnels. 

1 journée jeune

Cette année, la commémoration est axée sur le thème de « l’engagement des jeunes pour une action mondiale ». Contexte oblige, il ne se tiendra pas de manifestations ou d’activités publiques comme il est de coutume, mais un webinaire live animé par la ministre en charge de la Jeunesse, Victoire Tomégah-Dogbé sur sa page officielle Facebook.

Ce dialogue avec les jeunes enregistrera la participation d’éminentes personnalités, à l’instar de Malick Natchaba, conseiller du Président de la République, en charge du CPES, Damien Mama, coordonnateur du Système des Nations Unies au Togo et Josiane Yaguibou, représentante-résidente de l’UNFPA.

Il est lancé jusqu’au 18 août prochain une procédure destinée à recruter des entreprises spécialisées pour aménager par dessouchage 8109 hectares de terres agricoles réparties dans les 05 régions économiques.

L’appel d’offres consultable au ministère de l’agriculture comprend 05 lots : 750 ha dans les Savanes, 2759 ha dans la Kara, 2000 dans la Centrale, 1900 dans les Plateaux et 700 dans la Maritime.

L’aménagement de ces terres vise à valoriser davantage le foncier et en particulier les terres agricoles jusque-là toujours faiblement exploitées. En effet, sur 3,4 millions d’hectares de terres agricoles disponibles, seulement 1,53 millions soit environ 45% sont valorisés, selon des études réalisées par le ministère.

Une situation qui a conduit l’exécutif à prendre en février 2019 des mesures : tout détenteur privé de terres agricoles est dorénavant contraint de l’exploiter, au risque de se les voir retirer au profit d’autres personnes ayant fait la demande, avec l’obligation d’engager sa mise en valeur.

Le Togo a bénéficié lundi d’une aide de 1,3 milliard FCFA en appui à la lutte contre le Covid-19, allouée par la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

Le don, remis à Lomé au ministre de la santé, en présence du président du comité de gestion des dons, Esso Solitoki et Djibril Mohaman, coordonnateur de la riposte nationale, est composé d’un chèque de 500 millions FCFA destiné à l’acquisition de kits de prélèvements et tests, ainsi que d’un lot de matériels de protection et de prévention d’une valeur globale de 871 millions de FCFA.

Cet important appui de l’institution sous-régionale s’inscrit dans le cadre de son accompagnement aux différents Etats membres, et est l’un des corollaires de la réunion de concertation des ministres de la santé de l’Union tenue en mai.

Pour Moustapha Mijiyawa cette assistance « viendra renforcer les efforts accomplis par le gouvernement et contribuera sans nul doute au renforcement des résultats enregistrés par le Togo depuis le début de la pandémie ».

05 mois après la survenue de la maladie sur son sol, le Togo compte un peu plus d’un millier de cas confirmés, pour plus de 700 guérisons et 25 décès.

Le Gouvernement, à travers une nouvelle ordonnance signée le 30 juillet dernier par le Président de la République, a décidé d’octroyer de nouvelles réductions fiscales aux acteurs économiques. Ces nouvelles mesures qui viennent s’ajouter à celles adoptées en avril dernier, visent à soutenir davantage les opérateurs économiques et les ménages, dans ce contexte de crise liée à la pandémie de coronavirus.

Les dispositions, applicables jusqu’à un mois après la fin de l’expiration de l’état d’urgence sanitaire, concernent les pénalités, la réduction de la patente,  la taxe professionnelle unique (TPU), la déductibilité des dons, les contrôles fiscaux opérationnels, les recherches et d’échanges d’informations à des fins fiscales, d’investigations et d’enquêtes fiscales, de lutte contre la fraude, l’évasion fiscales et le droit de reprise de l’administration fiscale et des mesures d’exonération de la taxe sur valeur ajoutée (TVA).

Dans le détail, l’exécutif suspend les sanctions fiscales en cas de redressement de défaut ou de retard de dépôt des déclarations fiscales, des impôts et taxes. Toutefois, précise l’ordonnance, les pénalités légalement notifiées seront comptabilisées pour des raisons de statistiques.

Une réduction spéciale de 25% sur l’acompte de la patente est accordée au titre de l’exercice fiscal 2020, aux entreprises opérant dans le secteur des transports, de l’hôtellerie, la restauration et aux organismes assimilés agréés, ainsi qu’aux organisateurs de circuit touristique agréés (au lieu des 10% décidés en avril).

Dans la même dynamique, les entreprises individuelles, les transporteurs routiers, les artisans et assimilés relevant de la TPU, bénéficient d’une réduction de 50% sur le deuxième acompte.

Les procédures des contrôles fiscaux externes sur place au sein des entreprises sont suspendues durant la période de la crise, mais les pouvoirs publics pourront procéder aux Contrôles sur pièces (CSP) dans le cadre des travaux de bureau ou du télétravail. Pendant la même période, les délais prévus dans le cadre de la conduite des procédures de contrôle fiscal opérationnel sont suspendus, tant pour le contribuable que pour l’administration fiscale, sans qu’aucune décision en ce sens de l’autorité administrative ne soit nécessaire.

Les procédures de recouvrement ordinaire des impôts et taxes dans le cadre du système fiscal déclaratif auto-liquidé se poursuivent normalement, ainsi que les missions de recherches et d’échanges d’informations à des fins fiscales, d’investigations et d’enquêtes fiscales, de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales.

Sont également suspendus, les délais de reprise de l’administration fiscale arrivant à terme le 31 décembre 2020, pour une durée égale à la période qui court entre le 1er avril 2020 et l’expiration d’un délai d’un mois à compter de la date de cessation de l’état d’urgence sanitaire. De même pour les procédures de recouvrement forcé des impôts et les poursuites fiscales en cours durant toute la période de l’état d’urgence sanitaire, alors que les procédures de recouvrement ordinaire des impôts et taxes dans le cadre du système fiscal déclaratif auto-liquidé se poursuivent normalement.

En ce qui concerne le contentieux fiscal, le gouvernement suspend le délai de réponse dont dispose l’administration fiscale, malgré les dispositions de l’article 367 du Livre des procédures fiscales.

A cette batterie de mesures décidées par le Chef de l’Etat, s’ajoutent l’exonération des droits et taxes à l’exception des prélèvements communautaires, l’importation du matériel agricole, du matériel médical et des produits exclusivement utilisés dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus ainsi que certaines opérations liées au foncier et aux activités financières et bancaires.

Au Togo, les citoyens restent frileux à l’idée de signaler des cas de corruption, malgré les nombreuses initiatives et campagnes de sensibilisation lancées dans ce sens par les pouvoirs publics. Ils seraient d’ailleurs environ 97,4%, de victimes ou témoins, réticents à dénoncer les cas quand ils surviennent, selon les résultats d’une étude sur la perception et le coût de la corruption menée conjointement par la Haplucia et l’Inseed et présentée jeudi.

Ce chiffre s’explique notamment par le fait que les personnes interrogées considèrent comme courante, voire normale, le fait de payer ou d’offrir des cadeaux à des fonctionnaires, et aussi par l’inaction des services habilités à lutter contre l’impunité et la corruption.

Par ailleurs, d’autres conclusions de cette étude menée de décembre à janvier auprès de 400 petites sociétés et 2645 personnes révèlent qu’environ 10 milliards de pots-de-vin sont versés chaque année par des particuliers et des entreprises. « Ces données illustrent bien ce phénomène qui est très répandu dans notre pays », a déploré le président de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées, Essohana Wiyao.

En début d’année, le Chef de l’Etat a évoqué la création d’un nouvel organe de répression de crimes économiques.

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Quelques jours après le feu vert du Conseil d’administration de la Banque Africaine de Développement, le Togo et l’institution ont formalisé jeudi à Lomé l’appui budgétaire promis.

Le ministre de l’économie et des finances et le responsable pays de la BAD ont procédé à la signature de deux accords, celui du Programme d’Urgence d’Appui à la Réponse à la Covid-19 (PAR-COVID-19) et celui du projet d’appui aux Investissements Agricoles des Jeunes (PAIAJ).

Le premier d’un montant de 16,5 milliards FCFA est destiné à accompagner le Togo dans sa riposte contre la maladie. Quant au second, il s’agit d’un don de 782 millions FCFA, destiné à renforcer les capacités des jeunes défavorisés en vue de leur inclusion dans le tissu économique et social. Dans le détail, plus de 600 jeunes dont le tiers évoluant dans le secteur agricole seront accompagnés et un accès au financement facilité pour 530 entreprises de jeunes dont 30% détenues par des femmes.

« Les accords qui viennent d’être signés témoignent de l’intérêt particulier qu’accorde le Gouvernement au renforcement de la santé, de l’agriculture et surtout du développement économique et social de notre pays », a déclaré Sani Yaya à l’issue de la cérémonie de signature.

A ce jour, le portefeuille de la BAD au Togo s’élève à plus de 300 milliards FCFA.

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Le financement du projet de construction de la centrale thermique Kekeli Efficient Power, estimé à un peu plus de 60 milliards FCFA est désormais bouclé. Le closing de ce financement a été acté le 10 juillet dernier, ont informé Oragroup et la BOAD jeudi via un communiqué.

Les deux institutions bancaires sont les deux arrangeurs de ce projet garanti par GuarantCo et auquel participe l’Etat togolais par le biais de son véhicule d’investissement Kifema Capital.

« C’est la première fois dans la région qu’un tel financement est réalisé par des institutions financières africaines dans une proportion aussi grande en FCFA (70%) et avec un mécanisme de garantie aussi novateur », a affirmé le patron du Groupe Orabank, Ferdinand Ngon Kemoum lors du bouclage.

Kekeli Efficient Power (dont les travaux sont en cours depuis plusieurs mois), est l’un des importants projets dans la marche du Togo vers l’autonomie énergétique. La centrale, qui devrait normalement être partiellement active d’ici la fin de l’année, est développée par le groupe industriel panafricain Eranove.

Elle sera à terme dotée d’une puissance installée de 65 MW et fonctionnera en cycle combiné, permettant de produire plus d’électricité sans consommation additionnelle de gaz et en limitant les rejets de CO2. Le tout au bénéfice de près de 1,5 million de personnes.

« Pour des raisons liées à la pandémie du coronavirus, la 17ème Foire Internationale de Lomé n’aura pas lieu ». C’est la décision prise par le gouvernement et annoncée via un communiqué du ministère du commerce.

Evènement incontournable de l’agenda de fin d’année, la Foire Internationale de Lomé (FIL) réunit annuellement pendant deux semaines des milliers d’opérateurs économiques et des visiteurs, du Togo et du reste du monde, au Centre togolais des expositions et foires (CETEF). L’édition 2020 qui devait être la 17ème, était normalement prévue du 29 novembre au 07 décembre 2020.

Comme en 2014 où la 12e édition avait dû être reportée à cause de l’épidémie d’Ebola, le gouvernement a préféré ne prendre aucun risque. La manifestation sera organisée « dès que la situation se serait normalisée », assure l’exécutif.

Pour rappel, la dernière édition, tenue sous le thème de la promotion du e-commerce, avait battu des records d’affluence et de participation, avec plus de 308 000 visiteurs enregistrés et près d’un millier d’exposants.

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