Comme il est de coutume, à l’occasion de la célébration de l’Indépendance du Togo, les messages de nations amis affluent de par le monde. Le Japon n’a pas dérogé à cette règle. C’est via son Ambassade au Togo avec résidence en Côte d’Ivoire que Sa Majesté l’Empereur du Japon, Akihito, a adressé son message de félicitations au Président de la République togolaise Faure Gnassingbé ainsi qu’au peuple togolais.
L’Empereur du Japon a écrit au Président Faure Gnassingbé pour lui transmettre ses « vives félicitations ainsi que les vœux les meilleurs que je forme pour votre bonheur personnel et pour la prospérité de votre Nation », peut-on lire dans son message.
Les liens d’amitié et de coopération entre le Togo et le Japon ne sont plus à démontrer. Dans le cadre de la commémoration du 57ème anniversaire de l’indépendance du Togo Hiroshi Kawamura, l'Ambassadeur du Japon a été vu à plusieurs reprises aux côtés des autorités togolaises. Il était notamment en compagnie du président Faure Gnassingbé lors du lancement des travaux des ponts Koumongou et Kara ou encore celui des travaux du nouveau port de pêche moderne de Gbetsogbé.
La Belgique veut faire du Togo « sa porte d’entrée » en Afrique de l’Ouest en termes d’investissements, de partenariats et d’échanges commerciaux. Une forte délégation d’une trentaine d’entrepreneurs belges séjourne à cet effet à Lomé depuis le lundi dernier. Une mission multisectorielle constituée d’entreprises œuvrant dans les secteurs comme les infrastructures, l’énergie, la formation, les médias et la santé. Conduite par Mme Cécile Jodogne, Secrétaire d’Etat bruxelloise en charge du commerce extérieur, elle a été reçue par le Premier Komi Selom Klassou ce mardi 25 avril en présence de Mme Bernadette Legzim-Balouki, Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du Secteur privé et du Tourisme.
Les discussions ont évidemment porté sur l’intérêt grandissant que porte la Belgique aux opportunités qu’offre la sous-région ouest africaine. Pour Mme Jodogne, son pays ne pouvait choisir que le Togo pour lancer sa conquête de l’Afrique de l’Ouest. «Nous avons fait le choix du Togo pour nous représenter les nombreuses opportunités qu’offre le pays. Les nombreux contacts que nous avons depuis notre arrivée hier confirment l’intérêt de développer les partenariats et les échanges commerciaux entre le Togo et la Belgique. Les similitudes sont nombreuses car les secteurs dans lesquels le Togo investit beaucoup sont aussi en partie ceux dans lesquels la Belgique a une expertise et un savoir-faire important», a-t-elle déclaré.
La Secrétaire d’État bruxelloise en charge du Commerce extérieur, ajoute que les échanges avec le Premier ministre sont le point de départ d’une relation durable qui ira dans l’intérêt de leurs deux pays. «La Belgique et le Togo sont de petits pays mais avec énormément d’opportunités et de choses à échanger», a conclu Mme Jodogne.
Malgré un agenda assez chargé ces derniers jours, lié aux activités marquant la célébration du 57ème anniversaire de l’indépendance du Togo, le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé a reçu ce mardi, le Président de la Commission de l’UEMOA, M. Cheick Hadjibou Soumaré. Plus que quelques jours et ce dernier passera le témoin à son successeur. C’était donc l’objet de sa visite au Palais de la Présidence où il a échangé et fait ses adieux au locataire des lieux.
« Je voudrais tout d’abord remercier M. le Président de la République qui me fait toujours l’honneur de me recevoir quand je suis dans ce beau pays. Je suis venu parce que, dans quelques jours, je vais passer le témoin à la tête de la commission de l’UEMOA. Comme vous le savez, quand je venais d’arriver à la commission c’était le Président Faure Essozimna Gnassingbé qui était président de la conférence des Chefs d’Etats, donc c’est avec lui que j’ai fait ma première mandature », a déclaré M. Soumaré à sa sortie d’audience.
Le désormais ex-président de la Commission de l’UEMOA se remémore ses séances de travail avec le Chef de l’Etat togolais afin de contribuer à une intégration plus accrue dans la sous-région. « Nous avons beaucoup travaillé ensemble et nous avions aussi mis en place beaucoup de politiques que nous sommes en train de dérouler aujourd’hui. C’est pourquoi j’ai tenu, avant de partir, à venir lui dire au revoir, surtout de le remercier pour le soutien qu’il m’a toujours apporté et, à travers lui aussi, remercier le peuple togolais pour son engagement pour les idéaux de l’intégration qui nous vaut aujourd’hui toutes les performances que nous connaissons au niveau de la commission de l’UEMOA et au niveau de l’UEMOA en général » a tenu à rappeler M. Cheick Hadjibou Soumaré.
Le Chef de la Diplomatie togolaise, Robert Dussey préside ce mardi la session ministérielle du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA) à Addis-Abeba. Robert Dussey évoquera avec ses pairs de la sous-région la situation sécuritaire sur le continent notamment au Sahel et particulièrement au Mali avec l’examen du projet de Concept stratégique d’opérations de la Force conjointe G5/Sahel.
Cette 632ème réunion ministérielle du Conseil de Paix et de sécurité de l’UA sera également consacrée à la formation de la Force africaine en attente (FAA) et celle de la Capacité africaine de réponse immédiate aux crises (CARIC). Le CPS a été mis sur pied pour prévenir les conflits et coordonner les opérations de maintien de la paix sur le continent. Si il l’estime nécessaire le CPS se réserve le droit d’intervenir dans un état membre lorsque ce dernier est coupable de violation des droits de l’homme.
Depuis le 1er avril 2017, le Togo assure la présidence du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA).
Les Travaux de construction d’un nouveau port de pêche ont été lancés ce mardi 25 avril par le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, toujours dans le cadre de la célébration du 57ème anniversaire de l'Indépendance du Togo. D’une capacité d’accueil de trois cent (300) pirogues, la nouvelle installation verra le jour le site de Gbétsogbé situé à 30 kilomètres de Lomé. Les autorités togolaises, avec à leur tête le Président de la République, entendent ainsi relancer le secteur de la pêche quelque peu ralenti par la vétusté et l’impraticabilité de l’actuel port de Pêche.
Aussi le nouveau port de pêche moderne dont les travaux dureront 23 mois, disposera de plusieurs quais dont un spécialement consacré aux pirogues de pêche et aux entrepôts frigorifiques.
Le président Togolais, Faure Gnassingbé, dont le pays a accueilli le Sommet de l'Union africaine sur la sûreté, la sécurité maritimes et le développement en octobre 2016, est l’un des portes flambeaux de l’économie bleue sur le continent.
A cette occasion les pays africains ont pris l'engagement de porter une attention particulière à l'économie bleue pour stimuler leur croissance. Le n°1 togolais estime donc que l’érection de ce nouveau port devrait booster de nombreux secteurs de l’économie togolaise.
La pêche locale couvre 40% des besoins nationaux contribuant à 4% au PIB agricole et à 1,3% au PIB du pays. Près de 22 000 personnes sont impliquées dans le secteur halieutique et ces dernières font vivre au moins 150 000 personnes apprend-t-on de la Direction de la Pêche.
La construction de nouveau port de pêche de Gbetsogbé nécessitera une enveloppe de 16, 4 milliards de Fcfa mobilisée par l’Etat togolais avec le soutien du Japon.
La société nigériane en charge du pétrole, la NNPC a officiellement entamé sa diversification dans le secteur de la santé, en ligne avec son objectif visant à demeurer commercialement viable. C’est ce qu’a révélé le directeur général de la corporation, Maikanti Baru, lors de la mise en place des conseils respectifs de la NNPC Medical Services Ltd (NMSL) et la NNPC Health Maintenance Organisation (HMO) Ltd.
« J’ambitionne de faire de la NNPC un fournisseur réputé de services de soins. Nous comptons faire de nos infrastructures médicales une référence en matière de services médicaux, aussi bien en Afrique qu’ailleurs », a affirmé M. Baru.
Suite à la restructuration de la société d’Etat, sa branche de services médicaux a eu pour tâche de développer un nouveau business model visant à générer plus de revenus pour la NNPC.
A ce jour, la NMSL dispose de 52 cliniques et hôpitaux au Nigéria, fournissant leurs services aux employés de la NNPC ainsi qu’aux membres de leur famille. En accord avec la stratégie de diversification de la NNPC, ces infrastructures seront mises à la disposition d’autres compagnies pétrolières et de particuliers.
Pour rappel, la NNPC a récemment décidé de commercialiser certaines de ces infrastructures télécom, toujours en vue de demeurer commercialement viable.
Le président Alassane Ouattara (photo) a annoncé, ce jeudi, que son gouvernement réduira ses dépenses budgétaires au titre de l’exercice 2017 de 10%, en raison de la baisse des prix mondiaux du cacao.
Cette décision qui a été envisagée début avril, lors de la visite d’une délégation du Fonds monétaire international (FMI), touchera plusieurs secteurs de l’économie du premier producteur mondial de cacao. Les lignes budgétaires consacrées à l’investissement seront réduites de 10% soit 200 milliards de FCFA (320 millions de $)
«À l’exclusion des salaires, nous avons été obligés de réduire les dépenses de 10%. Tous les ministères vous diront que leurs budgets ont été réduits de 5 à 10%», a-t-il déclaré dans des propos repris par Reuters. Le pays subit actuellement une pression budgétaire sans précédent, due à la chute des prix du cacao, aux concessions non prévues par le budget accordées aux fonctionnaires et les paiements versés aux soldats mutins depuis février 2017.
Le FMI indique qu’une hausse de 1% dans les recettes d’exportation de cacao qui représentent 20% des exportations globales de la Côte d’Ivoire pourrait conduire à un impact de 0,63 % sur les dépenses publiques.
Le géant de l’UEMOA s’attend à recevoir dans le cadre de deux accords triennaux au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) et du Mécanisme élargi de crédit (MEC), plus de 659 millions $. Il entrevoit aussi aller sur le marché international de la dette pour financer les réformes politiques et économiques entamées depuis la crise de 2011.
Fiacre E. Kakpo
Selon un communiqué parvenu à l’Agence de presse sénégalaise (APS), le président de la Commission nationale de réforme foncière (CNRF), Moustapha Sourang, et les membres de sa délégation ont remis ce jeudi 20 avril 2017 le rapport sur la réforme foncière au président Macky Sall.
Comme le précise le communiqué, « le professeur Moustapha Sourang et les membres de sa structure ont livré au président de la République le fruit des travaux qu’ils ont effectués pendant plus de deux ans.Ce rapport fixe le cap pour un accès équitable et sécurisé aux ressources naturelles ».
Très attendu pour servir de cadre à la réforme foncière en cours au Sénégal, ledit rapport devrait offrir à l’exécutif un état des lieux suffisamment élaboré pour que soient prises des mesures conséquentes.
Le président Macky Sall a d’ailleurs récemment ordonné la gratuité de la délivrance des titres fonciers sur toute l’étendue du territoire.
Souha Touré
Suite aux plaintes portées à son attention par les populations riveraines, la Banque africaine de développement (BAD) diligentera une enquête sur la conformité de la centrale à charbon de Sendou au Sénégal.
« Le conseil d’administration du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé l’évaluation de la recevabilité d’une vérification de la conformité du projet de construction d’une centrale à charbon de 150 MW dans le village de Bargny Minam au Sénégal, financée par la BAD.», a affirmé l’institution financière dans un communiqué. Les experts du Mécanisme indépendant d’inspection de la banque effectueront donc des enquêtes approfondies afin de déterminer si les craintes des populations sont justifiées.
Deux groupes distincts ont en effet adressé à la BAD des préoccupations similaires sur les conséquences environnementales et sanitaires de l’infrastructure qui pourrait induire une pollution des eaux de surface et souterraines de la région. En outre, ils avancent que la sélection du site contrevient au Code national de l’environnement, car elle expose les populations à la pollution de l’air ambiant et à la perte de leurs moyens de subsistance. Ils dénoncent également le fait qu’aucun Plan de réinstallation n’est mis en place pour atténuer l’impact du projet sur les populations déplacées.
L’infrastructure dont le coût de mise en place est estimé à 206 millions €, a bénéficié d’un apport de 60 millions € de la BAD, octroyé en 2009. Elle est implantée à 600 mètres de l’océan Atlantique et à 2 kilomètres de Bargny, un village de pêcheurs de 600 habitants. Pendant longtemps bloqués à cause des protestations des populations, ses travaux de construction ont repris après la signature d’un accord avec les autorités locales, au grand dam des populations.
Gwladys Johnson
Journée marathon pour le Chef de l’Etat togolais ce lundi 24 avril. Après avoir procédé quelques instants plus tôt au lancement du projet « E-Gouvernement » qui propulse l’administration togolaise dans l’ère du très haut débit, Faure Gnassingbé était dans les toutes nouvelles installations de l’Office Togolaise des Recettes (OTR). Toujours dans le cadre de la commémoration du 57ème anniversaire de l’Indépendance du Togo, il a inauguré le nouveau siège de cette régie qui regroupe les Douanes et les Impôts. Le siège flambant neuf de l’OTR est un bâtiment ultra moderne érigé sur une superficie de 7500 m2.
Créée par la loi des finances N°2012-016 du 14 décembre 2012, l’OTR a pour mission de fusionner les recettes de l’Etat provenant des impôts, taxes et droits de douanes et de recouvrer les impôts locaux pour le compte des collectivités territoriales.
L’Office a également pour mission de combattre l’évasion fiscale, la fraude et la corruption. La vision des plus hautes autorités du pays en la mettant sur pied, est en somme, de simplifier la fiscalité et d’accroître l’efficacité des services.
Depuis le 27 février dernier, l’OTR a, à sa tête un Commissaire général par intérim, M.Kodzo Adédze.