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Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) a achevé le 19 mai dernier à Atakpamé, la première phase d’indemnisation des victimes non vulnérables des évènements de 2005.

Démarrée le 07 mai, cette opération a permis de prendre en charge les victimes venant des préfectures de l’Ogou, Amou, Wawa et Akébou. Sur les 759 victimes attendues, 530 ont fait le déplacement pour bénéficier de leur indemnisation conformément au quota fixé par la CVJR. Quelques semaines plus tôt, toujours dans la région des Plateaux, quelques 975 victimes sur 1244 attendues, issues des localités de Kloto, Dayes, Kpélé, Agou, Haho, Moyen-Mono, Anié et Est-Mono, avaient déjà été prises en charge. 

Les équipes du HCRRUN prennent désormais leurs quartiers dans la Région de la Kara. Sont convoquées, les victimes de 2005 du pôle de la Kara qui regroupe les régions des Savanes, Centrale et Kara.

Le HCRRUN exhorte les personnes concernées à se mobiliser pour faire de cette opération à venir une réussite. Cette phase des réparations a été initiée par le Gouvernement suite aux recommandations de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR). Un milliard de FCFA a été débloqué pour sa mise en œuvre.  

En marge de la célébration des festivités marquant le 58ème anniversaire du Togo, le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé a lancé le projet TIRSAL (Togo Incentive-Based Risk Sharing System for Agricultural Lending). Un mécanisme innovant qui vise à développer les secteurs de l’agriculture et de l’agro-industrie. Ce dispositif permet aux producteurs et entrepreneurs d’obtenir des financements substantiels auprès des banques, jusque-là frileuses à s’y engager. 

Dans le cadre de l’opérationnalisation du TIRSAL, le gouvernement togolais recrute.

Les attributions et les spécificités de chaque poste ont été détaillées dans l’avis de recrutement consultable ici.

Les postes à pourvoir sont ceux de l’équipe de Direction à savoir : le Directeur général ; le Responsable du financement des chaînes de valeur agricole (Directeur Administratif et Financier) ; le Responsable des partenariats (Partenaires de développement de la chaîne de valeur agricole et structures gouvernementales) ; le Responsable des Systèmes de marché de la chaîne de valeur (spécialiste en suivi-évaluation) ; le Chargé de Passation de marché et le Responsable du Marketing et de la Communication.

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Les candidats intéressés doivent envoyer un CV mis à jour et une lettre de motivation sur les adresses suivantes : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ; Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. et Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. au plus tard  le 30 mai 2018. 

L’Agence Nationale du Volontariat au Togo (ANVT) veut offrir les meilleures garanties aux volontaires nationaux déployés sur toute l’étendue du territoire national. Des démarches sont en cours pour leur permettre de bénéficier de l’Assurance Maladie de l’INAM.

L’information a été rendue publique mercredi dernier, par le Directeur administratif et financier de l’ANVT, M. Emmanuel Attigan. La mesure devrait entrer en vigueur en juillet prochain, en plus d’autres initiatives qui permettront aux volontaires d’accomplir en toute sécurité et dans les meilleures conditions, leur mission.

Rappelons que les milliers de volontaires étaient déjà couverts depuis 2011 par l’Assurance Risque Professionnel.  

Le nouveau système d’assurance maladie de l’INAM ne se limitera pas au volontaire. Elle s’étendra aussi bien à son conjoint qu’à ses enfants mineurs, c’est-à-dire, n’ayant pas atteint les 21 ans révolus. En outre, à la différence des travailleurs de l’administration générale de l’Etat, aucun prélèvement ne sera effectué sur leurs allocations mensuelles.

Les volontaires nationaux en mission, désireux de bénéficier de cette mesure, ont jusqu’au mardi 22 mai 2018 pour déposer les formulaires d’immatriculation renseignés, ainsi que les pièces requises, au siège du Centre Régional de Volontariat (CRV) de leur ressort territorial.

Le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a présidé mardi dernier à Anfoin (62 km de Lomé) la cérémonie de lancement du Compte ECO CCP. Cette initiative du Ministère des Postes et de l’Economie Numérique est portée par la Société des Postes du Togo (SPT) en partenariat avec les opérateurs de téléphonie mobile Togocel et Moov.

ECO CCP est en effet un compte bancaire mobile, accessible partout au Togo à travers les deux réseaux de téléphonie mobile. Il est présenté par Mme Cina Lawson, Ministre en charge de l’Economie numérique, comme un produit « innovant et révolutionnaire qui va modifier, de façon irréversible, les modes de gestion de l’économie domestique ». En effet, il permet de disposer instantanément, sans aucune formalité, d’un compte épargne gratuit et rémunéré, à partir d’une application mobile tenant lieu de porte-monnaie électronique (PME). 

Pour les autorités togolaises, le lancement du Compte ECO CCP vise plusieurs objectifs : accroître le taux de bancarisation des populations et l’amélioration de l’inclusion financière du monde rural ; promouvoir et encourager la mobilisation de l’épargne des couches sociales vulnérables, et contribuer par la même occasion à l’éducation financière des jeunes et à la sensibilisation du monde rural à l’économie digitale. Le monde rural, mais également les jeunes urbains, en sont les cibles principales.

L’objectif espéré sur un horizon de 3 ans est d’embarquer 300 000 comptes mobiles avec une épargne nette mobilisée de 5 à 10 milliards FCFA. Cette épargne constituée servira à alimenter le circuit économique des banques commerciales par des placements financiers.

A la suite des travaux du Comité des experts de l’organisation sous régionale, réuni à Lomé du 14 au 16 mai derniers, les Ministres des Affaires étrangères des pays membres du Conseil de l’Entente (CE) tiennent à Lomé ce vendredi, leur 3ème Réunion Extraordinaire.

La rencontre est présidée par le Chef de la diplomatie togolaise, Président en exercice du Conseil, M. Robert Dussey.

Le Conseil se penche notamment sur les recommandations et conclusions issues des travaux du Comité des Experts qui ont porté sur l’audit institutionnel et organisationnel, l’évaluation du plan stratégique 2013-2016, ainsi que le nouveau plan stratégique 2018-2022.

Les cinq pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger et Togo), membres du Conseil de l’Entente, souhaitent une restructuration de leur espace. Pour Robert Dussey, il s’agira d’opter pour des réformes « ambitieuses et courageuses » qui aboutiront à la transformation de l’espace. Une volonté partagée par le Secrétaire exécutif adjoint du CE, Abdoulaye Mohamadou qui indique que des propositions novatrices seront faites pour les cinq prochaines années.

Ces différentes réformes et cette transformation ne seront possibles que grâce à des financements plus importants, ont rappelé les deux personnalités. Robert Dussey a en outre insisté sur l’aspect sécuritaire : « Ce noble objectif ne doit être atteint que dans un climat de paix, de sécurité et de stabilité », a-t-il déclaré.

Le gouvernement de la République du Ghana annonce être parvenu à un accord avec la société de paiement et de transfert d’argent en ligne Paypal pour que le pays devienne un membre de son réseau international. C’est vers 2020 que le Ghana devrait pleinement bénéficier des services offerts par l’entreprise américaine. 

Selon la feuille de route dressée par Paypal, les commerçants ghanéens devraient être capables de recevoir des paiements pour leurs produits vendus en ligne d'ici le second semestre 2019. Et d'ici le premier semestre 2020, ce sont les consommateurs ghanéens qui devraient être en mesure d'effectuer leurs paiements en ligne via des comptes Paypal. 

Avec un compte Paypal, finies les difficultés associées aux services bancaires traditionnels, notamment les lourdeurs administratives pour ouvrir un compte bancaire, les coûts élevés associés à la gestion d'un compte bancaire. Avec l’amélioration de l’accès à Internet dans le pays, la prolifération des Smartphones, le gouvernement ghanéen estime que les moyens de paiement sur mobile et en ligne, contribueront au développement de l’économie national. Ils dynamiseront en effet, de nouveaux segments comme l’e-commerce.

D’après le gouvernement ghanéen, cette entrée prochaine du pays dans le réseau Paypal, cadre avec ses efforts pour construire une économie nouvelle et moderne. C’est une seconde victoire pour l’inclusion financière des populations. Le 10 mai 2018, le gouvernement se félicitait déjà du lancement avec succès de l’interopérabilité des services Mobile Money, après trois reports consécutifs qui laissaient déjà planer des doutes sur la mise en oeuvre effective de cette interconnexion.

L'économiste sénégalais Makhtar Diop (photo) a été nommé vice-président de la Banque mondiale pour les Infrastructures, a annoncé l’institution dans un communiqué.

«A ce poste stratégique, nouvellement créé, Makhtar Diop sera chargé des investissements de la banque au niveau mondial dans le domaine des infrastructures et de développer des solutions durables pour combler le déficit en infrastructures dans les pays en développement et les pays émergents.», a précisé la banque.

Le nouveau département Infrastructures de la Banque mondiale «regroupe les domaines du transport et de l’économie numérique, de l’énergie et du secteur extractif ainsi que le financement des infrastructures et les partenariats public-privé (PPP)».

M.Diop, qui prendra officiellement ses nouvelles fonctions le 1er juillet 2018, occupe depuis janvier 2012, le poste de vice-président de la banque chargé de l'Afrique, où il gérait un portefeuille d'un montant de 70 milliards de dollars.

Diplômé en économie des universités de Warwick et Nottingham en Angleterre, M. Diop a démarré sa carrière dans le secteur bancaire avant de rejoindre le Fonds monétaire international (FMI), puis la Banque mondiale. Il possède également une longue expérience du secteur privé. Il a par ailleurs, occupé des fonctions gouvernementales, notamment en tant que ministre de l’Économie et des Finances du Sénégal. Dans les années 1980, Makhtar Diop a joué un rôle déterminant dans l’adoption de réformes structurelles importantes qui ont contribué à stimuler la croissance du Sénégal à long terme.

De 2009 à 2012, M. Diop a occupé le poste de directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Brésil, où il a géré le plus gros portefeuille-pays de l’institution. C’est sous sa direction que la Banque mondiale a aidé le Brésil à financer des travaux d’infrastructure majeurs. De fait, l’amélioration de la qualité de ses infrastructures de transport ont permis à la ville de Rio de Janeiro d’être sélectionnée pour accueillir les Jeux olympiques de 2016.

Avant d’assumer ces fonctions, M. Diop a été directeur de la stratégie et des opérations pour l’Amérique latine et les Caraïbes et directeur du secteur finances, secteur privé et infrastructures pour cette même région. Entre 2002 et 2005, Makhtar Diop était directeur des opérations pour le Kenya, l’Érythrée et la Somalie, basé à Nairobi.

Le gouvernement nigérian a accordé à la société China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC) un contrat de 6,68  milliards de dollars portant sur la construction d’un tronçon de la ligne de chemin de fer reliant la capitale économique Lagos (Sud-Ouest) à Kano (Nord), a rapporté l’agence chinoise Xinhua le 15 mai, citant des sources officielles.

«La signature du contrat  relatif au tronçon Ibadan-Kaduna  marque la dernière étape de la construction de la ligne de chemin de fer Lagos-Kano.», a précisé le ministre nigérian des Transports, Rotimi Amaechi, indiquant que les travaux de construction du nouveau tronçon, devraient s’étaler sur «une période allant de deux à trois ans». 

CCECC, une filiale de China Railway Construction Corporation, était déjà impliquée dans la construction de la ligne Lagos-Kano. En 2016, le gouvernement lui a accordé un contrat de 1,685 milliard de dollars portant sur la construction du tronçon Kano-Kaduna de ce gigantesque projet ferroviaire partiellement financé par la Banque chinoise d’import-export (China Eximbank). 

Le Bénin pourra bénéficier d’un programme d’investissement total de 115 millions d’euros (135,5 millions $), en 2018, de la part de l’Agence française de développement (AFD), a indiqué ce mardi à Cotonou, Véronique Brumeaux (photo), ambassadrice de la France près le pays. 

Selon les informations relayées par Xinhua, ce nouveau financement devrait servir à soutenir le développement du pays, à travers la mise en œuvre des stratégies de développement du gouvernement, pour l’année 2018. A ce titre, 16,2 millions d’euros (19,1 millions $) ont déjà été décaissés depuis le début de l’année, pour soutenir des projets de développement dans le pays. 

Notons que, depuis 2014, les engagements de l’AFD en faveur du Bénin se sont élevés en moyenne à 66 millions d’euros (77 millions $), annuellement.

Rappelons que le Bénin, qui est prévu pour réaliser une croissance économique de 6% en 2018, d’après le Global Economic Prospects de la Banque mondiale, paru en début d’année, a entamé depuis deux ans une série de réformes économiques inscrites dans le Programme d’actions du gouvernement (PAG). Ceci devrait permettre au pays de lancer son décollage économique, d’ici à 2021.

Moutiou Adjibi Nourou 

Depuis le 11 mai dernier, les transits au départ du Bureau des Hydrocarbures de Lomé (TG 124) à destination du bureau de Bingo Burkina (BF C05) sont enregistrés sur le système Sydonia World de la douane togolaise et transmis automatiquement au Sydonia World burkinabé.

Cette initiative marque le démarrage officiel du transit régional. Elle entre dans le cadre de la modernisation et de la coopération des administrations douanières du Togo et du Burkina-Faso.

La nouvelle procédure informatisée, renseigne le site officiel de l’Office Togolais des Recettes (OTR), « simplifie la procédure de dédouanement, réduit les délais et coûts d’acheminement des marchandises en transit, rend valable la déclaration de transit établie au bureau de départ jusqu’au bureau de destination et supprime les nouvelles déclarations de transit à la frontière ».

On s’en souvient, en janvier 2018, une réception technique des équipements entrant dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’interconnexion des systèmes informatiques douaniers entre le Burkina Faso et le Togo, a eu lieu à la Direction Générale des Douanes à Ouagadougou, et quelques temps après, à Lomé.

Pour équiper les administrations douanières, l’UEMOA a mobilisé, grâce à l’appui financier de l’Agence de Coopération Internationale du Japon et de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), la somme de 400 millions de FCFA à raison de 200 millions de FCFA pour chacun des deux pays.