Togo Officiel

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La consommation ghanéenne de viande de volaille devrait se chiffrer à 193 000 tonnes en 2017, soit une progression de 9% par rapport à l’année dernière. C’est ce que révèle le Département américain de l’agriculture (USDA), dans un rapport daté du 23 mai dernier.

Pour répondre à cette consommation, le pays produira 35 000 tonnes de viande de poulet et devrait importer cette année 158 000 tonnes de la même denrée, soit 14 000 tonnes de plus que l’année dernière. Cette hausse attendue tient essentiellement à la croissance de la demande des consommateurs urbains pour la viande de poulet congelée importée en raison de son prix relativement bas par rapport à celui produit localement. En effet, d’après l’USDA, alors que le kilogramme de viande importée se vendait à 3,5 $ en 2016 sur le marché, la même quantité de viande locale valait 15 $. La faute à une hausse des coûts de l’alimentation animale (60-70% des coûts totaux de production) et de l’énergie.

Au prix prohibitif qui stimule l’attrait les produits importés, s’ajoute la transformation en amont de la volaille en morceaux de chair (cuisses et ailes), une exigence à laquelle ne répond pas l’industrie locale en raison du manque d’équipements et d’infrastructures.

Pour rappel, le Ghana importe principalement la volaille des USA (40%), du Brésil (25%) et de l’Europe (25%).

Espoir Olodo

Mediterranean Shipping Company (MSC), le deuxième plus grand armateur de porte-conteneurs du monde, a annoncé ce mardi la signature d’un contrat de concession d’une durée de 35 ans avec le port de San Pedro, portant sur l’exploitation de son terminal à conteneurs.

Cette convention qui constitue, en fait, un avenant au contrat de concession signé en 2008 pour une période de 15 ans, s’inscrit dans le processus de modernisation des installations du port.

Ce deal devrait ainsi permettre aux navires d’une capacité équivalente de 14 000 vingt pieds unités (TEU) d’accoster au deuxième port de Côte d'Ivoire qui deviendra en même temps l’un des centres de transbordement les plus concurrentiels d’Afrique de l’Ouest. Pour Diego Aponte, Président Directeur Général du Groupe MSC, « choisi pour son positionnement stratégique et ses capacités d’accueil de grands navires, le port de San Pedro abritera une plateforme géante de traitement de plus d’un million de conteneurs en provenance d’Asie ou d’Europe à destination des pays de la sous-région ».

En somme, les investissements pour cette modernisation du port de San Pedro, par lequel transite plus de la moitié des exportations du cacao ivoirien, sont évalués à 334 milliards FCFA (environ 570 millions $). Dont 136 milliards FCFA (environ 232 millions $) seront financés par MSC, tandis que les 198 milliards FCFA restants (environ 338 millions $) seront à la charge de l’Etat ivoirien.

A noter que cette nouvelle configuration du financement des travaux d’extension et de modernisation du Port de San Pedro, diffère quelque peu du schéma précédemment annoncé pat les autorités ivoiriennes sur la question.

En effet, en septembre 2016, le gouvernement ivoirien avait annoncé avoir retenu le groupe MSC et l’émirati Bilal Group pour ce projet. Il était alors prévu que les deux groupes investissent ensemble 308 milliards FCFA (environ 528 millions $), dont 122 milliards FCFA pour MSC et 186 milliards FCFA à la charge de Bilal Group. Toutefois, aucune information n’a encore filtré concernant les raisons du retrait du Groupe Emirati.

Les travaux d’extension et de modernisation du Port de San Pedro devraient durer entre 24 et 36 mois. Et générer une nouvelle industrie dans le pays avec plus de 10 000 emplois directs et indirects selon les prévisions des responsables de MSC.

Le Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se tient à Monrovia (Libéria) le 04 juin prochain. En prélude à cette assise régionale, des réunions préparatoires ont démarré depuis le lundi 29 mai dernier.

Le Chef de la diplomatie togolaise, M. Robert Dussey est présent dans la capitale libérienne. Il prendra notamment part du 1er au 02 juin, à la 78ème session du Conseil des Ministres de la CEDEAO. Avec ses pairs des 15 autres pays membres, il planchera sur la restructuration de la Commission ministérielle et des autres institutions de la CEDEAO. Objectifs, réduire les charges d’organisation, améliorer l’efficience de l’ensemble des structures de la Cedeao sans nuire à la mise en œuvre efficace des projets et programmes ; et surtout améliorer les conditions de vie des populations ouest-africaines. Les questions d’ordre sécuritaire, économique et d’intégration régionale seront également débattues.

Au cours de cette session ministérielle, ces différents points devront être examinés et des recommandations pertinentes, destinées à être soumises la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement.

Le Ministère togolais de l’économie et des Finances annonce la visite prochaine d’une mission du Fonds Monétaire Internationale (FMI). La délégation de l’institution financière est attendue à Lomé du 08 au 14 juin.

Elle devrait notamment rencontrer, M.Sani Yaya (photo), ministre d’Etat, ministre de l’Economie, des Finances, de la Planification et de la Prospective.

Avec les autorités togolaises, les travaux porteront sur l'examen du programme appuyé par la Facilité élargie de crédit.

La mission du FMI procèdera également avec les services du Ministère de l’Economie et des Finances à la mise à jour des projections macroéconomiques et du progrès dans la mise en œuvre des repères structurels. La préparation du Budget 2018 et du Plan National du Développement sont également au menu de cette mission du FMI.

Un atelier de restitution du Rapport National au titre du second cycle de l’Examen Périodique Universel du Togo, présenté par devant le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, a eu lieu ce mardi 30 mai à Lomé. A cette occasion, M. Mactar Fall, le représentant résident adjoint du PNUD, a tenu un discours et félicité les autorités togolaises pour cette initiative. Elle démontre leur volonté « de respecter les conventions internationales qu’elles ont signées et leur détermination à faire avancer la cause des droits de l’homme dans le pays. »

Le diplomate onusien a en outre indiqué que, dans le cas du Togo, le processus de l’Examen Périodique Universel (EPU) « est bien enclenché ». Il en veut pour preuve une ouverture politique, institutionnelle et démocratique ; une amélioration du cadre macroéconomique, l’adoption de plusieurs textes de lois comme le nouveau code pénal, le code des personnes et de la famille, le code de justice militaire, l’élaboration de plusieurs rapports initiaux et périodiques, etc. De plus, le Togo siège pour les trois prochaines années au Conseil des Droits de l’Homme de l’Onu.

L’EPU est un mécanisme de défense des droits de l’homme qui permet au Conseil des droits de l’homme d’examiner, sur une base périodique, le respect des obligations assumées et des engagements souscrits par les Etats membres de l’ONU. Lors de son passage devant le Conseil des Droits de l’Homme en octobre dernier, 195 recommandations ont été formulées par 78 pays. 167 ont été acceptées par le Togo. Un motif de satisfecit pour M. Mactar Fall, qui invite le Gouvernement à élaborer un cadre de suivi des recommandations.

 

Les autorités togolaises avec, en en première ligne, le ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, veulent faire de l’artisanat un levier de lutte contre la pauvreté.

Au Togo, l’artisanat joue un rôle d’avant-garde et de propulseur du développement de plusieurs secteurs d’activités tels que l’agriculture, l’industrie, le commerce et le tourisme, pour ne citer que ceux-là. Il est aussi considéré comme un excellent créneau porteur et une composante majeure du développement économique, social et culturel.

Aujourd’hui, il contribue à 18% à la formation du Produit intérieur brut (PIB) et à la réduction de la balance des paiements pour 20%.

Pour une meilleure organisation du secteur, une élection est prévue pour renouveler les organes dirigeants des chambres régionales des métiers. A cet effet, un atelier voit depuis ce mardi 30 juin, la participation des membres des commissions électorales chargées de l’organisation du processus de renouvèlement. Objectif, doter ces derniers d’outils nécessaires pour mener à bien leur mission et, échanger sur les stratégies à mettre en place pour un parfait scrutin.

Le processus électoral est soutenu financièrement par la deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ). Il s’inscrit dans le cadre des réformes menées par le gouvernement dans le secteur de l’artisanat.

 

Le Conseil National de Suivi de la Décentralisation (CNSD) a tenu sa toute première réunion ce mardi 30 mai à Lomé. Les travaux ont été officiellement lancés par le Premier Ministre Selom Komi Klassou en sa qualité de président de l’Institution.

Le Chef du Gouvernement s’est, au prime abord, réjouit de l’engagement de Son Excellence Faure Gnassingbé, président de la République pour l’aboutissement du processus de décentralisation. Le Président de la République a en effet signé le 19 janvier 2017 le décret portant création, organisation et fonctionnement du Conseil National de Suivi de la Décentralisation.

Pour Komi Selom Klassou, « la décentralisation s’enracine comme le modèle de l’administration le plus apte et le efficace pour lutter contre la pauvreté. Parce qu’elle permet aux populations de choisir démocratiquement leurs élites dirigeantes et qu’elle s’appuie sur le potentiel local, la décentralisation offre aux populations l’opportunité d’opérer le choix de leur modèle et de définir leurs priorités de développement ».

Le Premier Ministre Komi Selom Klassou, en ouvrant les travaux de la 1ère réunion du CNDS, a renvoyé ses membres à leurs missions. L’amélioration de la mise en œuvre du processus, la définition des mécanismes de coordination des appuis des partenaires techniques et financiers en matière de décentralisation, et l’évaluation de la mise en œuvre du processus de la décentralisation au Togo.

Au Nigéria, la Banque hypothécaire fédérale (FMBN) a mis à la disposition des fonctionnaires du pays 1,2 milliard de nairas pour rénover leurs logements. C’est ce qu’a révélé la secrétaire exécutive du comité gouvernementale de l’emprunt (FGSHLB), Hannatu Adamu Fika.

D’après la responsable, « des milliers de fonctionnaires, dont plusieurs dans le secteur de l’éducation, ont soumis une demande de prêt rénovation ».

Par ailleurs, elle a réitéré l’engagement de la FGSHLB à aider les travailleurs à avoir leur propre logement, en ligne avec une promesse faite par le Président Muhammadu Buhari.

Pour sa part, Ahmed Dangiwa, directeur général de la FMBN, a indiqué que davantage de fonds seront alloués aux travailleurs. Avant d’ajouter que son institution désire entamer le plus tôt possible la phase 2 du partenariat avec le comité de l’exécutif en vue de faciliter l’acquisition de logements.

Schadrac Akinocho

En 2017, l’économie guinéenne devrait continuer sur sa tendance positive avec une croissance de 6,7% de son produit intérieur brut (PIB). C’est ce que rapporte un porte-parole du gouvernement, à la suite d’une mission du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par Giorgia Albertin du 15 au 25 mai 2017 dans le pays.

Selon les projections du FMI, les secteurs minier et agricole (qui ont principalement contribué à la croissance réelle de 6,6% du PIB observée en 2016) devraient continuer sur leur bonne lancée en 2017. L’institution financière prévoit également une accélération des activités de construction dans l’hôtellerie et l’énergie.

Le secteur minier guinéen, malgré tous les problèmes de corruption qui l’agitent (notamment dans le sous-secteur du minerai de fer), a le vent en poupe. En 2016, la Guinée a enregistré une hausse de plus de 50% à 27 605 000 tonnes de sa production de bauxite, son principal minerai, devenant quatrième producteur mondial devant l’Inde.

En février dernier, le ministre des Mines a annoncé un objectif de production de 60 millions de tonnes du minerai d’aluminium pour 2020. A court terme, le pays, pour stimuler sa croissance économique, peut compter sur une possible augmentation de la production des sociétés comme la Compagnie de bauxite de Guinée, la Société Minière de Boké (SMB) et la Compagnie de bauxite de Kindia.

Si la bauxite est le principal minerai de la Guinée (environ un tiers des réserves mondiales) et un des piliers de son économie, soulignons que le pays est également riche en or et en minerai de fer.

Louis-Nino Kansoun

Ce lundi 29 juin, les travaux de la Conférence des Donateurs de la région Afrique Occidentale et Centrale de l’Organisation Mondiale des Douanes, se sont ouverts à Lomé.

Ils se tiennent jusqu’au 02 juin prochain et sont placés sous le thème : « Faciliter les Echanges et Sécuriser la Chaine Logistique – Une priorité pour les Douanes AOC et des partenaires au développement ». Cette rencontre de haut niveau est conjointement organisée par l’Organisation mondiale des douanes (OMD) et l’Office Togolais des Recettes (OTR), avec le parrainage du Fond chinois de coopération douanière (CCF/China) et du Fond de Réserve OMD.

La 2ème conférence des donateurs de la région AOC de l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD) se tiendra en deux parties.

La première partie, du lundi 29 au mercredi 31 mai, sera concentrée sur la mise en œuvre effective de l’Accord de Facilitation des Echanges (AFE) et l’état d’avancement des préparatifs pour cette mise en œuvre.

La deuxième partie de la Conférence, du jeudi 1er juin au vendredi 02 juin, constituera la Conférence des Donateurs en soi. Les 23 pays membres de l’Organisation ont en effet fait le déplacement de la capitale togolaise pour trouver les voies et moyens d’instaurer une coopération efficace avec les donateurs.

La poursuite de la mutualisation du renseignement fluviomaritime, le renforcement de la coopération régionale pour la gestion des frontières, la facilitation du commerce et la sécurisation des frontières par une meilleure gestion des risques, le Projet pour le renforcement du renseignement au sein de la Région de l’OMD pour l’Afrique Occidentale et Centrale par la mise en œuvre de l’application nCEN, le Projet d'interconnexion des systèmes informatiques douaniers (Côte d'Ivoire, Burkina Faso, Mali, Sénégal Togo), sont entre autres, les sujets qui seront au cœur des travaux de cette 2ème conférence qu'abrite Lomé.