Togo Officiel

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Le président togolais a achevé hier mardi le 09 mai, une visite d’Etat de 48 heures en Zambie. Faure Gnassingbé et son homologue, Edgar Lungu, ont à cette occasion, donné une nouvelle dynamique à la coopération entre leurs deux pays. A travers des sessions bilatérales entre leurs deux délégations, ils ont notamment exploré les possibilités de partenariats dans les secteurs, minier, de l’agriculture du commerce, l’industrie et de l’énergie. Un cadre de discussions sectorielles a aussitôt été mis en place pour parvenir au plus vite à un accord de coopération.

Faure Gnassingbé et Edgar Lungu ont en outre exprimé leur satisfecit s’agissant de leur vision pour le continent qu’ils veulent plus stable et intégré afin d’accélérer son développement. C’est dans cette optique que le Président togolais a, dans la foulée, rallié Kigali la capitale rwandaise pour prendre part à un sommet de Haut niveau, « Transform Africa Summit » organisé par son homologue Paul Kagamé, du 10 au 12 mai 2017.

A cette assise internationale, il s’agit pour les Chefs d’Etas, les décideurs, les dirigeants d’entreprises et les organisations internationales de plancher sur le développement de l’Afrique à travers la révolution numérique. Rendre plus attractif le continent aux investisseurs, en axant ses programmes sur les TIC, encourager l’entrepreneuriat et faire des pays africains des sociétés intelligentes, en sont quelques-uns des objectifs.

Le Chef d’Etat togolais interviendra le jeudi 11 mai. Il animera une session de haut niveau sur le thème « Développement de solutions intégrées d'eau et d'énergie pour les communautés ». Dans sa présentation devant ses pairs, les experts et autres décideurs, Faure Gnassingbé, suite au constat selon lequel la demande d'énergie durable et d'eau propre en Afrique est sans précédent, développera les points suivant : « Les écarts d'approvisionnement en énergie et de distribution ont un coût direct et indirect pour les économies africaines » ; « Et les ménages. Comment les systèmes intelligents d'énergie et de solutions d'eau peuvent-ils résoudre efficacement ce problème? ». Son intervention vise à orienter les recherches en Afrique sur les solutions intelligentes d’énergies renouvelables et d’eau, sur le financement d’énergie propre abordable et sur des solutions au niveau communautaire. Ce n’est qu’à ce prix que le continent pourra s'autosuffire dans le domaine énergétique et subvenir aux besoins de ses populations en eaux.

 

Une rencontre d’échanges a eu lieu ce mardi 09 mai entre le Premier Ministre Komi Selom Klassou et les membres de la Haute Autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLCIA).

C’était l’occasion pour les deux parties de mener des discussions pour trouver les voies et moyens pour permettre à cet organe d’accomplir sa mission. Celle d’œuvrer par la mise en place de stratégies et d’outils, au recul de la corruption mais aussi, sensibiliser les populations sur ses effets néfastes.

Le président de la HAPLCIA, Wiyao Essohanam, au sortir de son entretien avec le PM, Selom Klassou a déclaré, « au cours de cette visite, nous lui avons fait le rapport des formalités de notre installation et en retour, nous avons sollicité son appui pour aller de l’avant. Il nous a rassurés et promis son appui, nous a prodigué des conseils et nous a donné des précisions sur la mission qui nous a été confiée ».

Le Chef du gouvernement a donc réitéré aux membres de la Haute autorité de lutte contre la corruption, le ferme engagement de l’exécutif à lutter contre ce fléau et son soutien.

Au nombre de sept (7), les membres de l’organe de lutte contre la corruption ont été nommées en février 2017. Officiellement installés dans leur fonction via une prestation de serment en février devant la cour Suprême, ils ont marqué le début de leurs activités par une déclaration de leurs biens au mois d’avril dernier.

Cette séance de travail avec le Premier ministre devrait servir d’accélérateur au démarrage de leurs actions sur le terrain.

 

La « State House », la présidence zambienne, a été le cadre d’une réunion élargie entre la délégation togolaise conduite par le président togolais, Faure Gnassingbé et des membres du gouvernement zambien avec à leur tête, le président Edgar Lungu. Cette séance de travail se situe dans la volonté des deux pays de renforcer leur coopération dans plusieurs secteurs.

Entouré de son ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey et de son ministre du Développement à la base, Victoire Dogbé-Tomegah, Faure Gnassingbé a échangé avec Edgar Lungu sur les opportunités de partenariats que les deux pays pourraient s’offrir. Le secteur minier, les échanges commerciaux notamment.

L’active implication des deux pays dans le maintien de la paix sur le continent via une coopération plus accrue dans le domaine sécuritaire a également fait partie des sujets de discussions.

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Pour approfondir ces différents points et en établir les axes prioritaires, les deux chefs d’Etat ont convenu que des discussions sectorielles se tiendront très prochainement pour établir un cadre de coopération mieux élaboré au bénéfice de leurs populations.

 

Réunis à Abidjan en Côte d’Ivoire les 04 et 05 mai derniers, les Ministres de la Défense de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CENSAD), ont échangé autour du thème « Ensemble contre le terrorisme pour la sécurité et le développement ». Le Togo qui y était représenté par le Colonel Yark Damehane (photo), ministre de la Sécurité et de la protection sociale, le Col Mangorgou Monigbéni, Expert et M. Koudjo Adanou, Chargé d'Affaires du Togo au Maroc, a pris une part active aux travaux.

Dans la "Déclaration de Cocody" qui a sanctionné cette assise régionale, les Etats membres de la CENSAD ont reconnu être vivement préoccupés par la résurgence et la prolifération d’organisations terroristes dans l’espace sahélo-saharien et par la persistance des attaques terroristes entrainant d’innombrables pertes en vies humaines de militaires et de civils dans leur espace. Ils se sont alors engagés entre autres, à renforcer leur coopération militaire et sécuritaire, intensifier la coopération régionale et internationale en vue de déceler et de tarir les sources de revenus des organisations terroristes ou encore, mettre en place une coopération plus efficace entre les cellules de renseignement militaire. Mais pas que.

En effet l’un des points sur lequel les Etats membres de la CENSAD ont également accordé leur violon est « qu’une bonne stratégie de lutte contre le terrorisme doit aller au-delà de l’action militaire pour prendre en compte les dimensions politiques, économiques et sociales ». Le chômage des jeunes et l’inadéquation entre la formation et l’emploi ; le retard de développement dans les zones rurales, lié notamment au manque d’infrastructures de base, à l’insécurité alimentaire et à la faiblesse des revenus ont été cités comme des terreaux à la prolifération du terrorisme.

Aussi dans son intervention, le Colonel Yark Damehane, ministre togolais de la Sécurité, a indiqué que son pays conscient de cet état de chose, sous la houlette de son Président Faure Gnassingbé, travaillait déjà dans ce sens. Il a notamment parlé du nouveau mandat du chef de l’Etat axé sur le social avec la mise en œuvre du dernier Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) pour combattre plus efficacement la pauvreté, un des facteurs du terrorisme.

Yark Damehane a également parlé de la refondation des forces de défense et de sécurité avec la subdivision du pays en deux régions militaires, de la modernisation de l’outil de défense, des exercices conjoints de ses forces de défense et de sécurité avec celles de ses pays frontaliers et du renforcement de la coopération régionale et internationale, afin d’éradiquer le terrorisme.

 

Le 3 mai au Nigeria, le ministre de l’aviation Hadi Sirika a annoncé qu’un projet de création d’une compagnie aérienne nationale avait été approuvé par le gouvernement. Cette décision a été prise lors d’une réunion présidée par le vice-président Yemi Osinbajo (photo), au cours de laquelle le projet a été étudié.

Devant également permettre le renforcement des infrastructures aéroportuaires nationales, le projet consistera non seulement à créer une compagnie aérienne, mais également à lancer, entres autres structures, une société de crédit-bail aérien.

Un groupe de six entreprises, dont le transporteur allemand Lufthansa, conseillera le gouvernement nigérian sur la mise en place du projet. Il faut rappeler que la création d’une compagnie aérienne nationale faisait partie des promesses électorales de l’actuel président Muhammadu Buhari.

Servan Ahougnon

Pour les Etats membres de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD), il leur est désormais nécessaire de prendre en compte le cyber espace dans la lutte contre le terrorisme. C’est l’une des principales conclusions des travaux de la 6ème réunion des ministres de la défense des pays membres de cette communauté, tenue du 1er au 05 mai 2017 à Abidjan en Côte d’Ivoire.

L’objectif de la rencontre d’Abidjan était « d’approfondir la réflexion sur les défis sécuritaires de plus en plus importants, au regard de l’ampleur de la menace terroriste ». Il s’agissait, par ailleurs, d’évaluer la mise en œuvre des diligences de l’édition précédente, notamment l’état d’avancement du projet relatif à la création du Centre sahélo saharien de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée (CT CEN-SAD).

Au terme des travaux, un « consensus » a été dégagé sur plusieurs questions. Il s’agit notamment de l’adoption et la consolidation des textes juridiques sur la paix et la sécurité de la communauté. En plus de la volonté de privilégier le partage du renseignement, la mutualisation des moyens de lutte et la mise en cohérence des plans nationaux et régionaux de lutte contre le terrorisme.

Toutefois, aucune avancée significative n’a été constatée sur la question du Centre sahélo saharien de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée. Les participants se limitant s’accordant seulement sur « la nécessité » de doter la CEN-SAD de cet outil « ayant pour objet l’approfondissement de l’échange d’informations, et la concertation dans l’action ».

Pour le ministre ivoirien de la défense Alain Richard Donwahi (photo), « les menaces sécuritaires récurrentes dans la Sous-région et la lutte inlassable contre les actes terroristes et la sécurisation de nos frontières, nous imposent des réponses et des réactions appropriées et diligentes. Elles nous incitent à nous attaquer aux causes du terrorisme et à leurs sources de financement ». « Il s’agit pour nous dorénavant, de mettre fin aux différents trafics et au développement d’une économie parallèle et illicite, qui prospèrent et mettent à mal l’économie et la stabilité de nos Etats » a-t-il fait remarquer.

Profitant de l’occasion, le ministre ivoirien de la défense a invité « la Ligue arabe, le G5 Sahel et le Conseil de l’entente, (…) à nous accompagner activement dans cette lutte pour la vie et la survie ».

Pour rappel, il faut noter que la CEN-SAD est née le 04 février 1998 à Tripoli, à l’issue d’une réunion des Chefs d’Etat de la Libye, du Mali, du Niger, du Soudan et du Tchad. Cette organisation regroupe aujourd’hui 28 États membres.

La CEN-SAD vise à promouvoir la paix et la sécurité au sein de la Communauté sahélo-saharienne, conformément à la charte des Nations Unies et au protocole relatif à la création du Conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine.

La prochaine réunion des ministres de la défense des pays membres de cette communauté se tiendra au Nigeria en 2018.

B.K

Le Président togolais a débuté ce lundi une visite officielle de 48 heures en République zambienne. Reçu avec tous les honneurs par son homologue zambien, Egdar Lungu, Faure Gnassingbé s’est aussitôt attaqué à son agenda. Celui a débuté par un tête-à-tête entre les deux Chefs d’Etat. Au palais de la Présidence, le State House à Lusaka Faure Gnassingbé et Edgar Lungu se sont brièvement entretenus sur des sujets communs à leurs deux pays et à l’actualité sur le continent. Des séances de travail plus élargies sont en effet prévues pour approfondir ces discussions et consolider les relations entre les deux pays.

Robert Dussey et Harry Kalaba respectivement Ministre des Affaires étrangères du Togo et de la Zambie ont ensuite été invités à se joindre aux entretiens. Les deux personnalités s’étaient déjà rencontrées le 10 mars dernier au cours d’une visite à Lusaka du Chef de la Diplomatie togolaise. L’annulation des visas entre le deux pays et une invitation au Sommet Afrique-Israël qu’abrite Lomé en octobre prochain avait alors été évoquées et ont dû être remises à l’ordre du jour ce lundi.

Edgar Lungu a ensuite convié son invité, Faure Gnassingbé à signer le livre des hôtes de marque au Palais de la Présidence Zambienne.

Cette première journée de visite pour le Chef d’Etat togolais a été marquée par une cérémonie de dépôt de gerbes au « President Burial ». Un mémorial où reposent trois anciens présidents Zambiens.

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Faure Gnassingbé a eu également l’honneur et le plaisir de converser avec un autre président zambien, bien vivant celui-là. Kenneth Kaunda, l’un des héros de l’indépendance de la Zambie et qui l’a dirigé pendant 27 ans après son indépendance en 1964.

Pour clore en beauté cette première journée, ce lundi soir, un diner d’Etat a été donné en l’honneur de la délégation togolaise.

 

Le président Togolais Faure Gnassingbé à poser pied sur le sol zambien ce lundi pour une visite d’Etat de 48 heures. Il a été accueilli à l’aéroport international Kenneth Kaunda de Lusaka par son homologue, le Président Edgar Chagwa Lungu.

L’accueil offert à Faure Gnassingbé par son homologue zambien témoigne des excellentes relations qui prévalent entre les deux pays. Edgar Lungu était accompagné de nombreux membres du gouvernement, de diplomates en poste dans le pays et de nombreux officiels. Des ressortissants togolais résidant en Zambie ont également fait le déplacement pour offrir un bain de foule à leur président.

Au cours des 48 heures que durera la visite officielle du n°1 togolais en terre zambienne, leur deux pays travailleront à consolider leur coopération. Des séances de travail notamment des sessions de discussions bilatérales présidées par les deux Chefs d’Etat serviront à cet effet. Il s’agira de renforcer le cadre juridique de la coopération, d’en définir les principes directeurs et d’en orienter les axes prioritaires.

L’autre chantier sur lequel les deux pays sont sur la même longueur d’onde et entendent nouer des partenariats plus solides, est celui de la paix et de la stabilité sur le continent. Lomé et Lusaka siègent actuellement au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, œuvrant de concert à la résolution des crises et à la consolidation de la stabilité sur le continent, pour le bien des populations.

La délégation togolaise, avec à sa tête le Président Faure Gnassingbé, est conviée à un diner d’Etat offert en leur honneur par le président Edgar Chagwa Lungu ce lundi soir.

 

En appui aux réformes économiques et financières entreprises par le pays, le Fonds Monétaire International (FMI) accordera une enveloppe financière de 241,5 millions $ au Togo au titre du programme de Facilité Elargie de Crédit. Ce prêt triennal assorti d’un décaissement immédiat de 34,5 millions $ « appuiera les efforts déployés par les autorités pour assainir les finances publiques, tout en préservant l’espace nécessaire pour engager des dépenses de lutte contre la pauvreté », a souligné M. Tao Zhang (photo), Directeur général adjoint du FMI dans un communiqué publié sur le site officiel de l’institution.

Le reliquat du financement sera échelonné sur les trois prochaines années en fonction des progrès dans la mise en œuvre des réformes économiques recommandées par l'institution financière.

Entre 2014 et 2016, l’économie du pays de l’Afrique de l’Ouest a progressé de 5,2%, portée par les investissements dans les infrastructures et une amélioration de la production agricole. « Les résultats de l’économie togolaise ont été solides, ces dernières années, avec une croissance soutenue et une inflation basse », a expliqué le dirigeant.

Bien que ces résultats restent en deçà de la croissance moyenne des pays de l’UEMOA (7% environ), l’institution de Bretton Woods table sur de belles perspectives pour l’économie togolaise dans les prochaines années. A l’horizon 2021, le FMI indique que le PIB du pays devrait progresser de 5,6%.

« Les perspectives économiques à moyen terme sont favorables : l’activité du secteur privé devrait bénéficier de l’amélioration des infrastructures et du climat des affaires. Cependant, les progrès futurs dépendront de la bonne exécution du programme macroéconomique ambitieux et de la poursuite de réformes structurelles plus larges visant à améliorer la gestion des finances publiques et à satisfaire les besoins sociaux.», conclut M. Tao Zhang.

Fiacre E. Kakpo

Afin d’accompagner l’université de Lomé et celle de Kara dans l’amélioration de leur cadre de formation, indispensable à l’essor d’une génération de diplômés plus qualifiés, le gouvernement du Togo a décidé de renforcer leurs moyens TIC. Cet engagement, il l’a pris au cours de la réunion tenue le 05 mai 2017, au lendemain du conseil des ministres du 04 mai 2017, présidé par le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbe.

Un état des lieux pour identifier les besoins des deux institutions de formation supérieure en moyens TIC sera dressé et une dotation « exceptionnelle » sera sollicitée durant les trois prochaines années pour financer ces nouveaux chantiers numériques.

Ceux-ci viendront s’ajouter aux dotations technologiques dont les deux universités publiques jouissent déjà. L’Etat revendique leur maillage en fibre optique et leur interconnexion. Il y a également les bornes Wifi en cours d’installation depuis le 30 janvier 2017 dans l’enceinte de l’université de Lomé. L’université de Kara devrait certainement aussi en bénéficier.

Tous ces moyens TIC dont l’Etat veut doter les deux universités publiques devraient faciliter l’apprentissage des étudiants et la réalisation de leurs recherches. Ils pourront collaborer avec des enseignants étrangers sur des thématiques importantes ou participer à des projets passionnants, sans contraintes de déplacement.

Les universités publiques togolaises pourront véritablement tirer profit du réseau haut-débit panafricain d’éducation et de recherche- Africa Connect2- qu’est entrain de mettre sur pied le groupe européen Géant, spécialisé dans la collaboration en réseau au bénéfice de la recherche et l’éducation, en collaboration avec l’organisation régionale de recherche et d’enseignement en réseau pour l’Afrique orientale et australe (Alliance UbuntuNet), le réseau d’éducation et de recherche d’Afrique Centrale et de l’Ouest (WACREN) et le réseau d’éducation et de recherche des Etats arabes (ASREN).

Muriel Edjo