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Au Togo, des informations diffusées depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux font état de l’existence sur le marché togolais, de poissons avariés. Les auteurs reprochaient notamment aux Douanes Togolaises d’avoir laissé passer une cargaison de maquereaux impropres à la consommation, présentés comme étant à l’origine de décès. 

Le dimanche 16 avril, l’institution douanière a formellement démenti ces allégations sur les antennes de la Télévision Nationale (TVT), et apporté des clarifications. 

Nous n’avons pas du tout enregistré, que ce soit cette année ou l’année dernière, une cargaison de cette envergure au Port autonome de Lomé. Nous n’avons pas reçu de conteneurs de produits avariés au Togo”, a précisé d'entrée le Directeur des opérations douanières au niveau de la plateforme portuaire, le Colonel Akaya.   

Les faits ne se sont pas déroulés au Togo et les médias auraient été invités, comme cela se fait souvent”, a ajouté le responsable, avant de rappeler l’une des missions phares dévolues aux services douaniers : “Il s’agit de la sécurité. Cette mission est accomplie à travers tous les contrôles que nous effectuons au cordon douanier, afin de démasquer, constater et relever les envois à risque qui sont soumis à un traitement particulier”. 

L’importation des produits congelés, soumise à une autorisation officielle préalable 

En ce qui concerne l’importation des produits congelés dans le pays, les opérateurs économiques doivent disposer d’une autorisation préalable, accordée par le ministre en charge de l’agriculture et de l’élevage. 

Cette autorisation, explique le Colonel Akaya, tient compte “de la nature de la marchandise, du poids, des références du conteneur et le pays d’origine”.

En outre, “une fois la marchandise importée, une analyse est faite par les services vétérinaires pour constater si le produit est propre à la consommation, ce qui donne droit à un quitus ou un certificat vétérinaire qui permet aux douanes de procéder aux formalités”. 

En cas d’avarie, un protocole se met en place et implique plusieurs acteurs jusqu’à la destruction, sanctionnée par un procès-verbal”, a ajouté l’officier.

Plainte contre X    

La précision faite, l’Office Togolais des Recettes, organisme dont relèvent les Douanes, a annoncé avoir porté plainte contre X, afin que les auteurs de ces allégations répondent de leurs actes. 

Pour rappel, les autorités camerounaises ont annoncé début mars, la saisie et la destruction de 5.600 cartons, soit 5 tonnes de poissons avariés, saisis au Port autonome de Douala et impropres à la consommation.   

Intégralité de l’intervention

Au Togo, le maillage des Savanes en termes de couverture sanitaire se poursuit. La ministre déléguée, chargée de l'Accès universel aux soins, Mamessilé Agba-Assih, a entamé jeudi 13 avril dans la région, la remise officielle de sites, couplée à des lancements de travaux de construction de nouvelles formations sanitaires. 

Au total, 16 unités de soins périphériques (dispensaires) seront construites dans des localités des sept préfectures de la région. Les travaux, qui vont durer six mois pour un coût global de près de 2 milliards FCFA, s’inscrivent dans le cadre du projet Services de Santé Essentiels de Qualité pour une Couverture Sanitaire Universelle (SSEQCU). Une initiative exécutée par le gouvernement avec l’appui de la Banque mondiale, en cohérence avec le Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS).

Une fois les travaux achevés, les infrastructures sanitaires disposeront chacune d’un bâtiment de soins comprenant un service de médecine et une maternité, ainsi que des bâtiments connexes. 

Nous devons offrir des soins de qualité et à des coûts abordables à tous les Togolais et la mobilisation continuera, afin de ne laisser personne sur le côté”, a réaffirmé la ministre.

La remise des sites s’achèvera le samedi 15 avril.

Après respectivement les Savanes, la Maritime, les Plateaux, puis la Centrale, le Forum des producteurs agricoles du Togo (FOPAT) effectuera son ultime régionale dans la Kara. Ce sera du 17 au 20 avril prochains. 

Comme lors des étapes précédentes, cette grand-messe des acteurs agricoles de la Kara de faire l’état des lieux du secteur, s’enquérir des projets gouvernementaux à leur endroit, évoquer ensemble les particularités, atouts et défis, et formuler des propositions. 

Plusieurs activités connexes auront également lieu, avant la traditionnelle rencontre des producteurs avec le Président de la République, le jour apothéose. 

Le Togo bénéficie d’un nouvel appui dans le cadre de sa politique d’amélioration de l’accès à l’eau et de l’assainissement. Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, a paraphé jeudi 13 avril à Washington au nom du gouvernement, une convention de financement avec la directrice des opérations de la Banque mondiale, Coralie Gevers. La cérémonie de signature s’est déroulée en marge des activités de la Réunion de Printemps des institutions de Bretton Woods, auxquelles participe le Togo.   

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Concrètement, le pays bénéficie d’une enveloppe de 100 millions $ (environ 60 milliards FCFA), afin de rendre l’eau potable disponible dans la région du Grand Lomé, et améliorer les services d’assainissement. 

Le financement, inscrit dans le cadre du projet Sécurité Hydrique en Milieu Urbain au Togo (TUWS), prévoit notamment de soutenir la performance opérationnelle des fournisseurs de services et la gestion des ressources en eau, d'améliorer la gestion des eaux usées, de promouvoir la salubrité publique, ou encore de résoudre le problème des eaux non facturées.  

Cette nouvelle opération traduit l'engagement de la Banque mondiale à aider le Togo à surmonter les défis liés à l'eau et à l'assainissement. Elle contribuera significativement à la réalisation des objectifs de la feuille de route gouvernementale qui vise un taux de desserte en eau potable de 80% à l'horizon 2025 pour Lomé, la capitale”, a expliqué Sani Yaya.

Pour le gouvernement, il s’agit surtout de l’une des premières matérialisations des différentes promesses recueillies en décembre dernier à Lomé, lors de la table ronde de mobilisation de ressources pour la mise en œuvre de la stratégie d’accès universel à l’eau. 

Pour rappel, plus de 230 millions d’euros de promesses fermes de financement, soit environ 157 milliards FCFA, avaient été recueillies.

La capitale togolaise abritera le 22 mai prochain, le lancement officiel du neuvième congrès panafricain. L’annonce a été faite ce jeudi par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, à l’issue de la 5ème réunion (virtuelle) du Haut comité Ministériel sur la décennie des Racines africaines et de la Diaspora

Cette activité donnera le ton aux préparatifs de ce congrès, programmé pour l’année prochaine au Togo, et qui devrait réunir des dizaines de délégations autour du renouveau du panafricanisme et de la place du continent dans la gouvernance mondiale. 

Pour rappel, les congrès panafricains sont une série de rencontres organisées depuis 1919 afin de traiter des problèmes auxquels l’Afrique (et plus récemment sa diaspora) est confrontée. Le dernier congrès s’est tenu il y a huit ans, à Accra (Ghana).

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu mercredi 12 avril à Pya (Kara), plusieurs officiels, membres du gouvernement de transition du Burkina Faso. La délégation, conduite par le ministre de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, le Colonel Boukaré Zoungrana, était dépêchée par le Capitaine Ibrahim Traoré. 

Les échanges auxquels ont pris part le Premier ministre, la Présidente de l’Assemblée Nationale ainsi que la Secrétaire Générale de la Présidence de la République, ont porté sur la situation sécuritaire dans les zones frontalières communes aux deux pays, et sur la nécessité d’une lutte coordonnée.

En effet, le Togo et son voisin du nord sont victimes depuis plusieurs mois, d’agressions provoquées par des bandes terroristes. 

La délégation burkinabè a, en outre, transmis le message de condoléances et de solidarité des autorités du Faso à l’endroit du chef de l'Etat et de sa famille, endeuillée par la disparition de la sœur du Président de la République, Bawizibadi Yvonne Gnassingbé. 

Les obsèques, entamées lundi à Lomé, se sont achevées mercredi à Pya.

Au Togo, l’année 2023 a démarré comme la précédente, sur des chapeaux de roues en matière de création d’entreprises. De Janvier à Mars, 4.655 nouvelles structures ont vu le jour, selon les statistiques publiées par le Centre de formalité des entreprises (CFE). 

Soit, une hausse de 17%, avec en moyenne près de 1.500 entités formalisées mensuellement. 

Dans le détail, 1.636 entreprises ont été déclarées en janvier, 1.420 en février et 1.599 en mars. L’engouement reste fort pour les nationaux, avec 3. 922 entreprises portées par des Togolais, contre 733 par des étrangers.

Au Togo, les multiples réformes opérées au cours des dernières années dans le domaine de l’amélioration du climat des affaires portent leurs fruits. Depuis 2019, près de 50 000 nouvelles entreprises ont ainsi été créées, avec à chaque fois, la barre des 10.000 nouvelles sociétés franchie chaque année

Au Togo, alors que la campagne nationale de reboisement pour l’année 2023 est en préparation, le ministère de l’environnement et des ressources forestières poursuit la mobilisation sur le terrain. Le ministre en charge du secteur, Foli-Bazi Katari a entamé mardi 11 avril à Kpalimé, une série de rencontres d’échanges avec les chefs traditionnels et leurs Secrétaires généraux. 

Objectif, renforcer l’implication et les capacités de ces derniers dans la mobilisation des populations et surtout des terres pour l’atteinte des ambitions gouvernementales. Alors que les conditions météorologiques devraient être particulièrement favorables cette année, avec des pluies abondantes annoncées sur le territoire, l’officiel a invité les têtes couronnées à s’engager davantage. 

Nous voulons demander à la population de ne pas toujours attendre le 1er juin pour commencer à reboiser. Mais d’avoir à l’esprit que le 1er juin reste une date symbolique de lancement des opérations de reboisement par les autorités. La preuve, c’est que le Chef de l’Etat en a déjà mis un à Blitta, il y a de cela deux semaines” a rappelé Foli-Bazi Katari, face aux 150 responsables présents. 

Pour rappel, pour 2023, le gouvernement envisage de planter 14 millions d’arbres, soit, près du triple du nombre de plants mis en terre l’an dernier. 

Annoncé il y a quelques mois, le renouvellement des instances du Conseil National de la Jeunesse (CNJ) se précise. Le processus a officiellement été lancé il y a quelques jours à Lomé. 

C’est parti pour trois mois d’activités diverses, qui se solderont par l’élection d’un nouveau bureau exécutif. Conformément à la volonté du gouvernement, le renouvellement des instances devra se faire, en prenant en compte les réalités actuelles, notamment l’effectivité de la décentralisation.

Plusieurs réformes devraient ainsi intervenir, comme l’installation de conseils communaux en lieu et place des conseils d’arrondissement, et l’actualisation de la base de données des associations et organisations. 

Nous invitons les associations à s’inscrire dans leurs communes, préfectures et régions respectives. Le comité ad hoc qui sera mis en place va conduire l’adoption des textes qui vont régir le renouvellement des instances et retenir les associations et organisations qui vont prendre part aux élections. A la suite, nous aurons l’organisation des campagnes dans les communes, préfectures et régions pour déboucher sur les élections”, a indiqué Régis Batchassi, à la tête de l’entité depuis 2015.

En marge du lancement du processus, l’exécutif sortant a été reçu par la ministre chargée de la jeunesse, Myriam Dossou. 

En rappel, le CNJ est l’un des organes rattachés au ministère. Il a notamment pour mission d’assurer la pleine et effective participation des jeunes au processus de prises de décisions et de développement du pays.

Au Togo, la portabilité des numéros mobiles, mécanisme permettant aux usagers de changer d’opérateur téléphonique tout en conservant leur numéro d’origine, devrait être effective durant le dernier trimestre de l’année en cours. Le démarrage de la mise en œuvre technique de cette opération a été officiellement lancé il y a quelques jours, a annoncé mardi 11 avril 2023, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). 

Les travaux seront menés par le spécialiste Néerlandais PortingXS (PXS), qui a déjà déployé des solutions similaires dans une vingtaine de pays dans le monde, dont plusieurs dans la sous-région ouest-africaine (Ghana, Bénin, Sénégal et Nigéria).

Ainsi, conformément aux arrêtés pris en août dernier, les usagers de Togo Cellulaire et Moov Africa Togo, actuellement les deux opérateurs mobiles sur le territoire, pourront bientôt changer de fournisseur, en cas d’insatisfaction liée par exemple aux tarifs, aux offres, à la qualité du service ou de la couverture, ou encore du service client. 

Pour rappel, il y a deux ans, les abonnés mobiles s’étaient déclarés favorables à la mise en œuvre de la portabilité au Togo. Ceci, à l’issue d’une consultation publique effectuée par le régulateur.

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Vers la portabilité des numéros mobiles au Togo