Togo Officiel

Togo Officiel

Entre 2000 et 2016, 7 pays africains ont été en mesure de faire reculer le taux de malnutrition dans une proportion comprise entre 40 et 60%. C’est ce qu’indique le récent rapport intitulé Alimentation : Comment l’Afrique peut-elle construire un futur sans faim ni malnutrition ? et publié en marge de l'AGRF 2017 par le Panel Malabo Montpellier, regroupant 17 experts africains et européens.

D’après le rapport qui se base sur la réduction de l’Indice global de la faim (GHI) durant la période considérée, les nations concernées sont le Sénégal (-56%), le Ghana (-54%), le Rwanda (53%), l’Angola (-43%), le Cameroun (-43%), l’Ethiopie (-43%) et le Togo (-42%).

Cette performance s’inscrit toutefois dans un contexte global décevant (hausse de 28% du nombre total de personnes affectées par la faim entre 1990 et 2015) et elle résulte de réformes aussi bien institutionnelles que programmatiques.

L’ONU, en la personne du Dr Ibn Chambas, Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, a fait le déplacement de Lomé pour s’enquérir de la situation au regard de derniers développements politiques.

Le Dr Ibn Chambas a, au préalable, rencontré le chef de file de l’opposition qu’il a encouragé « à s’investir dans des discussions avec le gouvernement pour faire avancer l’agenda des reformes de manières définitive ».

Puis il a été reçu ce jeudi par le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé. Les questions de réformes institutionnelles et constitutionnelles ont meublé leurs échanges.

L’émissaire de l’Onu a félicité le président togolais pour l’adoption en Conseil des ministres de l’avant-projet de loi portant modification de la Constitution sur la limitation de mandat présidentiel et du mode de scrutin.

Ibn Chambas au terme de son audience se dit convaincu, « que toutes les parties souhaitent aller de l’avant sur les réformes par le dialogue et la concertation dans un cadre républicain afin de parvenir à un consensus pour répondre aux attentes légitimes du peuple togolais». Il a en outre appelé tous les acteurs de la vie politique togolais à œuvrer à la préservation de la paix et de la sécurité.

Le Premier ministre togolais, Komi Selom Klassou prend une part active à la 7e édition du Forum sur la Révolution verte en Afrique (AGRF) qu’abrite la capitale ivoirienne depuis le mardi 06 septembre.

A cette assise internationale qui voit la participation des Chefs d’Etat et de gouvernements africains et d’acteurs prépondérants du secteur agricole, il est question de trouver les moyens pour que l’Afrique s’auto suffise avec des biens alimentaires produits localement et se départisse des importations, qui coûtent chaque année 35 milliards de dollars par an aux Etats africains.

Ces sujets ont été développés lors de l’audience accordée ce mercredi par le Chef d’Etat ivoirien Alassane Dramane Ouattara au Chef du gouvernement togolais. Le renforcement du partenariat entre le Togo et la Côte d’Ivoire dans le domaine agricole et son développement à l’échelle du continent ont meublé les échanges entre les deux personnalités.

Komi Selom Klassou n’a pas manqué de transmettre les salutations du président togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé à son homologue ivoirien.

Via un communiqué signé de M. Dama Dramani (photo), président de l’institution, les députés à l’Assemblée Nationale sont convoqués pour l’ouverture d’une nouvelle session extraordinaire le mardi 12 septembre prochain.

Le 30 juin dernier, l’Assemblée nationale togolaise clôturait la première session ordinaire de l’année 2017.

Onze séances plénières l’ont meublée. Elles ont été marquées par l’examen de sept (7) adoptions de projets de loi dont celui portant création des communes, et de trois (3) projets de loi de ratification.

Les députés se sont également livrés à six (6) questions au gouvernement, toutes en questions orales avec débat. Les ministres Ouro-Koura Agadazi de l’Agriculture, Bernadette Legzim-Balouki du Commerce ou encore Cina Lawson des Postes et de l’Economie Numérique ont notamment donné des explications sur le fonctionnement de leur département.

Le Chef d’Etat Faure Gnassingbé a respectivement reçu au Palais de la Présidence le mercredi 06 août, le milliardaire et hommes d’affaires nigérian Aliko Dangote et le PDG du Greek Maritime Group, George Glaras.

Le président togolais et l’homme le plus fortuné du continent ont évidemment échangé sur les opportunités d’affaires que peut offrir le Togo. Si groupe Dangote Cement de l’entrepreneur nigérian s’est installé il y a quelques mois dans le pays, c’est plutôt d’agrobusiness que les deux personnalités ont parlé. Le développement du secteur agricole et l’implication de la jeunesse togolaise dans ce secteur sont des priorités du Chef d’Etat et de son gouvernement.

Avec George Glaras, président du Greek Maritime Group, les discussions ont porté sur la 4ème réunion annuelle du Haut Conseil pour la mer (HCM) qu’abrite Lomé ce jeudi 07 septembre. La réunion annuelle du HCM est un cadre de concertation pour tous les acteurs et institutions intervenant dans les activités maritimes et portuaires et de la protection du littoral.

Les stratégies et les voies et moyens pour le développement de l’Economie Bleue étaient également au menu des échanges entre Faure Gnassingbé et George Glaras.

Le paysage bancaire ivoirien vient de s’enrichir d’une nouvelle institution à savoir la Banque d’Abidjan (BDA), dont l’inauguration du siège et le lancement officiel des activités a eu lieu ce mardi 05 septembre 2017.

Filiale de la Société ivoirienne des Finances Holding (SIF), détenue par BDK Financial Group, holding financière fondée par le milliardaire espagnol Alberto Cortina (80%, photo) et par la Poste de Côte d’Ivoire (20%), la BDA est dotée d’un capital de 25 milliards FCFA (environ 45 millions $).

La banque exercera ses activités dans tous les domaines bancaires, notamment dans les activités de banque de financement, ainsi que celles de banque privée.

Aussi, tout en proposant des « services financiers diversifiés et des solutions bancaires innovantes », la BDA ambitionne d’ici à fin 2017, l’ouverture de 32 bureaux à travers le pays. Ceci, en s’appuyant sur l’important réseau d’agences de la Poste de Côte d’Ivoire.

Cette implantation en Côte d’Ivoire constitue, après la Banque de Dakar (BDK), la deuxième filiale bancaire de BDK Financial Group dans l’espace UEMOA. Et il ne compte pas s’arrêter là. A en croire Vasco Duarte Silva, Directeur général de la Banque de Dakar, le Groupe prévoit de s’installer très prochainement au Mali, au Bénin et au Togo.

La marque Expresso sera de l’historie ancienne au Ghana, d’ici la fin de l’année. C’est ce qu’a confié, à la presse, la société Kludjeson International Limited, acquéreuse de la filiale du groupe Sudatel. La nouvelle société télécoms, née sur les cendres de la compagnie en faillite, prévoit de lancer ses activités dans le pays au cours des trois prochains mois sous le nom commercial de Celltel, avec l’ambition de devenir un opérateur de référence dans le pays.

D’après la plateforme d’informations primenewsghana.com, la nouvelle société télécoms prévoit un investissement initial de 300 millions de dollars US pour démarrer ses activités. De cette somme, 250 millions de dollars sont déjà mobilisés pour préparer le terrain. Selon Prince Kofi Kludjeson (photo), le président-directeur général de Kludjeson International Limited, « le nouveau Celltel sera la meilleure entreprise télécoms au Ghana car elle va proposer ses services dans des segments diversifiés ». L’entreprise envisage de déployer l’Internet sans fil de haute qualité, pour faciliter l’accès de tous et enregistrer le maximum de consommateurs sur le segment data.

Le chant du cygne d’Expresso Ghana perdurait depuis sept ans déjà. La société qui a fait son entrée sur le marché télécoms local en 2008, a commencé à enregistrer de mauvaises performances financières dès 2011, suite à la rude concurrence entretenue par MTN, Vodafone, Airtel, Tigo et Glo. Ses contre-performances vont s’accentuer en 2014 avec un revenu qui a chuté à 927 000 dollars et une perte nette de 8,4 millions de dollars. La société qui ne détient plus que 0,5% de part de marché est surendettée.

En 2015, la situation difficile d’Expresso Ghana va davantage se détériorer avec un revenu de 766 585 dollars pour une perte nette évaluée à 5,525 millions de dollars. Sa part de marché n’est plus que de 0,36%. En février dernier, cette part de marché était tombée à 0,17% pour 66 852 abonnés.

Lire aussi:

18/01/2017 - Ghana: les employés d’Expresso saisissent le régulateur télécoms pour dénoncer le non-paiement de leurs salaires depuis 2 ans

24/08/2016 - Ghana : Le régulateur télécoms a entamé le processus de révocation de la licence d’Expresso

06/11/2014 - Ghana: MTN restreint les appels en provenance du réseau Expresso

Le Conseil national de privatisation du Nigeria (NCP), présidé par le vice-président du pays, Yemi Osinbadjo, a approuvé la privatisation des cinq premières centrales électriques d’Afam. Le processus de cession des centrales à gaz à cycle combiné d’Afam 1-5, d’une capacité totale de plus de 1 100 MW, proposé par le Bureau des entreprises publiques (BPE), peut désormais débuter, confie le Leadership.

Selo Laolu Akande qui s’exprimait au nom du vice-président, la privatisation de ces cinq infrastructures a pour but d’accroître la fourniture électrique sur l’ensemble du territoire national, via la reprise de l’exploitation desdites centrales. Le NCP a également ordonné la privatisation de la compagnie de distribution électrique Yola.

Le Nigeria produit actuellement environ 4 000 MW pour une demande énergétique de 12 000 MW. Une part non négligeable de cette production est perdue en raison du mauvais état des lignes de transmission.

Gwladys Johnson

Au terme des six premiers mois de l’année 2017, les dépôts effectués par les clients d’Access Bank, First Bank, Guaranty Trust Bank, United Bank for Africa (UBA) et Zenith Bank, cinq banques parmi les plus importantes du Nigéria, ont baissé d'un milliard $. Ils étaient de 12 290 milliards de nairas (33,6 milliards $), contre 12 650 milliards de nairas (34,6 milliards $) enregistrés à la fin du mois de décembre 2016.

Cette baisse apparait comme une sanction contre le refus par ces banques de répondre favorablement, à la demande de leurs clients, d’augmenter les taux d’intérêts sur les dépôts bancaires. En effet, ces clients souhaitent profiter du régime de taux d’intérêt élevé mis en vigueur par la Banque centrale du Nigéria, dans le but de freiner l’inflation et stabiliser le taux de change du naira.

La situation a fait perdre près de 363 milliards de nairas (soit 994,4 millions $) à ces 5 principales banques du pays au cours de la période.

Dans le détail, Access Bank a enregistré la baisse la plus importante à 190 milliards de nairas, First Bank a perdu sur ce segment 107 milliards de nairas et enfin les dépôts de la clientèle d’UBA ont reculé de près de 37 milliards de nairas.

On rappellera cependant que, bien qu’on ait assisté à ces retraits des dépôts par les clients, l’encours des dépôts effectués dans les comptes à terme, a progressé pour certaines de ces banques, à l’exception de Guaranty Trust Bank et Zenith Bank. Une hausse qui assure aux  banques bénéficiaires, la possibilité de disposer de fonds pour l’octroi des crédits à moyen et long terme.

Chamberline Moko

La Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC) a rencontré mardi le 05 août, les responsables de la presse en ligne.

Selon les chiffres communiqués par l’instance de régulation, plus d’une centaine de médias en ligne sont opérationnels au Togo et emploient un peu plus de 400 individus. Ils ne sont pourtant pas pris en compte dans l’actuel Code de la Presse. Celui-ci est en relecture afin d’intégrer des règles d’organisation et de création d’un média en ligne.

C’est pour informer et échanger avec ces responsables sur ces nouveaux dispositifs que la HAAC a convoqué ladite séance de travail. Il s’agissait également de se mettre d’accord sur des « règles minimales d’organisation » en attendant l’adoption du nouveau code de la presse, a précisé M. Pitang Tchalla (photo), président de la HAAC.

Ainsi dans le nouveau code en cours d’élaboration, on entend par média en ligne, tout service de communication au public, utilisant le mode écrit ou audiovisuel, avec internet comme support principal, édité à titre professionnel par une personne physique ou morale, qui a la maîtrise éditoriale de son contenu. Ne peut être considéré comme média en ligne, un blog ou les réseaux sociaux.

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