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Certains pays d’Afrique font actuellement face à une épidémie d’Ebola, a annoncé mardi 08 novembre, le ministère de la santé. Cette maladie à virus, hautement contagieuse, a déjà causé plusieurs morts. 

Au Togo, aucun cas n’est enregistré à ce jour. Toutefois, des dispositions urgentes sont d’ores et déjà prises, pour répondre à une éventuelle urgence sanitaire. 

La surveillance épidémiologique est ainsi renforcée, surtout aux points d’entrée du territoire pour une détection précoce, tout comme les capacités des équipes d’intervention rapide et la logistique. En outre, la sensibilisation et la mobilisation sociale s'intensifient. 

Une vigilance accrue et des comportements à adopter  

Comme dans le cas de chaque alerte sanitaire, le ministère de la santé invite la population à une vigilance accrue et à l’adoption de certains comportements spécifiques : se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, éviter les contacts avec les liquides biologiques d’une personne suspecte ou malade, éviter de manipuler, en l’absence de toutes mesures de protection adaptée, le corps d’une personne présumée décédée de la maladie, et enfin, bien cuire les aliments et surtout les viandes, avant de les consommer. 

Devant tout cas suspect, les populations sont invitées à contacter le centre de santé le plus proche pour une prise en charge rapide. 

Pour rappel, la maladie à virus Ebola se manifeste par une fièvre brusque, accompagnée de plusieurs autres symptômes : faiblesse intense, douleurs musculaires, maux de tête, fatigue, vomissements, nausées, diarrhées, douleurs abdominales et parfois saignements inexpliqués. 

Elle peut être guérie si elle est détectée et prise en charge précocement”, rassure le Professeur Moustafa Mijiyawa.

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Quelques semaines après son dernier succès sur le marché financier régional, le Togo initie une nouvelle opération. Le trésor vient de lancer un avis d’appel d’offres, une émission simultanée d’obligations.

L’emprunt sollicité, d’un montant total de 30 milliards FCFA, sera bouclé vendredi 11 novembre à 10h30 par l’agence régionale des titres publics. Dans les détails, il s’agit des Obligations Assimilables du Trésor (OAT) de 3 et 10 ans, rémunérées respectivement à 5,30% et 6% l’an. 

Pour rappel, le Togo a revu à la hausse ses ambitions sur le marché des titres publics, suite à la conjoncture inflationniste mondiale et aux menaces sécuritaires. De 533 milliards FCFA au départ, le pays ambitionne de mobiliser 663 milliards FCFA cette année.

Le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) a accordé lundi 7 novembre, 434 millions FCFA à 35 femmes entrepreneures togolaises. Le financement s’inscrit dans le cadre du programme " Accélération de l'entreprenariat féminin et l'innovation chez les femmes ", réalisé en partenariat avec le Conseil national du patronat du Togo. 

Les fonds alloués permettront de soutenir la formalisation des initiatives pilotées par les femmes, afin de faciliter leur intégration dans la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). "Nous espérons que ce soutien permettra d’accélérer votre cheminement vers l’entreprenariat plus durable et inclusif, offrant des solutions au marché régional et favorisant le positionnement des produits ‘‘made in Togo’’, a déclaré le représentant résident du Pnud, Aliou Dia. 

Cet appui fait suite à la signature, il y a deux mois, d’une déclaration d'intention entre le Conseil national du patronat et le Système des Nations Unies pour renforcer leur coopération. 

Après avoir effectué l’année dernière son entrée dans le classement des 100 premiers ports à conteneurs dans le monde, le Port de Lomé confirme sa place cette année. La plateforme a gagné deux nouveaux rangs, et se classe désormais 96ème au sein de la célèbre ‘One Hundred Ports’ de la revue spécialisée Lloyd’s List.

Cette performance, le PAL la doit notamment à “une année exceptionnelle”, marquée une nouvelle fois par une croissance à deux chiffres (13,7%) du volume d’EVP. En effet, l’infrastructure a brassé en 2021, 1 962 304 conteneurs en tout, contre 1 725 270 en 2020. 

1er port à conteneurs d’Afrique subsaharienne, 4ème sur le continent

Ces performances sont davantage remarquées sur le plan continental. Unique représentant de la sous-région dans le classement, le Port de Lomé se classe 1er en Afrique subsaharienne et maintient son statut de 4ème sur le continent derrière les plateformes de Tanger Med (Maroc), Port Saïd (Egypte), et Durban (Afrique du Sud).

Pour le Togo, qui a vu son statut régional rehaussé par la décision du géant mondial du transport de conteneurs et de la logistique MSC de faire du PAL son point stratégique de transbordement sur le continent, il s’agit désormais de rester durablement dans ce classement et de maintenir la progression. 

En rappel, le classement est dominé par deux ports chinois de Shangaï (1er) et Ningbo-Zhoushan (3ème) et un singapourien (2ème). 

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Un peu plus d’un an après la dernière rencontre en date, le Togo et l’Union Européenne ont tenu lundi 07 novembre à Lomé, la 23ème session du dialogue politique entre les deux parties. Ce dialogue, co-présidé par le ministre des affaires étrangères et l’ambassadeur de l’UE, était surtout le premier du genre depuis la signature du nouvel accord entre les pays d’Afrique-Caraïbes-Pacifique (OEACP) et ceux du Vieux continent. 

Au centre des discussions, plusieurs sujets d’ordre national et international d’intérêt commun, comme la lutte contre le terrorisme, la situation sécuritaire dans les Savanes, l’impact de la guerre en Ukraine et les mesures sociales, la décentralisation et les prochaines élections, la gouvernance économique et la lutte contre la corruption, ou encore le suivi de l’examen périodique universel du Togo. 

A l’issue de la rencontre, la partie européenne s’est notamment engagée à renforcer son appui dans plusieurs secteurs, au bénéfice des populations. 

C’étaient des échanges productifs, marqués par une volonté d’avancer ensemble”, a salué Joaquin Tasso Villalonga.  

Le Togo est toujours disposé à dialoguer avec ses partenaires pour le bien être de chacune de nos populations”, a pour sa part, rappelé Robert Dussey.

Quinze jours après le début du recensement général de la population et de l’habitat, les différentes parties prenantes de l’opération (membres du gouvernement, partenaires techniques et financiers, préfets, maires, chefs traditionnels et leaders religieux) se sont retrouvées lundi 07 novembre à Lomé à une réunion d’évaluation.

Objectif : faire le point d’étape, remercier les populations pour leur adhésion au processus, encourager les personnes encore hésitantes et sensibiliser en répondant aux différentes préoccupations. 

Également, il s’agissait à l’entame de cette dernière ligne droite, d’identifier les leviers à actionner pour atteindre les objectifs fixés. “Après deux semaines de l’opération de dénombrement, nous avons noté des résultats significatifs sur le terrain en termes de population enregistrée. Toutefois, il s’avère nécessaire de redoubler d’efforts à tous les niveaux afin d’enrôler toute la population vivant sur notre territoire”, a expliqué la Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Johnson, qui préside le Comité national du recensement (CNR). 

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Plusieurs approches de solutions ont été proposées dans ce sens par les officiels afin d’optimiser les performances enregistrées jusque-là. En outre, la sensibilisation se verra renforcée, avec le concours des chefs traditionnels, des membres des Comités locaux de recensement et des leaders religieux. 

“Planifier un avenir meilleur grâce au RGPH-5”

Pour rappel, les résultats du RGPH-5 doivent permettre au pays de disposer d’une base de données démographiques, sociales et économiques actualisées, fiables et désagrégées, pour répondre aux besoins de planification et de gestion des programmes de développement.

Aucune donnée individuelle ne sera publiée”, avait rappelé il y a quelques jours l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (Inseed), chargé du pilotage des opérations. 

Le recensement s’achève le 12 novembre prochain.

La Société financière internationale (SFI) a un nouveau représentant régional pour l’Afrique de l’ouest. La nomination du Burundais Olivier Buyoya à ce poste a été officialisée vendredi 4 novembre. 

Fort de ses 15 ans d‘expériences à la SFI, le nouveau représentant qui opérera dans 13 pays de la région, aura pour mission de diriger la stratégie et les activités de l’institution financière dont le but est de soutenir le développement du secteur privé et de créer des opportunités.

En Afrique de l’ouest, la branche de la Banque mondiale dédiée au secteur privé s’engage à valoriser l’agro-industrie, financer la construction d’infrastructures et promouvoir l’inclusion numérique. L’institution s’attèle aussi à d’autres chantiers comme l’accès au logement abordable, la santé, l'industrie, les micro, petites et moyennes entreprises.  

Avant ce poste, Olivier Buyoya était le représentant régional de l’International Finance Corporation (IFC) pour le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Mali et le Niger.

L’Agence Togolaise de Presse (ATOP) dispose officiellement depuis le 05 novembre dernier d’une nouvelle identité graphique et d’un nouveau site internet. Le ministère de la communication a en effet dévoilé vendredi à Lomé, la nouvelle plateforme.

Interactif, ergonomique et dynamique, le nouveau site incarne “la modernisation de l’agence, la restructuration de sa stratégie ainsi que son repositionnement” au sein du traitement de l’actualité nationale. Il est également accessible sur toutes les plateformes et tous les appareils, et comporte plusieurs rubriques permettant aux utilisateurs de localiser plus facilement les informations selon les régions. 

Créée par décret présidentiel en 1975 et actuellement sous tutelle du ministère de la communication, l’ATOP a pour mission la collecte, le traitement et la diffusion des informations nationales. Seul organe implanté dans toutes les préfectures du Togo, l’agence dispose de 6 bureaux régionaux et de 29 centres préfectoraux.

Au Togo, la nouvelle saison sportive de football a officiellement démarré ce week-end sur tout le territoire national. Le coup d’envoi a été donné samedi 05 novembre au Stade Omnisports de Lomé par le Secrétaire général du ministère des sports et des loisirs, en marge du duel des promus entre Tambo FC de Datcha et Espoir FC de Zio. 

Au total, 16 équipes sont en lice, parmi lesquelles l’Association sportive de la Kozah (ASKO), triple championne en titre. La nouvelle saison est en outre marquée par plusieurs changements importants, dans le sillage de la dynamique de professionnalisation voulue par les pouvoirs publics et les acteurs du sport. 

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Ainsi, le championnat d’élite s’appelle désormais ‘D1 Lonato’, à la faveur du nouveau deal conclu entre la Fédération (FTF) et la chaîne de télévision ‘New World TV’ (diffuseur officiel), faisant de la Loterie Nationale Togolaise, le sponsor titre du championnat. FIFA+, la plateforme numérique web de la fédération internationale devient le diffuseur streaming exclusif des championnats nationaux, tandis que la marque ‘One Beer’ devient “Partenaire Bière Officiel”. 

En termes de récompenses, le champion recevra une enveloppe financière de 20 millions FCFA, tandis que les médaillés d’argent et de bronze toucheront respectivement 10 et 5 millions FCFA. “Au-delà des subventions allouées aux clubs en début de saison, et des récompenses susmentionnées, les clubs bénéficieront des revenus générés par la diffusion des matchs”, a en outre précisé la Fédération nationale. 

En rappel, à l’issue de la 30ème et dernière journée, deux équipes seront reléguées.

L’agence américaine Millenium Challenge Account a publié il y a quelques jours, sa carte de scores par pays pour l’exercice 2023. Le Togo, actuellement bénéficiaire du Threshold et en course pour le Compact, a validé 14 indicateurs sur les 20 que compte l’évaluation, et se classe 6ème sur le continent. 

Dans le détail, le pays maintient sa dynamique de l’année dernière dans deux catégories, ‘Liberté économique’ et ‘Bonne gouvernance’, en mettant au vert respectivement 7 (sur 8) et 5 indicateurs (sur 6). La première catégorie a d’ailleurs enregistré une innovation pour cet exercice, avec l’introduction d’un nouvel indicateur, ‘Opportunités d’emploi’ en remplacement de ‘Création d’entreprise’.

La catégorie ‘Investissement dans le capital humain’ est celle où les efforts sont le moins visibles pour l’instant, avec seulement 2 indicateurs positifs sur 6 (un de moins que l’an dernier). 

Pour le coordonnateur de la cellule nationale du MCA, Stanislas Baba, “le Togo a fait ce qu’il faut”. Le pays a en effet rempli pour la septième année consécutive, les conditions d'éligibilité aux différents programmes de l’agence de coopération gouvernementale outre-atlantique, et espère toujours bénéficier du Compact.

En rappel, au cours des deux exercices précédents, le Togo a été constant, validant à chaque fois 15 indicateurs.

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