Togo Officiel

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Le 14 juillet dernier, un bataillon des Forces Armées Togolaises (FAT) subissait une attaque d’un des groupes djihadistes sévissant dans le Nord Mali. Un soldat togolais avait été tué. Toute une nation à la tête de laquelle, le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, avait alors salué la mémoire du disparu.

Dans l’attente qu’un hommage national, à la hauteur du sacrifice qu’il a consenti, lui soit rendu, c’est la Minusma qui a, ce mardi matin, rendu un vibrant hommage au défunt à travers une cérémonie d’adieu.

Le Cpt Massamaesso Tangaou a eu droit aux honneurs militaires et aux salutations des responsables de la Minusma et des autorités maliennes. Ses frères d’armes ont également livré des témoignages sur le bon camarade et l’excellent soldat qu’il était.

Le corps du soldat togolais disparu devrait être rapatrié au Togo dans la journée de ce mardi afin qu’il soit inhumé.

Face à la récurrence des attaques terroristes dans la sous-région, le président togolais, président en exercice de la CEDEAO à appeler au renforcement de la coopération militaire entre les Etats.

Le Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) prend ses quartiers à Lomé à partir de ce mardi 22 août 2017. Le choix de la capitale togolaise n’est pas anodin. Il s’explique, d’une part, selon Moustapha Cissé Lô, Président du Parlement de la CEDEAO, par la Présidence en exercice du regroupement communautaire occupée par le Chef d’Etat togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, et, d’autre part, par les avancées démocratiques et de respect des droits de l’homme que connaît le pays ces dernières années.

Les représentants des Parlements des quinze pays membres de la CEDEAO, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo, prennent part aux travaux de cette première session extraordinaire hors-siège du Parlement de la Communauté.

Ces travaux porteront sur les questions relatives au renforcement des prérogatives du parlement. Une réunion du bureau du Parlement et de la conférence des bureaux et une session extraordinaire en plénière pour examiner le budget du parlement de la CEDEAO, seront les autres points saillants de cette session extraordinaire hors-siège.

Un communiqué gouvernemental en date de ce lundi et signé du Ministre de la Sécurité et de la Protection sociale, le Col Yark Damehane (photo), revient sur les évènements du samedi 19 juillet en marge d’une manifestation d’un parti politique d’opposition, le PNP.

Dressant le bilan de cette journée marquée par des affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants, faisant état de 02 décès, 57 blessés parmi les forces de l’ordre et 20 blessés au sein des manifestants, le Président de la République et l’ensemble du gouvernement, ont exprimé leurs sincères condoléances aux familles éplorées et des vœux de prompts rétablissements aux blessés.

Le Gouvernement a en outre tenu à rétablir la vérité sur les conditions dans lesquelles s’est déroulée la manifestation, suite à certaines informations jugées inexactes, relayées par des médias nationaux et internationaux. Si la manifestation a bien été autorisée, les observations et recommandations du gouvernement concernant les lieux et les itinéraires, n’ont pas été prises en compte par les responsables du parti d’opposition. Ces derniers ont par ailleurs boycotté une réunion prévue à cet effet, précise le communiqué.

Alors que la loi lui permettait de surseoir aux dites manifestations, le gouvernement, comptant sur le sens des responsabilités des leaders de l’opposition, dit avoir laissé faire. Si, dans plusieurs villes du pays, les manifestations se sont déroulées sans incidents majeurs, à Sokodé, elles ont dégénéré. De violents affrontements avec des pertes en vies humaines, des blessés et des dégâts matériels ont été déplorés.

Le communiqué gouvernemental déplore la partialité dans le traitement de l’information notamment par des médias internationaux. Les méfaits et la violence des manifestants sont passés sous silence, tandis que la riposte des forces de l’ordre est exagérément mise en avant. L’usage d’armes à feu, dont certaines ont été arrachées aux éléments des forces de sécurité et d’autres de provenance non encore identifiée, a été signalé.
Les enquêtes diligentées par le gouvernement permettront de situer les responsabilités et d’identifier les auteurs, apprend-on.

L’attachement de l’Exécutif à la construction d’un Etat de droit dans le respect des lois et textes en vigueur a été réitéré.

La Zone UEMOA a subi une légère hausse de son taux d’inflation. Selon la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), celui-ci est passé de 0,1% le mois précédent à 0,8% au terme du mois de juin 2017.

Cette hausse aurait pu être plus importante n’eut été la forte baisse du taux d'inflation observée au Togo. Selon la BCEAO, le rythme de progression des prix est passé, en glissement annuel, de plus 0,4% en décembre 2016 à -1,4% en janvier 2017. Ce repli reflète la baisse des prix observée au niveau des fonctions Transport (-4,7%), Alimentaire (-3,6%) et Logement (-2,9%).

En comparaison, la composante Alimentation, dont la contribution à l'inflation totale est passée de -0,5 point de pourcentage en mai 2017 à -0,1 point de pourcentage en juin 2017, en rapport notamment avec la remontée des prix des légumes, des tubercules et des céréales au Niger, ainsi que des produits de la pêche au Sénégal.

En outre, le renchérissement des loyers en Côte d'Ivoire et au Niger, induit par une hausse de la demande, a fait que la contribution à l'inflation totale de la composante Logement est passée de 0,1 point de pourcentage en mai 2017 à 0,4 point de pourcentage en juin 2017.

L’édition 2017 du Forum des Jeunes Entrepreneurs Togolais se tiendra du 02 au 03 décembre. C’est l’annonce faite en ce début de semaine par le Comité d’organisation qui précise que les projets qui seront retenus devraient être axés sur les secteurs des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), de l’agriculture, de l’éducation, du développement durable et de l’art.

Sont éligibles les jeunes Togolais âgés de 18 ans révolus et ayant 35 ans au maximum. Est requis un dossier étayé précisant les conditions de développement et de mise en œuvre du projet, avec une offre de biens, de services ou de produits de base, adaptée à la cible et viable selon un modèle financier.

L’AJET, Association des Jeunes Entrepreneurs Togolais (AJET), promotrice du Forum, annonce que, de concert avec le Conseil National des Jeunes (CNJ), elle organise des auditions du 8 au 10 Septembre 2017 de Lomé à Dapaong pour retenir les candidats.

Les dix projets les plus innovants et pertinents seront retenus pour concourir à la sélection finale.

Au final, deux projets seront désignés vainqueurs lors de la soirée apothéose le 03 décembre 2017. En guise de récompense, et afin que le projet soit réalisé, un financement de 2 millions de FCFA et un accompagnement de l’AJET via son programme de mentoring sont offerts.

Programme des auditions :
Lomé, le 8 Septembre 2017 à l’hôtel St THOMAS à partir de 09H00
Kpalimé, le 9 Septembre 2017 au centre ZAMKE à partir de 08H00
Atakpamé, le 9 Septembre 2017, Affaire Sociale à partir de 15H00
Sokodé, le 9 Septembre 2017, Préfecture à partir de 19H00
Kara, le 10 Septembre 2017, Université de Kara à partir de 08H00
Dapaong, le 10 Septembre 2017, Préfecture à partir de 15H00

Le Chef de l’Etat togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a effectué un déplacement en Israël au début du mois d’août. Une visite privée à Jérusalem qui a pris des allures officielles avec un accueil en grande pompe pour le président togolais.

Benjamin Netanyahou a déroulé le tapis rouge et s’est entretenu en tête à tête avec son hôte. Au cours d’un dîner organisé à cet effet, Faure Gnassingbé et Benjamin Netanyahou ont échangé sur leur organisation commune du Sommet Afrique-Israël qu’abrite Lomé, la capitale togolaise en octobre prochain. Les deux dirigeants s’étaient déjà rencontrés à Monrovia, lors du Sommet de l’UA.

Lors de leurs échanges de ce début de mois, le point a été fait sur le nombre de chefs d’Etat qui seront présents à Lomé. Une vingtaine est déjà annoncée. Lomé et Jérusalem ne ménagent aucun effort pour faire de cette rencontre internationale qui propulsera les relations diplomatique, politique et économique entre l’Etat hébreu et l’Afrique dans une nouvelle dimension. La sécurité, la lutte contre le terrorisme, les partenariats dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie, de la santé et des TIC, en seront les thèmes majeurs.

(Agence Ecofin) - Dans un rapport publié ce mercredi, le bureau des statistiques du Nigéria (NBS) a révélé qu’un Nigérian sur trois soudoie les fonctionnaires. La NBS précise que le montant total des pots-de-vin s’élève à 400 milliards de nairas (1,27 milliard $) par an.

L'étude qui a reçu l’appui de l’ONU et de l’Union européenne, est basée sur une population de 33 067 Nigérians adultes se trouvant dans le pays. Elle indique que le montant déboursé par ces derniers pour obtenir les faveurs des agents de l’Etat entre juin 2015 et mai 2016 s’élève à 1,27 milliard $, soit 39% du budget fédéral pour l’éducation.

Bien que le rapport de la NBS n’inclue pas les cas majeurs comme le détournement de revenus pétroliers, il indique clairement qu’en dépit des efforts mis en œuvre par l’exécutif pour mettre fin à la corruption, celle-ci demeure une réalité quotidienne.

« En moyenne, environ 5 300 nairas sont versés sous forme de pots-de-vin aux fonctionnaires pour les corrompre.», révèle le rapport.

Par ailleurs, 42% de la population interrogée dans le cadre de l’étude ont affirmé avoir eu à corrompre les fonctionnaires pour obtenir des documents administratifs, comme les passeports ou les permis de conduire. 18% de cette population essayait d’éviter d’avoir à payer des amendes et 13% d’empêcher la suspension de services publics tels que la fourniture d’eau.

D’après le rapport, les policiers constituent le groupe le plus important d’agents corrompus, en ce qui concerne le nombre. Toutefois, en ce qui concerne la valeur financière, les agents des impôts sont en tête de liste, suivis par les juges.

(Agence Ecofin) - Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Ziguinchor, Alioune Abdoulaye Sylla, a annoncé ce mercredi 2 août 2017 à l’Agence de presse sénégalaise (APS) que les litiges fonciers représentent plus de la moitié des procédures judiciaires en cours. Une statistique qui rappelle l’importance des enjeux liés à la sécurisation du foncier dans cette région du sud du Sénégal, en Casamance.

« Un peu plus de 50% des contentieux judiciaires au niveau du Tribunal de grande instance de Ziguinchor sont liés à des conflits fonciers. Les problèmes fonciers occupent une place importante dans les contentieux juridictionnels et dans les cas envoyés à la Maison de justice pour médiation. Souvent les conflits fonciers opposent des membres d’une même famille ou des voisins de longue date.», a expliqué le procureur.

« En moyenne nous enregistrons tous les mois pas moins de six cas de conflits liés au foncier. Si vous prenez cela à l’échelle annuelle nous comptabilisons tellement de conflits durant les 12 mois. Ils opposent souvent des familles entières ou des communautés qui se disputent des terres parce que tout simplement la loi sur le domaine national n’est pas comprise par la majorité des Sénégalais.», a pour sa part précisé le coordonnateur de la Maison de justice de Ziguinchor, Mamadou Lamine Sagna.

Les deux autorités s’exprimaient dans le cadre d’un atelier de partage et de sensibilisation des élus locaux et des leaders d’opinion sur l’accès au foncier dans la région naturelle de la Casamance.

(Agence Ecofin) - Au Nigéria, le gouvernement de l’Etat du Niger a signé mardi dernier un mémorandum d’entente d’une valeur de 3,25 milliards $ avec All States Investment, en vue de construire une cité agricole répondant aux normes internationales dans l’Etat. Le projet vise principalement à booster le secteur de la pisciculture dans la région.

L’annonce a été faite par le directeur général de la compagnie, Henry Goiko, qui s’exprimait en marge du Niger State Summit récemment tenu à Minna. Le cadre a d’ailleurs précisé que le projet qui couvrira une superficie d’environ 43 000 hectares sera situé dans région de Rafi.

En ce qui concerne la cité agricole, « elle disposera de plusieurs unités de production animalière dont les produits seront vendus sur le marché international », a indiqué Goiko avant de poursuivre: « nous voulons également nous lancer dans l’aquaculture en commençant par la production de tilapia et de maigre en vue de mettre fin à l’importation de poissons ».

La cité qui est attendue pour février prochain permettra, toujours selon le DG, de créer 200 000 emplois directs et 40 000 logements.

(Agence Ecofin) - Les actifs de deux compagnies cap-verdiennes seront évalués dans l’optique d’une privatisation, a annoncé le ministère des Finances de l’île.

L’évaluation qui se fera avant la fin de cette année, sera coordonnée par l’unité de surveillance des compagnies du secteur public (UASE). La compagnie aéroportuaire Aeroportos e Segurança Aérea (ASA) et la société de fourniture d’énergie Electra sont concernées par cette opération.

La privatisation s’inscrit dans le cadre d’une manœuvre visant à permettre au Cap-vert de lever 100 millions de $ d’ici 2021, révèle Macauhub. Cette option de l’exécutif concernera 23 compagnies d’Etat. Outre la privatisation, le gouvernement envisage de mettre en place des concessions et des partenariats public-privé.

Aaron Akinocho

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