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mardi, 18 août 2020 13:10

Changement à la tête de la BOAD

La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) aura un nouveau Président à sa tête à partir du 28 août prochain.

Le béninois Serge Ekue, expert en banque et finances a été officiellement nommé nouveau président de l’institution bancaire par le Conseil des ministres de l’Uemoa, après avis favorable de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Union, sur proposition des hautes autorités béninoises. L’annonce a été faite ce mardi par le ministre de l’économie et des finances togolais et Président du Conseil des ministres de l’Uemoa, Sani Yaya.

Le nouveau président succède à son compatriote Christian Adovelande en poste depuis 2011. Avant sa nomination, Serge Ekue a été Directeur Général de la Banque internationale Natixis, pour le Royaume-Uni, Responsable des solutions de marchés de la Zone Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), et Directeur du Département Afrique et de la Russie pour la Banque de Grande Clientèle.    

Il était par ailleurs depuis mai le conseiller spécial du président sortant.

Le Premier ministre, Komi Selom Klassou a échangé lundi avec le Conseil scientifique national et plusieurs membres du gouvernement impliqués dans la riposte contre le Covid-19. La rencontre tenue à la Primature, intervenait dans un contexte de forte augmentation des cas de contamination et de décès sur les dernières semaines. Pour le Chef du gouvernement, il urge d’examiner les raisons de cette hausse et les premières mesures urgentes à prendre afin de limiter la propagation du virus.

1 gouvernement

De l’avis du Conseil scientifique, plusieurs facteurs expliquent cette soudaine hausse : « le relâchement, la baisse de la vigilance et le non-respect des mesures barrières qui ont été proposées par le Gouvernement et l’organisation de fêtes traditionnelles clandestines qui ont entrainé quelques foyers épidémiques ».

« Il faut respecter les mesures qui sont déjà prises », a insisté le ministre de l’administration territoriale qui a évoqué le cas des bars et autres lieux de loisirs qui ne respectent toujours pas les mesures barrières.

Les Chefs traditionnels ont également été appelés par l’exécutif, à laisser tomber les célébrations clandestines des fêtes traditionnelles cette année pour préserver la santé de tous. Des décisions pourraient être annoncées dans les prochains jours.

Au 17 août, le Togo reste le pays avec le moins de cas et de décès dans la sous-région, avec 1154 cas confirmés au total, parmi lesquels 858 guéris et 27 décès.  

Les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire pour faire face à l’épidémie de Covid-19 restent toujours en vigueur.

A la faveur d’une nouvelle ordonnance signée le 14 août, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a ordonné la prorogation jusqu’au 15 septembre 2020 inclus, de toutes les mesures relatives à la gestion du Coronavirus.

Sont notamment concernées, les toutes dernières mesures économiques prises en faveur des acteurs économiques et des ménages, ainsi que celles d’ordre sociales existant déjà.  

L’ordonnance autorise en outre le Premier ministre à prendre par décret, sur rapport du ministre de la santé et aux seules fins de lutter contre la propagation de l’épidémie, les mesures nécessaires pour faire face à la maladie.

La campagne de commercialisation de soja d’octobre 2019 à juillet 2020 a permis d’engranger des recettes d’exportations de près de 50 milliards FCFA. C’est ce qu’a révélé le Conseil interprofessionnel de la filière de soja, réuni en fin de semaine dernière en assemblée générale.

Au total, 176 100 tonnes de graines de soja (conventionnel et bio) ont été produites sur la période, 160 000 exportées, 6000 tonnes consommées au niveau local et environ un millier de tonnes toujours en possession des producteurs.

Un peu plus de 39,5 milliards FCFA ont été mobilisés afin de financer les achats auprès des producteurs, et 700 000 emplois permanents et temporaires ont pu être créés au cours de cette saison, a par ailleurs dévoilé l’interprofession. Si les résultats sont encourageants, les acteurs ont souligné des défis à relever afin d’assurer un succès davantage éloquent pour la prochaine campagne.  

Pour rappel, le Togo est actuellement le numéro 1 mondial en termes d’exportations de soja bio vers l’UE, devant la Chine et l’Inde.

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La Trypanosomiase humaine africaine (THA) ou « maladie du sommeil » n’est plus un problème de santé publique au Togo. Le pays a satisfait à tous les critères d’élimination de cette pathologie endémique sur le continent, a certifié l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Organisation dont les experts ont examiné le dossier du Togo, a adressé une note de félicitations aux autorités sanitaires pour « cette réussite éclatante » et recommandé aux pouvoirs publics de « poursuivre la surveillance » et « continuer à garantir une prise en charge de qualité des patients dans tout le pays ».

Depuis plus de 10 ans maintenant, le Togo n’a plus notifié de cas de THA sur son sol, la transmission ayant été interrompue grâce aux efforts conjugués de surveillance et de sensibilisation déployés par le gouvernement.

Présente dans près de 36 pays, la THA est transmise par la piqûre de la mouche tsé-tsé, qui affecte les humains comme les animaux. Il y a un an, le Togo a également été distingué à l’international pour avoir complètement éradiqué la filariose lymphatique, une autre maladie parasitaire sur son sol.

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Crédité de scores positifs sur les deux dernières années (2017 et 2018), le Togo confirme une nouvelle fois sa progression dans les questions de politiques socio-économiques et d’amélioration du cadre institutionnel. C’est ce qui ressort des résultats du dernier rapport de la Banque mondiale sur l’évaluation des politiques et institutions nationales en Afrique (CPIA 2020) qui vient d’être publié.

1 notes globales

Le Togo, avec un score de 3,3 points (+0,1) s’élève bien au-dessus de la moyenne régionale, et est d’ailleurs le seul pays dont la note a augmenté, alors qu’elle a diminué dans 06 pays.

Cette performance qui, selon le rapport, « reflète des avancées dans un ensemble de domaines », est attribuable aux réformes opérées à tour de bras par le gouvernement.

« Grand réformateur »

On citera entre autres la politique fiscale au niveau de laquelle l’institution de Bretton Woods qualifie le Togo de « grand réformateur ». Au rang des avancées phares, l’élargissement de l’assiette fiscale, le nouveau code des impôts, la création d’un compte unique dédié au paiement de la TVA, la généralisation du taux légal de TVA à 18 %, le système unique d’identification des contribuables, l’instauration des téléprocédures, la modernisation de services cadastraux, l’harmonisation des bases de données douanières et fiscales nationales, etc…). « Ces mesures ont permis de réduire de 57 heures le temps nécessaire pour se conformer aux obligations fiscales, de diminuer les exonérations fiscales de 3,5 à 1,8 % du produit intérieur brut (PIB) et d’augmenter le nombre de contribuables de 23,6 % », note le rapport.

Autres réformes notables qui justifient la note globale du pays, la qualité budgétaire et financière, ou encore l’égalité des sexes, où seul le Togo a enregistré en 2019 une augmentation de la note (grâce notamment aux nouvelles dispositions du code foncier qui garantit l’égalité des droits de propriété entre hommes et femmes).

Enfin, le rapport revient également sur le dernier classement du Doing Business, dans lequel le Togo a effectué une spectaculaire progression de 40 places. Et à l’instar de ce dernier, ce nouveau succès s’explique surtout par la mise en place du dispositif institutionnel porté par le Chef de l’Etat et placé sous la coordination de la Cellule Climat des Affaires.

En rappel, les notes de la CPIA servent à déterminer depuis 1980, l’allocation des ressources de l’IDA aux pays les plus pauvres. Elles permettent également de suivre les progrès des économies africaines et de les comparer à ceux des autres pays IDA.

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Comme annoncé le Togo était jeudi sur le marché financier régional dans le cadre d’une nouvelle opération d’émission de bons sociaux Covid-19.

A l’instar de la première, l’opération s’est soldée par un succès, avec plus de 160 milliards FCFA de soumissions (taux de couverture de 229%), mais le pays ne retient que les 70 milliards initialement recherchés. Les titres émis ont une maturité de 03 ans.

Ces nouveaux fonds mobilisés permettront au gouvernement de faire face aux dépenses immédiates liées à la lutte contre la maladie, qui semble connaître une nouvelle courbe ascendante depuis quelques jours.

Le Togo a mobilisé au total 178 milliards FCFA de bons Covid-19.

Une semaine après la double explosion destructrice causée par un dépôt de nitrate d'ammonium, qui a ravagé le port de Beyrouth et une partie de la capitale libanaise, les autorités togolaises veulent doter les installations portuaires nationales de dispositifs idoines de sécurité afin de prévenir ce genre de catastrophe.

Une réunion interministérielle axée sur les mesures relatives à la manutention et l'entreposage des marchandises dangereuses dans les ports du Togo s'est ainsi tenue. Il s'est notamment agi au cours des travaux d'évaluer les mesures sécuritaires dont disposent ces infrastructures et d'envisager des solutions pour y encadrer surtout la gestion des produits chimiques dangereux. « Il faut se concentrer sur la sûreté et la sécurité des installations portuaires, par la veille et la surveillance », a déclaré le ministre en charge de la protection civile Yark Damehame.

Plusieurs décisions ont été prises, entre autres la création d'une commission d'inspection des magasins portuaires, l'enlèvement des marchandises dangereuses au plus tôt après leur déchargement, ou encore une conformité du pays aux normes IMDG sur les marchandises à haut risque.

En rappel, la catastrophe de Beyrouth a fait plus de 200 morts et 6000 blessés, et causé des milliards de dollars de dégâts matériels.

La Direction générale des mines et de l'énergie a officiellement lancé mercredi le Portail du cadastre minier de la République Togolaise.

1 CADASTRE

La plateforme, développée dans le cadre du projet de développement et de gouvernance minière, veut davantage promouvoir la transparence et accroître l'investissement dans le secteur minier au Togo.

Le portail dont l'actualisation sera faite chaque jour ouvrable, regroupe toutes les informations disponibles sur les demandes, titres miniers en vigueur, les permis d'exploitation, les substances exploitées ou encore les sociétés agréées.

L'institut de formation en alternance pour le développement (IFAD) d'Elavagnon, spécialisé dans la formation diplômante en aquaculture recrute.

L'établissement vient en effet de lancer le processus de recrutement de ses apprenants pour la classe de "Seconde Aquaculture". Cette formation qui durera trois ans et sera sanctionnée par un Baccalauréat professionnel en aquaculture, s'adresse à tout titulaire d'un BEPC (au minimum), physiquement apte et motivé, et âgé au moins de 18 ans et au plus de 30 ans.

Le dossier de candidature dont les pièces sont à retirer à l'IFAD ou téléchargeable au www.admissions.aed-ifad.tg devra être déposé du 12 août au 26 août 2020.

Pour rappel, l'IFAD Aquaculture d'Elavagnon opérationnel depuis juin 2019, est le premier des 10 instituts de formation alternés prévus par le Gouvernement, et dont le rôle est de former des professionnels compétents, capable de s'intégrer immédiatement dans la vie active et s'adapter aux évolutions de leur secteur d'activité.