Comme annoncé, les députés à l’Assemblée nationale togolaise ont procédé mardi à l’adoption du projet de révision constitutionnelle introduit par le gouvernement. Sur les 63 parlementaires présents, 62 ont voté pour et un s’est abstenu. A noter que les députés de l’opposition ont boycotté la session campant sur leur exigence de retour à la Constitution de 1992.
La majorité des 4/5 nécessaire à la promulgation de la loi par le Président de la République n’étant pas atteinte, mais celle des 2/3 l’étant, le recours au référendum s’imposait tel que stipulé par la Constitution en son article 144, a estimé Dama Dramani, Président de l’Assemblée nationale. « Nous allons redonner la parole au peuple souverain », a-t-il déclaré.
Les Togolais sont à cet effet conviés par le parti au pouvoir, UNIR à des marches ces mercredi 20 et jeudi 21 septembre pour apporter leur soutien au processus de révision constitutionnelle en cours. Ces manifestations visent également à dire « Oui » au climat de paix qui prévaut dans le pays, et à réaffirmer un soutien au chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
Le Président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a tiré sa révérence ce mardi 19 septembre dans la matinée. Des sources proches de l’Autorité de régulation indiquent que M. Pitang Tchalla a succombé des suites d’un malaise.
Pitang Tchalla est une figure connue du paysage politique togolais. Cadre du parti au pouvoir Unir, il a été notamment Directeur de la Télévision Nationale et Ministre de la Communication. Il dirigeait par ailleurs l’une des toutes premières télévisions privées du pays.
Le regretté a été porté à la tête de la HAAC en 2017 et s’attelait à renforcer les prérogatives de l’institution en multipliant les partenariats sur le continent et à l’international. Son objectif : œuvrer à de meilleures prestations et à la plus de professionnalisation des médias nationaux.
Le Chef de l’Etat a aussitôt réagi à l’annonce de son décès. SEM Faure Essozimna Gnassingbé a au nom du peuple togolais et au sien propre, présenté ses condoléances à la famille de l’illustre disparu.
Le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu ce mardi 19 septembre, les lettres de créances de la nouvelle présidente de la Délégation de l’Union Européenne au Togo. Mme Maria Martins-Barrera remplace à ce poste M. Nicolas Berlanga Martinez arrivé en fin de mission.
Mme Martins-Barrera, sur la même lancée que son prédécesseur, a estimé qu’un partenariat fort et fiable liait le Togo à l’Union Européenne et qu’elle allait travailler à le renforcer. Elle a en outre déclaré que l’UE renouvelle son soutien au gouvernement togolais dans ses « efforts de développement ».
En poste à Bruxelles jusqu’à sa nomination au Togo, Mme Maria Martins-Barrera connait bien le continent africain pour avoir été jusqu’en 2014 Chef de la délégation de l’Union Européenne au Gabon, tout en assurant la représentation diplomatique en République Démocratique du Congo, au Sao Tomé-et-Principe, en Guinée Equatoriale et auprès de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale.
Marc Vizy, le nouvel Ambassadeur de France au Togo a, lui aussi ce mardi, présenté ses lettres de créances au président togolais. Se réjouissant « des excellentes et séculaires relations » qui lient Paris à Lomé, il a déclaré que le « Togo est un pays important pour la France ».
Reprise des travaux ce mardi 19 septembre à l’Assemblée nationale togolaise sur le projet de réformes constitutionnelles. Les députés plancheront à nouveau sur le projet de loi introduit par le gouvernement.
Des dissensions ont en effet été constatées entre le parti au pouvoir et ceux de l’opposition au sein de l’hémicycle, à l’ouverture de la session consacrée à cet effet la semaine dernière, d’où sa reprogrammation sur ce jour.
Le projet de loi introduit par le gouvernement porte modification des articles 52, 59 et 60 de la Constitution du 14 octobre 1992. Ces dispositions consacrent la limitation du mandat présidentiel et l’adoption du mode de scrutin à deux tours.
Le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Essozimna Gnassingbé en prenant l’initiative de ces réformes répondait aux revendications des partis politiques d’opposition. Sauf qu’entretemps ces derniers ont changé leur fusil d’épaule et exigent désormais le retour à la loi fondamentale de 1992.
Dans ce contexte, les députés de l’opposition ont boycotté la session de ce jour. Les députés du parti au pouvoir seront donc seuls au Parlement. Depuis quelques jours des voix au sein du gouvernement évoquent la possibilité de solliciter l’arbitrage du peuple.
La voie référendaire est envisagée pour procéder à l’adoption du projet de loi portant révision de la Constitution.
Les ministres Gilbert Bawara de la Fonction publique, Komi Tchakpelé des Enseignements primaire et secondaire, Georges Aïdam de l’Enseignement technique et professionnel et Moustafa Mijiyawa de la Santé et de la protection sociale, ont rencontré lundi le 18 septembre, les acteurs du secteur éducatif, à savoir les syndicats, la coalition nationale pour l’éducation pour tous et les représentants des parents d’élèves du Togo.
En initiant cette séance de travail, le gouvernement et ses interlocuteurs veulent s’assurer d’une rentrée scolaire réussie. Celle-ci est fixée sur le lundi 25 septembre prochain.
Trois sujets étaient au menu de leurs échanges. Le projet du Statut particulier des enseignants dont la mouture finale a été remis au Premier ministre Komi Selom Klassou le 30 août 2017. Le document portant sur la question des cotisations et prélèvements effectués sur le salaire des enseignants auxiliaires avant leur intégration dans la fonction publique. Et le projet « School Assur », porté le Président de la République SEM Faure Essozimna Gnassingbé, et qui entend offrir une assurance maladie à 2 millions d’élèves dès la rentrée prochaine.
Les deux parties se sont donné rendez-vous le vendredi le 22 septembre prochain pour poursuivre les discussions afin de permettre une rentrée et une année scolaire sans accrocs pour un peu plus de 2 millions d’élèves qui, pour l’heure, préparent activement leur retour dans les salles de classe.
Lomé, abrite du 24 au 26 novembre prochains, la 33ème Conférence Ministérielle de la Francophonie (CMF). Afin que les jeunes Togolais puissent s’imprégner des idéaux relayés par cette assise, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) en collaboration avec l’Association les Messagers de la Jarre de la Paix (AMJP) a organisé un atelier de sensibilisation.
Les concepts de « Libres Ensemble » qui prônent le vivre ensemble dans le respect de la dignité et de la diversité de tout chacun, étaient les principaux thèmes autour desquels, formateurs et les jeunes de la société civile togolaise, ont échangé.
« Libres Ensemble» est une initiative lancée en 2016 par les jeunes francophones et Michaëlle Jean, Secrétaire générale de la francophonie, en réaction au phénomène croissant de radicalisation violente des jeunes et à la multiplication d’actes terroristes survenus dans l’espace francophone.
Eric Adja (photo à droite), Directeur du bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’OIF qui a pris part à cette formation, a invité les jeunes participants à relayer les valeurs de « Libres Ensemble» dans leur communauté, et à œuvrer à la préservation de la paix.
L’opposition togolaise a annoncé des manifestations pour les 20 et 21 septembre prochains. Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehane, a annoncé qu’un dispositif sécuritaire rigoureux sera mis en place pour éviter les débordements constatés lors de la marche du 19 août dernier.
« Pour les manifestations des 20 et 21 septembre, certains veulent aller à la place de l’Indépendance, non loin de l’Assemblée nationale. Alors que cette place ne peut pas contenir 3000 personnes. Le but de leur jeu, qui s’apparente à des techniques de provocation, est de montrer des images de dispersion de leurs manifestations, avec des bombes lacrymogènes. Ce genre d’image fait toujours sensation, nous l’avons bien compris. Notre rôle est de ne pas permettre que des fous mettent à mal la sécurité des biens et des personnes », a déclaré le ministre.
S’agissant de l’encadrement de ces manifestations, M. Yark Damehane indique qu’un itinéraire bien défini sera établi avec les organisateurs afin que les forces de sécurité puissent efficacement accomplir leur mission.
« Devons-nous laisser les manifestants dicter leur propre loi et accepter, dans ce cas, qu’ils mettent la République à terre, ou devons-nous définir avec les organisateurs un itinéraire bien clair qui sera encadré ? C’est nous qui avons intérêt à ce que les choses soient calmes. Ils doivent le comprendre » a laissé entendre le ministre de la Sécurité.
Ces derniers jours à l’Assemblée Nationale togolaise, toutes les attentions sont focalisées sur le projet de réformes constitutionnelles introduit par le gouvernement et qui, pour l’heure, ne reçoit pas l’assentiment de l’opposition.
Les députés ont malgré tout planché et adopté un projet de loi portant égalité de traitement des étudiants étrangers, ressortissants des pays membres de l’UEMOA dans la détermination des conditions et des droits d’accès aux institutions publiques d’enseignement supérieur du Togo. C’était le jeudi 14 septembre en clôture de la 1ère session extraordinaire de l’année 2017.
En adoptant cette loi, les autorités togolaises traduisent dans les faits, l’intégration régionale prônée par le chef de l’Etat et actuel président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé et se conforment aux normes de l’UEMOA.
Les étudiants étrangers, ressortissants de cette zone payeront désormais les frais d’études au même titre que leurs homologues togolais. La nouvelle législation renforce également et facilite leur mobilité dans le cadre du système en vigueur License-Master-Doctorat (LMD) en vigueur dans l’espace UEMOA.
La loi portant égalité de traitement des étudiants étrangers, ressortissants des pays membres de l’UEMOA raffermit en outre les liens entre les étudiants de la zone.
Lomé Numérique se déroulera du 20 au 24 septembre dans la capitale togolaise. Organisé par Creopse, une société TIC de services et de sécurité, Lomé Numérique, pour sa première édition, se veut une rencontre commerciale et promotionnelle de la production et de la distribution de supports et de contenus numériques en Afrique.
Il s’agit d’une plateforme où se rencontreront les professionnels du secteur numérique du Togo et du continent. Les décideurs, à l’instar du Ministère togolais des Postes et de l’Economie Numérique, des dirigeants d’entreprises, coordinateurs d’institutions, concepteurs et distributeurs de solutions digitales, porteurs de projets numériques, investisseurs et étudiants, se donnent rendez-vous pendant cinq (5) jours au Pavillon Oti du Centre togolais des expositions et foires de Lomé (CETEF).
Des ateliers, des conférences, des rencontres B2B Digital, des séances de recrutement, des jeux-concours en ligne et du divertissement, seront au menu de cette 1ère édition du Lomé Numérique. « Enjeux et défis du Numérique pour les entreprises et les organisations », « Comment améliorer le trafic sur un site d’entreprise », seront abordés entre autres sujets.
Initialement prévu pour le mois de juin, le nouveau calendrier de la Campagne nationale de distribution de moustiquaires imprégnées, de longue durée d’action, (MILDA) a été publié par le gouvernement.
Le Ministre de la Santé et de la Protection sociale, le Pr Moustapha Mijiyawa a expliqué le report de la phase de distribution par le retard pris par les agents pour la saisie des données de dénombrement des populations bénéficiaires. Ces chiffres ont également révélé un important écart entre le stock de MILDA disponibles et le nombre de personnes recensées. Il a donc fallu, pour le gouvernement et ses partenaires, réajuster leurs prévisions.
Comme annoncé au départ, la distribution se fera par couchage afin de lutter plus efficacement contre le paludisme. Selon le nouveau calendrier, ce vendredi 15 septembre, une formation des distributeurs a été organisée suivie de l’envoi des MILDA sur les sites de distribution à travers tout le pays.
La phase de distribution proprement dite débute le 21 septembre par un lancement officiel à Notsé. Suivront les régions des Savanes, de la Kara, Centrale, les Plateaux et la région Maritime, excepté Lomé et le Golfe. Le ministre Mijiyawa a rassuré que les zones non prises en compte seront rapidement couvertes. On parle d’au moins 825 813 moustiquaires qui seront distribuées au cours de cette campagne.