Dans le cadre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), les 21 novembre et 1er décembre 2016, SEM Faure Essozimna Gnassingbé lançait officiellement les travaux de construction et de réhabilitation de 406 kilomètres de pistes rurales réparties dans les 5 régions économiques du Togo.
Depuis ce lundi 05 juin jusqu’au 09 juin prochain, une mission mixte, gouvernement-Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) supervise lesdits travaux. La délégation, conduite par la Représentante Résidente du PNUD au Togo, Mme Khardiata Lo Ndiaye, et le Ministre des Infrastructures et des transports, M. Ninsao Gnofam (photo), visite les régions des Savanes, Kara et Centrale.
La mission consiste en des visites de terrain et à des échanges avec les autorités locales, les entreprises et les bureaux de contrôle. Les difficultés rencontrées dans l’exécution des travaux seront relevées et des solutions y seront apportées. Les populations bénéficiaires de ces infrastructures seront également consultées. Ces dernières s’exprimeront sur les impacts directs suscités par les travaux sur leur vécu quotidien et la stratégie d’entretien des ouvrages.
Le PUDC a pour objectif de contribuer à l’amélioration significative des conditions de vie des populations vivant dans les zones peu ou mal desservies par les infrastructures et services sociaux et économiques de base.
En 2016, le Ghana a produit 4,1 millions d’onces d’or, en hausse de 45% par rapport aux 2,8 millions d’onces produites l’année précédente. C’est ce que rapporte la chambre des mines du pays dans un rapport publié vendredi, qui précise que ce résultat représente le niveau le plus élevé atteint depuis près de 40 ans.
Pour réaliser cette performance, l’ex Gold Coast a pu compter sur le démarrage de nouveaux projets ainsi que sur l’expansion des activités sur plusieurs sites miniers. Le canadien Asanko Gold, qui a lancé ses opérations dans le pays fin 2015, a produit 162 802 onces d’or, pendant que Newmont Mining (opérant à Ahafo et Akyem) et AngloGold Ashanti (à Iduapriem) ont enregistré des hausses de production. En outre, la production artisanale, de 267 662 oz en 2015, a presque sextuplé à 1,5 millions d’onces.
En 2016, les revenus aurifères du Ghana étaient de 5,15 milliards $, en hausse par rapport aux 3,32 milliards $ de 2015.
Par ailleurs, la chambre des mines rapporte que la production de manganèse du pays a augmenté à 2 millions de tonnes (1,2 million de tonnes en 2015) tandis que la production de diamants passait de 185 376 ct à 143 005 ct.
Le Ghana est le 2e producteur aurifère du continent, derrière l’Afrique du Sud.
Louis-Nino Kansoun
L’Etat d’Israël injectera au cours des quatre prochaines années, 1 milliard $ dans le développement d’infrastructures solaires au sein de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Un mémorandum d’entente vient, en effet, d’être signé ce vendredi au Libéria, entre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et Marcel de Souza, le président de la commission de la CEDEAO. Cet investissement se fera par le biais de développeurs israéliens d’énergie solaire, conduits par Energiya Global.
En attendant que des travaux entre les deux parties précisent plus amplement le mode de déploiement de ces fonds dans les 15 pays membres, un accord a déjà été signé pour le développement, par Energiya Global et ses partenaires d’un parc solaire d’une valeur de 20 millions $, au sein de l’aéroport international Roberts, au Libéria.
«Notre ambition sur le plan diplomatique et humanitaire est d’accompagner le secteur privé dans des domaines comme celui-ci, car il peut contribuer plus rapidement et efficacement à améliorer les conditions de vie de millions de personnes.», a affirmé Avraham Neguise, le chef du caucus parlementaire Israël-Afrique, qui faisait partie de la délégation israélienne.
Gwladys Johnson
En 2016, la production ivoirienne de manioc s’est établie à 4,54 millions de tonnes, rapporte l’Agence de presse africaine (APA) qui cite les données publiées par la Direction de la production et de la sécurité alimentaire du ministère ivoirien de l'Agriculture et du développement rural.
D’après les données de la FAO, entre 45 et 50 % de la production ivoirienne de manioc est destinée au marché urbain.
Consommé principalement sous forme de Placali (pâte fermentée) et d’Attièkè (semoule cuite à la vapeur), le manioc occupe une place de choix dans les habitudes culinaires des ivoiriens. Avec une consommation de 100-110 kg/an par habitant vivant en zones urbaines selon la FAO, la Côte d’Ivoire figure parmi l’un des plus grands consommateurs de manioc de l’Afrique de l’Ouest.
Afin de répondre à la hausse des besoins de consommation de la denrée sous l’effet de l’accroissement démographique et de l’urbanisation rapide, le gouvernement a mis sur pied d’après l’APA, une feuille de route d’un coût total de 1,67 milliard de Fcfa.
Ce plan vise notamment à développer la chaîne de production à travers une intensification de la mécanisation et une modernisation de la filière, par le biais d’investissements, et à renforcer les capacités de la filière non seulement dans le domaine institutionnel, mais aussi sur le plan de l’amélioration des pratiques culturales.
Comme le révèle Reuters, les pays du G5 Sahel ont besoin de 50 millions d'euros (56 millions de dollars) de l'Union européenne (UE) pour mettre en place une force multinationale afin de contrer des groupes djihadistes présents dans la sous-région. Le financement de l’UE devrait permettre à ces pays (le Tchad, le Niger, le Burkina Faso, le Mali et la Mauritanie), de mettre enfin en œuvre leur plan régional pour s’attaquer efficacement à cette menace transfrontalière.
« Le conseil des ministres des pays du G5 Sahel demande à l'Union européenne de soutenir financièrement le déploiement et le fonctionnement de la Force commune du G5 Sahel.», a déclaré le général malien Didier Dacko, en présence des diplomates de l’UE.
Ces dernières années, le désert du Sahel est devenu un terrain de prédilection pour les groupes djihadistes, certains liés à Al-Qaïda et d’autres au groupe Etat islamique. Ces groupes qui ont déjà frappé la France, la Belgique et l’Espagne, continuent de représenter, si leurs actions ne sont pas neutralisées efficacement, une menace pour l’ensemble des pays européens.
L'année dernière, le G5 Sahel a proposé d'établir des unités spéciales, chacune composée d'une centaine de soldats bien formés, capable de répondre rapidement à toutes formes de menaces. Ces unités devraient être déployées dans les zones d’opérations des groupes djihadistes.
Les efforts des pays de la région viennent en renfort à ceux des forces de maintien de la paix des Nations Unies au Mali et de la force Barkhane, qui a mobilisé environ 4 000 soldats français dans ces cinq pays.
Fiacre E. Kakpo
Après Monrovia, Lomé, la capitale togolaise, abritera le 52ème Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO. Ce sera en décembre 2017, apprend-t-on, alors que les rideaux tombent sur la 51ème Session tenue dans la capitale libérienne.
Une désignation qui résulte de la nomination du Chef de l’Etat togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé comme président en exercice de l’organisation communautaire.
Les invités de marque de cette 52ème session ordinaire sont déjà connus.
Le roi Mohammed VI du Maroc fera le déplacement à Lomé. Les résultats de l’examen de la demande d’adhésion du royaume chérifien seront présentés lors de cette assise. Après l’accord de principe obtenu à Monrovia, la Commission de la CEDEAO se chargera d’examiner les implications d’une telle adhésion, conformément aux dispositions du Traité Révisé de l’organisation.
Le Chef de l’Etat tunisien, Béji Caïd Essebsi, et son homologue de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, seront également présents à Lomé.
La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest est incarnée depuis ce dimanche par le Chef de l’Etat togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé. Le Président de la République a été élu par ses pairs à la tête de l’organisation lors du Sommet de Monrovia ce 04 juin 2017.
SEM Faure Gnassingbé succède à son homologue, la Présidente de la République libérienne, Ellen Johnson Sirleaf, pour les douze mois à venir. Investi de ses nouvelles fonctions, ses premiers mots sont allés à cette dernière dont il a loué le travail à la tête de l’organisation. « Je salue le travail et les réalisations de mon prédécesseur, la Présidente Sirleaf, ainsi que ceux qui l’ont précédée. », a déclaré le Chef de l’Etat togolais.
Le nouveau président de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernements de la CEDEAO, se dit honoré de la responsabilité à lui confiée par ses pairs. « J’accepte avec humilité et j’en mesure les défis », a-t-il notamment déclaré.
Mais déjà, SEM Faure Gnassingbé se veut mettre au travail. Il a une fois de plus mis l’accent sur l’intégration régionale et une coopération plus accrue entre les Etats membres. Il a, à cet effet, appelé à, « sans plus tarder, enlever les dernières barrières au brassage et l’imbrication de nos populations, responsabiliser notre jeunesse en encourageant sa mobilité économique dans l’espace régional, mettre à contribution nos hommes d’affaires, mettre à profit notre potentiel démographique, miser sur l’agriculture et l’industrialisation ».
Sous la présidence du Chef de l’Etat togolais, la CEDEAO devra statuer sur les demandes d’adhésion du Royaume du Maroc et de statut membre observateur de la Tunisie, tout comme l’accord d’association de la Mauritanie avec l’espace communautaire. Des discussions à huis clos entre les Chefs d’Etat ont déjà eu lieu à Monrovia et devront se poursuivre lors des prochaines rencontres.
En marge de ce sommet, le chef de l’Etat togolais a eu des tête-à-tête avec plusieurs de ses homologues, dont le Président ghanéen Nana Dankwa Akufo Addo, Ernest Bai Koroma de la Sierra Léone et Macky Sall du Sénégal.
SEM Faure Essozimna Gnassingbé s’est également entretenu avec le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahou. Avec le n°1 de l’Etat hébreu, les échanges ont porté sur l’organisation, en octobre prochain, du Sommet Afrique Israël. Lomé abritera cet évènement majeur qui ouvrira la voie à un nouveau partenariat entre Israël et le continent.
Le Chef de l’Etat togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, est depuis ce 04 juin, le nouveau président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Il a été élu par acclamation par ses pairs présents à Monrovia.
L’un des faits majeurs du sommet de Monrovia, a été le passage de témoin entre le Chef d’Etat libérien, Ellen Johnson Sirleaf, et le Président Togolais. Ce dernier présidera aux destinées de l’organisation sous régionale pour un mandat d’un an.
SEM Faure Gnassingbé, partisan d’une Afrique unie, plus intégrée, et fer de lance de la lutte contre le piratage maritime, veut insuffler sa vision et son dynamisme à l’organisation régionale.
L’orientation que prendra le mandat du chef de l’Etat togolais se décline aisément : le renforcement de la coopération entre les Etats membres, la sécurité et la stabilité de la sous-région ouest-africaine et du continent.
La 51ème Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, s’est ouverte ce dimanche 04 juin à Monrovia (Liberia). L’organisation régionale aborde une phase de réforme institutionnelle et veut traduire en actes concrets la vision de la « CEDEAO des peuples ».
Des signatures de traités, la pose de la première d’un projet régional d’énergie électrique, la Déclaration Post-Ebola ou encore la lecture de la motion de remerciements du Président gambien, Adama Barrow, seront les faits marquants de ce Sommet de Monrovia.
Egalement à l’ordre du jour des travaux, l’examen, à huis clos, de demandes pendantes pour l’octroi de la qualité de membre, des statuts d’observateur ou d’Etat associé de la CEDEAO.
L’une des particularités de cette 51ème Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, réside en la présence de Benjamin Netanyahou. Le Premier ministre israélien souhaite insuffler une nouvelle dynamique dans les relations multiformes entre l’Afrique et l’Etat hébreu. A cette occasion, SEM Faure Gnassingbé, dont le pays accueille en octobre prochain le Sommet Afrique-Israël, aura un entretien avec Benjamin Netanyahou.
Une mission de la Banque mondiale séjourne au Togo du 02 au 06 juin. Elle est conduite par M. Axel van Trostenburg, vice-Président du groupe de la Banque mondiale pour le financement du développement, et Seydou Bouda, Administrateur pour le Togo auprès de la Banque mondiale.
L’un des grands rendez-vous de cette mission sera le séminaire gouvernemental qui se tiendra le mardi 06 juin. Les travaux se dérouleront à la Primature et verront la participation de l’ensemble de l’exécutif. Seront discutées les opportunités qui s’offrent au Togo pour accéder à plus de financement pour booster son économie.
La 18ème reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA) sera au cœur des échanges. L’IDA est le Fonds de la Banque mondiale dédié à la lutte contre la pauvreté. Il comporte, entre autres, un guichet pour la promotion du secteur privé.