Togo Officiel

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Epinglé par un rapport de l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) qui indique que la lutte contre les violences du genre en milieu scolaire (VGMS) doit être renforcée, le Togo via les autorités en charge du secteur éducatif, a décidé de réagir. Elles annoncent la mise sur pied, dès la rentrée scolaire prochaine, d’une unité de formation spécialisée.

Cette unité aura pour mission de remédier au déficit d’information des enseignants. Les Ministères devront également apporter des modifications aux programmes scolaires en tenant compte de la lutte contre les violences de genre.

D’après l’Unesco, les violences du genre en milieu scolaire (VGMS) constituent « un mal social d’ordre mondial » qui restreint la liberté des filles à avoir accès à une éducation de qualité au même titre que les garçons. Elles ont pour origines, la discrimination fondée sur le genre et le non-respect des droits de tout enfant à l’éducation.

 

L’Université de Kara (UK) initie une nouvelle formation professionnelle à l’endroit des nouveaux bacheliers et de tout jeune Togolais intéressé par ce domaine. La seconde plus grande université du pays entend former des spécialistes de la décentralisation.

Cette initiative de l’UK s’inscrit dans un souci de palier à l’inadéquation formation-emploi auquel est confrontée l’éducation nationale et le secteur de la décentralisation en particulier.

Les apprenants désireux de suivre cette formation doivent déposer leurs dossiers au plus tard le 08 septembre prochain. Les dossiers sont constitués d’une demande d’inscription adressée au Président de l’UK, une copie d’extrait d’acte de naissance, une copie des relevés de notes des Bac 2 et 1, une attestation de l’employeur (pour les travailleurs) et une quittance de 15 000 F Cfa à payer à la Direction des affaires académiques et de la scolarité (DAAS) de l’UK.

Le gouvernement togolais a enclenché un processus de décentralisation afin de promouvoir la démocratie à l’échelle locale. L’initiative s’est soldée par l’adoption le 23 juin dernier, de la loi portant création des communes. Le territoire national est désormais subdivisé en 116 communes.

La formation initiée par l’Université de Kara veut donc outiller de jeunes Togolais qui accompagneront le processus et contribueront à sa pérennisation.

Strive Masiyiwa, PDG du groupe ECONET sera à Lomé ce lundi 04 septembre. Il s’entretiendra avec de jeunes entrepreneurs togolais sur son parcours et ses domaines d’intervention. Cette rencontre se situe dans le cadre de l’étape togolaise du Programme « Youth Town Hall » qui a amené l’entrepreneur à succès dans plusieurs capitales africaines.

Celle de Lomé a été rendue possible grâce à la collaboration du ministère en charge de la Jeunesse, du Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej) et du Programme d’appui au développement à la Base (Pradeb).

Strive Masiyiwa partagera sa riche expérience avec les jeunes Togolais désireux de suivre ses pas dans l’entreprenariat. Ce sera une occasion pour ces derniers de poser des questions à ce grand patron dont les investissements directs touchent des secteurs comme l’agriculture, la santé, les énergies renouvelables, la banque et les médias.

Rappelons que le patron du groupe Econet s’était entretenu avec chef d’Etat togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé en marge du « Transform Africa Summit » de Kigali en mai dernier. L’homme d’affaires avait fait part de son intérêt pour le marché togolais, notamment dans le secteur des télécommunications.

En attendant les agropoles dont le lancement est prévu pour la fin d’année, voilà les ZAAP, zones d’aménagement agricoles planifiées. Le gouvernement togolais à travers le Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de l’hydraulique, ambitionne d’en installer 350 sur toute l’étendue du territoire national.

Les ZAAP sont le fruit d’une collaboration entre les cantons disposant d’un minimum de 100 hectares cultivables, le gouvernement, et des associations communautaires qui servent de courroie de transmission entre les deux.

Une illustration du projet a été faite en début de semaine à Pya, dans la Préfecture de la Kozah où une ZAAP de 107 hectares a été mise à disposition des agriculteurs par les propriétaires terriens.

Avec l’appui du Ministère de l’Agriculture, le site sera doté d’un magasin d’une capacité de 500 tonnes, de deux voies d’accès supplémentaires, d’une retenue d’eau, des forages, d’un système d’irrigation, des logements avec éclairage solaire, des bergeries traditionnelles améliorées, etc.

Le gouvernement via les ZAAP entend lutter contre le chômage des jeunes et favoriser l’autonomie des femmes. Le projet vise l’autosuffisance alimentaire et veut également faire du Togo un pôle d’exportation des produits agricoles dans la sous-région.

« L’humanisation des lieux de détention pour créer un cadre favorable à la réinsertion, est un souci majeur du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé et de son gouvernement », ce sont là, les mots de Pius Kokouvi Agbétomey, Ministre de la Justice, ce mercredi 30 août lors de l’inauguration de la nouvelle prison civile de Kpalimé (120 km au Nord-Ouest de Lomé).

Le membre du gouvernement avait à ses côtés, M. Nicolas Berlanga Martinez, Ambassadeur de l’UE au Togo dont l’institution a contribué financièrement à l’érection du bâtiment.

Première prison moderne du pays, la prison civile de Kpalimé répond aux standards internationaux. 1,5 milliard de FCFA ont été nécessaires à sa construction. Elle occupe une superficie de deux hectares (2 ha) et a une capacité d’accueil de 161 détenus. Elle est en outre dotée de cellules individuelles bénéficiant de toutes les commodités requises. « N'oublions pas qu'une prison est comme un hopital, elle existe pour le bien de tous », a tenu à rappeler Pius Agbétomey.

Le nouvel établissement pénitentiaire permettra de désengorger la prison civile de Lomé et desservira les populations carcérales de quatre juridictions à savoir Kpalimé, Danyi, Agou et Kevé.

Un programme de protection sociale portant sur une assurance maladie gratuite sera mis en route par le gouvernement dès la rentrée prochaine (2017-2018). Le projet, « School Assur », qui a pour bénéficiaires 2 millions d’élèves issus majoritairement des couches les plus défavorisées, bénéficie de l’implication personnelle du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

Le président a reçu à cet effet en audience ce mercredi 30 août, les premiers responsables des sociétés d’Assurance NSIA et OGAR. Les échanges ont tourné autour de la mise en œuvre du projet et de son effectivité dès la rentrée prochaine.

Assur School c’est une couverture sanitaire gratuite et ainsi la garantie pour les parents de ne pas voir le cursus scolaire de leurs enfants stoppé en cas de maladie ou d’accidents. C’est également un pas de plus, pour les autorités togolaises, vers la couverture universelle.

Avec ce nouveau projet qui s’inscrit dans le renforcement de la protection sociale, le Togo atteindra 40% de couverture de sa population.

Une séance de travail s’est tenue ce mercredi 30 août entre la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) et les respnsables des médias d’Etat ou officiels à savoir, TVT, Radio Lomé, Radio Kara, Togo Presse et ATOP. Etaient également conviés des responsables de certaines radios rurales.

Dans son mot introductif, le Président de la HAAC, M. Pitang Tchalla a inscrit cette rencontre dans le cadre du fonctionnement de ces organes, et plus précisément du respect de la déontologie en matière d’information, de communication et de l’accès équitable des partis politiques et des associations aux moyens officiels d’information et de communication.

Le responsable de l’organe de régulation dit assister à une sorte de frilosité et d’autocensure exacerbée qui annihile parfois les ambitions de tous, y compris celles des fonctionnaires de ces médias publics.

Rappelant que les médias officiels sont au service de tous et sont les porte-voix de chaque Togolais, et afin d’éviter les frustrations éventuelles, M. Pitang Tchalla les a exhorté à faire preuve de professionnalisme dans le respect de la « déontologie, de la dignité de la personne humaine et du pluralisme des courants de pensées et d’opinion ».

(Niamey et les 2 jours) - Le Maroc est disposé à adopter la future monnaie unique de la Cedeao, a annoncé, ce mardi, le président de la Commission de la Cedeao, Marcel De Souza (photo), en visite dans la capitale du royaume chérifien. Le responsable de l’organisation intergouvernementale ouest-africaine citait, à l’occasion, une lettre du roi Mohammed VI : « le Maroc s'engage à l'adhésion à une monnaie unique le jour où elle sera adoptée par la Cedeao».

Alors que, plus tôt ce mois-ci, Marcel de Souza déclarait que la mise en place de cette monnaie unique devrait prendre encore une dizaine d’années.

Le 4 juin dernier, à Monrovia, dans la capitale libérienne, le conseil des chefs d'Etat de la Cedeao a validé l’accord de principe pour l’adhésion du Maroc. La visite de Marcel de Souza s’inscrit, comme l’indique le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, dans le cadre des préparatifs pour la validation définitive de cette décision qui devrait avoir lieu, le 16 décembre prochain à Lomé.

De façon détaillée, les dirigeants de la zone d’intégration et ceux du royaume chérifien devront s’accorder sur quelques «dispositions diplomatiques et surtout juridiques pour conclure le traité additionnel qui conférera au Maroc le droit de devenir adhérent à part entière de la Cedeao », a expliqué à la presse, Marcel de Souza.

Rappelant le caractère historique des relations entre le Maroc et la sous-région, le président de la commission de la Cedeao a mis l’accent sur les intérêts marocains en Afrique de l’Ouest. Le groupe financier marocain Attijariwafa bank est présent dans presque la moitié des pays de l’organisation. La BMCE, propriétaire du groupe Bank of Africa (BOA), une banque présente dans les 8 pays de l’UEMOA, ainsi que d’autres entreprises opèrent dans plusieurs secteurs, notamment la santé, l’agro-alimentaire, etc.

Toutefois, un grand défi reste à relever aussi bien sur le court que le long terme. Comme le souligne le dirigeant béninois : « C’est un mariage sans Brexit, sans divorce, il doit être bien préparé ». «Le Maroc va adhérer à un marché de 340 millions de consommateurs et à un schéma de libération des échanges ainsi qu’un tarif extérieur commun. La Cedeao dispose de 6 000 lignes tarifaires et le Maroc en a 17800, il faudra harmoniser tout cela dans la durée », conclut l’ancien ministre béninois.

Tous les yeux sont à présent rivés sur Lomé.

Fiacre E. Kakpo

Dans son discours prononcé à l’occasion du 64ème anniversaire de la révolution du Roi et du Peuple, le roi Mohammed VI est revenu sur le processus d’adhésion de son pays à la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEA0).

Le 04 juin dernier en marge du Sommet de Monrovia, les chefs d’Etats des pays membres de cette organisation avaient donné leur accord de principe à l’adhésion totale du Maroc à cette entité régionale.

Le souverain du royaume chérifien indique que la démarche d’adhésion du Maroc à la CEDEAO s’inscrit dans une logique d’intégration régionale. Pour Mohammed VI, le temps de construire une « Afrique sûre d’elle-même, solidaire, unie autour de projets concrets, ouverte sur son continent », a sonné. Une volonté qui répond à celle d’une intégration régionale accrue, souhaitée par l’actuel président en exercice de la communauté ouest africaine, le chef d’Etat togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

A ce dernier, avec lequel il entretient d’excellentes relations d’amitié, et à tous ses pairs, Mohammed VI a réitéré ses remerciements, « nous tenons à remercier les dirigeants des Etats membres de cette communauté d’avoir donné leur accord de principe pour l’adhésion du Maroc à cette entité régionale, en tant que membre à part entière.(…) Le Royaume du Maroc s’attachera à asseoir les fondements d’une intégration réelle, pensée pour servir l’Afrique, et réaliser les attentes de ses peuples qui aspirent au développement »

(Agence Ecofin) - Plusieurs administrations et agences publiques du Sénégal, notamment la présidence de la République, les services du Premier ministre, le ministère des Postes et des Télécommunications, ou encore le Fonds de développement du service universel des télécommunications (Fdsut), ont échangé ce matin avec les responsables de Facebook sur les politiques du réseau social en termes de publication de contenus abusifs.

La discussion se tient dans le cadre de la session de sensibilisation sur le code de conduite à adopter sur Internet, organisée à Dakar par l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) du Sénégal, en collaboration avec la société américaine. Cette rencontre devenait urgente au regard des nombreuses dérives enregistrées sur les réseaux sociaux, notamment Facebook qui est l’un des plus utilisés dans le pays.

Dans un appel lancé aux autorités publiques au début du mois, l'Association « Victimes du net et des réseaux sociaux » listait comme dérives de plus en plus récurrentes les injures publiques adressées au Chef de l'Etat et aux chefs religieux, les photomontages irrespectueux, les appels à la haine ethnique, la diffamation, la diffusion de fausses nouvelles, les diffamations, la calomnie, le dénigrement public, les règlements de compte, le harcèlement, les menaces, le chantage, la publication illégale de données à caractère personnel, le partage de photos et de vidéos obscènes.

La session de sensibilisation devrait permettre au Sénégal d’engager plus d’efforts pour mieux contrôler son espace web, protéger ses citoyens, et tirer pleinement parti du potentiel des réseaux sociaux et d’Internet pour impulser le changement positif dont a besoin le pays pour son développement.

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