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Après avoir déployé des travaux depuis plusieurs semaines, le Togo entre désormais « dans la dernière ligne droite avant la réouverture » de ses frontières aériennes.

Le directeur de l’Agence nationale de l’aviation civile l’a affirmé lundi, à l’occasion d’une visite de la ministre des infrastructures et des transports. Zouréhatou Kassa Traoré était venue apprécier les nouvelles dispositions mises en place par le Comité national de gestion de la riposte à l’aérogare de Lomé où d’importants travaux ont été menés.

1 Frontiere

Les autorités sanitaires, aéroportuaires et gouvernementales peaufinent les derniers détails avant la reprise officielle du trafic passager, interrompu depuis le 20 mars. Une ordonnance a d’ailleurs été dévoilée il y a une dizaine de jours, et précise les nouvelles conditions de voyage au Togo.

Tests PCR et prises de température avant embarquement, obligation de port de masque, formulaires à remplir ou application numérique à installer, le Togo ne veut négliger aucun détail au moment de rouvrir son trafic commercial.

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Après de concluantes études révélant des ressources considérables, le Togo s’engage dans l’exploitation de son potentiel de biomasse afin de développer davantage son secteur des énergies renouvelables.

Un laboratoire de référence de production de biogaz sera bientôt construit et mis en service au sein de l’Université de Lomé, avec à terme pour ambition de mettre à disposition, des technologies innovantes qui favoriseront une utilisation énergétique efficace et saine de la biomasse et du biogaz au Togo.

Le projet de ce laboratoire pilote dénommé TogoLab, est porté par le Centre Ouest-africain de services scientifiques sur les Changements Climatiques et l’Utilisation Adaptée des Terres (WASCAL) et le centre allemand de recherche sur la biomasse. Il a bénéficié d’un financement du Ministère fédéral Allemand de l’Éducation et de la Recherche.

1 WASCAL

Selon le ministre de l’enseignement supérieur, Koffi Akpagana qui a présidé les travaux de son lancement en fin de semaine dernière, il « contribuera à la vision du gouvernement de relever la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique et de valoriser leur potentiel dans le respect et la préservation de l’environnement, avec une volonté marquée pour les économies d’énergie et l’efficacité énergétique ».

Le Togo, en route vers son autonomie énergétique accorde en effet une belle part (50%) aux énergies renouvelables dans son mix.

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Le Togo et la Turquie ont conclu lundi trois accords et effectué plusieurs annonces, destinés à renforcer la coopération entre Lomé et Ankara. Ceci, à la faveur de la visite de travail du ministre des affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu dans la capitale togolaise.   

Le premier accord conclu est un protocole d’entente relatif à l’établissement d’un mécanisme de consultations politiques entre les ministères des affaires étrangères des deux pays. Le second accord porte sur une exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeport diplomatique. La Turquie rejoint ainsi des pays comme le Surinam, le Maroc, le Brésil, le Gabon ou encore Centrafrique, avec lesquels le Togo a signé des accords similaires. La troisième entente paraphée par Robert Dussey et son homologue est un mémorandum d’entente relatif à la coopération entre le ministère des affaires étrangères togolais et l’Académie Diplomatique de la République de Turquie.

Academie diplomatique

Sur le plan économique, Mevlüt Çavuşoğlu a annoncé que son pays augmentera ses investissements au Togo, en réponse au souhait exprimé par les autorités togolaises d’établir des partenariats avec le secteur privé turc dans les domaines prioritaires du PND.

Les deux pays ont par ailleurs mutualisé leurs points de vue sur plusieurs sujets comme l’opérationnalisation de la Zlecaf, la prévention des conflits, du terrorisme et de l’extrémisme violent, et de la gestion du Covid-19.

Rappelons qu’à la faveur de son audience avec le Président de la République, le chef de la diplomatie turque a également annoncé l’ouverture prochaine d’une ambassade à Lomé et le démarrage d’une liaison aérienne directe entre les deux pays par Turkish Airlines.

Près de trois ans après l’avoir annoncé, les autorités turques ont confirmé à nouveau leur intention d’ouvrir une ambassade au Togo afin d’approfondir la coopération. Le ministre turc des affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu, arrivé à Lomé ce lundi dans le cadre d’une tournée africaine, l’a réaffirmé.

Reçu par le Chef de l’Etat, Faure E. Gnassingbé, le chef de la diplomatie turque, a exprimé la volonté d’Ankara de développer sa coopération avec le Togo, « dans tous les domaines », particulièrement l’éducation et la sécurité.

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Les échanges ont également porté sur d’autres sujets de premier ordre, à l’instar d’une prochaine desserte de Turkish Airlines sur Lomé.

En amont de sa rencontre avec le n°1 togolais, Mevlüt Çavuşoğlu s’est entretenu avec son homologue togolais Robert Dussey. D’autres rencontres de haut niveau sont prévues avec des autorités et des acteurs économiques, de même que la signature d’accords bilatéraux. Ce qui confirme le message adressé par le leader turc Recep Tayyip Erdogan, au Président de la République lors du jubilé de diamant du Togo : « Ma conviction intime est que les relations d’amitié et de coopération entre la Turquie et la République Togolaise vont, grâce à nos efforts communs et sur la base des intérêts de nos peuples respectifs, se solidifier et s’approfondir », avait alors affirmé le dirigeant.

En rappel, la Turquie dispose déjà d’une représentation diplomatique à Lomé, une mission consulaire dirigée par l’ambassadeur Onur Özçeri.

lundi, 20 juillet 2020 17:20

Reprise à l’Université de Kara

Quelques jours après le feu vert du gouvernement, l’Université de Kara (UK) a rouvert ses portes ce lundi pour des cours en présentiel.

Une reprise en douceur qui sera surtout marquée par des cours alternés et rotatifs. Dans ce sens, le nombre d’étudiants admis à chaque fois sur le campus universitaire est réduit à 7000 sur les 21 000 que compte l’UK. 2358 places assises sont programmées sur les 7635 places assises, à la fois pour les cours et les évaluations, et les cours en ligne se poursuivront pour ceux qui ne seront pas programmés en présentiel.

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Sur le plan sanitaire, des dispositions ont été prises concernant le transport des étudiants, la bibliothèque et le restaurant universitaires.

L’Université de Lomé, dont l’effectif est trois fois supérieur à celle de Kara, peaufine toujours les détails pour sa réouverture.  

Les élèves en classes intermédiaires ou de passage sont désormais fixés sur l’issue de leur année.

Le gouvernement, via un communiqué signé par les ministres en charge de l’éducation, a décidé que « l’évaluation des élèves se fera sur la base des résultats obtenus lors des deux premiers trimestres pour le primaire et le second cycle, et sur la base de la moyenne du 1er semestre et des notes des évaluations continues du 2ème semestre pour les élèves de seconde, première et 2ème année de la formation professionnelle ».

La décision, valable pour les apprenants de tous les établissements publics, privés, confessionnels et privés-laïcs, se justifie surtout par le fait que les programmes scolaires étaient déjà exécutés à 75% à l’arrêt des cours.

En rappel, les examens de fin d’année se tiendront pour les classes concernées (et ont d’ailleurs déjà démarré). La rentrée académique 2020-2021 est fixée au 26 octobre prochain.

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Les Chefs d’Etat et de Gouvernement du Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) se sont réunis ce lundi dans le cadre de leur 19ème Conférence. La rencontre qui s’est déroulée par visioconférence, a été ouverte par le leader burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice sortant du comité.

Les travaux, auxquels ont participé le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé et le ministre de l’agriculture, Koutéra Bataka, ont porté sur l’examen des décisions de la 55ème session ordinaire du conseil des ministres, tenue en début de mois.

Pour rappel, le CILSS est l’organisation regroupant les Etats sahéliens, chargée de s’investir dans la recherche de la sécurité alimentaire et dans la lutte contre les effets de la sécheresse et de la désertification. Elle compte 13 Etats membres dont le Togo.

Après les mosquées et quelques autres lieux de culte vendredi, les églises ont à leur tour rouvert dimanche, conformément à la mesure de réouverture partielle décidée par le gouvernement.

Outre le port de masque obligatoire, d’autres précautions comme la distanciation physique, le lavage des mains sont de mise. Certaines confessions ont d’ailleurs élaboré des protocoles sanitaires précis à l’endroit des fidèles et des officiants de culte.

cultes

De nombreux élus locaux ont saisi l’occasion pour échanger sur le terrain avec les responsables religieux, s’assurer du respect des recommandations et encourager les uns et les autres pour la réussite de cette phase expérimentale.

Pour rappel, seuls environ 10% des lieux de cultes ont été autorisés à rouvrir sur toute l’étendue du territoire. En cas de résultats concluants, le gouvernement pourrait envisager la réouverture définitive et totale. Selon les chiffres de la Direction des Cultes, le Togo compte près de 9 000 lieux de cultes toutes confessions confondues.

Le ministère des infrastructures et des transports vient de lancer un Appel d’offres ouvert international pour le recrutement d’une entreprise qui sera chargée de réaliser les travaux d’aménagement et de bitumage du tronçon Katchamba-Nali situé sur la RN17 entre Katchamba et Sadori.

Les travaux de cette portion longue de 30 km, sont prévus pour démarrer au cours de ce second semestre 2020 et devront durer 18 mois. Outre son revêtement, il est également prévu dans le chantier, la construction d’un poste de péage.  

La réalisation de ce projet, conjointement financé par la BOAD et l’Etat, doit permettre de fluidifier la circulation entre les différentes localités concernées et désenclaver davantage les régions Savanes et Kara.

Les candidats intéressés par cet avis qui court jusqu’au 08 septembre à 08h, peuvent obtenir des informations supplémentaires et examiner le Dossier d’appel d’offres à la Direction Générale des Travaux Publics, situé au sein du ministère à Lomé.

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Après un taux de 5,3% enregistré en 2019, le taux de progression de l’activité économique au Togo « est révisé à 1,3% pour l’année 2020, contre une prévision initiale de 5,5% ». Ceci, en raison de la « forte décélération » que laissent apparaître les projections, avec une perte de croissance de 4,2 points de pourcentage.

C’est l’une des principales informations dévoilées jeudi par le ministre de l’économie et des finances, en commentant l’environnement macro-financier national dans le contexte du Covid-19.

Ministre

Sani Yaya s’exprimait à la faveur d’une session extraordinaire du Conseil National du Crédit (CNC), réuni afin d’examiner en profondeur les impacts économiques et financiers de la pandémie, la mise en œuvre des dispositions du gouvernement, de la BCEAO et de la BOAD, ainsi que les mesures susceptibles de relancer l’économie. « Si cette prévision se confirme comme nous le craignons, a-t-il poursuivi, ce sera le taux de croissance le plus faible de l'histoire économique du Togo au cours de ces dix dernières années », rappelant au passage que « le taux de croissance économique au cours de la décennie passée s'est établi à 6%, en moyenne ».

Pour le ministre, « c'est un euphémisme de dire que la situation économique actuelle est très difficile ». La pandémie a en effet provoqué « une crise sanitaire, économique et sociale sans précédent », qui a poussé les autorités à réagir. Les mesures qui s’imposent pour endiguer le virus ont entraîné un ralentissement économique. Les secteurs les plus touchés par cette pandémie sont principalement le secteur tertiaire et le secteur secondaire, a-t-il indiqué. Quant au secteur agricole, sa contribution au PIB serait de 0,9%, contre une prévision initiale de 0,8%.

En dépit des nombreuses mesures déployées par le Gouvernement ainsi que la mise en place d’un Fonds national de solidarité, un défi subsiste, celui de « relancer la croissance économique au moment même où les recettes publiques sont fortement orientées à la baisse ».

Aussi, Sani Yaya a-t-il de nouveau invité le secteur privé à se mobiliser aux côtés du gouvernement, « dans un esprit d’inclusion et dans un esprit participatif pour élaborer la stratégie de relance économique », pour contrer le risque de vulnérabilité économique, financière et sociale.

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