Togo Officiel

Togo Officiel

Après celle effectuée du 02 au 23 février 2017, une seconde mission du Commonwealth a séjourné à Lomé.

Ce lundi 19 juin une seance de travail s'est tenue au Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine. Présidée par le Pr Robert Dussey, elle avait pour but de faire le point sur le processus d’adhésion du Togo à l’organisation régionale anglophone.

Les émissaires du Commonwealth ont, durant de leur séjour, rencontré des acteurs politiques et de la société civile, mais également des responsables d’institutions de la République (la Cour Constitutionnelle, la HAAC, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), la Cour constitutionnelle, la Cour suprême). Objectif : prendre le pouls du niveau de développement et de démocratisation dans le pays.

Pour les autorités togolaises, une adhésion au Commonwealth permettra au Togo d’élargir le champ de ses rapports étatiques et de diversifier ses relations d’amitié et de coopération.

La présente mission constitue la seconde d'une série de quatre phases, avant que l’entrée du pays ne soit entérinée au regroupement régional qui compte actuellement 52 états.

Les examens de fin d’année scolaire débutent au Togo ce mardi avec le Baccalauréat 1ère Partie (BAC I) ou encore Probatoire.

Le Directeur des examens, concours et certifications (DEXCC), M. Kodjo Badjoudoum a annoncé 52 193 candidats régulièrement inscrits à cet examen dont l’obtention permet l’entrée en Terminale. Ils seront répartis dans 128 centres d’écrit sur toute l’étendue du territoire national.

Ce lundi, les lycées des séries techniques ont débuté avec des épreuves facultatives mais l’ensemble des candidats toutes séries confondues feront face aux épreuves ce mardi. Elles se déroulement du 20 au 24 juin prochain.

S’ensuivront les épreuves du Brevet d'Etude du Premier Cycle (BEPC) qui se dérouleront du 04 au 07 juillet, puis celles du Certificat d’Etude du Premier Degré (CEPD) du 11 au 13 juillet.

L’examen du Baccalauréat 2ème partie (BAC II) clôturera la série d’examens et aura lieu du 10 au 14 juillet 2017.

L’Unesco a procédé la semaine dernière à la revue des sites faisant partie de son Réseau mondial des réserves de la biosphère. 23 nouveaux sites ont été intégrés. Trois sont situés en Afrique de l’Ouest dont l’un au Togo. Il s’agit de la réserve transfrontalière du Mono sur la frontière du Bénin et du Togo.

Le communiqué de l’Unesco rendu public à Paris, donne des précisions sur la nouvelle réserve. Elle allie conservation de la biodiversité et développement durable. La réserve de biosphère transfrontalière du Mono se situe au sud-ouest du Bénin et du Togo et s’étend sur une superficie de 346 285 hectares.

Le site est composé d’une mosaïque de paysages et d’écosystèmes comprenant principalement des mangroves, de la savane, des lagunes, des plaines inondables ainsi que des forêts, notamment des forêts sacrées. La zone couverte par la réserve abrite près de 2 millions d’habitants et les principales activités sont l’agriculture à petite échelle (palmiers à huile et noix de coco), le pâturage, la sylviculture et la pêche.

Les deux autres sites d’Afrique de l’Ouest qui ont été ajoutés au Réseau mondial des réserves de la biosphère de l’Unesco sont la réserve du Mono au Bénin et la réserve de Gadabedji au Niger.

 

Regroupés au sein de la Coordination des Etudiants et Stagiaires Togolais au Maroc (CESTOM), de jeunes Togolais vivant dans le royaume chérifien veulent contribuer au développement de leur pays. Une journée du «Togo au Maroc» est organisée à cet effet. Elle se tiendra dans la capitale marocaine le 8 juillet 2017 sous le thème : «Contribution de la Diaspora togolaise au Maroc pour le développement durable du Togo».

L’initiative est axée autour de la réalisation des cinq (5) priorités de développement de la Banque Africaine de Développement (BAD) : développement des infrastructures ; intégration économique régionale ; développement du secteur privé ; gouvernance et responsabilisation ; qualifications et technologies.

Pour la CESTOM, des réflexions seront menées au cours de cette journée afin de définir les voies et moyens de contribuer au développement durable du Togo. Mais déjà, le transfert de compétences et de connaissances se trouve en bonne place des actions à mener.

La tenue de cette journée du « Togo au Maroc » fait à nouveau foi de la solidité de l’axe Rabat-Lomé. Les deux dirigeants SEM Faure Gnassingbé et Mohammed VI ont lors de multiples rencontres, réaffirmé leur engagement à œuvrer au mieux-être de leurs populations.

 

Fournir des services essentiels à tous les citoyens sans discrimination et réaffirmer les rôles des villes et territoires en tant que moteurs de développement, ce sont les objectifs qui ont sous-tendu l’adoption par les autorités togolaises du Nouvel Agenda de Développement Urbain Durable (NADUD).

Le NADUD a été élaboré en marge de la Conférence Habitat III, tenue à Quito en octobre 2016, avec pour thème « le développement urbain durable : l’avenir de l’urbanisation ». Un atelier d’information et de vulgarisation a été organisé sur le sujet à Lomé. Le Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et du Cadre de vie, entend ainsi mettre à contribution tous les acteurs impliqués dans le développement urbain.

La rencontre reflétait également l’engagement du gouvernement togolais à mettre en œuvre les lignes directrices du Nouvel Agenda. Cela passe par la promotion d’espaces publics sûrs et accessibles et l’érection d’établissements sains et viables.

Place donc aux idées innovantes qui feront le pont entre développement urbain et changements climatiques. Le Togo reçoit l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) dans sa marche vers une extension harmonieuse de ses villes.

 

Le Sénégal vole au secours de la Gambie dans le cadre de la crise énergétique à laquelle le pays fait actuellement face. La Senelec, la compagnie électrique nationale du Sénégal, évalue actuellement l’option d’une exportation de son surplus de production vers la Gambie, a révélé Thierno Alassane Sall (photo), le ministre sénégalais de l’énergie.

« Au moment où nous parlons, nous avons une marge de production de 200 MW qui n’est pas utilisée. Au point où nous avons négocié avec un pays voisin (le Mali ndlr) pour lui fournir 20 MW. Et il y a un autre pays voisin qui est enclavé au Sénégal et qui vient de sortir de la crise. Nous étudions les moyens de lui fournir plus d’électricité.», a affirmé le responsable.

La Gambie traverse en effet une pénurie d’électricité qui compromet même la desserte des populations en eau potable. Une situation fort mal supportée en cette période de carême, par les populations de plus en plus mécontentes.

Gwladys Johnson

Dans un communiqué de presse publié le 15 juin, la Commission européenne a annoncé un appui financier de 143 millions € pour venir en aide aux populations de l’Etat de Borno au Nigéria. L’Etat connait actuellement une sévère crise humanitaire résultant des conflits avec le groupe terroriste Boko Haram.

« L’appui en question servira à assister environ 1,3 million de personnes déplacées et plusieurs communautés affectées par la crise dans l’Etat de Borno et ses environs. Outre l’assistance aux populations, l’aide sera consacrée à la réhabilitation de services de base, à la création d’emplois et de débouchés pour les femmes et les jeunes principalement », a affirmé Neven Mimica, Commissaire chargé de la coopération et de l’aide humanitaire.

Le nouveau financement porte l’appui de l’UE dans l’Etat de Borno cette année à 224,5 millions €. Il suit en effet un autre d’un montant de 81,5 millions €.

En détail, les 143 millions € présentement fournis proviennent du programme indicatif national du 11ème Fonds européen de développement (123 millions €) et du fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique (20 millions €).

L’Etat de Borno se situe au nord du Nigéria. Environ 1,7 million de personnes déplacées vivent à Maiduguri, sa capitale. Une bonne partie de cette population n’a pas accès aux nécessités basiques que sont l’eau potable, le logement, les soins de base, et est exposée à l’insécurité alimentaire.

SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Chef de l’Etat Togolais, président en exercice de la CEDEAO, a reçu ce vendredi au Palais de la présidence, M. Modibo Touré, représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Guinée-Bissau.

La crise qui prévaut en Guinée-Bissau a été le principal sujet autour duquel ont tourné leurs échanges. L’émissaire de M. Antonio Guterres a indiqué qu’il est venu solliciter le soutien du président en exercice de la CEDEAO dans sa résolution. « Nous allons dans les semaines et mois à venir rester en contact étroit avec lui pour pouvoir apporter notre appui aux efforts de médiation de la CEDEAO en vue de la résolution de la crise politique en Guinée Bissau » a-t-il précisé.

234 toure faure

A sa prise de fonction le 04 juin dernier, le Chef de l’Etat togolais s’est engagé auprès de ses pairs à porter une attention particulière aux foyers de tension qui prévalent sur le continent, dont celui en Guinée Bissau.

La CEDEAO s’est fortement impliquée dans la résolution de cette crise avec une médiation du président guinéen Alpha Condé. Elle s’est soldée par la signature de « l’Accord de Conakry » qui jusque-là n’est pas respecté par les protagonistes.

 

La mission du Millenium Challenge Corporation (MCC) qui séjourne à Lomé depuis le 06 juin dernier, a pris fin ce vendredi 16 juin. Centrés sur la formulation du programme Treshold, les travaux entre la délégation de l’Agence américaine et la partie togolaise, ont porté sur la recherche de consensus sur plusieurs points.

Ont été retenus deux sujets majeurs : les TIC ainsi que la productivité et la compétitivité de l’agriculture togolaise, y compris le foncier.

Dans le cadre du développement du Programme, dans le secteur des TIC, quatre points ont été jugés prioritaires. La création d’une Autorité de Régulation efficace et indépendante ; la création et à la mise en œuvre du Fonds de Service Universel ; l’appui pour l’amélioration de la compétitivité sur le marché des TIC et l’appui aux politiques d'utilisation des TIC.

S’agissant du foncier, deux axes principaux seront développés. L’appui à l’élaboration des textes d’application du nouveau code foncier et l’établissement des sites Pilotes dans chaque région.

L’approbation par le Conseil d’Administration du MCC, puis la signature du Programme Treshold devrait intervenir au mois de novembre 2017.

Faire du dividende démographique un véritable facteur de croissance et de développement socio-économique du continent, c’est l’objectif que vise une feuille de route élaborée par l’Union Africaine (UA) en janvier 2016.

Chaque Etat membre a été expressément invité à la diffuser et à la mettre en œuvre. C’est à cet effet que l’année 2017 a été placée sous le thème : « Tirer pleinement profit du dividende démographique en investissant dans la jeunesse ».

Le Togo, à l’instar de nombre de pays africains, est majoritairement composé d’une population jeune (60%) et compte mettre à profit cet atout. Le plan national de mise en œuvre de la feuille de route de l’Union africaine, officiellement lancé ce jeudi 15 avril, est donc axé autour de quatre points : l'emploi et l'entrepreneuriat; l'éducation et le développement des compétences; la santé et le bien-être, la gouvernance et l'autonomisation de la jeunesse.

Sous la coordination du ministère de la Planification du Développement, un comité de pilotage et une équipe technique ont été mis en place pour piloter le processus d'exploitation du dividende démographique au Togo.

M. Kossi Assimaïdou, en charge de ce département a souligné l’implication personnelle du Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé qui a enjoint qu’« une attention toute particulière » soit apportée à la jeunesse déscolarisée ou semi-scolarisée qui, « faute de diplômes, peine à trouver une porte d'entrée sur le marché du travail ».

 

Page 99 sur 129