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A quelques heures de la clôture du cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5), la mobilisation s’intensifie. Dernière action en date, la mise en place de numéros téléphoniques, pour permettre aux populations de se faire recenser ou de se renseigner sur l’opération. 

Les numéros varient selon les différentes régions et zones de dénombrement. Sur le terrain, le porte-à-porte se poursuit dans les villes, villages et cantons.

Savanes : 93 76 94 44

Kara : 93 59 52 52

Centrale : 93 06 81 17

Plateaux-Ouest : 90 58 10 48

Plateaux-Est : 91 46 80 20 

Maritime : 93 24 22 22 

Grand Lomé : 70 79 49 07 

                     70 79 49 08

                     70 79 49 09

                     70 79 49 10

                     70 79 49 11  

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vendredi, 11 novembre 2022 10:07

Début de vulgarisation de la charte des TMPE

Un peu plus d’un an après avoir été approuvée par le gouvernement, la charte des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) est désormais mise en œuvre de façon effective. Le ministre du commerce a lancé mercredi à Lomé, la campagne nationale de vulgarisation de ce nouveau référentiel d’accompagnement. 

Le document de 76 pages, enrichi de plusieurs innovations et subdivisé en plusieurs titres, se veut un guide institutionnel pratique d’appui aux TPME. Il énonce clairement la nouvelle classification des entreprises, et définit le cadre général des mesures incitatives pour la promotion et le développement de ces dernières ainsi que les obligations et engagements des parties prenantes. 

Sa diffusion se fera dans toutes les régions du pays, en langues nationale et locales, à travers des ateliers, ou par le biais des médias, entre autres. L’objectif, a expliqué Kodjo Adedze, est de permettre aux opérateurs économiques de mieux connaître cet outil en accès libre et de s’en approprier. 

Au Togo, le poids des TPME dans l’économie nationale est significatif. Selon les statistiques du recensement général des entreprises de 2017, ces dernières représentent 80% du tissu économique, et contribuent à 40% du PIB.  

Au Togo, le chantier de la promotion de la femme et du renforcement de ses droits fondamentaux vient de franchir une nouvelle étape significative. Les députés ont voté jeudi 11 novembre en plénière à Lomé, quatre nouvelles lois dans ce sens. 

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Les nouveaux textes, approuvés à l’issue de six heures de débat, en présence de plusieurs membres du gouvernement, sont en réalité des modifications de dispositions législatives existantes. En l'occurrence, le code de sécurité sociale, celui des personnes et de la famille, le nouveau code pénal, et le code du travail.

Substantiellement, les modifications apportées par la Représentation nationale rééquilibrent et renforcent les droits fondamentaux entre les femmes et les hommes, notamment dans le mariage, la maternité, le travail et la sécurité sociale : la rémunération journalière moyenne suite à l’arrêt de travail, le statut civil, le positionnement familial, les droits matrimoniaux, les conditions égalitaires de remariage en cas de divorce ou de veuvage, la protection contre les harcèlements (physique, moral, économique), la protection pour les femmes âgées et les handicapées,  la protection de l’emploi pendant la période de maternité, entre autres.

Il s’agit d’un pas significatif dans la protection de la gent féminine et l’amélioration de ses conditions de vie”, a indiqué la ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma, à l’issue des votes.  

Au Togo, la question des droits de la femme est prise au sérieux par les pouvoirs publics depuis plusieurs années. Le pays est d’ailleurs régulièrement cité en exemple sur le plan international, sur de nombreux indicateurs.

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Au Togo, le projet de transformation agricole (PTA) lancé fin 2018 par le gouvernement, la Banque africaine de développement (BAD) et la Fondation coréenne Saemaul a désormais “atteint sa vitesse de croisière”, a indiqué mercredi l’institution bancaire. 

A Kara, où est installée l’une des agropoles pilotes, l’activité est en effet palpable, après les tâtonnements du début. Sur le terrain, les échanges réguliers entre les ingénieurs, techniciens agricoles et représentants des populations riveraines s’associe le bruit des bulldozers, herseuses et autres engins lourds.

Depuis mars 2022, des unités de production ont été mises en place, de nouveaux espaces de culture aménagés, et les capacités techniques des producteurs renforcées. Outre cet accompagnement technique, les populations ont été dotées d’équipements agricoles, de plants d’anacarde, de semences, d’intrants et de pesticides. 

Du matériel pour les opérations post-récolte a également été acquis et réparti au niveau des zones agricoles prioritaires aménagées. On compte notamment des batteuses multifonctions, des égreneuses et une moissonneuse de maïs, des vanneuses de céréales, des moulins à soja, un tamiseur vibrant, ainsi que des bâches, motopompes et tricycles à bennes. 

Par ailleurs, 11 centres de transformation agricole ont été construits dans la ville, afin de répondre notamment aux besoins de stockage, d’espaces de séchage et d’accès aux zones de collecte et de distribution. 

Hausse attendue de la production céréalière

Pour le groupe bancaire, tous ces appuis multiformes devraient, d’ici la fin de la campagne agricole, stimuler la production céréalière pour la porter de 2.043 à 4.522,5 tonnes, “soit une hausse de 120 % au moins”. 

Ces résultats du Projet de transformation agroalimentaire s’inscrivent dans le cadre de l’initiative du gouvernement togolais pour permettre au pays d'accélérer la transformation de son secteur agricole afin de parvenir à une agriculture productive, moderne et à haute valeur ajoutée pour l’économie nationale et la croissance du Togo”, explique d’ailleurs Wilfrid Abiola, le responsable pays de la BAD depuis fin 2020

En rappel, le PTA est financé à hauteur de 35,19 milliards FCFA (22% assurés par des dons, 47% par la BAD, 28% par la BOAD, 17% par le gouvernement et 8 % par la Fondation Seamaul). De façon concrète, il doit contribuer à accroître la part des produits agricoles transformés sur place, en la portant à 40% contre 19% (en 2018), grâce aux investissements privés dans l’agro-parc. 

Selon les estimations, il devrait bénéficier directement à plus de 300 000 personnes dans la région, contribuant au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et à la création de richesse et d’emplois pour les jeunes et les femmes. 

Notons par ailleurs que la BAD s’implique au Togo dans une vingtaine de projets actifs et dispose d’un portefeuille d'engagements évalué à 202 milliards FCFA, selon les conclusions de la dernière revue.

Après une trêve de trois mois, les activités de pêche reprennent sur le Lac Nangbéto à compter du 15 novembre. L’annonce a été faite ce jeudi 10 novembre par le ministre de l’Economie maritime, de la Pêche et de la Protection côtière, Edem Tengue.

La reprise devra cependant se faire dans le respect de certaines conditions. En effet, l’usage d'outils comme le filet maillant ou épervier de mailles inférieures à deux doigts et demi, de la senne de rivage, de la nasse de moins de trois doigts et du bambou, est interdit. De même, des pratiques comme l’acadja/attidja, le barré-barré, la palangre non appâtée et l’utilisation des produits toxiques sont prohibés. 

Par ailleurs, l’officiel rappelle que la pêche sur le Lac Nangbeto est subordonnée à l'obtention d’un permis délivré par la direction des pêches et de l’aquaculture.

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Les sapeurs-pompiers du Togo disposent de nouveaux équipements. En effet, l’Ambassade d’Allemagne a remis, mardi 8 novembre à Lomé, au corps des soldats du feu, un lot d’équipements composé d’un camion, des casques de sécurité et des vêtements anti-feu, évalués à 361 millions FCFA.

1 equipement

Ce lot de matériels offerts par le corps des sapeurs-pompiers de Hambourg, permettra à leurs confrères togolais de mener à bien leurs missions d’intervention, surtout en cette période de fin d’année caractérisée par de fortes interventions opérationnelles. C’est ce qu’a indiqué le Colonel Kodjo Ekpé Apedo, Chef d’État-major général adjoint des Forces armées togolaises (FAT).

Le ministre de l’urbanisme, Koffi Tsolenyanu a visité les ouvrages de drainage des eaux pluviales en cours de réalisation dans la commune du Golfe 1, à Lomé. L’objectif est de constater l’état d’avancement des travaux. 

Démarrés depuis le 5 janvier 2022, les travaux du Boulevard Mobutu enregistrent un taux d’exécution de 42,50 %, avec un délai contractuel consommé de 89,67%. Un retard qui remet en cause le planning d’exécution et compromet l’achèvement des travaux, initialement prévu fin 2022. Le ministre de l’urbanisme a exhorté les entreprises à redoubler d’efforts afin de rectifier le tir. 

D’un coût global de 25 milliards FCFA, les travaux d’aménagement et de bitumage des rues urbaines à Lomé couvrent les quartiers de Bê, notamment Gbényédzi, Hounvémé, Ahligo, Kotokoukondji, Akodessewa et Ablogamé. Ils permettront d’améliorer le cadre de vie de la population.  

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La 27ème conférence des parties sur les changements climatiques (COP 27) s’est ouverte le week-end dernier à Charm el-Cheikh en Egypte. Le Togo y prend part, représenté par une importante délégation multisectorielle conduite par le ministre de l’environnement. 

Les travaux, consacrés surtout à des négociations, interviennent dans un contexte météorologique inquiétant pour la planète, qui vient d’enregistrer sept années extrêmement chaudes. 

Dans la cité balnéaire égyptienne, le Togo entend défendre ses actions et projets, mais aussi tenter d’obtenir des financements. Le pays dispose d’ailleurs pour l’occasion d’un pavillon de 30 m2 pour participer au mieux à ce rendez-vous mondial. 

Mardi, Foli-Bazi Katari a notamment échangé avec des représentants d’Expertise France, l’agence publique française de coopération, filiale de l’AFD. 

Les travaux prennent fin le 18 novembre.

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Au Togo, l’exercice de la profession d’acheteur ou d’exportateur de soja, qu’il soit conventionnel ou biologique, ainsi que de ses produits dérivés, est subordonné à l’obtention d’un agrément délivré par le Secrétariat exécutif du Comité de coordination de la filière. C’est le rappel effectué mardi 08 novembre par les ministres de l’agriculture et du commerce via un communiqué conjoint. 

La démarche s’inscrit dans le cadre de la dynamique d’organisation, de professionnalisation et d’accompagnement par le gouvernement, de ce secteur porteur de l’économie nationale, conformément aux objectifs de la feuille de route quinquennale. Un cadre réglementaire a d’ailleurs été mis en place depuis 2019, pour mieux régir les activités de la filière. 

Des mesures consensuelles annoncées pour la campagne 2022-2023

Pour la campagne de commercialisation 2022-2023 qui s’annonce, plusieurs mesures ont été discutées entre les différents acteurs, et seront mises en œuvre à divers niveaux. 

Il s’agit notamment de la mise en place de comités de gestion de la campagne, la mise à jour de l’application ‘Trace Soja Togo’ qui sert à traquer et mieux écouler les cargaisons, l’érection de points de contrôle et le recrutement d’agents contrôleurs, la définition du prix plancher, ou encore la fourniture de preuves de livraison aux unités de transformations locales. 

Le Togo, dont le soja jouit d’une excellente réputation à l’international, veut désormais franchir le cap de la transformation. Des usines ont été érigées dans ce sens au sein de la plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA). L’ambition est claire, transformer plus de 200 000 tonnes de soja 100% local par an, et créer des centaines d’emplois.

Au Togo, le ministère de la santé tape du poing sur la table, en ce qui concerne les publicités de certains individus et sociétés, sur les prestations de santé sans autorisation. 

En effet, dans un communiqué publié mardi 08 novembre, le département dirigé par Moustafa Mijiyawa, a pointé un phénomène devenu courant sur le territoire. “Des individus et sociétés, se réclamant de la promotion de la santé, proposent des prestations aux populations sans avis ni autorisation”, a-t-il indiqué. Ces derniers, poursuit le ministère, “vont jusqu’à diffuser des publicités tapageuses dans certains médias et sur des réseaux sociaux en promettant des prestations contre paiement de sommes exorbitantes qui frisent l'escroquerie".

Ces genres de comportements sont contraires aux principes déontologiques en matière de santé”, martèle Moustafa Mijiyawa, qui met en garde les auteurs des pratiques incriminées: “Le code de la santé en ses articles 322 et 323 autorise la promotion de la santé, mais pas la publicité sur les prestations et les médicaments”, précise-t-il.

Des instructions ont été données aux services techniques pour renforcer le contrôle et la surveillance, et interpeller les contrevenants. Pour leur part, les populations sont invitées à la vigilance et à éviter les “vendeurs d’illusion”.