Dama Dramani, président de l’Assemblée Nationale, a convoqué une nouvelle session extraordinaire pour ce jeudi 14 septembre après les deux suspensions observées mardi et mercredi.
L’assise de ce jour des députés togolais servira à « examiner, écourter et épuiser les différents sujets prévus initialement à l’ordre du jour de la session extraordinaire» ouverte en début de semaine.
Si les parlementaires s’activent pour évacuer l’ordre du jour initialement prévu, c’est qu’ils doivent s’atteler dès le vendredi 15 septembre à l’étude du projet de loi de révision constitutionnelle introduit par le gouvernement.
Le projet de loi sur la révision constitutionnelle portant sur les articles 52, 59 et 60, a déjà été soumis mercredi à l’appréciation de la Commission des présidents de commissions de l’Assemblée nationale, comme l’exige la procédure.
Ce vendredi donc, débuteront les débats qui amorcent le processus d’adoption du projet de loi. L’ONU, la CEDEAO ou encore le gouvernement, ont invité les Parlementaires à mettre en avant l’intérêt supérieur de la Nation et la préservation de la paix, au cours de leurs discussions.
Une délégation de la CEDEAO séjourne à Lomé depuis le mardi 12 septembre en raison de la situation sociopolitique qui prévaut dans le pays. Conduite par Alain Marcel de Souza, président de la Commission de la communauté, elle a rencontré ce mercredi, le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
Le point a été fait au président togolais sur les échanges que la délégation a eu avec les acteurs politiques de l’opposition, du parti au pouvoir, de la société civile et les confessions religieuses.
Alain Marcel de Souza a apprécié l’initiative gouvernementale d’introduire un projet de loi portant révision constitutionnelle, au Parlement. Il a, à cet effet, appelé les acteurs politiques togolais à jouer leur partition dans la sérénité et dans un esprit de conciliation.
Le président de la Commission de la CEDEAO a également demandé à ce qu’on laisse « le parlement travailler avec rapidité ». Il a assuré son hôte de l’accompagnement et de la disponibilité de la CEDEAO, tout au long du processus d’adoption des réformes, tout insistant sur « l’adhésion de tous les acteurs sociopolitiques ».
Les secteurs de la Finance inclusive et du secteur informel reçoivent désormais une attention plus poussée des autorités. Le chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé a procédé mardi à la nomination d’un Secrétaire d’Etat auprès du Président de la République, chargé de la Finance Inclusive et du Secteur informel.
Mme Mazamaesso Assih était jusque-là, responsable de la cellule assurance du Fonds national de la finance inclusive (FNFI). Le nouveau membre du gouvernement se dit honoré et prend la mesure de la mission à elle confiée.
« Je mesure le poids de la charge qui m’a été confiée et le défi que nous devons ensemble relever pour le bien-être de nos populations. L’équipe du Fonds national de la finance inclusive (FNFI) et maintenant le secteur informel qui se joint à nous, nous ferons le mieux pour répondre aux attentes et aspirations des populations rurales et essayer de contribuer au développement social et économique attendu via ces deux instruments mis en place par le chef de l’Etat », a déclaré Mme Assih lors de la cérémonie de passation de service qui a vu Mme Victoire Tomégah-Dogbé, Ministre du développement à la base, lui céder ce volet qu’elle gérait jusqu’à ce mardi 12 août.
Dans un communiqué rend public le mardi 12 septembre, la Commission de Réflexion sur les réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles (CRRPIC) informe qu’au terme de sa tournée nationale, elle a rendu son rapport au chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé, le vendredi 08 septembre dernier.
Dans le document signé de sa Présidente Awa Nana-Daboya, la CRRPIC estime « avoir pris en compte les profondes aspirations des populations et adresse ses remerciements à toute la classe politique et aux citoyens pour leur disponibilité et leur participation aux différentes rencontres d’audition et de consultations ».
Le document remis au Président de la République est composé d’un rapport sur les auditions et consultations effectuées ; un autre portant propositions de réformes par voie parlementaire, accompagné d’une note explicative ; et un troisième portant projet d’une nouvelle constitution, accompagné aussi d’une note explicative.
La Commission de réflexion sur les réformes, « invite la classe politique togolaise à faire bon usage des conclusions de ses travaux dans l’intérêt exclusif de la nation togolaise». Une exhortation qui prend tout son sens alors qu’un avant-projet de loi portant révision de la constitution a été adopté par le gouvernement et sera soumis dès ce mercredi 13 septembre à l’appréciation des députés à l’Assemblée Nationale.
A l’initiative du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, un programme de protection sociale portant sur une assurance maladie sera amorcé dès la rentrée prochaine. Dénommé « School Assur », il devrait toucher 2 millions d’élèves.
Ce mardi 12 septembre, les Directeurs Généraux pour le Togo des sociétés d’assurances OGAR et NSIA, MM. Allogoh Akoue Renaud et Madiou Soumare, ont été reçus par le Premier Ministre Komi Selom Klassou.
Partenaires du gouvernement, ils ont, avec le Chef de l’exécutif, échangé sur les avancées dans la mise en œuvre de « Shool Assur ». Le calendrier exact en vue d’une bonne conduite du projet et de son effectivité, dès la rentrée prochaine, au profit des jeunes élèves des établissements publics, a été décliné.
Pour lancer ce projet, un contrat de 3,5 milliards entre le Gouvernement et les compagnies d’assurance a été signé le 30 août dernier. Cela implique une protection sociale minimale contre les conséquences financières découlant d’une maladie ou d’un accident pour les 2 millions de bénéficiaires.
« School Assur » balise la voie à une couverture universelle, voulue par les autorités togolaises.
(Agence Ecofin) - Le Commissaire chargé des Politiques macroéconomiques et de la Recherche économique de la Commission de la CEDEAO, Mamadou Traoré, a loué « les avancées significatives » enregistrées dans le processus de mise en œuvre de la monnaie unique ouest-africaine. C’était à l’ouverture de la réunion du Comité technique chargé des politiques macroéconomiques de la CEDEAO, tenue le lundi 11 septembre 2017, à Bamako, au Mali.
Parlant de ces avancées, M. Traoré a indiqué l’adoption d’une feuille de route, la désignation de chefs d’Etat pour la supervision du processus et la mise en place d’une Task Force pour conseiller ces derniers, la rationalisation des critères de convergence, le fonctionnement des Comités nationaux de coordination, ainsi que la mise en œuvre du mécanisme de la surveillance multilatérale.
Il a invité les participants à faire des propositions devant permettre de renforcer davantage le processus d’intégration et d’accélérer la réalisation des objectifs du programme de coopération monétaire, notamment la création de la monnaie unique de la CEDEAO.
Abordant dans le même sens, le ministre malien de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé, a exhorté les participants à formuler des recommandations concrètes et pertinentes tenant compte des réalités ouest-africaines, et permettant d’engager des actions clés pouvant garantir à l’espace communautaire des progrès économiques solides. Il a, à ce titre déploré, l’insuffisance du nombre de réunions du Comité technique chargé des politiques macroéconomiques de la CEDEAO, et souhaité une révision de leur fréquence. « Dans le processus de mise en œuvre des activités d’intégration, il ne peut être fait l’économie des rencontres de concertations pour voir le chemin parcouru, et convenir des mesures et dispositions à prendre pour mieux poursuivre le processus d’intégration », a indiqué M. Cissé.
Au cours de cette rencontre, les experts des Etats membres et les représentants des institutions régionales se prononceront sur le rapport de convergence au titre de l’année 2016, l’état de mise en œuvre du programme de coopération monétaire de la CEDEAO et l’état de mise en œuvre des activités de la feuille de route par les différentes institutions. Ils suivront également un exposé sur les derniers développements du Programme de développement communautaire de la CEDEAO (PCD).
Les conclusions et recommandations de leurs travaux seront soumises à la 10ème réunion ordinaire du Conseil de convergence du mécanisme de la surveillance multilatérale de la CEDEAO, prévue le 14 septembre 2017, toujours dans la capitale malienne.
Bachir Manzo
Agence Ecofin) - Suite aux informations relayées récemment par les médias, concernant les négociations en cours entre le gouvernement nigérian et Ethiopian Airlines pour le rachat de Arik Air, les actionnaires de cette compagnie privée nigériane ont décidé d’engager des poursuites judiciaires contre les deux parties suscitées.
En effet, une plainte a été deposée, à cet effet, le 06 septembre dernier auprès de la Haute Cour fédérale du Nigeria, à Lagos, contre Ethiopian Airlines et le ministère fédéral des Transports.
Les actionnaires d’Arik Air exigent la nullité des négociations en cours. Tout en réclamant du gouvernement fédéral du Nigeria et de la compagnie Ethiopian Airlines que leur soit versée la somme de 20 milliards de nairas (environ 55 millions $) à titre de dommages et intérêts, rapporte l’Agence nigériane de presse (NAN).
Pour Chris Ndulue (photo), un des administrateurs d’Arik Air, le ministère fédéral des transports n’avait pas compétence à pour céder la compagnie à Ethiopian Airlines. Et ce, dans la mesure la reprise d’Arik Air par la structure de défaisance du gouvernement nigérian (AMCON), le 08 février 2017, avait fait l’objet d’une opposition dont le procès était toujours en instance.
« Les négociations ont causé des difficultés excessives et des dégâts irréparables à la marque Arik Air et aux discussions d’investissement en cours, ainsi qu’une détresse insupportable aux actionnaires et aux administrateurs de la compagnie aérienne » soutient Chris Ndulue.
Dans leur plainte, les actionnaires de la compagnie privée nigériane ont, par ailleurs, demander à la Haute Cour fédérale du Nigeria de rendre une ordonnance instruisant le procureur général d’ouvrir une enquête sur Ethiopian Airlines quant à une possible immixtion et interférence dans un procès pendant.
(Agence Ecofin) - En Côte d’Ivoire, l’exécutif vient d’annoncer un financement de 5 milliards de FCfa pour le secteur de l’éducation. Ce financement ira à la lutte contre le surpeuplement des salles de classe, a indiqué la ministre de l’éducation ivoirienne Kandia Camara (photo).
«Pour avoir des effectifs raisonnables, le Président Alassane Ouattara vient de dégager une enveloppe de cinq milliards FCfa pour que nous puissions affecter les enfants dans des établissements privés.», a-t-elle déclaré en marge du lancement officiel de la rentrée scolaire, hier, au lycée moderne de Yopougon.
Selon la responsable, ce financement constitue une mesure palliative puisque le gouvernement exécute actuellement un programme de construction de salles de classe à travers tout le pays. Cependant, le manque d’espace à Abidjan pour la construction de ces infrastructures constitue une pierre d’achoppement.
La ministre a également profité de l’occasion pour répondre à la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) qui a manifesté son mécontentement à propos des frais d’inscription des élèves redirigés vers les écoles privées. «Nous sommes en contact avec les parents d’élèves, des fondateurs d’établissements privés et nous demandons à ces derniers de respecter l’accord et la convention qui existent entre eux et l’Etat. À savoir qu’il y a un montant qu’ils ne doivent pas dépasser. Et nous mettons tout en œuvre pour que ce montant soit respecté par tous.», a-t-elle martelé avant d’inviter les étudiants à ne pas mettre en péril l’avenir de ces élèves.
Aaron Akinocho
(Agence Ecofin) - La Banque africaine de développement (BAD) a décidé d’investir 500 milliards FCFA (environ 910 millions $) au Burkina Faso, dans deux secteurs prioritaires qu’elle a identifiés à savoir : l’énergie et l’agriculture. Ceci, pour les cinq prochaines années.
C’est ce qui ressort des discussions avec le gouvernement burkinabè, tenues le 8 septembre dernier, en vue de faire le point de la coopération et dégager les perspectives à travers un dialogue sur les choix stratégiques que la BAD compte opérer dans le référentiel de coopération entre les deux parties pour les cinq années à venir, à savoir le Document de stratégie pays (DSP) 2017-2021.
Pour le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thieba, cette rencontre marque l’achèvement du processus de préparation du Document de stratégie pays (DSP) 2017-2021. Permettant ainsi l’identification de deux piliers d’intervention pour le Burkina Faso à savoir « la promotion de l’accès à l’énergie » et « le développement du secteur de l’agriculture pour une croissance inclusive ».
« Les deux piliers identifiés sont en adéquation avec les orientations de notre référentiel national et par conséquent contribueront à sa mise en œuvre » a-t-il précisé. Faisant par-là référence au Plan national de développement économique et social (PNDES) du Burkina Faso.
Pour sa part, Janvier K. Litse (photo), Directeur général Afrique de l’Ouest de la BAD, a exprimé sa satisfaction concernant le rôle croissant du secteur privé dans la réalisation des projets d’énergie solaire, ainsi que dans la filière cotonnière et des agropoles. Amenant ainsi le DSP à « prévoir des opérations qui seront portées par les investisseurs privés ».
(Agence Ecofin) - La Banque centrale du Ghana a presque triplé le capital minimum requis des banques commerciales à 400 millions de cedis (90,4 millions de dollars). Cette intervention s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des mesures visant la stabilité financière du pays. Le niveau minimum des fonds propres exigé par la Banque pour entrer et se maintenir dans le secteur, était fixé à 120 millions de cedis (27 millions $).
« Avec effet immédiat, la Banque du Ghana a établi une nouvelle exigence de capital minimum de 400 millions de cedis pour les banques dans le cadre d'une réforme du secteur financier dans son ensemble.», a souligné ce mardi le porte-parole de la Banque du Ghana, Bernard Otabil.
Depuis lundi dernier donc, la nouvelle règlementation a pris effet. Mais, l’ensemble de ces intermédiaires financiers a jusqu’au 31 décembre 2018 pour se mettre en rang.
Le mois dernier, le régulateur monétaire a révoqué les licences de deux banques et transféré leurs dépôts, et certains de leurs actifs à la banque publique GCB Bank afin de protéger la stabilité financière.
« A l'avenir, les banques auront besoin d'une base de fonds propres plus solide et cohérente, avec les risques croissants auxquels elles sont actuellement confrontées.», a déclaré un responsable du régulateur à Reuters, commentant la manœuvre de l’institution monétaire.
Le gouvernement de Nana Akufo-Addo s'est engagé à rétablir la stabilité financière et la discipline budgétaire pour redresser l'économie qui s’appuie essentiellement sur les exportations de produits de base.
Fiacre E. Kakpo