Togo Officiel

Togo Officiel

Les 23èmes Jeux Olympiques d’hiver (09-25 février) ont été officiellement lancés ce vendredi à Pyeongchang en Corée du Sud. La cérémonie d’ouverture, haute en sons et en couleurs, a vu le passage des 92 nations engagées dans la compétition. Ce fut l’occasion pour les Togolais de voir leurs couleurs fièrement portées par Mathilde-Amivi Petitjean, leur porte-étendard et seule athlète en lice.

La skieuse togolaise sera peut-être seule sur les pistes enneigées mais pourra compter sur le soutien de 7 millions d’âmes, avec à leur tête, le Chef d’Etat SEM Faure Gnassingbé.

Le président de la République y est allé de son message de soutien : « Je souhaite bonne chance à notre compatriote Mathilde-Amivi Petitjean qui nous honore aux jeux olympiques de PyeongChang 2018 ». Il a été aussitôt suivi par l’ensemble du gouvernement : « Toutes nos bonnes intentions accompagnent notre compatriote Mathlide-Amivi Petitjean qui honore les couleurs de notre drapeau aux Jeux Olympiques de Pyeongchang ». Sans parler des milliers de messages de soutien d’anonymes sur les réseaux sociaux.

Mathilde-Amivi Petitjean concourra le 13 février dans l’épreuve de sprint et le 15 février dans l’épreuve de distance (10 km). Elle aura à cœur de dépasser sa performance energistrée lors des JO de Sotchi en 2014.

Trois pays, le Japon, la Russie et l’Azerbaïdjan sont en lice pour abriter l’édition 2025 de l’Exposition Universelle. Le Bureau international des Expositions (BIE) procèdera à la désignation du pays hôte en novembre 2018 suite aux votes de ses 170 pays membres dont le Togo.

C’est dans ce cadre que le Japon a envoyé une mission à Lomé, conduite par son envoyé spécial, M. Yoshifumi Okamura, Représentant du Gouvernement nippon pour la paix et la Stabilité internationale.

Ce dernier, bien connu des milieux diplomatiques togolais puisqu’ayant été Ambassadeur du Japon au Togo (2008-2011), a été reçu ce vendredi par le Premier Ministre Komi Selom Klassou. « L’objectif principal de notre visite au Premier ministre est notre candidature pour l’Exposition Universelle de 2025. Nous comptons sur le soutien du Togo. Je suis ici pour expliquer pourquoi le Japon est candidat », a déclaré l’émissaire japonais.

Au cours de son entretien avec le Chef du Gouvernement, il n’a pas manqué de relever les progrès effectués ces dernières années par le Togo : « Je suis très ravi d’être ici de nouveau après ma mission au Togo en qualité d’ambassadeur entre 2008 et 2011. J’ai témoigné au Premier ministre que le Togo a bien changé sous la direction du Chef de l’Etat et de son Gouvernement », a confié M. Okamura.

Dans un communiqué conjoint rendu public ce vendredi, le Groupe des 5, composé de la Coordination du Système des Nations Unies (SNU), de la Délégation de l’Union Européenne (UE) et des Ambassades de France, de la République Fédérale d’Allemagne et des Etats-Unis, au Togo, accorde sa pleine adhésion à l’ouverture prochaine du dialogue politique togolais.

Le 1er février dernier, la médiation menée conjointement par le Ghana et la Guinée sous l’égide des Chefs d’Etat et de Gouvernement africains, a fixé au 15 février prochain la date de ses pourparlers entre le pouvoir et l’opposition. Le Groupe des 5 s’en félicite et indique soutenir « le processus ainsi engagé, et qui a été rendu possible par l’implication résolue des autorités du Ghana et de la Guinée ».

Les signataires du communiqué encouragent en outre « les acteurs politiques togolais à travailler de bonne foi pour aboutir à un consensus sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles, ainsi qu’à se mobiliser pour les mettre en œuvre ».

Les assises inter-togolaises du 15 février prochain, sous l’égide du Ghana et de la Guinée, devront mettre fin à plusieurs mois de crise politique, marquée par les manifestations d’une coalition de partis politiques de l’opposition. Les appels au dialogue du Gouvernement et de la Communauté internationale n’avaient pas, jusque-là, trouvé d’écho favorable auprès de cette coalition.

 

L’annonce a été faite en janvier dernier par les dirigeants chinois à leurs pairs africains. Le prochain Forum sino-africain se tiendra en septembre 2018 à Beijing.

Ces assisses serviront à faire le bilan de plusieurs décennies de coopération et de renforcer les bases d’un partenariat stratégique approfondi entre l’Afrique et l’Empire du Milieu. Les questions commerciales, de paix et de sécurité seront discutées entre les deux parties.

Sur le site du ministère chinois des Affaires étrangères, on peut lire que la Chine et l'Afrique forment toujours une communauté de destin et que, « réaliser la coopération gagnant-gagnant et le développement partagé avec les pays africains est l'engagement initial pris par la Chine dans le développement de ses relations avec l'Afrique. »

Du côté togolais, on s’active déjà pour organiser au mieux sa participation. Une séance de travail s’est tenue ce jeudi 08 février dans la salle de banquets de la Présidence. Y ont pris part, toutes les composantes nationales impliquées dans l’organisation du Forum de Beijing. Lomé veut renforcer une coopération sino-togolaise diversifiée et déjà très fructueuse.

En témoignent les vœux, de Liu Yuxi (photo), Ambassadeur de Chine au Togo lors de la célébration par anticipation du Nouvel an chinois le 03 février dernier, dans la capitale togolaise : « J'espère qu'au cours de la nouvelle année, il y aura de plus en plus de fruits de la coopération entre nos deux pays et que le Togo va continuer dans sa voie de développement et de paix » avait-il déclaré.

 

La Présidence de l’Université de Lomé poursuit sa politique de modernisation du principal établissement d’enseignement supérieur du pays. De grands travaux ont été entamés en 2017 et d'autres sont en cours cette année.

La mise en œuvre du Plan Directeur de développement de l’UL, évalué à 29,5 milliards de FCFA, intègre, entres autres, l’aménagement de l’espace universitaire, la rénovation et la construction de nouveaux amphithéâtres et la création de départements qui, jusque-là, faisaient défaut.

Ce vendredi 09 février, c’est la Faculté des Sciences (FS) qui est à l’honneur. Il y sera inauguré un tout nouveau Centre d’Analyses et de Mesures (CAM). La Direction de l’UL entend ainsi renforcer les capacités scientifiques et technologiques de l’établissement.

Le CAM aura pour objectif spécifique, de mettre à la disposition des étudiants et enseignants-chercheurs de la Faculté des Sciences, un cadre où ils pourront mener leurs recherches et travaux. Le Centre a également pour ambition d’offrir des prestations de services et de conseils scientifiques aux entreprises, sociétés ou ONG.

La mise en place d’un réseau de formation et d’échanges sur de nouvelles techniques scientifiques d’intérêt économique, fait en outre partie du cahier de charge du CAM.

Au nom du Chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé, président en exercice de la CEDEAO, le Premier Ministre togolais, Komi Selom Klassou a participé aux travaux de la 18ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS).

Le Togo, ainsi que le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad étaient présent à cette session.

Komi Selom Klassou a, au nom du président togolais, délivré un discours dans lequel il appelait au renforcement du soutien politique des Etats membres, aux actions du CILSS, dans le but de renforcer sa visibilité et son impact.

Cette conférence à Niamey, a été également marquée par la désignation du président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, à la présidence en exercice du CILSS.

Il a par ailleurs été examiné la poursuite des réformes de l’organisation, entamées en 2017 à Nouakchott ; le financement durable de l’institution à travers la recherche d’un mécanisme mieux approprié ; l’approbation de la demande d’adhésion du Soudan et le renforcement de la Coopération entre le CILSS, la CEDEAO, l’UEMOA, la CEEAC-CEMAC et le G5 Sahel.

En vue de l’harmonisation des politiques industrielles dans l’espace sous régional, la CEDEAO bénéficie de l’accompagnement de la Banque Africaine de Développement (BAD). Cette collaboration porte spécifiquement sur le développement à l’échelle régionale, d’une politique de l’industrie automobile. Mais avant d’en arriver là, un travail de sensibilisation et d’information doit se faire au niveau national.

C’est dans cette optique que la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) convie à une réunion d’échanges ce vendredi 09 février, les acteurs du secteur à savoir : les concessionnaires, les importateurs de véhicules d’occasion, les vendeurs de pièces détachés automobiles et les syndicats de transporteurs.

Ces acteurs du secteur privé national auront face à eux, des experts commis par la banque panafricaine avec lesquels ils mèneront des discussions autour de l’élaboration d’un document de politique régionale de l’industrie automobile.

Ces diverses politiques économiques communes se rapportent à l’agriculture, à l’énergie, aux télécommunications, à l’industrie, à l’environnement et aux ressources humaines. Elles visent une matérialisation plus affirmée de l’intégration régionale et, à terme, la constitution d’un marché commun régional.

Par la décision A/DEC.2.01/2018, signée du président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’organisation régionale, ont mis en œuvre des sanctions individuelles contre 19 personnalités bissau-guinéennes.

14 députés et 5 proches du président José Mario Vaz sont désormais suspendus de toutes activités de la Communauté, « interdiction de voyager et dénégation de visas à leur encontre et aux membres de leurs familles, ainsi que le gel de leurs avoirs financiers et de ceux de leurs familles partout où ils se trouvent ».

En outre, le Comité de suivi de mise en œuvre des sanctions, composé du Togo, de la Guinée et de la Commission de la CEDEAO, se réserve le droit de réviser la liste des personnes sanctionnées en fonction de l’évolution de la situation.

En effet, la nomination par José Mario Vaz, d’un nouveau chef de Gouvernement, le 30 janvier dernier, est loin d’avoir convaincu ses pairs de la sous-région. Ces derniers exigent le respect de l’Accord de Conakry qui prévoit une procédure consensuelle pour choisir un Premier ministre qui devra rester en place jusqu'aux élections législatives prévues pour cette année 2018.

La CEDEAO attend donc de réelles avancées à Bissau et promet de poursuivre les concertations pour trouver une solution à cette crise politique qui dure depuis 3 ans.

Le Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes (PAEIJ-SP), mis en œuvre depuis 3 ans par le gouvernement togolais, vise à créer les conditions d’une croissance inclusive, à travers la promotion de l’entreprenariat et l’auto-emploi des jeunes.

Les institutions financières partenaires du projet (Orabank-Togo, Coopec-AD, Iléma, la mutuelle ASJD et Promo-Finance) prennent part du 07 au 10 février à un atelier d’immersion et de formation à Lomé.

Le gouvernement, qui ambitionne d’accompagner 5650 primo-entrepreneurs cette année, souhaite renforcer son partenariat et outiller les participants sur le financement de l’agriculture commerciale, les outils d’analyse des chaînes agricoles ainsi que le processus de sélection des primo-entrepreneurs.

D’autres ateliers sont prévus et porteront sur l’analyse des risques, le crédit au PME agricoles, le système de formation et de gestion.

La finalité du gouvernement, à travers le PAEIJ-SP et la remobilisation de ses partenaires financiers, est d’améliorer l’accès au financement et d’aboutir à une véritable agriculture commerciale au Togo.

Depuis 2015, 360 millions de FCFA de crédits ont été accordés à deux entreprises de transformation et à 4 agrégateurs, 48 millions engagés en faveur des primo-producteurs et des groupements. 286 jeunes entrepreneurs ont ainsi été accompagnés et 443 groupements de producteurs se sont engagés à approvisionner les PME en manioc, maïs, et soja.

A l’initiative du ministère du Commerce et de la Promotion du secteur privé, appuyé par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), des acteurs impliqués dans la gestion de la politique commerciale nationale sont en atelier du 06 au 8 février à Lomé. Ils sont outillés sur les prescriptions en matière de notification de l’OMC.

Par notification, on entend l’obligation qui est faite à chaque pays membre de l’OMC de mettre à disposition des autres états, les lois et réglementations concernant ses politiques commerciales.

Le gouvernement togolais veut donc se conformer à cette directive qui permettra au pays de disposer d’une masse de ressources humaines aguerries en matière de notification. Le Togo pourra ainsi s’acquitter plus aisément de ses obligations car la notification participe à la prévisibilité et à la transparence d’un pays.

Les participants à cet atelier seront outillés sur les antécédents et procédures sur les prescriptions en matière de notification de l’OMC ainsi que sur les mesures correctives commerciales et les accords commerciaux régionaux.

Une initiation à l’utilisation du site web de l’OMC pour des recherches relatives à leur fonction sera également au menu de ces 3 jours de formation.

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