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Note de satisfaction ce mercredi après-midi alors que se clôturait la 2ème édition des Journées Economiques et Commerciales sénégalo-togolaises. Démarrées le 14 mai dernier, elles étaient placées sous le thème « Le développement économique à travers la promotion des échanges sud-sud ».

Les opérateurs économiques et investisseurs des deux pays ont, pendant trois jours, échangé, exposé leurs produits (agroalimentaires, industriels, artisanaux, offres de services) et noué des partenariats. Objectifs : augmenter le volume des échanges commerciaux entre Lomé et Dakar et faire des deux nations, les têtes de proue du développement dans la sous-région ouest africaine.  

Le point d’orgue de la cérémonie de clôture de ces journées a été la signature d’un Accord entre la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) et la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD). Germain Meba et Daouda Thiam se sont engagés à développer le flux des affaires entre les deux pays, et à accroître les actions commerciales au profit de la croissance économique.

Cet accord prévoit la mise en place d’un comité mixte qui aura pour mission de superviser l’application des décisions et des différents projets qui naitront des Journées Economiques et Commerciales, organisées désormais de façon alternée.

Ledit Comité conduira également des réflexions sur les pratiques anormales relatives à la libre circulation des biens et des personnes et réduira l’effet des circuits informels qui compromettent les fondements de véritables relations de confiance entre les acteurs privés des deux pays.

A l’initiative du Secrétariat technique de l’Initiative pour la Transparence dans les Entreprises Extractives (ITIE) et du Projet de Développement de la Gouvernance Minière (PGDM), un forum national sur la redevabilité sociétale des entreprises extractives et minières, s’est ouvert ce mercredi 16 mai à Lomé. 

Le Togo est partie prenante de l’ITIE depuis 2009. Dès 2010, le gouvernement a entamé la mise en place d’organes juridiques et institutionnels et mené des actions pour améliorer les conditions de vie des populations vivant dans les zones minières. Mais de nombreux défis restent à relever. 

Les assises démarrées ce mercredi visent donc à asseoir une véritable politique de transparence et de redevabilité dans la gouvernance minière afin de sauvegarder les intérêts des populations. Les participants à ce forum échangeront sur la meilleure manière de gérer les industries extractives tout en tenant compte des réalités du Togo. Les questions humaines et environnementales y auront désormais une place de choix. 

Il s’agit aussi de renforcer les actions du PGDM qui a été mis en place pour accompagner le Ministère des Mines et de l’Energie dans le but de rationaliser les structures institutionnelles du secteur des industries minières.  

Au Togo, depuis quelques années, l’artisanat, un secteur clé de l’économie nationale, reçoit un accompagnement soutenu des autorités par le biais du Ministère du Développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes.

A travers des instruments tels que la Politique Nationale de Développement de l’Artisanat (PNDA) et le Code de l’Artisanat au Togo, des actions concrètes sont menées de concert avec les acteurs nationaux pour garantir un développement durable et assurer la promotion soutenue du secteur.

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Dans la même optique, toujours avec l’appui du gouvernement, les équipes dirigeantes des Chambres Régionales des Métiers (CRM) ont été récemment renouvelées.

Les actions gouvernementales pour booster le secteur artisanal, et en faire un maillon fort du développement économique, passent également par la protection sociale de ses acteurs. Les artisans togolais pourront, sous peu, bénéficier d’une assurance maladie par le biais de l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM). Il a été procédé ce mercredi 16 mai, à la validation d’une étude de faisabilité pour la mise en place de ce régime.

Une équipe de l’institut avait déjà, à cet effet, effectué une tournée nationale pour expliquer aux bénéficiaires les avantages liés à la protection sociale et les modalités relatives aux adhésions et aux principes de cotisation.    

Le processus de mise en place du Marché Unique du Transport Aérien Africain (MUTAA) suit son cours.

Sous l’impulsion du Chef de l’Etat togolais, Président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, mandaté par ses pairs pour conduire le processus, une campagne de plaidoyer se poursuit afin que davantage d’Etats souscrivent au MUTAA et que les pays qui l’ont déjà fait, accélèrent la mise en œuvre des mesures concrètes en vue de sa pleine opérationnalisation.

C’est dans cette optique que Lomé abrite du 25 au 28 mai prochain, la première réunion du Groupe de Travail ministériel pour l’opérationnalisation du MUTAA, depuis son lancement le 28 janvier 2018 en marge du 30ème Sommet de l’UA.

A Lomé, il sera question de la mise en œuvre des mesures immédiates pour le fonctionnement efficace du Ciel Unique Africain. Les 25 Etats déjà membres du marché Unique, procèderont à l’harmonisation des Accords Bilatéraux des Services Aériens (BASA). Ceux en cours de l’être, profiteront de l’occasion pour signer des BASA.

Pour ce faire, il a été demandé à toutes les délégations de disposer des accréditations appropriées pour signer le BASA, le protocole d’accord et tout autre document convenu au nom de leurs pays. La Réunion de Lomé constituera donc une étape majeure vers l’atteinte du MUTAA.

 

Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm, procèdera dans quelques jours à l’ouverture officielle d’un nouvel établissement à l’Université de Lomé (UL). Il s’agit de l’Institut des Métiers de la Mer (I2M).

Comme son nom l’indique, il sera exclusivement consacré à la formation des professionnels du secteur maritime.

La création de cet institut spécialisé s’inscrit dans la droite ligne de la volonté gouvernementale de faire de l’économie bleue, un des leviers du développement du Togo. Le pays, bien que doté d’un fort potentiel, avec son port en eau profonde et ses ressources halieutiques, manque cruellement de professionnels qualifiés. L’I2M permettra de combler ce déficit. Les autorités togolaises ambitionnent en effet de faire du Togo, un véritable hub-transportuaire dans la sous-région ouest africaine.

Une Stratégie Nationale pour la Mer et le Littoral (SNPLM) a été lancée. Elle vise à renforcer la sûreté et la sécurité maritimes, promouvoir les opportunités d’emplois et le partenariat public-privé, moderniser le tourisme, développer l’économie bleue et gérer durablement l’environnement marin.

Le leadership du Togo sur le continent s’agissant d’Economie bleue s’est également illustré par l’accueil en octobre 2016 du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, sur la sûreté et la sécurité maritime et l’adoption de la charte dite Charte de Lomé.     

Depuis quelques mois, le gouvernement togolais peaufine un Plan National de Développement (PND) 2018-2022. Le document final devrait être rendu public au mois de juillet 2018. Il prendra en compte le développement des secteurs sociaux et du capital humain, le développement à la base et de la jeunesse, la consolidation des bases de la croissance économique, etc.

Il est prévu dans le cadre du PND la création de deux parcs industriels. Ces derniers seront orientés vers des industries exportatrices et intensives, spécialisées dans le textile, les chaussures, etc.

Dans le domaine du textile, l’accent sera mis sur le savoir-faire local, la production de coton et la recherche de partenaires stratégiques étrangers. L’objectif est d’attirer de nouveaux investisseurs directs étrangers. Ces investissements devraient être de l’ordre de 1000 milliards de FCFA, investis sur la période de 2018 à 2022. Ils devraient permettre de faire émerger des champions nationaux et de créer jusqu’à 100 000 emplois.  

Des dizaines d’usines devraient être érigées dans ces deux parcs d’ici 5 ans. Le Gouvernement envisage réaliser une croissance annuelle moyenne du secteur industriel et manufacturier de l’ordre de 10% par année, porté par de nouvelles filières.

Lomé abrite depuis ce lundi, la 3ème réunion extraordinaire du Comité des Experts du Conseil de l’Entente (Bénin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Niger, Togo).

Conduite par Abdoulaye Mahamadou, Secrétaire exécutif adjoint de l’institution, les travaux consisteront à en renforcer la gouvernance administrative et financière de l’organisation. Dans cette optique, il a été effectué un audit institutionnel et organisationnel.

A Lomé, les experts  plancheront également sur un nouveau plan stratégique (2018-2022) pour les cinq prochaines années. Ledit document doit incorporer les questions liées au genre, à la jeunesse, à la migration, ainsi que son évaluation financière. 

Le Comité des Experts du Conseil de l’Entente balise la voie au prochain Conseil des Ministres de l’institution.  

Le Comité des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO est reuni à Lomé depuis ce lundi 14 mai pour sa 38ème Réunion ordinaire. Au menu des échanges qui se poursuivent jusqu’au 16 mai prochain, les questions liées aux défis sécuritaires de la sous-région.

Le bilan de la mise en œuvre des décisions prises lors de la 37ème réunion, la mise en place de la Force en Attente de la CEDEAO (FAC) et les orientations à donner aux missions de la Paix en Guinée Bissau et en Gambie, seront discutés.

Les travaux de cette session ont été ouverts par le Ministre d’Etat chargé des Affaires Présidentielles, M. Solitoki Esso, représentant le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO.

Pour lui, le Comité des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO est également un moteur de l’intégration sous-régionale. De ce fait, face aux multiples menaces et à leur compléxité, les professionnels des questions sécuritaires doivent travailler de concert pour garantir « la paix et la sécurité pour une intégration effective et le développement harmonieux auxquels nos peuples aspirent legitimement ».

Il s’agira pour cela de formater les armées de la sous région en adaptant régulièrement leur formation aux exigences du terrain.

Notons qu’au cours de cette cérémonie, le Gal Kadangha, Chef d’Etat-major des Forces Armées Togolaises, a été officiellement porté à la tête du Comité des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO.     

Depuis le mai 2011 et la loi numéro 2011-010, les représentations diplomatiques et les institutions de la République ne sont plus considérées comme des lieux publics. C’est fort de cela que le Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des collectivités locales Payadowa Boukpessi a, dans sa lettre-réponse, opposé un refus catégorique à la demande de sit-in introduite par la Jeunesse de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), un parti d’opposition. « Force doit rester à la loi », a indiqué le Ministre.   

Cette  formation politique avait prévu des sit-in les 11, 16, 17, 23, 24, 30 et 31 mai 2018 devant les Ambassades de France, d'Allemagne et du Ghana, les ministères de l'enseignement supérieur et de la recherche, de l'administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, des infrastructures et des transports, ainsi que devant la Commission Electorale.

Par contre, le même courrier ministériel, autorise les meetings les 12, 13, 19, 20, 27 mai 2018 et les rencontres avec les jeunes de l’ANC les 18 et 25 mai 2018, prévus à divers endroits de la capitale togolaise, à Tsévie et Atakpamé. Les initiateurs devront néanmoins éviter les places des marchés, précise le Gouvernement.  

Le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé sera ce mardi 15 mai à Anfoin (62 km de Lomé). Il y présidera la cérémonie de lancement du Compte ECO CCP. Cette initiative du Ministère des Postes et de l’Economie Numérique est portée par la Société des Postes du Togo (SPT) en partenariat avec les opérateurs de téléphonie mobile Togocel et Moov.

ECO CCP est en effet un compte bancaire mobile, accessible partout au Togo à travers les deux réseaux de téléphonie mobile. Il se présente comme un produit « innovant et révolutionnaire qui va modifier, de façon irréversible, les modes de gestion de l’économie domestique » selon Mme Cina Lawson, Ministre en charge de l’Economie numérique. En effet, il permet de disposer instantanément, sans aucune formalité, d’un compte épargne gratuit et rémunéré, à partir d’une application mobile tenant lieu de porte-monnaie électronique (PME).  

Pour les autorités togolaises, le lancement du Compte ECO CCP vise plusieurs objectifs : accroître le taux de bancarisation des populations et l’amélioration de l’inclusion financière du monde rural ; promouvoir et encourager la mobilisation de l’épargne des couches sociales vulnérables et contribuer, par la même occasion, à l’éducation financière des jeunes et à la sensibilisation du monde rural à l’économie digitale.

Le monde rural, mais également les jeunes urbains, en sont les cibles principales.

L’objectif espéré sur un horizon de 3 ans est d’enregistrer 300 000 comptes mobiles avec une épargne nette mobilisée de 5 à 10 milliards FCFA. Cette épargne constituée servira à alimenter le circuit économique des banques commerciales par des placements financiers.