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Les victimes non vulnérables des préfectures de l’Ogou, Amou, Wawa et Akébou sont, depuis ce lundi, convoquées par le Haut-Commissariat pour la Réconciliation et le Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN).

C’est dans la grande salle des Affaires sociales d’Atakpamé que Mme Awa Nana Daboya, Présidente du HCRRUN, a officiellent lancé cette étape de la phase des indemnisations. Une étape particulière, vu que, de toutes les localités qui ont connu des troubles socio-politique au Togo, Atakpamé a été l’un des épicentres des violences en 2005.

Près d’un millier de victimes bénéficieront d'une prise en charge psychologique, médicale et de compensation financière, selon un quota défini.

Mme Awa Nana Daboya, avec à ses côtés  Mgr Nicodème Barrigah-Bénissan, Evêque d’Atakpamé, et Togbui Agokoli IV, président des chefs traditionnels du Togo, tous deux respectivement président et membre de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), ont adressé des messages de réconfort aux victimes présentes et appelé à la réconciliation et au pardon.

La Présidente du HCRRUN a également invité les victimes à faire preuve de patience, notamment celles qui ne retrouvent pas encore leur nom sur la liste.

D’autres listes seront rendues publiques au fur et à mesure que l’Etat mettra les moyens à la disposition de son institution, informe-t-elle. Un milliard de FCFA ont été débloqué par le gouvernement pour cette première phase.  

Le Togo avait ratifié en 2000 le protocole de Carthagène, portant sur la biosécurité, et compte bien respecter ses engagements au plan international.

Le gouvernement entend ainsi intégrer la question de la prévention des risques biotechnologiques dans les plans et politiques sectoriels, dans le cadre de la mise en œuvre intégrée dudit protocole, de celui additionnel de Nagoya-Kuala Lumpur sur la responsabilité et la réparation, ou de la Convention sur la biodiversité. 

Le ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières a procédé à cet effet, avec l’appui du Japon, à la validation d’un plan d’action pour matérialiser cette intégration. Avec ce document, il est désormais possible pour l’exécutif de planifier de manière cohérente les actions à mener en matière de prévention des risques biotechniques.

En se conformant à ces textes internationaux, le Togo pourra exploiter en toute sécurité les possibilités offertes par les biotechnologies modernes et bénéficier des avantages liés au protocole : échanges d’informations scientifiques, techniques, écologiques et juridiques, données d’expérience relatives aux organismes vivants modifiés). Le pays aura également accès à des financements pour développer une industrie biotechnique.  

Photo : le Ministre de l'Environnement, André Johnson.

 

M. Hiroshi Kawamura, Ambassadeur du Japon au Togo, en fin de mission dans le pays, a été reçu ce lundi 07 mai par le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Essozimna Gnassingbé. C’était l’occasion pour le diplomate de procéder aux salutations d’usage et de remercier son hôte pour son accompagnement et celui de tout l’exécutif togolais tout au long de sa mission.

Les échanges entre le diplomate nippon et le Président de la République, ont porté sur le bilan de la coopération entre le Togo et le Japon. Lomé et Tokyo ont signé divers partenariats pour la mise en œuvre de nouveaux projets de développement des infrastructures et de soutien aux services sociaux de base.

Le pays du Soleil Levant a notamment accordé une aide financière non remboursable de 15,8 milliards de FCFA au Togo pour la construction de deux ponts sur les rivières de Kara (120 m) et de Koumongou (160 m) ainsi que pour le projet relatif à l’aménagement du port de pêche de Lomé.

L’appui du Japon est également important dans la réalisation du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), initié par le Président de la République.

La promotion du genre, le civisme, la santé, la sécurité alimentaire, sont les domaines qui ont illustré, ces dernières années, le riche partenariat entre Lomé et Tokyo.  

De jeunes acteurs du digital et des blogueurs, notamment du Bénin et du Togo, se sont retrouvés à Ouidah (38 km de Cotonou), le samedi 05 mai dernier, pour repenser autrement l’usage des réseaux sociaux à travers le « 228 Tweet-UP ».

L’initiative placée sous le hashtag #BeninMeetsTogo avait pour thème « Place des réseaux sociaux dans l’intégration sous régionale ». Il s’agissait pour ces jeunes férus des réseaux sociaux (Facebook ; Twitter, Whassap, etc.) d’échanger sur leur contribution à l’effectivité de l’intégration régionale.

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L’évènement a reçu un soutien de taille. Celui de Faure Gnassingbé, Chef d’Etat togolais, président en exercice de la Cedeao, qui a salué l’initiative. Il s’est notamment réjoui de cette rencontre entre les acteurs du digital du Togo et ceux du pays frère le Bénin. « #BeninMeetsTogo est un bel exemple de tolérance entre nos communautés que nous enseigne notre jeunesse. Aux participants, je souhaite de fructueux échanges, dans l’esprit du vivre ensemble à l’échelle communautaire », a écrit le Président togolais. 

A la tête de l’espace communautaire, Faure Gnassingbé a fait de l’intégration régionale son cheval de bataille. Aussi a-t-il indiqué que « la CEDEAO des peuples que nous appelons de tous nos vœux n’est réalisable qu’avec l’implication de nos populations, notamment de nos jeunes au dynamisme fascinant ».

La Coalition de 14 partis politiques en remet une couche. Elle sera à nouveau dans les rues les mercredi 09 et samedi 12 mai 2018, sur toute l’étendue du territoire national et pour un meeting d’information à Lomé, le dimanche 13 mai 2018.

L’information a été portée à la connaissance du gouvernement qui, par le biais des Ministres de l’Administration territoriale et de la Sécurité, en a pris acte, mais tient au respect des itinéraires qu’il a tracés.

Comme lors des précédentes manifestations, cette décision du gouvernement est motivée par la volonté de préserver la tranquillité des populations qui, ces derniers mois, ont subi divers désagréments allant de la destruction de biens aux agressions physiques.

Le gouvernement n’acceptera donc plus les anciens itinéraires empruntés par la Coalition et réoriente ceux-ci. Tant à Lomé qu’à l’intérieur du pays (Tsévié, Kpalimé, Atakpamé, Anié, Tchamba, Bassar, Dankpen, Niamtougou, Tandjoaré et Dapaong), les manifestants devront se conformer aux itinéraires définis avec les autorités locales.

Dans son courrier réponse, le gouvernement déplore en outre « la persistance de cette volonté de la coalition de violer les mesures prises par le facilitateur, en prévoyant de manifester à nouveau, pour les questions qui sont en cours de discussion au sein du dialogue inter-togolais ».

Itinéraires à Lomé :   

Circuit 1: Carrefour Eglise Néo Apostolique près de Gakpoto (point de départ) - Direction Boulevard pavé de Bè Kpota, Anfamé - Nissan - Pharmacie Miséricorde -Carrefour Petrolum -EPP Anfamé - carrefour Eglise des Assemblées de Dieu (Point de chute).

Circuit 2: Carrefour marché de Bè (point de départ)- Boulevard Houphouet Boigny Côté Est - direction Akoclesséwa - Pharmacie Crystal - Pharmacie Biova -Paroisse Evangélique d'Akodesséwa -carrefour Diamond Bank - route pavée direction Anfamé -carrefour Petrolum - EPP Anfamé - carrefour Eglise des Assemblée de Dieu (point de chute).

La compagnie listée sur ASX, Golden Rim Resources a publié jeudi une première estimation de ressource minérale pour son projet aurifère Kouri, au Burkina Faso. La mine hébergerait une ressource totale de 20,8 millions de tonnes titrant 1,5 g/t d’or, soit 1 million d’onces.

L’estimation confiée à RPM Advisory Services a été, apprend-on, réalisée à une teneur de coupure (teneur minimale au-dessus de laquelle un gisement est économiquement viable) de 0,5 g/t d’or. Environ 15,3% de la ressource totale a été classée dans la catégorie «indiquée», et le reste dans la catégorie «inférée». 

Pour Craig Mackay, le DG de Golden Rim, cette première estimation de ressources est une étape importante pour sa compagnie, en ce sens qu’elle dépasse ses attentes et représente environ le double de sa cible d’exploration.

«La prochaine étape à Kouri est de continuer notre forage pour étendre davantage la ressource minérale. Celle-ci n'a été estimée qu'à environ 90 m sous la surface et reste ouverte en profondeur.», a-t-il ajouté.

Louis-Nino Kansoun

Lire aussi :

14/09/2017 - Burkina Faso: des fonds pour faire une déclaration de ressource vierge à Kouri

Au Ghana, la mise en place du Compact II du Millenium Challenge Account avance bien. Selon Kwabena Donkor (photo), ancien ministre de l’énergie, une partie du financement aurait même déjà été déboursé. « Une petite partie des fonds du Compact a été libéré pour la conception du processus.», a affirmé le responsable dans une interview accordée à Starr News. 

Selon les termes du programme, 418 millions de dollars seront injectés dans la compagnie électrique nationale ghanéen (ECG) afin d’améliorer ses performances. Le mois dernier, le consortium Meralco, mené par Manila Electricity Company, a été choisi pour assurer la concession de la compagnie afin de permettre à cette dernière, de fournir de meilleurs résultats techniques et financiers. Dans ce processus, le groupement d’entreprises devrait injecter environ 500 millions $ dans la compagnie énergétique. 

En ce qui concerne les effets de cette mise en concession sur les employés de l’ECG, le président Nana Akufo-Addo a récemment rassuré sur le fait que ceux-ci ne seront pas négativement affectés par le processus. 

Gwladys Johnson Akinocho

Le Nigeria a conclu un accord d’échange de devises avec la Chine, a indiqué ce jeudi, la Banque populaire de Chine (BPC) sur son site.

Selon les informations de l’institution relayées par Reuters, l’Etat nigérian devrait recevoir 15 milliards de yuans (2,36 milliards $) en contrepartie d’un montant de 720 milliards de nairas, versé à l’Empire du Milieu. Selon les clauses de l’accord, cet échange de devises devrait durer 3 ans entre les deux pays. 

La BPC a également indiqué dans son communiqué que cet accord vise à faciliter les investissements entre les deux pays. Il devrait également permettre de promouvoir la stabilité financière dans les deux économies, qui représentent des poids lourds sur leurs continents.

Cet accord devrait par ailleurs, permettre à l’Etat nigérian de booster ses rapports commerciaux avec le géant chinois, grâce à une facilitation des règlements commerciaux bilatéraux entre les deux pays. 

Moutiou Adjibi Nourou

Le gouvernement ivoirien a adopté hier, en conseil des ministres, un projet de loi modifiant la réglementation des systèmes financiers décentralisés (SFD) en vue de leur permettre d’offrir désormais des services de finance islamique.

« Ce projet de loi modificatif offre, conformément à la décision du Conseil des Ministres de l’UEMOA sur la réglementation des SFD et à la loi uniforme modifiée y afférente, la possibilité aux SFD, notamment aux institutions de microfinance, de réaliser des opérations relevant de la finance islamique.», précise le communiqué de ce conseil.

Avec cette décision qui « vise à améliorer l’inclusion financière et à promouvoir des services financiers variés et adaptés aux besoins des populations », la Côte d’Ivoire fait un pas de plus vers la vulgarisation des services de la finance islamique, ainsi que leur intégration dans la structure de son système financier.

Jusque-là, la finance islamique était l’apanage de l’Etat ivoirien qui, au demeurant, a adhéré au Groupe de la Banque islamique de développement (BID) en 2002.

Ainsi, outre le portefeuille actif des investissements publics en Côte d’Ivoire qui comprend dix-huit (18) projets pour un montant de plus de 780 millions $, l’institution a annoncé un engagement de 1,8 milliard $ pour le financement du programme national de développement du pays sur la période 2016-2020.

Par ailleurs, à l’issue de l’émission de deux emprunts obligataires islamiques (Sukuks) réalisés en 2015 et 2016, la Côte d’Ivoire est parvenue à mobiliser successivement 150 milliards FCFA (environ 273 millions $) à une maturité de 5 ans (2015-2020) et 150 milliards FCFA (environ 273 millions $) à une maturité de 7 ans (2016-2023). Le Taux de rémunération étant de 5,75% pour chacune des émissions.

Ces Sukuks (à l’instar de ceux du Sénégal et du Togo) ont fait, par la suite, l’objet d’une admission à la cote de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), le 18 octobre 2016.

A noter que cette décision du gouvernement ivoirien d’autoriser les institutions de microfinance à réaliser des opérations relevant de la finance islamique, répond à une nouvelle réglementation sur la question qui doit entrer en vigueur dans chacun des Etats membres de l’UEMOA.

En effet, c’est le 29 septembre 2017, à l’issue de sa session ordinaire tenue à Abidjan, que le Conseil des ministres de l’UEMOA a approuvé les amendements à la loi portant réglementation des systèmes financiers décentralisés de l’UMOA, en vue de l’exercice des opérations de finance islamique.

La date du 30 juin 2018 a ainsi été retenue pour l’insertion de cette loi dans l’ordre juridique interne des Etats membres.

Qu’est-ce que la finance islamique ?

Apparue en 1975 à Dubaï avec la Dubai Islamic Bank, la finance islamique impose le respect de plusieurs principes religieux fondamentaux dans l’Islam : l'interdiction du « riba » (l'intérêt assimilé à l'usure), du « gharar » et du « maysir » (l’incertitude, la spéculation), du financement d'activités « haram » (alcool, viande de porc, etc.).

La finance islamique fonctionne également sur le principe de la « Moucharaka », c'est-à-dire le partage des profits et des pertes entre les différentes parties, ainsi que l'obligation d'investir dans l'économie réelle via des actifs tangibles.

En théorie, les produits dérivés sont donc interdits. Par ailleurs, des conseils formés de docteurs en religion islamique, sont chargés d'examiner dans chaque établissement la conformité des produits proposés.

Borgia Kobri

Le Togo veut se conformer aux textes de l’UEMOA en matière d’élaboration de politiques de développement. Depuis 2005 et la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’Aide Publique au Développement, l’UEMOA a intégré ce volet à ses réformes en 2008.

L’Union entend ainsi renforcer l’efficacité de ses politiques sectorielles de développement et améliorer l’impact de ses interventions dans les pays membres.

 C’est dans ce contexte que le Ministère togolais de l’Economie et des Finances, par le biais du Comité National de Pilotage des Programmes Régionaux de Développement, a procédé ce jeudi 03 avril au lancement des activités de la Plateforme nationale de facilitation des pratiques évaluatives (CEval). 

Ses objectifs : appuyer la cellule d’évaluation de l’UEMOA ; développer la culture de l’évaluation des politiques publiques au Togo ; servir d’instrument d’appréciation des politiques publiques, destiné à garantir la qualité des programmes et à satisfaire aux règles de bonne gestion.

La mise en place de CEval permettra en outre une meilleure allocation des ressources dans les secteurs susceptibles de générer le plus de bénéfices économiques et sociaux aux populations et à l’Etat.