Togo Officiel

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Financé à hauteur de 10,5 milliards de Fcfa par la Banque Mondiale et d’une durée de 5 ans, le projet Régional de Renforcement des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique de l’Ouest (REDISSE-Togo) a été officiellement lancé, ce jeudi à Lomé, sous l’égide du Ministère togolais de la Santé et de la Protection civile.

REDISSE-Togo est une réponse aux faiblesses des systèmes sanitaires, humain et animal, qui entravent la surveillance et une rispote efficace aux maladies dans la sous-région.

Les dysfonctionnements constatées et les lourdes pertes en vies humaines, lors de la survenance de l’épidemie d’ébola, en ont été des illustrations. Aussi pour y rémedier, le projet vise à renforcer les capacités intersectorielles nationales pour une synergie d’actions.

REDISSE s’articule à cet effet autour de cinq axes : surveillance et information sanitaire ; renforcement des capactés des laboratoires ; préparation et réponse eux urgences ; gestion des ressources humaines pour une surveillance efficace de la maladie et la préparation aux épidémies ; renforcement des capacités institutionnelles en gestion des projets, coordination et plaidoyer.

 

Le Ministère de l’Economie et des Finances, de concert avec le Conseil National du Patronat (CNP), a convié jeudi, les opérateurs économiques à une rencontre d’échanges autour du thème « Loi de finances 2018 et politique fiscale du gouvernement ».

Objectif de l’exécutif togolais : informer le secteur privé et les investisseurs des nouvelles dispositions et innovations de la Loi de Finances 2018. Cette initiative avait également pour buts de permettre au secteur privé de mieux comprendre les enjeux de cette année en matière d’allègements fiscaux, de promotion d’une meilleure compétitivité des entreprises togolaises et de développement du partenariat public-privé.

Au rang des allègements fiscaux, on cite la taxe portant sur le laisser-passer qui sera harmonisée avec les directives de l’UEMOA ; des dispositions permettant l’élargissement de l’assiette fiscale ; les mesures en faveur du climat des affaires, notamment l’exonération des droits d’enregistrements et droits de timbres ; la baisse de l’Impôt sur les Sociétés (IS) passant de 29% à 28% en 2017 et 2018 et probablement une nouvelle baisse de l’IS à 27% d’ici peu, ainsi qu’une refonte générale du code des impôts.

Pour le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, le gouvernement accorde une grande importance au secteur privé, « maillon fort de l’économie » nationale. Il compte sur les « entreprises dans leur quête quotidienne d’investissement en vue du développement du pays »

Projet phare des mesures portées par le Chef de l’Etat, SEM Faure Gnassingbé, en faveur du monde scolaire, School Assur a fait l’objet d’une séance de travail, ce jeudi 1er février à la Primature.

School Assur est un programme d’assurance gratuite destiné à 2 millions d’élèves des établissements publics du pays, dès la rentrée 2017-2018.

Autour du Premier Ministre, Komi Selom Klassou, se sont réunis les responsables des compagnies d’assurance OGAR et NSIA, retenues pour la mise en œuvre technique et financière du projet, ainsi que les acteurs de la santé, de l’éducation, de l’administration locale, des parents d’élèves et de la chefferie traditionnelle.

Le Chef du gouvernement s’est d’abord réjoui de l’engouement que commence à susciter le projet auprès des bénéficiaires. Si au premier trimestre de l’année scolaire, 97 cas ont été enregistrés, ces dernières semaines ce sont 496 cas qui ont été pris en charge.

Komi Selom Klassou a alors invité tous les partenaires à intensifier la sensibilisation « afin que le programme School Assur soit bien connu, compris et judicieusement mis en valeur au profit des apprenants, citoyens de demain ».

La gratuité de l’école primaire depuis 2008, les cantines scolaires, le projet d’électrification rurale CI-ZO et aujourd’hui School Assur sont autant de mesures prises par le gouvernement pour redonner de l’allant au secteur éducatif togolais.

Des jeunes universitaires réunis au sein du Mouvement International des étudiants Catholiques de l’Université de Lomé (MIECUL) convient la communauté universitaire et, au déla, tous les jeunes Togolais, à une conférence consacrée au processus de décentralisation.

Avec pour thème « La place des jeunes dans le processus de décentralisation », cette rencontre se tient ce vendredi 02 février à l’Université de Lomé. Elle vise à interresser les jeunes au processus de décentralisation enclenché par le gouvernement, afin que son point de vue soit pris en compte à chaque étape.

Pour mieux appréhender le processus et se l’approprier, le MIECUL a fait appel au Conseil National de Suivi de la Décentralisation en la personne de l’expert Ouro-Bossi Tchakondoh.

Le gouvernement et ses partenaires ont déjà initié de nombreuses assises pour remedier à la faible implication de la jeunesse dans le processus de décentralisation. Il s’agissait de susciter un plus grand engagement des jeunes dans la vie politique, de leur présenter les opportunités qui leurs étaient offertes dans le cadre du processus de décentralisation et des élections locales, et les former sur les techniques de résolution des problèmes au niveau local.

Le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) et le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ), chapeautés par le Ministère du Développement à la base, de l’artisanat et de l’emploi des jeunes, ont organisé mardi dernier une rencontre de réflexion et de sensibilisation à l’intention des jeunes Togolais, et notamment des jeunes entrepreneurs.

Objectifs : présenter la mesure annoncée par le Chef de l’Etat, SEM Faure Gnassingbé portant sur l’attribution de 20% des marchés publics aux jeunes et aux femmes ; informer et former les jeunes afin qu’ils soient prêts à relever les défis relatifs à cette opportunité.

Les échanges ont porté sur les procédures de commandes publiques et de soumission de dossiers aux appels d’offres, ainsi que les mesures incitatives prises par le gouvernement en faveur des jeunes (mise en place d’un guichet unique pour la création d’entreprises, suppression d’impôts au cours de la première année d’activité, le choix libre pour la constitution de capital, etc.).

Les jeunes entrepreneurs, pour être crédibles au niveau des procédures d’appel d’offres, doivent renforcer leurs capacités et leurs compétences entrepreneuriales.

Les responsables du CNJ et du FAIEJ ont également insisté sur la qualité des prestations que doivent fournir les jeunes entrepreneurs pour effectivement contribuer à l’essor économique de leur pays.

Une réunion de haut-niveau sur la sécurité dans la sous-région ouest-africaine, s’est achevée à Lomé, ce mercredi 31 janvier, par une Session ministérielle.

Les ministres de la Sécurité des pays signataires, en septembre 2017 de la Convention d’Accra, à savoir le Bénin, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo, y ont pris part. Les travaux étaient dédiés aux problèmes sécuritaires dans l’espace CEDEAO (criminalité transfrontalière ; trafics de tout genre ; terrorisme).

Le mardi déjà, les experts et autres acteurs impliqués dans la sécurité, ont balisé la voie à cette assise ministérielle. Il s’agissait de faire le point des avancées depuis la dernière réunion qui s’est tenue à Accra, et de faire des propositions pour les prochains chantiers.

Pour barrer la voie au terrorisme et assurer la sécurité de leurs populations, une harmonisation des pratiques, des programmes de formation, un renforcement de la coopération en matière de renseignement et l’organisation d’opérations conjointes et mixtes, s’imposent aux 5 pays.

La réunion de Lomé a été présidée par le Ministre togolais de la Sécurité et de la Protection civile, le Col Damehame Yark.

Une rencontre de trois (3) jours a démarré ce mercredi 31 janvier sous l’égide des Ministères de la Santé et de la Planification du développement. Elle marque le lancement des subventions de financement du Fonds Mondial sur la période 2018-2020 pour la lutte contre le VIH-Sida, la tuberculose et le paludisme.

Cette assise consiste en un atelier d’élaboration d’un Plan de gestion des risques et des mesures d’atténuation sur la période de mise en œuvre. Le montant global du financement du Fonds Mondial s’élève à 57,6 millions d’euros, environ 37 milliards de FCFA.

Il permettra au gouvernement d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixé, notamment la réduction de la prévalence au VIH-Sida chez les 15-49 ans de 2,5% à 1,8%, l’incidence du paludisme de 16,1% à 4% et celle de la tuberculose de 5,8% à 2,3%.

Rappelons que le Chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé s’est personnellement impliqué dans la lutte contre ces maladies, comme président du Conseil National de Lutte contre le Sida ; il est l’un des leaders du Fonds Mondial. Sous son impulsion, les médicaments antirétroviraux, les médicaments antituberculeux et les médicaments antipaludéens sont rendus plus accessibles aux populations bénéficiaires.

La réalisation des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030, a incité à la mise sur pied de la Fédération des Organisations Associatives pour le Développement Durable qui Intègre le Peuple (FOADDIP), au cours d’une convention tenue à Lomé.

Se voulant la cheville ouvrière de l’atteinte des ODD au Togo, la FOADDIP aidera à l’élaboration et au montage technique, socioéconomique et financier des projets d’équipements sociaux, notamment les centres de santé, l’aménagement hydro-agricole et des projets d’entreprises.

Gabriel Batawila, premier Vice-président de la FOADDIP se réjouit : « …grâce à notre grande mobilisation et notre capacité de production, nous pouvons atteindre ces objectifs avant 2030 et prouver ainsi au reste du monde qu’une petite révolution s’est déclenchée dans un petit pays de l’Afrique, au sud du Sahara ».

La FOADDIP est présidée par Germain Essohouna Méba (photo), actuel président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) et se compose de la CCIT, de la Chambre d’Agriculture, de la Chambre des Métiers, de l’Union des Organisations Non Gouvernementales du Togo (UONGTO), de la Fédération des Organisations Non Gouvernementales (FONGTO) et de l’Agence Nationale du Volontariat du Togo (ANVT).

La Délégation de l’Union Européenne (UE) au Togo a offert au gouvernement togolais du matériel roulant dans le cadre de la mise en œuvre de la 2ème phase du projet Eau et Assainissement au Togo (PEAT-2).

La remise officielle s’est effectuée ce mardi 30 janvier entre la représentante résidente de l’UE au Togo, Mme Cristina Martins Barreira et M. Kossi Assimaïdou, ministre de la Planification du Développement. Le matériel reçu se compose de 10 véhicules pick-up 4X4 et de 9 motos tout-terrain.

La phase 2 du PEAT est exécutée dans les municipalités de Tsévié, Sokodé et Kara et a pour objectifs l’adduction d’eau potable, la rénovation et la construction d’infrastructures d’assainissement domestique et l’amélioration de la gestion des déchets dans les localités couvertes par le projet.

Le matériel roulant offert permettra un suivi plus adéquat dans la mise en place du PEAT 2, cofinancé par l’UE et le gouvernement togolais à hauteur de 24,9 milliards FCFA.

Le secteur éducatif togolais et ses acteurs bénéficieront désormais d’une écoute permanente et d’une attention particulière du gouvernement afin que la crise qui y prévaut soit définitivement résolue.

C’est ce qui ressort de la première réunion, tenue ce mardi 30 janvier, du Comité National de Dialogue Social, mis en place par l’exécutif togolais.

Cette rencontre a servi de prise de contact entre les membres dudit Comité, composé des différents acteurs du système éducatif au Togo. Elle a également procédé à la formation d’un bureau et l’établissement d’un agenda.

Dirigé par le Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Réforme administrative, M. Gilbert Bawara, épaulé par les ministères sectoriels, le groupe de travail aura, à travers des discussions régulières (jeudi après-midi et vendredi matin), pour mission de plancher sur tous les problèmes liés au secteur éducatif afin de trouver des solutions globales et pérennes.

Le gouvernement invite donc tous les membres du comité à formuler des propositions dans un esprit d’ouverture et à faire prévaloir l’intérêt général. Pour sa part, l’exécutif entend traiter avec sérieux les recommandations qui lui seront faites.

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