Togo Officiel

Togo Officiel

Des officiels togolais ont pris part, fin janvier à Abidjan, à une réunion du Comité de pilotage conjoint du Plan directeur d’Aménagement des Corridors pour l’Anneau de Croissance en Afrique de l’Ouest (CACAO).

Cette rencontre organisée sous l’égide l’UEMOA et de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) a vu, outre le Togo, la participation du Burkina-Faso, de la Côte d’Ivoire et du Ghana.

Le projet prend en effet en compte les corridors Abidjan-Ouaga, Lomé-Ouaga, Accra-Ouaga et Abidjan-Lagos. Objectifs : l’élaboration d’un plan directeur stratégique en vue d’une croissance économique globale de la sous-région ; réaliser un développement économique harmonieux entre les zones côtières et l’hinterland, via l’amélioration des routes d’accès aux zones à potentiel agricole des quatre pays concernés et créer une interconnexion entre les 4 corridors.

Il s’agit de faire de la région ouest-africaine, un espace économique stable, où la compétitivité des entreprises sera améliorée par la baisse des coûts de production et de transaction, et où des opportunités d’emplois et de revenus seront créées.

Pour mener le projet à terme, d’importantes ressources financières seront nécessaires, que seules, la JICA ou la BOAD ne pourront supporter. Aussi, à Abidjan, il a été décidé de l’organisation d’une table ronde de mobilisation à laquelle sera convié le plus grand nombre d’investisseurs du secteur privé et de bailleurs de fonds internationaux.

Des représentations diplomatiques accréditées au Togo, à savoir les ambassades des Etats-Unis, de France, d’Allemagne et la Délégation de l’Union Européenne, ont conjointement lancé, mardi le 06 février à Lomé, le concours « Les Lauriers du Journalisme d’Impact au Togo ».

MM. David Gilmour, Marc Vizy, Christoph Sander et Mme Cristina Martins Barreira ont donné, en présence de M. Guy Madjé Lorenzo, Ministre de la Communication, de la Culture, des Sports et de la Formation Civique, des précisions sur ce Prix destiné aux professionnels des médias au Togo.

« Les Lauriers du Journalisme d’Impact au Togo», est ouvert à tout journaliste togolais ayant 18 ans et exerçant depuis au moins deux ans. Ce dernier doit soumettre entre le 10 février et le 10 mars 2018, une production ayant été publiée entre le 1er février 2017 et le 1er février 2018, traitant : le développement et la réduction de la pauvreté, la bonne gouvernance financière, la santé et l’éducation, la protection de l’environnement, la démocratie et l’état de droit. Le site internet « lji-Togo.com », plateforme de soumission et d’information, a été ouvert à cet effet.

Ledit concours, selon ses initiateurs, vise à récompenser les journalistes les plus méritants et à encourager toute la corporation à la pratique d’un journalisme basé sur des recherches approfondies, le respect des lois, codes et règles de déontologie et d’éthique.

Le Chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé a procédé ce jour au lancement de deux projets sociaux (autonomisation des femmes et emplois des jeunes) dans la région de la Kara. Lesdits projets sont cofinancés par la Banque Mondiale à hauteur de 44 millions de dollars soit 26,4 milliards de francs CFA.

Etait donc ce mardi aux côtés du président togolais, Mme Joëlle Dehasse, représentante résidente de la BM au Togo. Occasion pour elle, à travers une allocution, de se féliciter de la coopération entre son institution et le Togo et de réitérer son engagement à accompagner le gouvernement togolais « dans ses efforts de lutte contre la pauvreté et de développement à la base » dans le pays. Une coopération très dynamique qui dure depuis une vingtaine d’années et qui est appelée à se développer encore plus, renseigne Mme Dehasse.

Le portefeuille de l’institution de Brettons Wood pour le Togo s’élève à plus de 320 millions de dollars (soit plus de 168 milliards de francs CFA). Il a permis durant cette période, d’établir un cadre de partenariat, qui constitue la première stratégie à moyen-terme pour le Togo depuis 1995 ; de mettre en place pour la première fois depuis les années 90, un nouveau projet pour le secteur de l’énergie et pour la première fois depuis 2013, de mobiliser un appui budgétaire d’un montant substantiel pour aider le Togo à poursuivre ses réformes économiques.

« Toutes ces réalisations ont été possibles grâce à l’engagement des autorités nationales au plus haut niveau pour faire faciliter les choses et faire avancer les choses en vue d’apporter des réponses rapides aux besoins urgents des populations », a précisé la Représentante résidente de la Banque Mondiale.

Comme promis dans son discours à la Nation en début d’année 2018, le Chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé et son gouvernement feront la part belle aux femmes, à la jeunesse et aux couches les plus défavorisées, dans la mise en œuvre de la politique nationale de développement.

Ce mardi 06 février 2018, à Niamtougou, plus précisément dans la localité de Yaka, c’est en personne que le président de la République a donné le coup d’envoi de deux importants projets consacrés à l’emploi des jeunes et à l’autonomisation des femmes.

SEM Faure

Il s’agit respectivement du projet d’opportunités d’emplois des jeunes vulnérables (OEJV) et du projet des Filets sociaux et services de base (FSSB), financés conjointement par la Banque mondiale et le gouvernement togolais. La BM a débloqué 9 milliards de FCFA et 17,5 milliards de FCFA à cet effet.

Ces projets visent, pour celui portant sur les FSSB, à assurer aux ménages et aux communautés défavorisées un meilleur accès aux infrastructures socio-économiques de base et aux filets sociaux. Il intègre également le renforcement de capacités des groupements de femmes et la gestion des projets. Par le biais des OEJV, des jeunes vulnérables se verront offrir des opportunités de génération de revenus.

Le Projet Molab sera officiellement lancé ce jeudi 08 février à Lomé. L’initiative, pilotée par l’Ambassade des Etats-Unis et le Ministère togolais des Enseignements Primaire et Secondaire, consiste en un bus équipé pour l’apprentissage scientifique et technologique.

Seront donc présents ce jeudi au Lycée Scientifique de Lomé-Tokoin, pour sa mise en service, le Ministre en charge de ce département, Komi Tchakpélé, et l’Ambassadeur des Etats-Unis au Togo, David Gilmour.

Le laboratoire mobile Molab est un grand bus équipé d'ordinateurs connectés à Internet, de kits portables contenant des expériences de science et de chimie, ainsi que des puzzles d'ingénierie.

Il contient également des livres, des jeux et du matériel qui encouragent la pensée critique, la résolution de problèmes et l'appréciation de l'art. Il est équipé de panneaux solaires, donc alimenté par de l’énergie renouvelable.

Le projet Molab vise à susciter chez les jeunes apprenants togolais, de l’intérêt pour les filières scientifiques et technologiques. Pour le gouvernement et son partenaire, les Etats-Unis, il s’agit de faire émerger à terme la prochaine génération de scientifiques, d'ingénieurs et d'inventeurs togolais.

La Foire Internationale du Koweït se tient du 06 au 10 février, parallèlement à une session exceptionnelle de la Foire Commerciale des Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) à laquelle prend part le Togo.

Le Ministère togolais du Commerce et de la Promotion, représenté par le Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF-Lomé), et une délégation d’opérateurs économiques nationaux conduite par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), prennent part à la manifestation parrainée par l’Emir du Koweït, Sheikh Sabah Al-Ahmad Al Jaber Al-Sabah.

A ce rendez-vous international, le Togo, dans son pavillon, fera la promotion du pays, mais aussi de ses produits, notamment agroalimentaires. C’est également l’occasion de déjà prospecter et tisser des partenariats en vue de l’édition 2018 de la Foire Internationale de Lomé, prévue du 23 novembre au 10 décembre 2018, ou encore pour la « Foire Made in Togo », programmée du 27 juillet au 06 août 2018.

La CCIT s’attellera pour sa part à présenter les opportunités d’affaires qu’offre le Togo et surtout à vulgariser les nombreuses mesures prises récemment par le gouvernement pour améliorer le climat des affaires, faciliter la création d’entreprises et favoriser les investissement nationaux et internationaux.

Le Chef de l’Etat, SEM Faure Gnassingbé, a fait le déplacement de Pya (420 Km de Lomé) pour les cérémonies commémoratives du 13ème anniversaire du rappel à Dieu du Père de la nation, le Général Gnassingbé Eyadema.

A ses côtés, le Président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani, des membres du gouvernement avec, à leur tête, le Premier ministre Komi Selom Klassou, des autorités administratives, politiques, militaires et traditionnelles, des représentants du Corps diplomatique, la famille du défunt et une foule immense. Tous avaient fait le déplacement du Palais de Congrès de Kara pour témoigner leur reconnaissance à Dieu et lui confier l’âme du défunt Père de la nation.

Ce lundi 5 février, la cérémonie d’hommage a été marquée par un dépôt de gerbe au caveau familial où repose l’illustre disparu. Faure Gnassingbé s’y est recueilli.

Initialement prévu du 21 au 22 novembre 2017, le forum consacré à la jeunesse et à l’entrepreneuriat, dénommé « Stars In Africa » a été reprogrammé aux 06 et 07 mars 2018 à Nairobi. Une décision motivée, selon ses promoteurs, par la volonté de donner plus d’éclat à l’évènement, permettre une meilleure organisation et à un plus grand nombre d’acteurs d’être présent.

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) en informe les opérateurs économiques, notamment les start-up togolaises pour qui ce rendez-vous international représente une véritable opportunité.

« Stars In Africa », organisée avec le soutien la Commission Européenne et de l’Union Africaine, permettra en effet de renforcer les communautés d’affaires d’Afrique et d’Europe et de fédérer les écosystèmes de la jeunesse et de l’entrepreneuriat entre les deux continents.

Plus de 100 orateurs de renom et des milliers de participants venus des quatre coins du monde sont annoncés au Forum. Des keynotes, plénières et workshops (diversification, infrastructures, agrobusiness, technologie, industrie/numérique, éducation/formation, villes durables, financement, santé, énergie…), des places de marché pour favoriser la mise en relation et l’initiation de projets concrets entre communautés d’affaires, sont au menu de cette importante rencontre de la jeunesse, africaine et d’ailleurs.

(Agence Ecofin) - Jeudi dernier, le ministère indien des affaires étrangères a signalé la disparition du navire pétrolier MT Marine Express transportant 13 500 tonnes d’essence alors qu’il mouillait dans les eaux du Bénin.

Le tanker est composé d’un équipage de 22 personnes et avait déjà fait l’objet d’une tentative de braquage le 9 janvier dernier, selon des précisions du Parisien.

Pour essayer de retrouver le navire mais surtout l’équipage, qui représente une « priorité » pour le gouvernement indien, le ministère indien des affaires étrangères a demandé l’aide du Bénin et du Nigéria qui auraient déjà démarré les recherches. New Delhi n’écarte pas la possibilité qu’il s’agisse d’un détournement du pétrolier. Il convient de souligner que la valeur du chargement est de 8,1 millions de dollars.

Ce n’est pas la première fois que ce genre d’incident survient. Le mois dernier, un autre navire indien, le MT Barret, avait disparu au large des côtes du Bénin. Des informations ont confirmé, deux jours plus tard, qu’il avait été détourné. L’équipage avait été libéré contre le versement d’une rançon.

Olivier de Souza

(Agence Ecofin) - Le groupe textile turc, Ayka Textile, a annoncé le 2 février dernier, l’édification à Ouagadougou, d’une usine intégrée de transformation de coton, rapporte Sidwaya.

D’un besoin financier de 220 milliards Fcfa, l’infrastructure est prévue pour s’achever dans les 6 prochains mois.

Elle dépendra pour son approvisionnement en énergie, d’une centrale à charbon d’une capacité installée de 35 MW et sera alimentée en matières premières par la SOFITEX à hauteur de 20 000 tonnes de fibre.

Le projet devrait générer d’ici trois ans, environ 62 000 emplois dont 12 000 directs et 50 000 indirects.

« Nous avons déjà utilisé le coton burkinabè. C’est l’une des raisons pour laquelle nous sommes venus à la source pour implémenter cette usine de transformation parce que la qualité du coton du Burkina Faso est recherchée par nos clients en Europe et partout ailleurs.», explique Yusuf Aydeniz, président de Ayka Textile.

En dépit d’une filière organisée et de la disponibilité en matières premières, l’industrie burkinabè de la transformation industrielle du coton, reste sous-développée.

Selon les estimations de la BAD, le pays transforme moins de 1% de sa production annuelle et ne compte qu’une seule usine industrielle de filature en activité convertissant 7 000 tonnes de fibres en fil.

Espoir Olodo

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