Togo Officiel

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(Agence Ecofin) - A l’occasion de son premier « discours sur l'état de la nation » prononcé, ce lundi, devant le Sénat et l'Assemblée nationale, le nouveau Président du Libéria, George Weah, a annoncé son intention de réviser la Constitution du pays, mais également de réduire son salaire et ses primes de 25%.

A travers cette révision de la Constitution, George Weah souhaite notamment supprimer une disposition réservant la citoyenneté aux « personnes de couleur » qu’il juge « inutile, raciste et dépassé ».

D’autres dispositions sont également dans le viseur du nouveau Président, telle que celle interdisant aux étrangers de posséder des biens fonciers, dissuasive selon lui pour les investisseurs. Il en est de même de celle interdisant de détenir une autre nationalité.

Ceci, dans la mesure où la longue guerre civile qu’a connu le pays de 1989 à 2003, a causé l’exode de nombreux Libériens devenus, par la suite, citoyens de leurs pays d'accueil.

Par ailleurs, George Weah a pris la décision de revoir à la baisse sa rémunération en tant que chef de l’Etat en raison des difficultés économiques que traverse le pays. « Je vous annonce aujourd'hui, avec effet immédiat, que je vais réduire mon salaire et mes primes de 25% », a-t-il déclaré.

Un signe de bonne gouvernance et un effort notable étant donné que la rémunération de son prédécesseur, l’ex-Présidente Ellen Johnson Sirleaf s'élevait à 90 000 $ par an.

Dans cette même veine, le nouveau Président a appelé tous les parlementaires du pays à lui emboiter le pas.

(Agence Ecofin) - La Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale dédiée au financement du secteur privé va injecter 9 millions $ (4,7 milliards FCfa) dans le secteur de l’habitat au niveau de l’UEMOA. C’est ce qu’indique un communiqué de l’institution publié le 26 janvier dernier.

Cette enveloppe sera allouée à la Caisse régionale de refinancement hypothécaire (CRRH) de l’Union, chargée de faciliter l’accès aux populations de prêts immobiliers, à travers un apport de liquidités aux banques.

Ce financement de la SFI devrait permettre d’améliorer le taux d’accès à l’habitat dans la sous-région présentant un déficit de 3,5 millions de logements et où, seulement 7% des ménages possèdent leurs propres habitations.

« Nous venons de lancer une deuxième opération bien plus importante qui devrait permettre de débloquer au moins 500 millions de dollars au financement du logement d’ici 2021 [dans la région UEMOA, ndlr].», a expliqué Sergio Pimenta (photo), vice-président de la SFI pour le Moyen-Orient et l’Afrique.

(Agence Ecofin) - A l’issue d’une mission effectuée auprès des autorités régionales de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) sur les politiques communes des pays membres, le Fonds monétaire international (FMI) s’est inquiété des effets induits par la persistance du niveau de déficit public enregistré par les économies de cette zone.

En effet, après avoir visité Ouagadougou, Abidjan, Lomé, et Dakar entre le 11 et le 24 janvier 2018, la mission dirigée par Dhaneshwar Ghura, a relevé que « les déséquilibres internes et externes ont persisté ». Le déficit budgétaire consolidé de l’UEMOA étant estimé à 4,6% du PIB en 2017, le même niveau qu’en 2016.

Pour le FMI, « ce déficit et des termes de l’échange défavorables ont contribué à une hausse du déficit du compte courant extérieur ». En outre, « la dette publique s’est accrue et le service de la dette demeure élevé, du fait des larges déficits budgétaires et des opérations des Trésors nationaux ».

Face à une telle situation, l’institution de Bretton Woods estime que 2018 constitue « une année critique » pour assurer la convergence vers des déficits budgétaires soutenables. Autrement dit, une véritable dynamique de baisse des déficits budgétaires nationaux devrait être enclenchée dès cette année, afin d’être en mesure de réussir leur ajustement vers le critère de convergence de l’UEMOA de 3% du PIB à partir de 2019.

Pour ce faire, un accroissement de la capacité de mobilisation des ressources intérieures et l’instauration de meilleures priorités en ce qui concerne les dépenses, est nécessaire de la part des pays membres de l’Union. Toute chose qui devrait passer notamment par des réformes de politique fiscale permettant de créer un espace pour réduire les déficits budgétaires, sans compromettre l’investissement en infrastructures publiques, en dépenses sociales et de sécurité.

Le FMI note également que les mesures prises par la Banque centrale (BCEAO) depuis fin 2016, ayant permis d’initier un rééquilibrage des conditions monétaires et de stimuler le développement du marché interbancaire, ont eu un impact assez limité dans le temps. En effet, des tensions de liquidité sur le marché monétaire sont réapparues depuis septembre 2017, augmentant ainsi les taux interbancaires.

S’agissant des perspectives de croissance, le FMI estime qu’elles restent favorables mais sont sujettes à des risques défavorables. « Les principaux risques pesant sur cette perspective incluent des dérapages dans les programmes de consolidations budgétaires, des lenteurs dans la mise en place des réformes structurelles, de nouveaux défis sécuritaires, ainsi que des incertitudes relatives à la croissance mondiale et aux conditions sur les marchés financiers internationaux ».

Enfin, l’institution financière internationale estime que la croissance économique de la zone UEMOA a dû dépasser 6% en 2017. Ceci, pour la sixième année consécutive.

Une performance réalisée en dépit de chocs négatifs des termes de l’échange et de préoccupations sécuritaires. L’inflation dans cette zone est également restée faible, en raison, entre autres, d’une bonne production agricole.

Borgia Kobri

(Agence Ecofin) - La Banque mondiale a approuvé un financement d’un montant total de 15 millions $ en faveur de la Côte d’Ivoire, dans le but d’aider à enrayer le phénomène de déboisement et de dégradation des forêts qui prend de l’ampleur dans le pays.

Ce financement provient précisément de l’Association internationale de développement (IDA), qui agit en qualité d’agent d’exécution du Programme d’investissement forestier (FIP), au titre du Fonds climatique d’investissement stratégique (SCF).

Le Projet d’investissement forestier permettra de préserver et d’accroître le patrimoine forestier de la Côte d’Ivoire. Il améliorera également l’accès de certaines populations à des sources de revenu provenant de la gestion durable des ressources, dans des zones ciblées du sud-ouest et du centre du pays, c’est-à-dire, respectivement, dans l’actuelle et l’ancienne ceinture du cacao.

Les bénéficiaires directs de ce projet, estimés à environ 345 000 personnes, seront les agriculteurs et les communautés tributaires de la forêt, qui auront ainsi la possibilité d’exercer une activité indépendante ou de travailler dans l’agriculture.

Par ailleurs, grâce à la reconstitution et à la conservation des parcs et forêts du pays, cette opération contribuera au développement durable à long terme de ses ressources naturelles. Ce qui élargira, pour ces communautés, les possibilités de profiter des retombées potentielles.

De façon plus précise, le projet soutiendra une gestion durable des forêts classées et les capacités de surveillance du parc national de Taï. Ceci, en faisant participer les communautés qui en dépendent et en proposant des mécanismes incitatifs qui génèreront d’autres formes de revenus, ce qui réduira l’impact humain sur les zones protégées.

Pour Pierre Laporte, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, « il s’agit du premier programme destiné à piloter la mise en œuvre de la politique forestière nationale, lancée en 2017, avec pour objectif une agriculture sans déboisement à l’horizon 2020. En conséquence, la pauvreté monétaire devrait diminuer dans les deux régions concernées, qui affichent un taux de déforestation élevé et qui ont des liens du fait de la migration des producteurs de cacao ».

Alors qu’elle disposait de près de 16 millions d'hectares de forêts en 1960, la Côte d’Ivoire a connu une dégradation importante de son couvert forestier au fil des années. En sorte qu’en 1990, le pays disposait plus que de 7,8 millions d'hectares de forêts, correspondant à une couverture forestière de 24,36% du territoire.

En 2000, le recul s’est accentué à 5,1 millions d'hectares correspondant à 15,81% du territoire ivoirien. En 2015, ne restaient plus que 3,4 millions d'hectares de forêt, représentant une occupation spatiale de 10,56% du territoire.

Le taux de déforestation annuel a été estimé à 4,32% entre 1990 et 2000 et à 2,69% entre 2000 et 2015.

La conversion des forêts en terres agricoles, afin de nourrir les populations locales, l'urbanisation ou aménagement du territoire, et l'exploitation illégale du bois sont quelques-unes des principales causes de la déforestation des forêts ivoiriennes.

Borgia Kobri

Le Gouvernement togolais, sous l’impulsion du Chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé, a fait de l’amélioration de l’environnement des affaires un des socles de sa politique de développement et de consolidation des bases d’une croissance créatrice d’emplois.

A cet effet, une Cellule Climat des Affaires (CCA) a été mise en place pour assurer une meilleure coordination des efforts interministériels pour une efficacité et une synergie de l’action gouvernementale. Elle est placée sous l’autorité de la Présidence de la République et sous la coordination du Premier Ministre Komi Selom Klassou.

Ce mardi 30 janvier à Lomé, le Chef du Gouvernement a procédé au lancement officiel des activités de la CCA et à l’ouverture d’un atelier visant à valider le Plan d’actions pour l’amélioration du Climat des Affaires au Togo.

Les travaux consisteront à faire des propositions sur les actions/réformes pour l’amélioration des indicateurs nationaux et la poursuite de l’assainissement du monde des affaires ; mettre en place des dispositions pratiques d’échanges d’informations entre les structures responsables de la mise en œuvre des réformes et établir un calendrier de réalisations et de suivi des différentes actions.

Pour le PM, la CCA poursuivra dans la lignée des importantes réformes entreprises ces dernières années, au rang desquelles la réduction des coûts et délais de création d’entreprise, la facilitation pour l’obtention du permis de construire et de transfert de propriété, la réduction du temps de raccordement à l’électricité, la réduction de l’impôt sur le revenu des sociétés et sur la masse salariale, le renforcement du partenariat privé-public, etc.

A travers la Délégation à l’Organisation du Secteur Informel (DOSI), le gouvernement togolais entend mieux encadrer et accroître la contribution du secteur informel à la production de la richesse nationale. A ce titre, il y a quelques mois, le Chef de l’Etat a nommé Mme Mazamesso Assih, Secrétaire d'Etat auprès de la Présidence, en charge du secteur informel et de l'inclusion financière.

Aujourd’hui, dans le cadre du projet d’Appui à la mobilisation des ressources et au renforcement des capacités institutionnelles (PAMOCI), la DOSI, avec le soutien de la Banque africaine de développement (BAD), organise une série de formations à l’intention des responsables des mutuelles qui lui sont affiliées, sur toute l’étendue du territoire national.

Il s’agit de la Mutuelle des Artistes et Journalistes du Togo (MUAJ-Togo), la Mutuelle des Agriculteurs, Pêcheurs et Eleveurs (MUAPE-Togo), la Mutuelle des Conducteurs de taxi-motos du Togo (Muctam-Togo) et la Mutuelle des Commerçants et Artisans du Togo (MUCAT).

L’étape de Lomé a démarré ce lundi 29 janvier 2018. Pendant six (6) jours, les mutualistes verront leurs capacités renforcées sur l’entrepreneuriat. La mise en place de micro et petites entreprises viables, les techniques de gestion simplifiée, les démarches fiscales, etc., n’auront plus de secret pour eux.

Les rideaux sont tombés ce lundi 29 janvier sur le 30ème Sommet de l’Union Africaine (UA). Le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, a pris une part active aux travaux qui étaient centrés sur la lutte contre la corruption et le renforcement de l’intégration continentale.

Dans cette optique, le président togolais, aux côtés du nouveau Président de l’UA, Paul Kagamé et du Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a procédé au lancement du marché unique du transport aérien en Afrique. Dans la foulée, le Président de la République togolaise a été désigné par ses pairs, « champion du marché unique africain ».

Faure Gnassingbé a été mandaté par ses homologues pour exposer, lors des prochains sommets de l’Union Africaine, les résultats de ses démarches visant à faire du Marché unique africain du transport aérien (SAATM) une réalité à même de stimuler les échanges et développer les économies du continent.

Le choix porté sur le Chef d’Etat togolais n’est pas le fruit du hasard. On se souvient que, Président en exercice de la CEDEAO, Faure Gnassingbé avait efficacement dirigé la Coordination de la Cellule de riposte contre l’épidémie d’Ebola.

En marge du 30ème Sommet de l’Union Africaine (UA) qui se tient à Addis-Abeba et dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont procédé ce lundi au lancement du Marché unique africain du transport aérien (SAATM).

Faure kagame 

Aux manettes, pour le dévoilement symbolique de la plaque commémorative marquant le démarrage de ce projet phare continental, le nouveau président en exercice de l’UA, Paul Kagamé, le Chef d’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO, Faure Gnassingbé et le Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki.

Le SAATM a été créé pour améliorer la connectivité, faciliter le commerce et le tourisme, créer des emplois et veiller à ce que l’industrie joue un rôle plus important dans l’économie du continent. Il donnera en effet un nouveau souffle aux investissements transfrontaliers dans les industries de production et de services et permettra, selon les prévisions, de créer 300 000 emplois directs supplémentaires et 2 millions d’emplois indirects, contribuant énormément à l’intégration et à la croissance socio-économique en Afrique.

A ce jour, 23 pays africains, dont le Togo, ont souscrit au marché unique du transport aérien africain.

L’Office Togolais des Recettes (OTR) a organisé du 25 au 27 janvier, la première édition des « Journées de promotion du civisme fiscal ». Au cours de ces trois jours, diverses activités ont meublé la rencontre qui a pour but de rapprocher l’Office de ces premiers partenaires que sont les contribuables, et d’inciter ces derniers au paiement volontaire de leurs impôts, droits et taxes.

Samedi dernier, l’OTR a récompensé les meilleurs opérateurs économiques qui, selon les propos de Kodzo Adédzé, Commissaire Général de l’OTR, « accompagnent l’Office en terme de mobilisation des ressources domestiques et participent ainsi au développement du pays ».

Au nombre de quatre-vingt-onze (91) et choisis selon des critères tels que la fiabilité des informations déclarées, la fidélité ou le respect des échéances, les « meilleurs contribuables » se sont vus décerner des certificats et des trophées à l’effigie de l’OTR, en signe de reconnaissance.

Sani Yaya, Ministre de l’Economie et des Finances, représentant du Premier Ministre, parrain de l’évènement, s’est réjoui de l’initiative de l’OTR et a encouragé ses responsables à poursuivre « leur noble mission de mobilisation des recettes en privilégiant la collaboration et la compréhension mutuelle, en vue d’un véritable partenariat avec tous les acteurs de la vie socioéconomique de notre pays. »

Le Ghana organise du 28 février au 07 mars 2018 sa 22ème Foire Internationale. L'exposition devrait attirer environ 600 entreprises du Ghana et de plusieurs autres pays, notamment d'Afrique du Sud, de Chine, d'Espagne, d’Inde, d'Italie, de Syrie, du Pakistan, d'Egypte, de Turquie et de plusieurs pays de la CEDEAO à l’instar du Togo.

L’évènement qui se tient au Centre International des Foires à Accra sous la thématique « Industrialising Ghana, Creating Jobs », verra donc la participation d’opérateurs économiques togolais sous l’égide de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT).

A ce rendez-vous international, les acteurs de l’industrie, les investisseurs, les chercheurs et les entrepreneurs pourront nouer des partenariats et mettre en avant leurs produits, leurs services et les opportunités d’affaires au Togo.

La 22ème Foire Internationale du Ghana sera également l’occasion pour la CCIT de présenter aux investisseurs, ghanéens et d’ailleurs, les récentes mesures prises par le gouvernement pour l’amélioration du climat des affaires.

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