Créée en 1987 par les 15 Chefs d’Etat de l’espace CEDEAO, l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) a pour objectif d’offrir le niveau le plus élevé en matière de prestation de soins de santé aux populations de la sous-région, sur la base de l’harmonisation et de la coordination des politiques des États Membres ainsi que de la mise en commun des ressources.
C’est cette vision commune qui motive une réunion qui se tient dans la capitale togolaise depuis ce lundi 25 jusqu’au 27 septembre prochain.
Afin de lutter plus efficacement contre les épidémies, les maladies non transmissibles, mieux planifier les campagnes de vaccination, la réforme hospitalière et le renforcement de capacités du personnel de santé à l’échelle régionale, les experts réunis à Lomé vont définir les actions prioritaires et les voies et moyens pour mobiliser les ressources financières à cet effet.
La raréfaction des financements est l’un des principaux défis auxquels doit faire face l’OOAS. La sous-région ouest africaine est pourtant en proie ces derniers mois à la résurgence d’épidémies telles la dengue au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire et le choléra en Sierra-Léone et au Niger. A Lomé, le Plan Stratégique 2016-2020, élaboré sur la base de la circulaire budgétaire de la CEDEAO et le Budget Programme 2018, seront donc peaufinés.
Selon les résultats d’une nouvelle étude de la Banque mondiale menée auprès de 1500 micro-entrepreneurs de Lomé, au Togo, les formations axées sur les compétences psychologiques entrainent une hausse de 30% des bénéfices contre 11% pour les formations commerciales classiques.
L’étude menée avec l’appui de la National University of Singapore Business School et de l’université allemande Leuphana de Lüneburg montre que les entrepreneurs togolais qui ont reçu une formation à l’initiative personnelle ont réalisé des bénéfices bien supérieurs à ceux des entrepreneurs ayant des compétences classiques.
« La formation a été particulièrement efficace pour les entreprises détenues par des femmes, qui ne tiraient en général guère profit des formations classiques. Les bénéfices des femmes formées à l’initiative personnelle ont augmenté de 40 %, contre 5 % pour les entrepreneuses formées de manière plus classique», ajoute Markus Goldstein, coauteur de l’étude et responsable du Laboratoire d’innovation de la Banque mondiale sur le genre et l’égalité des sexes en Afrique.
Ces résultats surprenants viennent renforcer la thèse selon laquelle, entreprendre nécessite plus l’esprit entrepreneurial que les compétences techniques classiques. « Elle (l’étude) démontre que les formations s’attachant à développer l’esprit d’initiative parviennent à inculquer des qualités entrepreneuriales considérées jusqu’ici comme ‘’naturelles’’», estime la Banque mondiale.
Le Salon International de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire de Lomé (SIALO) ouvre ses portes du 05 au 10 octobre 2017 prochain. Comme lors des cinq dernières éditions, cette rencontre se déclinera en expositions, conférences, débats et autres rencontres B2B.
Pour cette 6ème édition, les promoteurs du Sialo se sont intéressés à l’Enseignement supérieur. Avec la collaboration et le soutien financier du Centre suisse de Recherches scientifiques en Côte d’Ivoire (CSRCI), du ministère togolais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de l’Université de Lomé, un concours a été initié.
Pourront y prendre part, les étudiants en Master 2 de l’Ecole Supérieur des Techniques Biologiques et Alimentaires (ESTBA), de l’Ecole supérieur d’Agronomie (ESA) et de la Faculté Des Sciences (FDS).
Le SIALO se propose d’accompagner les lauréats dans leur inscription en thèse à l’Université de Lomé après leurs soutenances de Master, d’accorder une mobilité aux lauréats inscrits pour favoriser leurs recherches de laboratoire au CSRCI et d’apporter une assistance multiforme aux lauréats doctorants jusqu’à leur soutenance.
Un concours de l’ « Innovation » qui récompense l’inventivité dans le domaine agricole et agroalimentaire, et un concours des « projets incubateurs » qui concernent les jeunes porteurs de projets agricoles, meubleront également le SIALO 2017.
Par un communiqué rendu public en fin de semaine dernière, le président de l’Assemblée Nationale, Dama Dramani, invite les partis extraparlementaires et les organisations de la société civile qui souhaitent intégrer le prochain bureau de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) à faire acte de candidature. Les dossiers de candidatures de leurs membres postulants devront être déposés au plus tard le 07 octobre 2017.
Il reviendra ensuite aux députés d’élire parmi les candidats trois (3) membres venant de l’opposition extra-parlementaire et trois (3) autres d’organisations de la société civile (OSC).
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) est composée de dix-sept (17) membres dont six (6) sont assignées à l’opposition extraparlementaires et aux OSC.
Dix (10) sièges sont réservés aux partis politiques siégeant au Parlement à raison de cinq (5) pour l’opposition et cinq (5) pour le parti majoritaire. L’administration bénéficie également d’un siège.
La mise en route du processus de recomposition de la CENI intervient alors que l’adoption du projet de loi de réformes constitutionnelles a débouché sur la préparation d’un référendum. Le gouvernement, par la voix du Premier Ministre Komi Selom Klassou, l’a confirmé à la tribune de l’ONU. En outre, des élections législatives et locales sont prévues pour l’année 2018.
Le Pr Robert Dussey, ministre des Affaires Etrangères a multiplié les rencontres en marge de la 72ème Assemblée Générale de l’ONU à New York. La plus marquante a vu le Chef de la Diplomatie togolaise converser avec le Président des Etats-Unis, Donald Trump en présence du Secrétaire d’Etat Rex Tillerson et de l’ambassadeur américain auprès de l’ONU, Nikki Haley.
Robert Dussey a, lors d’une entrevue avec M. Mevlüt Cavusoglu, ministre turc des Affaires étrangères, redonné des couleurs aux relations diplomatiques entre Lomé et Ankara. Avec son homologue, le renforcement de la coopération entre les deux pays a été abordé. Aussi au terme de leurs échanges, l’annonce a été faite de l’ouverture prochaine d’une Ambassade de Turquie à Lomé.
Mme Heather Cameron, haut-Commissaire du Canada au Ghana et en Sierra Leone, et également Ambassadeur du Canada au Togo, ou encore Danny Rahdiansyah, diplomate à la mission permanente de l’Indonésie auprès des Nations Unies, sont quelques-unes des autres personnalités rencontrées par Robert Dussey afin d’élargir le champ des partenaires politiques et commerciaux du Togo.
Prévue pour le 25 septembre dernier, la rentrée scolaire 2017-2018 a été repoussée au 02 octobre prochain afin de poursuivre les discussions autour du projet de Statut particulier des Enseignants togolais.
Le Gouvernement et ses partenaires du secteur de l’éducation ont débuté vendredi dernier l’examen de fond du document. Chaque article du texte sera examiné et discuté par les différentes parties afin qu’un consensus soit trouvé.
Les droits et avantages des enseignants sont particulièrement visés lors de cette séance de travail et de celles à venir les prochains jours, a indiqué le Ministre de la Fonction Publique, Gilbert Bawara. Un accord devrait être trouvé avant la rentrée du 02 octobre prochain, rassure-t-il.
Outre le projet de statut particulier des Enseignants, le gouvernement travaille à ce que la question des cotisations des enseignants auxiliaires soit définitivement réglée. Objectif : s’assurer du bon démarrage et du déroulement de l’année scolaire.
Le Premier Ministre togolais a pris part, au nom Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, à la 72ème Assemblée Générale de l’ONU.
Après son passage jeudi dernier à la tribune de l’ONU, où il a exposé les réformes politiques en cours dans le pays, notamment la tenue prochaine d’un référendum, Komi Selom Klassou a eu un entretien ce samedi avec le Secrétaire général des Nations Unies M. Antonio Guterres. En vue d’une sortie de crise, Antonio Guterres a convié les acteurs politiques togolais à « un dialogue constructif ».
Le Chef du Gouvernement togolais a en outre échangé avec d’autres personnalités en marge de ce sommet de New-York.
Avec le Président de l’Assemblée Générale des Nations Unies, Miroslav Lajcak, Komi Selom Klassou a discuté de la situation politique qui prévaut au Togo et a rassuré de la volonté du gouvernement d’œuvrer à l’aboutissement des réformes.
Le Président du Kosovo, M. Hashim Thaçi et le Premier ministre du Cap Vert, M. José Ulisses de Pina Correia e Silva, ont quant à eux, évoqué avec le PM, l’établissement et le renforcement de la coopération avec leurs pays dans divers domaines.
Dans le cadre d’un Forum de Haut Niveau sur la paix, en cours de préparation dans l’espace CEDEAO, une plateforme d’Organisations de la société civile a été reçue ce vendredi par le Chef d’Etat togolais, président en exercice de la communauté, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
Un projet de mise en place d’une «Task Force» citoyenne de médiation pour la paix et la démocratie et d’un Observatoire citoyen des politiques économiques de l’intégration régionale, a été présenté au locataire de la Présidence togolaise.
La CEDEAO sera en effet le parrain du projet de mise en place de ces deux outils régionaux. Aussi avec son Président en exercice, il a été question « de discuter des dispositifs et des instruments de l’observatoire citoyen d’analyse des politiques, en Afrique et particulièrement dans l’espace Cedeao, de passer en revue les outils et de voir les pratiques de ces instruments », a déclaré le coordonnateur régional de l’Afrique Permanence, M. Abel Gbétoenoumon qui conduisait la délégation.
Le gouvernement, par la voix des conseillers à la Présidence, MM. Semondji et Daminpi, accompagnés de Mme Maria Larba Apoudjak, députée du parti au pouvoir Unir, a fait une sortie ce vendredi suite aux manifestations de rue de ces dernières 48 heures.
Les représentants de l’exécutif disent déplorer les violences survenues lors des manifestations de l’opposition qui ont provoqué le décès d’un jeune garçon de 10 ans et plusieurs blessés ainsi que d’importants dégâts matériels.
Face à l’escalade de la violence verbale et physique, le gouvernement marque son inquiétude et ne saurait rester insensible et inactif face à une telle situation. Il en appelle « au sens élevé des responsabilités de tous les acteurs politiques et à la retenue ».
Les porte-paroles du gouvernement indiquent qu’avec l’introduction du projet de loi de réformes constitutionnelles et son vote au Parlement, le Chef de l’Etat et le parti au pouvoir ont montré suffisamment leur volonté de poursuivre les réformes réclamées par le peuple. Ils ne s’expliquent donc pas, le revirement et le changement de cap des leaders de l’opposition qui « formulent des revendications hors de tout cadre légal ».
Le gouvernement compte sur la disponibilité de tous pour faire maintenir le calme dans le pays, martèlent les émissaires de la Présidence.
La Coordination du Système des Nations Unies (SNU), la délégation de l’UE et les Ambassades de France, de la République Fédérale d’Allemagne et des USA au Togo, ont rendu public ce vendredi 22 septembre un communiqué conjoint dans lequel ils se prononcent sur la situation politique dans le pays.
Les manifestations de ces derniers jours organisées, d’une part, par le parti au pouvoir et, d’autre part, par une coalition de partis d’opposition, ont retenu leur attention.
Tout en déplorant les violences qui se sont produites à Mango, ils estiment que les différentes forces politiques ont pu manifester et exprimer publiquement leurs convictions. Les représentations diplomatiques et le SNU appellent donc toutes les parties à la retenue.
Les signataires de la déclaration conjointe encouragent tous les Togolais, dans l’esprit de l’Accord Politique Global (APG), signé en 2006, à s’inscrire dans un dialogue pacifique en vue de l’adoption des réformes constitutionnelles.
Ces réformes permettront de renforcer la démocratie au Togo et de préparer sereinement les élections locales et législatives en 2018, précisent le SNU et les diplomates.