RTG

RTG

La ville de Dapaong, (Région des Savanes) disposera bientôt d’une centrale solaire photovoltaïque. Le gouvernement, réuni mercredi 05 avril en conseil des ministres, a adopté un projet de décret déclarant d’utilité publique et autorisant les travaux de construction de cette nouvelle infrastructure énergétique. 

La future centrale, qui sera érigée dans le cadre du projet régional solaire d’intervention d’urgence (RESPITE), est projetée sur une superficie de plus de 115 hectares, et disposera d’une puissance de 30 Mégawatts. Ce qui permettra de fournir une électricité de qualité à plus de soixante localités de la région. 

La stratégie du gouvernement est de réduire la dépendance énergétique vis-à-vis de l’extérieur. Il faut aller vers une certaine autonomie”, a expliqué le porte-parole de l’exécutif, Akodah Ayewouadan. Si des travaux préparatoires ont déjà été réalisés, la prochaine étape consistera à régler les questions d’expropriation, avant le démarrage effectif des travaux. 

Pour rappel, le Togo s’est lancé depuis quelques années pour défi de parvenir à une l’électrification de tout son territoire d’ici 2030. Parallèlement aux projets de construction de centrales solaires (Blitta notamment), plusieurs autres initiatives sont en cours (Cizo, Tinga, entre autres).

La cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé, a reçu mercredi 06 avril à la Primature, le jeune entrepreneur togolais, Bemah Gado. Ce dernier, vainqueur il y a quelques semaines du concours international Afri-Plastics Challenge, a présenté officiellement son prix au Premier ministre. 

L’occasion pour le lauréat, incubé dès ses débuts par le FAIEJ, de saluer la politique d’accompagnement de l’exécutif envers les jeunes entrepreneurs et décliner ses objectifs. 

Avec ce prix d’une valeur de plus de 700 millions FCFA, Bemah Gadoh ambitionne de moderniser sa start-up Green Industry Plast-Togo (GIP), spécialisée dans la collecte, le tri et le recyclage des déchets plastiques à travers la ville de Lomé, et accélérer les projets. Ces derniers, une fois mis en œuvre, devraient créer quelque 500 emplois directs et plus de 20 000 emplois indirects, essentiellement pour des femmes et des jeunes. 

Bemah est la preuve de l’ingéniosité et de la force entrepreneuriale de la jeunesse Togolaise”, a souligné le Premier Ministre. 

Au Togo, le secteur minier enregistre une nouvelle entité publique. Le gouvernement, réuni en conseil des ministres mercredi, a acté par décret la création de la Société togolaise de manganèse (STM). 

Cette société d’Etat, dont les contours seront bientôt précisés, s’assurera notamment de valoriser ce minerai, quatrième métal le plus utilisé au monde et présent en importantes quantités dans la Région des Savanes, précisément dans le gisement de Nayega (Kpendjal-Ouest).   

Elle aura également pour objectif de participer au développement de l’industrie minière nationale, tout en dynamisant la création d’emplois, conformément aux ambitions de l’exécutif, contenues dans la feuille de route gouvernementale 2020-2025.

Il y a quelques années déjà, d’importants travaux d’exploration et de prospection, suivis d’une enquête géophysique, avaient permis de confirmer formellement la présence du manganèse dans le sous-sol national, et la possibilité d’une exploitation durable. 

Pour le Togo qui s’est fixé comme objectif de doubler la contribution de son secteur minier à la richesse nationale, la création de cette société permettra de placer un peu plus le pays, déjà réputé pour son phosphate, sur l’échiquier international. Le manganèse, de plus en plus utilisé dans les technologies des énergies propres, devrait en effet voir son marché croître de près de 5% d’ici 2027.

Le renforcement du partenariat entre l’Etat et le secteur privé se poursuit. Une journée nationale se tiendra dans les prochains jours, a annoncé, mercredi 5 avril à Lomé, le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, à la première réunion du Comité de Concertation Etat - Secteur Privé. 

L'objectif des pouvoirs publics est de se montrer plus sensibles aux préoccupations du secteur privé, afin de renforcer le partenariat entre le gouvernement et les opérateurs économiques installés au Togo. Le cadre permettra aussi de “structurer le dialogue public-privé, pour le rendre plus fécond et plus profond”, a déclaré Sani Yaya. 

En rappel, en février dernier, le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé a échangé avec le secteur privé sur  la dynamique des investissements privés et le financement des PME/PMI. La rencontre a également permis de leur présenter les opportunités qu'offre le Togo dans un contexte international marqué par plusieurs crises.

Lire aussi:

Victoire Dogbé : “Avec la Zlecaf, nous devons changer de mindset vis-à-vis des activités économiques”

Déjà liés par un partenariat multiforme, le Togo et le Brésil étudient la possibilité de renforcer leurs liens dans le secteur maritime. Une rencontre s’est tenue à cet effet, entre le ministre de l’Economie maritime, de la Pêche et de la Protection côtière, Edem Tengue et l’ambassadeur du Brésil, Nei Futuro Bitencourt.

A la suite des échanges, les deux personnalités se sont accordées sur la nécessité d’approfondir leur relation dans ce domaine. Si en termes d’échanges économiques les deux pays ont réussi à atteindre 97 millions $ en 2017, en hausse par rapport aux années précédentes, une coopération dans le secteur maritime devrait permettre de les booster. Le Togo servant de porte d’entrée dans la sous-région à travers son port en eaux profondes.

En rappel, la coopération entre le Brésil et le Togo a débuté en 1972. 

Lire aussi:

Antônio Carlos De Salles Menezes: « Le Togo va bien avec ses options de politique de développement »

Au Togo, l'exécutif revoit les conditions d’exploitation des réseaux et services de communications électroniques. Un projet de décret fixant les conditions d’exploitation a été adopté en ce sens, mercredi 5 avril à Lomé. 

L'objectif est de permettre aux acteurs de se développer tout en boostant l’économie. Le texte concerne principalement les taux, les modalités de recouvrement et d’affectation des frais et redevances dus par les opérateurs et exploitants. L’acte inclut également les fournisseurs d’équipements et terminaux et installateurs d’équipements radioélectriques. “Il n’y a pas de nouvelles taxes ni de redevance”, a clarifié le porte-parole de l’exécutif, Akodah Ayewouadan. L’exercice vient simplifier les dispositions de la loi des communications électroniques de 2012.   

Pour rappel, plusieurs réformes sont opérées dans le secteur pour le rendre plus compétitif. Elles s’inscrivent dans la dynamique de permettre au pays de devenir un hub digital, conformément à la feuille de route gouvernementale. 

Lire aussi:

Le Togo ouvre son premier data center

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi 05 avril en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets, dans des domaines variés. 

A l’issue du conseil, quatre projets de décret ont été examinés et adoptés. 

Respectivement, les textes portent sur les modalités de recouvrement et d’affectation des frais et redevances dus par les opérateurs et exploitants dans les secteurs des communications électroniques, la création d’une Société Togolaise de Manganèse, l’autorisation des travaux de construction d’une centrale solaire photovoltaïque à Dapaong, et la fixation des dates officielles pour le recensement électoral.

Au Togo, les choses se précisent pour les prochaines échéances électorales. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a acté, ce mercredi 5 avril, la nomination des membres des Commissions électorales locales indépendantes (CELI). 

Au total, ce sont 448 citoyens répartis sur toute l’étendue du territoire national, à raison de 8 membres dans les 56 commissions électorales. Ils sont notamment issus de la magistrature, de l'administration, de la majorité, de l'opposition parlementaire et extraparlementaire. 

Pour rappel, cette décision est prise après l'installation des présidents des CELI et la simulation du matériel de recensement, étapes importantes avant le recensement électoral pour les régionales et les législatives. 

Lire aussi:

Les élections régionales auront lieu en 2023

Elections 2023 : les CELI sont créées

Au Togo, les préparatifs se poursuivent, en vue des élections législatives et régionales, prévues pour cette année 2023. L’établissement des listes électorales, étape cruciale avant la tenue des consultations, se déroulera du 29 avril au 03 juin 2023. 

Ces dates, proposées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ont été actées via décret ce mercredi 05 avril par le gouvernement, lors du conseil des ministres. Un calendrier précis de déroulement des opérations d’enrôlement sera d’ailleurs communiqué dans les prochains jours. 

Pour rappel, la dernière révision du fichier électoral remonte à 2019, et avait permis de dénombrer 3,6 millions d’électeurs en tout.

Deux semaines après avoir raté le coche, le Togo sera de retour, vendredi 7 avril, sur le marché financier régional. Dans son viseur, 30 milliards FCFA. 

L’opération, une émission simultanée de Bons et d'Obligations Assimilables du Trésor (BAT et OAT), vise à couvrir les besoins de financement du budget. Concrètement, cette nouvelle sortie devrait permettre via les BAT (182 jours) et les OAT (3 et 5 ans) de mobiliser respectivement 10 milliards FCFA. Les titres publics émis sont d’un nominal d’un million FCFA pour les Bons assimilables du trésor et de 10 000 FCFA pour chacune des deux Obligations assimilables du trésor.  

Pour rappel, le trésor envisage de mobiliser cette année 574 milliards FCFA. Mais déjà, 111 milliards FCFA ont été levés.