Togo Officiel

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Le gouvernement béninois a réussi à mobiliser 500 milliards de francs Cfa (815 millions $) pour le financement de son secteur énergétique, a confié le président Patrice Talon (photo) à RFI. « En quelques mois, nous avons réussi à avoir l’expression d’intérêt avéré de plusieurs groupes internationaux qui vont investir plus de 500 milliards de francs CFA dans le secteur de l’énergie.», a-t-il déclaré.

Le pays vient en outre de bénéficier d’un appui budgétaire de 16 milliards de francs CFA (plus de 26 millions $) de la part de la Banque africaine de développement pour le soutien de son sous-secteur de l’électricité.

Ces financements permettront d’obtenir 310 MW de capacité provisoire additionnelle, ainsi que le renforcement de 335 MW de la capacité énergétique installée du pays.

L’une des premières mesures à prendre pour atteindre cet objectif sera d’assurer l’approvisionnement en combustible d’unités de production, d’une capacité de 150 MW, louées auprès de producteurs indépendants d’énergie. Des garanties seront, par ailleurs, apportées afin de permettre au pays d’importer 60 MW d’énergie depuis le Nigeria.

Le Bénin a actuellement un taux d’électrification de 38,4%, selon le Forum économique mondial.

Gwladys Johnson

Après un premier prêt accordé en 2012, Proparco renouvelle son engagement auprès d'Aeria, société concessionnaire de l'aéroport Felix Houphouët-Boigny d'Abidjan, avec un second crédit de 13 millions d'euros sur 11 ans.

Le premier financement avait permis d'accompagner le programme d'expansion et de modernisation de l'aéroport. Cette seconde ligne de crédit permettra de renforcer la capacité d'accueil de l'aéroport, dans un contexte d'accroissement constant du trafic.

 

 

Plus de 2 millions de passagers attendus d'ici 2021

Depuis la fin de la crise politique en 2011, l'aéroport d'Abidjan enregistre une croissance annuelle des trafics de près de par an. Felix Houphouët-Boigny est ainsi devenu le 3ème aéroport d'Afrique de l'Ouest - avec millions de passagers en - et le seul aéroport de la région à accueillir l'A380. Mais infrastructures connaissent une saturation pendant les heures de pointes.

Pour permettre de désengorger l'aéroport et accroître sa capacité d'accueil, Aeria lance, en partenariat avec l'Etat ivoirien, un nouveau programme d'investissement d'un montant total de 63 millions d'euros. Celui-ci prévoit principalement la construction de 10 postes de stationnement d'avions court et moyen-courrier, l'extension du parking long-courriers actuel et la réalisation d'une voie de circulation parallèle à la piste permettant de multiplier par 3 la capacité de cette dernière aux heures de pointe. Une première phase d'extension de l'aérogare est également prévue dans ce programme.

« Dans ce projet, Proparco joue pleinement son rôle de complémentarité au marché en apportant des financements long terme que les banques commerciales locales n'étaient pas en mesure de fournir faute de ressources adéquates », explique Emmanuelle Matz, responsable de la division Énergie et Infrastructures de Proparco.
Ce projet bénéficie également du soutien de la banque ouest-africaine de développement (BOAD) et de la banque internationale pour le commerce et l'industrie de la Côte d'Ivoire (BICICI).

 

Accompagner la reprise de la croissance en Côte d'Ivoire
En facilitant les flux de personnes, de capitaux et de marchandises, le secteur aérien joue un rôle crucial dans la croissance du commerce, du tourisme et de l'investissement international d'un pays (voir la revue
Secteur privé et Développement dédiée au transport aérien).

Le développement de l'aéroport d'Abidjan permettra donc d'importantes retombées socio-économiques : d'ici 5 ans, le projet devrait contribuer à soutenir le maintien ou la création de plus de 3 700 emplois en Côte d'Ivoire. L'activité d'Aeria participera également à la croissance du PIB national à hauteur de 205 millions d'euros d'ici 2021 via les salaires versés, les profits réalisés et les impôts et redevances versés à l'Etat (1).

Enfin, avec cette nouvelle ligne de crédit, Proparco continuera d'accompagner Aeria dans l'amélioration de sa gestion des risques environnementaux et sociaux associés à son activité.

"En permettant à la Côte d'Ivoire de se doter d'infrastructures aéroportuaires adaptées et répondant aux meilleurs standards de qualité, de sûreté et de sécurité, Proparco soutient le pays dans son ouverture internationale et son développement", conclut Emmanuelle Matz.

A propos de

Aeria (Aéroport International d'Abidjan) est une société anonyme de droit ivoirien, concessionnaire de la gestion de l'Aéroport international Félix HOUPHOUET-BOIGNY d'Abidjan depuis 1996. Après une première concession de 15 ans qui a permis la profonde transformation de la plateforme en un hub régional d'une capacité de 2 millions de passagers, l'Etat de Côte d'Ivoire a renouvelé la concession avec AERIA au 1er janvier 2010 pour une durée de 20 ans. Avec son partenaire technique de référence, le groupe EGIS, un des leaders mondiaux de l'ingénierie et des concessions d'infrastructures de transport, AERIA anticipe sur les besoins futurs et les évolutions de l'aéroport d'Abidjan en y apportant les technologies les plus innovantes.

Proparco : Filiale de l'AFD dédiée au secteur privé, Proparco intervient depuis près de 40 ans pour promouvoir un développement durable en matière économique, sociale et environnementale. Proparco participe au financement et à l'accompagnement d'entreprises et d'établissements financiers en Afrique, en Asie, en Amérique latine ou encore au Moyen- Orient. Son action se concentre sur les secteurs clés du développement : les infrastructures avec un focus sur les énergies renouvelables, l'agro-industrie, les institutions financières, la santé, l'éducation... Ses interventions visent à renforcer  la contribution des acteurs privés à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), adoptés par la communauté internationale en 2015. Dans ce but, Proparco finance des sociétés dont l'activité participe à la création d'emplois et de revenus décents, à la fourniture de biens et de services essentiels, ainsi qu'à la lutte contre le changement climatique.

(1)Données issues de l'étude d'impacts terrain réalisée par Proparco et prochainement publiée sur www.proparco.fr

 

 

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Le ministre sénégalais des finances, Amadou Ba (photo), a indiqué à la presse en marge du sommet des ministres de l'économie et des finances de la zone Franc qui s'est déroulé le 14 avril 2017 à Abidjan, que son pays prévoyait d'émettre un nouvel Eurobond avant la fin du mois d'avril courant.

« Je pense que le moment et venu pour nous de retourner sur le marché, nous le ferons dans les toutes prochaines semaines et ce sera un Eurobond », a déclaré monsieur Ba, selon des propos rapportés par Reuters. Le montant qui est sollicité par cette initiative n'a pas été précisé.

Dans la loi des finances de l'exercice fiscal 2017, le gouvernement sénégalais annonce ce recours aux marchés internationaux qui, combiné à d'autres programmes, lui permettra de mobiliser 629 milliards de FCFA. D'un point de vue stratégique, le pays souhaite surtout bénéficier du bon sentiment des investisseurs internationaux pour ses titres publics.

Les deux précédents Eurobonds émis par le Sénégal en 2011 et 2014 à des taux respectifs de 8,75% et 6,25%, affichent actuellement des rendements de 4,9% et 5,9% pour les investisseurs qui les achètent aujourd'hui sur le marché secondaire.

Si le même taux est servi pour le projet d'Eurobond, cela permettra au Sénégal de réaliser deux objectifs majeurs, à savoir, mobiliser des ressources en devises et donc soutenir sa position extérieure, et emprunter à des taux proches de ceux qui lui sont servis sur le marché des capitaux de l'Union Monétaire Ouest-Africaine depuis 2016 (environ 5,5%).

Par ailleurs, le gouvernement, en défendant sa loi de finances, avait émis l'idée selon laquelle aller sur les marchés internationaux, lui permettait de limiter les effets d'éviction du secteur privé sénégalais au crédit bancaire. L'argent mobilisé au terme de cette opération devrait permettre de financer ses projets d'infrastructures en relation avec le secteur productif.

Idriss Linge

Green Africa Airways, compagnie aérienne nigériane, entamera bientôt ses opérations dans le pays, offrant ainsi plus d’options aux Nigérians en termes de transports. C’est ce qu’a confié le président directeur général de la compagnie, Babawande Afolabi.

En effet, la compagnie qui sera basée à Lagos, après avoir obtenu sa licence de transport aérien, mène actuellement les démarches nécessaires pour acquérir son certificat d’exploitant aérien.

Pour ses opérations, le transporteur utilisera des jets de taille moyenne et effectuera initialement des vols domestiques. « Nous voulons contribuer au développement du marché nigérian et établir une base locale solide. Nous désirons booster l’accès au transport aérien », a déclaré Afolabi lors de son annonce.

L’arrivée de Green Africa Airways sur le marché aérien nigérian intervient dans un contexte où plusieurs compagnies aériennes ont suspendu leurs opérations, alors que d’autres ont réduit leur effectif et leur flotte.

Toutefois, à l’instar de Green Africa Airways, d’autres opérateurs montrent un intérêt particulier pour le marché nigérian. D’ailleurs Business Day rapporte que 18 compagnies ont soumis à l’autorité nigériane de l’aviation civile une demande pour un certificat d’exploitation aérienne.

Schadrac Akinocho

« Une gouvernance foncière inclusive pour un développement durable : le temps de l’action », c’est sous ce thème que, comme annoncés, les travaux du Forum national sur le foncier ont démarré ce mardi 18 avril à Lomé. Une cérémonie d’ouverture marqué par une déclaration du Premier ministre Komi Selom Klassou qui parlait au nom du président de la République Faure Gnassingbé.

Le Chef du gouvernement togolais a d’abord expliqué que la tenue du présent forum s’explique par le fait que « toutes nos villes, avec en tête Lomé, la capitale, ainsi que nos hameaux sans exception aucune sont devenus des zones à forts enjeux fonciers, celles où les spéculations foncières à la fois urbaines et agricoles, les tensions et conflits communautaires liés à la terre deviennent inquiétants ».

Il ajoute que la thématique du foncier est « majeure. Elle est sensible. Presque tous les citoyens sont, un titre ou à un autre, concernés par la question foncière. Elle est complexe mais pas insoluble », a-t-il poursuivi.

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Les questions de multiples ventes, de spoliation foncière ou de propriété volé ou falsifié, d’occupations illégales de réserves administratives, de dysfonctionnements des institutions administratives, entre autres, seront donc abordées au cours des quatre jours de travaux qui ouvertes ce mardi iront jusqu’au 21 avril prochain.

« Face à la pression démographique de plus en plus forte et les besoins fonciers liés à une telle dynamique, il nous faut opérer des réformes urgentes et courageuses afin de finir avec la précarité des droits qui engendre l’insécurité foncière et constitue à la fois une contrainte majeure à la croissance économique… », a déclaré le Premier Ministre Selom Komi Klassou qui a souhaité une implication de tous les acteurs clés aux niveaux préfectoraux, régionaux, et national. Il n’a pas manqué de préciser que « l’ensemble du gouvernement sous la houlette du Président de la République souhaite un consensus social sur les législations devant régir, dans la transparence et en toute sécurité, le foncier » au Togo.

En vue d’harmoniser la planification et la gestion efficace du développement au Togo, un nouveau Système National de Planification (SNP) est en cours d’élaboration. Débuté par un forum organisé en 2014, le processus se poursuit et a conduit à l’étude diagnostique pour la mise en place d’un cadre institutionnel d’animation du nouveau SNP.

C’est ainsi qu’un atelier s’est tenu à Lomé le vendredi 14 avril dernier. En effet, une bonne planification au plan national, sectoriel et décentralisé, doit passer par la conception de cadres d’animation. Il s’est donc agi pour les participants d’apprécier avec le concours de différents acteurs de développement, les résultats de l’étude diagnostique, de parvenir à un consensus et de la valider.

L’objectif à atteindre étant l’élaboration d’un document-cadre. Ledit document dotera ainsi le Togo d’un cadre harmonisé et opérationnel de planification et de gestion efficace de développement en vue de systématiser et standardiser les pratiques dans le domaine.

Avec le nouveau Système National de Planification, concevoir un plan ou élaborer une politique ou une stratégie de développement deviendrait presque une formalité. Pour M. Bamba Djerbary, le Directeur général de la planification, le SNP est structuré au plan horizontal et temporel, par l’aménagement du territoire qui est une prospective de planification spatiale, sociale, économique et mise en œuvre de la surveillance. Au niveau vertical, il prendra en compte les communes, les préfectures et les régions.

Djibo Salou, président de la Task Force, organe consultatif de la CEDEAO, a été reçu jeudi par Faure Gnassingbé. Il s’est entretenu avec le Chef d’Etat togolais sur des sujets ayant trait à la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace sous régional.

Djibo Salou au sortir de son audience, a livré le contenu de ses discussions avec le Président togolais. « Nous sommes ici pour une mission de la CEDEAO en ce qui concerne la libre circulation des personnes et des biens. Je viens de rendre compte au chef de l’Etat de la mission que la Task Force a effectuée à Lomé sur le schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO, particulièrement avec tous les secteurs, notamment, privé, l’administration et la société civile », a confié celui qui conduisait la délégation de la commission de la CEDEAO.

La Task Force aura pour principale mission la médiation lors des litiges entre les Etats membres à l’occasion de la mise en œuvre du schéma de la libéralisation des échanges.

Elle fera aussi des plaidoyers et de la médiation auprès des hautes autorités politiques pour la bonne application des textes communautaires.

 

Sur les dix prochaines années l’Etat togolais, à travers le Programme d’Investissement Agricole et de sécurité alimentaire et Nutritionnelle (PNIASAN), injectera 750 milliards de francs CFA soit 75 milliards par an dans le secteur agricole. Un financement qui sera soutenu par des investissements privées à hauteur de 500 milliards de FCFA. En tout, 1250 milliards de francs qui seront investis jusqu’en 2026.

Cet ambitieux programme prend en compte des axes principaux à savoir : la réalisation d’infrastructures de production, le soutien à la planification et à la gestion des unités spatiales de développement agricole, la formation agricole, le recours aux nouvelles technologies. Ensuite viendront les réformes institutionnelles, qui consisteront à adopter des lois pour la mise en place d'un cadre politique, juridique, organisationnel et fiscal incitatifs pour les acteurs privés et public du secteur agricole.

Le PNIASAN se déclinera également en l’octroi de subventions directes et de lignes de crédit aux producteurs sur toute l’étendue du territoire national. A terme, avec ce projet, les autorités étatiques ambitionnent de redonner un nouveau souffle à l’agriculture, créer des milliers emplois et réduire sensiblement l’indice de pauvreté dans les milieux ruraux notamment.

 

vendredi, 14 avril 2017 10:13

Composition du nouveau gouvernement du Mali

  Le président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta (photo), a annoncé ce mardi la formation d’un nouveau gouvernement. Ce remaniement intervient alors que la tension sociale s’accentue dans le pays, notamment dans le secteur de la santé frappé depuis le 9 mars par une grève illimitée des personnels des hôpitaux publics et des centres de santé communautaires dépendant de l’Etat.

La nouvelle équipe qui sera dirigée par l’ancien ministre de la défense Abdoulaye Idrissa Maïga, nommé premier ministre, samedi dernier, par IBK, compte outre celui-ci, 35 ministres dont 10 nouveaux et 25 rescapés du gouvernement du premier ministre sortant Modibo Keïta.

Logiquement, le ministère de la santé change de tête et sera désormais dirigé par le Professeur Samba Ousmane Sow.

Tiéman Hubert Coulibaly, un proche allié du président IBK signe son retour, sept mois après son départ du dernier gouvernement de Modibo Kéita. L’ancien ministre de la Défense et des Anciens combattants occupe désormais le poste de ministre de l’Administration territoriale. Un poste qui devrait lui permettre d'organiser les élections présidentielles et parlementaires, à la fin de l'année prochaine.

Mohamed Ag Erlaf, précédemment ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, quant à lui, migre vers ministère de l’Education nationale. Il sera confronté aux mouvements de grève qui paralysent le secteur de l’enseignement, depuis le début de ce mois, et qui se sont accentués ce lundi.

Tiena Coulibaly qui a occupé le portefeuille des finances lors de la transition, et jusque-là ambassadeur du Mali aux Etats-Unis, fait son grand retour. Cette fois, il aura la lourde mission de tenir les rênes de la défense en remplacement du nouveau premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga.

Parmi les départs, on note deux grands noms du RPM, le parti au pouvoir : Ousmane Koné et Mahamane Baby qui étaient respectivement en charge de l'Environnement et de l'Emploi.

Abdel Karim Konaté, l’un des ministres les plus populaires du gouvernement, quitte le commerce pour devenir le porte-parole du gouvernement.

Rappelons qu’en moins de 5 ans, Ibrahim Boubacar Keïta est à son 4ème Premier ministre.

Ci-dessous la liste du nouveau gouvernement:

1. Ministre de la Défense et des Anciens Combattants : Tiéna COULIBALY

2. Ministre de l’Administration territoriale : Tiéman Hubert COULIBALY

3. Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile : Général de Brigade Salif TRAORE

4. Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale : Abdoulaye DIOP

5. Ministre de la Justice, Garde des Sceaux : Maître Mamadou Ismaïla KONATE

6. Ministre de l’Economie et des Finances : Docteur Boubou CISSE

7. Ministre des Mines : Professeur Tiémoko SANGARE

8. Ministre des Transports : Maître Baber GANO

9. Ministre de la Solidarité et de l’Action Humanitaire : Hamadou KONATE

10. Ministre de l’Éducation Nationale : Mohamed AG ERLAF

11. Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique : Professeur Assétou Founè SAMAKE MIGAN

12. Ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’État : Maître Kassoum TAPO

13. Ministre de la Décentralisation et de la Fiscalité locale : Alhassane AG HAMED MOUSSA

14. Ministre de la Réconciliation nationale : Mohamed EL MOCTAR

15. Ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine : Docteur Abdramane SYLLA

16. Ministre de la Promotion de l’Investissement et du Secteur privé : Konimba SIDIBE

17. Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Affaires foncières : Maître Mohamed Ali BATHILY

18. Ministre de l’Agriculture : Docteur Nango DEMBELE

19. Ministre de l’Elevage et de la Pêche : LY Taher DRAVE

20. Ministre de l’Economie Numérique et de la Communication : Arouna Modibo TOURE

21. Ministre de l’Equipement et du Désenclavement : TRAORE Seynabou DIOP

22. Ministre du Développement Industriel : Mohamed Aly AG IBRAHIM

23. Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle : Maouloud BEN KATTRA

24. Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique : Professeur Samba Ousmane SOW

25. Ministre du Travail et de la Fonction publique, Chargé des Relations avec les Institutions : DIARRA Raky TALLA

26. Ministre du Commerce, Porte-parole du Gouvernement : Abdel Karim KONATÉ

27. Ministre de l’Energie et de l’Eau : Malick ALHOUSSEINI

28. Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable : KEITA Aïda M’BO

29. Ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Population : Adama Tiémoko DIARRA

30. Ministre de la Culture : N’DIAYE Ramatoulaye DIALLO

31. Ministre de l’Artisanat et du Tourisme : Nina WALET INTALOU

32. Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille : TRAORE Oumou TOURE

33. Ministre des Sports : Housseïni Amion GUINDO

34. Ministre des Affaires religieuses et du Culte : Thierno Amadou Oumar Hass DIALLO

35. Ministre de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne : Amadou KOITA

Fiacre E. KAKPO

La BRVM avait déjà innové en 2016 en introduisant les premières obligations compatibles à la loi islamique (Sukuks). Cette fois, c'est la Société de Gestion et d'Intermédiations CGF Bourse, basée à Dakar au Sénégal, qui a introduit son innovation, avec le lancement du premier fonds collectif de placement islamique de l'espace UEMOA.

Selon le document d'information reçu par mail, son objectif est d'offrir des opportunités d'épargne, aux investisseurs désirant effectuer des placements dans les produits financiers qui respectent la loi islamique (charia). Le fonds dénommé FCP Al Baraka ciblera les actions à hauteur d'une fourchette située entre 75% et 95%, le reste étant injecté dans les obligations sukuks.

Ce nouveau produit vise surtout des investisseurs de long terme (au moins cinq ans) car sa stratégie consiste à accumuler et réinvestir son capital. Le produit est disponible pour tous ceux souhaitant, selon la SGI, bénéficier de hauts rendements avec une exposition limitée aux risques bousiers.

Même si le comité d'investissement est présidé par un dignitaire religieux musulman, en l'occurrence un Imam, les contours des critères de choix des actifs purement islamiques sont encore à définir, d'autant que seulement 25% du fonds seront placés sur des obligations islamiques.

La SGI devra apporter davantage d'explication sur les choix d'actifs qui bénéficieront de ces placements. Il lui faudra également générer une certaine rentabilité, au regard des frais et autres charges associées à la gestion du fonds nouvellement créé.