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Six mois après son lancement, le dernier produit du Fonds national de la finance inclusive (FNFI), Nkodede est opérationnel.

Les premiers bénéficiaires ont officiellement apposé de façon symbolique leurs signatures pour bénéficier de crédits allant jusqu’à 05 millions FCFA.

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La nouvelle offre dont l’objectif est d’offrir aux bénéficiaires ayant franchi tout le cycle de financement des AGR, des crédits à la hauteur de leurs nouvelles activités, démarre ainsi son aventure au service du renforcement de l’inclusion sur le territoire.

Depuis sa création il y a 06 ans, le FNFI a alloué plus de 91 milliards FCFA de crédits.

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L’Université de Lomé et la société CimTogo ont conclu lundi un accord de partenariat, orienté dans la dynamique de la promotion qualité-formation. L’accord paraphé par les principaux responsables des deux institutions, s’étale sur une période de 2 ans reconductible.

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A l’instar de celui signé avec l’Université de Kara quelques mois plus tôt, l’entente permettra au cimentier d’accueillir des profils ingénieurs ou chercheurs universitaires pour des stages. Dans le même temps, l’UL développera des formations industrielles répondant au besoin du marché de la cimenterie, et formera le personnel de Cimtogo sur le site de Lomé et Tabligbo.

L’accord prévoit également l’assistance dans la recherche par l’Université de Lomé sur les matériaux locaux de substitution pouvant entrer dans la composition d’un ciment de qualité répondant aux normes togolaises et régionales et aussi sur les projets de développement de nouvelles sources d’énergies.

Le ministère en charge de l’agriculture a officiellement lancé ce mardi la plateforme Yolim, un programme de crédit digital, à taux zéro au profit des agriculteurs togolais. 

Cet outil, fruit d’une collaboration interministérielle (agriculture, économie numérique, finances), a été conçu dans le cadre du plan de riposte agricole lancé par le gouvernement pour voler au secours du secteur impacté par la crise du Covid-19. 

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Essentiellement axé sur le digital, Yolim (qui signifie en langue locale saison des pluies ou des semences) se veut un plan innovant pour améliorer l’accès des petits exploitants agricoles aux facteurs de production à travers l’achat d’intrants ou la location de tracteurs, améliorant ainsi la productivité. Les agriculteurs enregistrés par l’un des agrégateurs partenaires, disposent de bons d’achats électroniques ‘Yolim’ d’un montant global de 96 000 FCFA pour acheter leurs engrais, pesticides ou louer des tracteurs.

En plus du taux d’intérêt zéro, il permet de résoudre les problèmes de liquidités, ne nécessite aucune connexion internet (utilisable avec les réseaux Togocom et Moov) et assure surtout une traçabilité. Par ailleurs à travers cette plateforme, « le gouvernement veut également réguler le prix de labour de l’hectare sur le territoire, au vu des fortes disparités observées dans les différentes régions », précise Koutéra Bataka. 

« Yolim est une solution tournée vers les réalités agricoles du pays et est un exemple concret de l’accompagnement que nous apportons depuis quelques années aux différents ministères », au même titre que Eco CCP, Cizo ou Novissi, a indiqué pour sa part la ministre en charge de l’économie numérique Cina Lawson.  

210 magasins sont déjà partenaires de l’opération et environ 60 000 agriculteurs ont été enregistrés pour en bénéficier.

Les actions sociales engagées par le gouvernement, dès le début de la crise sanitaire dans le secteur de la fourniture de l’eau, vont se poursuivre encore pour un moment.

Le Directeur général de la TdE (Société Togolaise des Eaux) a annoncé lundi la prolongation jusqu’en d’août de la gratuité de la tranche sociale de la facturation et de l’accès gratuit aux bornes-fontaines. Ces mesures, prises peu après l’instauration de l’état d’urgence, étaient arrivées à échéance, après avoir bénéficié à plus de 78 000 personnes sur toute l’étendue du territoire.

Une autre mesure sociale se poursuit, la réduction des frais de branchements de 75 000 à 25 000 FCFA.

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Le Président de la République, Faure E. Gnassingbé participe ce lundi à un sommet virtuel extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, consacré à la situation sociopolitique actuelle au Mali.

Ce sommet intervient quelques jours seulement après l’envoi d’une première mission de médiation de haut niveau emmenée par 05 chefs d’Etat. Au cours des travaux, le n°1 togolais et ses pairs feront le bilan des actions déjà entreprises et plancheront ensemble sur la recherche de solutions idoines afin de permettre au Mali de résoudre sa crise. Le pays est en effet ébranlé depuis plusieurs semaines par un mouvement de contestation.

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« La situation que connaît le Mali nous interpelle. Nous devons donc sortir de ce Sommet Extraordinaire avec des solutions durables et des décisions fortes, à même de garantir la stabilité du Mali et donc de la région », a affirmé le leader nigérien et président en exercice de la Cedeao, Issoufou Mahammadou, à l’ouverture des travaux.

Une déclaration est attendue à l’issue du sommet.

Plus de deux ans après son lancement, le projet des Filets sociaux et services de base (FSB) a permis d’effectuer d’importantes réalisations sur tout le territoire et enregistre des résultats palpables particulièrement dans la Région des Savanes, dans chacune de ses 03 composantes.

Sur le plan des infrastructures socio-économiques de bases, des travaux ont été lancés en fin janvier et 05 infrastructures (04 bâtiments scolaires et un marché) ont déjà provisoirement été réceptionnés, au bénéfice de 57 villages. Pour assurer une durabilité de ces infrastructures, plus de 300 villageois ont été formés afin d’amener les communautaires à assumer la responsabilité de ces ouvrages.

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Sur le plan des cantines scolaires, 67 écoles primaires publiques sont ciblées. Près de 07 millions de repas ont été servis à un effectif de 23 407 élèves, améliorant nettement la fréquentation et la rétention dans les zones ciblées.

Enfin sur le plan des transferts monétaires, ce sont 13 657 ménages dans 154 villages, qui bénéficient des transferts semestriels de 15 000 francs CFA non remboursables. Le nombre des villages bénéficiaires a été porté à 176 par le gouvernement, en raison de la pandémie du Covid-19.

Pour rappel, le projet FSB piloté par l’Anadeb, est financé conjointement par l’Etat et la Banque Mondiale.

Après une première opération réussie ponctuée par une levée de 108 milliards FCFA, le Togo va activer une nouvelle fois l’émission de ses bons sociaux Covid-19.

Le pays tentera en effet de lever le 13 août prochain un montant de 70 milliards FCFA, pour des titres d’une valeur nominale unitaire de 1 million FCFA à des taux multiples. Comme pour la précédente, les titres émis ont une maturité de 03 mois.

En rappel, le mécanisme des bons Covid-19, supervisé par l’Agence UMOA-Titres est l’un des nombreux outils déployés par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), dans sa stratégie de riposte à la pandémie. Ces bons du Trésor ont principalement pour objectif de permettre aux États de faire face aux dépenses immédiates liées à la lutte contre la pandémie du Covid-19.

Après 07 années passées à Lomé et Porto-Novo, le nonce apostolique du Vatican près le Bénin et le Togo, Mgr Brian Udaigwe est arrivé en fin de mission. L’Ambassadeur du Saint-Siège a fait ses adieux ce vendredi au Togo, à la faveur d’une entrevue avec le Premier ministre Komi Selom Klassou.

Les deux personnalités ont ensemble évoqué les excellentes relations d’amitié et de coopération entre la République Togolaise et la Cité du Vatican.

« Pendant mes sept années de mission, je me suis senti chez moi, j’ai trouvé un peuple très discipliné, chez qui il y a beaucoup de choses à apprécier » a déclaré Brian Udaigwe, avant de remercier le Gouvernement pour la franche collaboration qui a prévalu pendant toute la durée de son mandat.

Le désormais ex-ambassadeur du Vatican au Togo poursuivra sa mission au Sri Lanka.

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Le Togo pourrait bientôt abriter un centre de formation en commande publique ouvert à l’international. L’Autorité de régulation de marchés publics (ARMP) envisage de créer un centre de formation en commande publique dénommé « Institut Africain de la Commande Publique » (IACOP).

L’objectif de cet établissement, indique l’institution, est de permettre la diversification des offres de formation et d’assurer la reconnaissance institutionnelle fondée sur le respect des normes académiques et pédagogiques.

L’ARMP est en effet souvent sollicitée pour former des cadres impliqués dans la gestion des marchés publics, provenant de l’administration publique, du secteur privé et de structures ou organismes ne bénéficiant pas du statut d’autorité contractante. Toutefois la plupart de ces formations ne concernent que prioritairement les cadres des secteurs publics et privés directement concernés par les acquisitions publiques. En ouvrant cet institut, l’Autorité permet ainsi à toutes les personnes qui le désirent d’acquérir des connaissances en marchés publics pour diverses raisons.

L’établissement qui sera implanté dans les locaux de l’ARMP prévoit de proposer des formations diplômantes et des certifications dans divers domaines liés à la commande publique.

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Alors que la pandémie de Covid-19 semble désormais dans un rythme de croisière sur la planète (plus de 1,5 million de nouveaux cas en moyenne par semaine), les Nations Unies pensent que l’adoption immédiate d’un revenu minimum provisoire pour les pauvres permettrait de ralentir le virus. En effet, un rapport du PNUD sur les effets socio-économiques du Covid-19 dans plus de 60 pays, révèle que « les travailleurs qui ne bénéficient pas d’une protection sociale ne peuvent pas rester chez eux sans revenu ». Ceci étant, un revenu minimum provisoire leur donnerait les moyens d'acheter de la nourriture et de payer les frais de santé et d'éducation, affirme l’institution.

Financièrement réalisable

Un choix « financièrement réalisable » pour le monde, d’autant plus qu’un « revenu minimum provisoire pour 06mois ne coûterait que 12% de la réponse financière totale au Covid-19 prévue pour 2020 ».

« Un moment historique sans précédent exige des mesures sociales et économiques sans précédent », déclare Achim Steiner, l’Administrateur du PNUD. Il ajoute que « l’introduction d’un revenu minimum provisoire pour les plus pauvres du monde est devenue une option envisageable », rejoignant le Chef de l’Etat, Faure E. Gnassingbé qui avait consacré une tribune sur la nécessité d’une approche sociale contre la crise sanitaire mondiale.

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Selon le responsable, si le revenu minimum provisoire n’est pas une solution miracle aux difficultés économiques engendrées par la pandémie, il pourrait permettre aux gouvernements de fournir aux personnes confinées une sécurité financière, de réinjecter de l'argent dans les économies locales pour aider les petites entreprises à survivre et de ralentir la propagation dévastatrice du virus : « les plans de sauvetage et de relance ne peuvent pas se concentrer uniquement sur les grands marchés et les grandes entreprises », fait-il observer.

Une nouvelle reconnaissance pour Novissi

Pour le programme de revenu universel de solidarité togolais Novissi, c’est un nouveau satisfécit. Un de plus après à l’extérieur des frontières, après ceux des Prix Nobel d’économie 2019, ou plus récemment de la France qui lui a apporté son appui.

Le programme qui a subi de nombreuses actualisations depuis son lancement, est d’ailleurs cité dans le rapport du PNUD, à côté de celui plus récent de l’Espagne.  

En douze semaines de mise en œuvre, Novissi avait permis de verser plus de 11,3 milliards FCFA aux personnes les plus vulnérables, évoluant dans le secteur informel.

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