Togo Officiel

Togo Officiel

Du 15 au 26 mai 2017, le gouvernement organise à l’intention des cadres de la Direction du contrôle financier, une formation sur l’audit des établissements publics. Objectif, les outiller sur la question de la transparence dans la gestion efficace et efficiente des deniers publics.

Grâce à cette formation, les directeurs en charge du contrôle financier renforceront leur capacité et pourront s’assurer de la légalité, de la régularité et de la conformité des actes à incidence financière, ainsi que de la soutenabilité financière. C’est à cette mission que les a renvoyé Kofi Paniah, Directeur du contrôle financier, à l’ouverture des travaux : «Vous serez l’œil et l’oreille du ministère des finances, capables de donner des avis sur le budget, suivre les exécutions et donner des appréciations », a-t-il indiqué à la soixantaine de participants à la formation.

« Les normes applicables aux établissements financiers », « la méthodologie de l’audit : diligence et méthodes », « l’élaboration des rapports d’audit » sont les différents modules qui feront l’objet d’exposés et d’échanges. A travers cette formation, le gouvernement veut une plus grande rigueur dans l’exécution des budgets mais également, en amont, que les dysfonctionnements soient identifiés et que des propositions d’amélioration lui soient faites afin que les programmes de développement connaissent une pleine réussite pour le bien des populations.

Notons que, pour l’organisation de la présente formation, le Togo a bénéficié du soutien de la Banque Africaine de Développement (BAD) via le Projet d’Appui à la mobilisation de Ressources et au renforcement des capacités institutionnelles (PAMOCI). Elle se tient jusqu’au 26 mai prochain à Kpalimé à 120 Kms de la capitale, Lomé.

 

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme de réparations confié au Haut-Commissariat pour la Réconciliation et le Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN), une grande rencontre d’échanges et d’information, à l’instar de celles menées depuis quelques jours à l’intérieur du pays, est prévue le jeudi 18 mai prochain, auprès des populations de la Préfecture du Golfe. Afin de s’enquérir des préparatifs, la présidente du HCRRUN, Mme Awa Nana Daboya s’est rendue ce lundi 15 avril dans les locaux de la Préfecture du Golfe qui servira de cadre à la dite rencontre.

La « Madame Réconciliation » du Togo s’est entretenue avec le préfet du Golfe, Awaté Hodabalo. Ce dernier l’a rassuré sur le bon déroulement des préparatifs, « le comité d’organisation a déjà pris toutes les mesures devant aboutir à la réussite de cette sensibilisation », a-t-il confié à son hôte. La rencontre de sensibilisation voulue par le HCRRUN a pour cibles, des représentants des partis politiques, de la chefferie traditionnelle, des Comités de Développement des Villages (CDV) et Comités de Développement des Quartiers (CDQ), des syndicats, des religieux, les associations des jeunes, des femmes, les forces de l’ordre et de sécurité, sans oublier les membres des Comités de Paix.

Ils seront en tout près de 500 personnes à être informées sur le programme des réparations et à parler paix et réconciliation nationale.

2474 victimes bénéficieront des indemnisations lors de cette première phase des réparations. C’est principalement pour mieux expliquer le processus de sélection et les conditions d’octroi que se tient la rencontre du jeudi 18 mai prochain.

En application de l’une des recommandations de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR), le HCRRUN a été mis sur pied pour conduire les fils et filles du Togo à la réconciliation afin qu’ensemble, ils se focalisent sur le développement de leur pays.

 

Les députés de la représentation nationale sont conviés ce mardi 16 mai à 9 heures à la deuxième séance plénière de la première session ordinaire de l’année 2017.

On se rappelle, c’est le 04 avril dernier que l’Assemblée Nationale a procédé à l’ouverture de sa session de l’année. Une cérémonie solennelle, en présence des Assemblées nationales sœurs du Burkina-Faso, du Ghana, du Mali, du Niger, de l’Allemagne, de la Guinée-Bissau, de la RDC et de l’Etat de Katina au Nigeria, avait marqué l’évènement.

Dama Dramani, président de l’institution avait alors appelé les députés à se retrousser les manches pour mener à bien leur mission. Le président de l’Assemblée nationale évoquait alors de nombreux projets de loi très importants qui seront soumis à leur appréciation. Il semble qu’on y soit déjà et ce mardi donc, les élus togolais passeront à leur étude selon un calendrier proposé par la conférence des présidents.

L’actuelle législature est composée de 91 députés qui, cette année 2017, sont dans la dernière ligne droite de leur mandat parlementaire. Dama Drama a convié ses pairs à poursuivre leurs efforts dans un climat de confiance, de cordialité et de respect mutuel afin qu’à l’heure des comptes, ils soient à même de présenter un bilan positif.

 

Les Forces armées togolaises (FAT) font peau neuve du 22 mai au 17 juin prochain. Lancé en février dernier par le Ministère de la défense et des anciens combattants, un appel à candidature invite les jeunes Togolais à intégrer l’armée nationale. Ce recrutement concerne des soldats et des spécialistes qui devront renforcer son effectif.

Cette opération se déroulera sur toute l’étendue du territoire national selon un chronogramme bien établi. Les candidats ont préalablement déposé leurs dossiers dans les brigades de gendarmerie des préfectures d’origine ou de résidence. A partir du 22 mai prochain, ils doivent se présenter en tenue de sport dans les centres de recrutements munis de leur pièce d’identité .

Les effectifs des armées togolaises sont estimés à plus de 13 000 hommes.

Programme des séances de recrutement
Lundi 22 mai : Aného et Blitta
Mardi 23 mai : Vogan et Sotouboua
Mercredi 24 mai : Afagnan et Tchamba
Jeudi 25 mai : Tabligbo et Sokodé
Vendredi 26 mai : Tohoun et Bassar
Samedi 27 mai : Notsè et Djarkpanga
Lundi 29 mai : Elavagnon et Guerin-Kouka
Mardi 30 mai : Anié et Tandjouare
Mercredi 31 mai : Atakpamé et Mandouri
Jeudi 1er juin : Badou et Cinkassé
Vendredi 02 juin : Kougnohou et Dapaong
Samedi 03 juin : Amlamé et naki-Est
Lundi 05 juin : Danyi et Mango
Mardi 06 juin : Kpélé-Akata et Gando
Mercredi 07 juin : Kpalimé et Kanté
Jeudi 08 juin : Agou et Niamtougou
Vendredi 09 juin : Kévé et Bafilo
Samedi 10 juin : Tsévié et Pagouda
Lundi 12 au mercredi 14 juin : Agoè-Nyivé (Camp des sinistrés à Logopé) et Kara
Jeudi 15 au samedi 17 juin : Lomé et Kara

Le Ministre de l’industrie et du tourisme a convié ce vendredi 12 mai des professionnels du secteur à une rencontre. Objectif, prise de contact et mise en place de stratégies pour développer le secteur du tourisme notamment.

Etaient donc présents, des opérateurs économiques spécialistes de l’hôtellerie, de la restauration et des agence de voyages. Au menu, des échanges sur l’accueil, les services offerts, l’hébergement, l’hygiène etc. Le titulaire de ce département, Yaovi Atigbé Ihou lors de son allocution liminaire a insisté sur le fait que « le tourisme est par excellence un secteur de services et par voie de conséquence exige à tous les niveaux des prestations de grande qualité ». Aussi a-t-il exhorté ses interlocuteurs à « viser les objectifs de qualité ».

Il a notamment rappelé que le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé « dans son combat pour l’émergence de notre pays, place la question de la qualité au cœur de ses préoccupations ». Pour lui, « la qualité est donc une mesure indispensable pour faire de notre tourisme un facteur de développement dans un monde de plus en plus globalisé et ouvert à une rude concurrence. Notre pays le Togo s’est résolument engagé dans la voie de l’émergence et veut faire de la qualité, la clé de voûte de la gouvernance économique au service d’un développement inclusif et durable ».

Le ministre de l’Industrie et du Tourisme rappelant les importantes assisses internationales qu’abrite le Togo très prochainement, notamment l’AGOA en Août, le sommet Afrique-Israël en Octobre et celui de la Francophonie en Novembre, a invité les professionnels du secteur, hôteliers et restaurateurs en premier à leur réussite en offrant des services d’une qualité irréprochable qui sont un gage de « développement des entreprises de notre pays, de l’intégration économique régionale ainsi que de l’intégration dans les chaînes de valeurs mondiales ».

Yaovi Atigbé Ihou reconnaît que le secteur du Tourisme est en proie à certaines difficultés dues à la faiblesse ou l’absence de la qualité, mais croit fortement que le respect des normes et leur mise en application, constitue un facteur indéniable du développement et de la visibilité du secteur.

L’Ambassadeur d’Israël au Togo avec Résidence en Côte d’Ivoire est venu ce vendredi 12 mai présenter ses lettres de créance au Chef de l’Etat Togolais, Faure Gnassingbé.

Le Dr Eliahu Ben-Tura a situé son entrevue avec le président togolais dans le cadre du renforcement des relations diplomatiques entre le Togo et Israël mais au-delà, entre Israël et l’Afrique. « Les relations entre Israël et le Togo sont excellentes. Nous avons discuté de comment renforcer cette relation en vue du sommet Israélo-africain qui se tiendra au Togo dans quelques mois », a déclaré le diplomate.

Les discussions avec Faure Gnassingbé ont notamment porté sur le raffermissement des relations entre les deux pays dans les domaines de l’économie, la formation, la diplomatie, la politique et la santé.

Le Dr Eliahu Ben-Tura, au sortir de ses échanges avec Faure Gnassingbé, a salué l’implication et l’engagement de son hôte dans la tenue du sommet Afrique-Israël qui amènera les relations entre l’Etat hébreu et le continent dans une nouvelle dimension.

Le Dr Eliahu Ben-Tura est un fin connaisseur du continent africain. Avant le Togo, il a notamment officié en République Démocratique du Congo (RDC), au Congo, au Gabon et à Madagascar.

 

La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a livré ce jeudi 11 mai son rapport d’activités comptant pour l’année 2016, allant du 1er janvier au 31 décembre. A cette occasion, Pitang Tchalla (photo), son président a annoncé œuvrer pour une augmentation de l’aide de l’Etat à la presse. Actuellement de 100 millions de FCFA, l’enveloppe devrait donc passer à 300 millions.

« Cela est notre préoccupation depuis le début, de parvenir à ce que cette aide soit au moins triplée. On ne peut pas dire que nous sommes les pionniers de la dépénalisation et être dernier en cette matière », a déclaré le patron de l’organe chargé de réguler les médias togolais. Cette augmentation de l’aide de l’Etat à la Presse, était l’une des recommandations phares états généraux de la presse tenus à du 30 juin au 2 juillet 2014. Aussi, la HAAC indique qu’elle se fera le porte-parole des médias auprès des plus hautes autorités du pays afin que cette hausse soit effective.

La publication de ce rapport d’activités 2016 était également l’occasion pour la HAAC de décliner ses futurs chantiers. Dans la perspective des élections législatives prévues pour 2008, la HAAC veut dépoussiérer ses textes notamment ceux relatifs aux prestations des médias au cours des campagnes électorales. Un atelier sera organisé à cet effet dans quelques semaines et sera consacré à la à la relecture des textes de base, notamment le code de la presse et de la communication. Des sessions de formations seront également nécessaires afin de doter les professionnels d’outils de travail adaptés à ce genre d’élections, annonce l’institution.

Pitang Tchalla n’a pas manqué de rappeler aux hommes des médias, le respect de l’éthique et de la déontologie dans l’exercice de leur profession.

Faure Gnassingbé, le Chef d’Etat togolais a poursuivi ce jeudi 11 avril sa série d’audiences en marge du Transform Africa Summit qui se tient à Kigali. Au 2ème jour de cette rencontre, en sa qualité d’invité d’honneur, il a eu un entretien avec son homologue rwandais, Paul Kagamé.

C’est à l’initiative de ce dernier que se tient ce sommet destiné à mettre les TICS à contribution dans le développement de l’Afrique. Les deux chefs d’Etat ont donc échangé sur des sujets d’intérêt commun. Il s’agira d’établir un cadre de coopération formelle entre leurs deux pays. Les échanges commerciaux entre les deux pays sont très faibles. Ils sont actuellement à sens unique de Lomé vers Kigala et stagnent en moyenne annuelle à 54,1 millions de Fcfa, sur la période 2008-2014.

Les principaux produits sont : les véhicules à essence, les livres, brochures et imprimés similaires, les meubles en bois, les produits de beauté, de maquillages pour la peau et autres meubles en matières autres que le bambou et le rotin.

Faure Gnassingbé et Paul Kagamé forts des excellentes relations qu’ils entretiennent, veulent ainsi donner une nouvelle dynamique aux relations commerciales entre leurs pays. Le président togolais ne manque aucune occasion de saluer les progrès réalisés par le Rwanda ces dernières années notamment dans le secteur de l’agriculture et souhaite un partage d’expériences entre les deux nations.

Les discussions de ce jeudi ont donc servi, à jeter les bases d’une coopération plus diversifiée et dynamique entre le Togo et le Rwanda.

 

Invité d’honneur de la 3ème édition du Transform Africa Summit, le Chef de l’Etat Togolais a pris part ce mercredi à la cérémonie d’ouverture de cette assisse internationale aux côtés de son homologue Rwandais, Paul Kagamé. Placé sous le thème « Villes Intelligentes, Développement Accéléré », ce sommet a pour objectif d’accélérer le développement du Continent à travers les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

La présence du Togo à cette rencontre dédiée au TIC va de soi, quand on sait qu’il y a quelques jours seulement, le 24 avril dernier, ses dirigeants, avec à leur tête le Chef de l’Etat, ont mis en route le projet e-gouvernement. Celui-ci, via le raccordement à la fibre optique de 560 bâtiments (Présidences, ministères, Assemblée nationale, institutions étatiques, tribunaux, lycées publics, hôpitaux etc..), va hisser l’administration togolaise, au rang de l’une des plus connectées en Afrique.

Faire de Lomé, un hub régional reste en outre un des objectifs affichés. Aussi des partenariats doivent se nouer à cet effet. Ce n’est donc pas une surprise si les demandes d’audiences se sont multipliés pour le Chef d’Etat togolais.

Faure Gnassingbé a notamment reçu M. Amoudoum Touré, Directeur exécutif de SMART Africa, organisatrice sous la houlette du président Paul Kagamé, de la 3ème édition du « Transform Africa Summit ».

145 summitAudience du Chef de l'Etat avec le PDG d'Econet.

A sa suite, Faure Gnassingbé a échangé avec Strive Masiyiwa Président Fondateur de ECONET, une société sud-africaine spécialisée dans les télécommunications.

Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger a également partagé un entretien avec le Chef d’Etat togolais (photo).

A compter de ce mercredi 10 mai, trois délégations du Haut-Commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’Unité nationale prennent d’assaut trente-et-sept (37) préfectures du pays pour aller à la rencontre des populations.

Conformément à son chronogramme, cette tournée nationale qui vise particulièrement les populations de l’intérieur du pays, a pour objectif de faire mieux connaître l’institution et d'informer sur les conditions d’octroi des indemnisations.

En effet le 24 mars dernier, le HCRRUN a officiellement lancé le programme de réparations des victimes des violences à caractères politiques survenues de 1958 à 2005.

Ceci conformément aux recommandations de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR) qui après des mois de travaux a rendu son rapport le 03 avril 2012 au Chef de l’Etat Faure Gnassingbé. C’est donc en prélude au démarrage de cette phase des indemnisations prévue pour le mois de juillet prochain que se tient cette tournée. Au total 7057 victimes ont été identifiées mais cette première phase prendra en compte 2474 d’entre eux.

Pour permettre au HCRRUN de mener à bien sa mission, le gouvernement lui a octroyé une enveloppe de 2 milliards de FCFA. Ces fonds devront notamment servir à indemniser les victimes.

Pour le Premier ministre Komi Selom Klassou qui a présidé la cérémonie de lancement de cette phase des réparations, ces indemnisations symboliques, permettront un tant soit peu, à ceux qui sont marqués de séquelles indélébiles de cette époque, de panser leurs plaies. Les autorités togolaises souhaitent ainsi que les fils et filles du Togo se tournent vers l’avenir pour ensemble œuvrer au développement de leur pays.