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Une délégation togolaise a pris part à la cinquième réunion des ministres du Conseil international consultatif du cajou (CICC) tenue le 6 avril dernier à Abidjan. La rencontre s’est déroulée en marge du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (SIETTA), organisée du 06 au 8 avril dans la même ville. 

En prélude à la réunion du Conseil des ministres, les experts ont examiné le budget du CICC, adopté le Plan stratégique 2023-2027 et le budget 2023 de l’institution. Une réunion des partenaires techniques et financiers tenue parallèlement a permis de situer leurs interventions et les domaines prioritaires. L’occasion a également permis de lancer officiellement le Projet régional de la facilité d’appui aux entreprises pour des chaînes de valeur agricoles résilientes. 

Pour rappel, le CICC a été créé en 2016. Il regroupe 11 Etats membres dont le Togo. L’organisation représente 84% de la production africaine du cajou et 57% de la production mondiale.

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Le Togo sera à l'honneur à la 15ème édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA). Le choix du pays comme invité d’honneur a été officialisé, ce mardi 11 mars à Lomé, au cours d’une conférence de presse tenue en présence du ministre de la culture et du tourisme, Gbenyo Lamadokou. 

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Au cours de ce festival qui se tiendra du 20 au 30 avril prochains à Anoumabo à Abidjan (Côte d’Ivoire) sous le thème : “sécurité alimentaire et agriculture durable”, la journée du 26 avril sera dédiée au Togo. Le pays célébrera aussi sa diversité au cours de la “nuit du Togo”, le soir. “Le Togo est en train de tout mettre en œuvre pour saisir l’opportunité de cette vitrine internationale”, a déclaré le ministre. 

Le choix du Togo se justifie par les liens d’amitié et de fraternité qui lient le pays et la Côte d’Ivoire. “Nous estimons que le Togo a non seulement une forte communauté en Côte d’Ivoire, mais joue un rôle important dans la sous-région. La preuve, la libération de nos 49 militaires dernièrement, a souligné le commissaire général du FEMUA, Salif Traoré, dit A’Salfo, lead vocal du groupe Magic System.  

Créé en 2008 par le groupe ivoirien Magic System, le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo attend plus de 100 artistes à travers le monde à cette édition, dont des Togolais. 

Après avoir repris l’an dernier le chemin de la Mecque, la communauté musulmane togolaise sera de nouveau au rendez-vous cette année. Au total, 2.425 personnes (pèlerins et encadreurs confondus) sont attendus cette année en ce lieu saint de l’Islam, a annoncé en fin de semaine écoulée la Commission nationale du Hadj. 

Les départs sont prévus pour les 11, 12, 13, et 14 juin, tandis que les retours sont programmés les 10, 11, 12 et 13 juillet 2023. Les vols seront affrétés par Ethiopian Airlines, en collaboration avec Asky, a précisé le ministre d’Etat, Payadowa Boukpessi. 

En tout, chaque pèlerin devra débourser 3.495.000 FCFA au titre de frais de participation. En 2022, les fidèles musulmans avaient bénéficié d’une subvention de 100 millions FCFA du gouvernement, décidée par le Président de la République.

Pour rappel, le Hadj, cinquième pilier de la religion islamique, est le pèlerinage qu’effectuent les musulmans aux lieux saints de la ville de La Mecque, en Arabie saoudite. Il avait été suspendu en 2020 et en 2021, en raison des restrictions liées à la Covid-19.

Le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI) ont entamé lundi 10 avril, à Washington DC, leurs traditionnelles réunions de printemps. Le Togo y prend part, avec une délégation conduite par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya.

Pendant une semaine entière, (jusqu’au 16 avril), les discussions porteront sur plusieurs sujets : la réforme de la Banque, les défis mondiaux les plus urgents, et surtout la gestion de la dette, qui tutoie désormais des niveaux jamais égalés depuis près d’un demi-siècle, selon les experts. Plusieurs dirigeants politiques et économiques du monde ainsi que des acteurs principaux du secteur y sont attendus. 

En marge des travaux, le ministre de l’économie et des finances aura des entretiens avec d’autres responsables. 

En rappel, les Réunions de printemps, tout comme les Assemblées annuelles, sont l’occasion pour les institutions de Bretton Woods de réunir autour de sujets clés, les pays membres et les parties prenantes autour des enjeux de développement.

Après deux années de mission au Togo, l’ambassadrice de Turquie, Esra Demir est officiellement arrivée au bout de son mandat. La diplomate a fait ses adieux au Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, en fin de semaine écoulée à la Primature. 

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L’occasion pour les deux personnalités de faire le tour d’horizon de la coopération entre Lomé et Ankara. Une relation bilatérale qui s’est particulièrement diversifiée et renforcée, avec pour point d’orgue la visite officielle au Togo, en octobre 2021, du président turc Recep Tayyip Erdogan

Nos deux pays sont devenus des pays frères et le volume des échanges a considérablement augmenté”, a indiqué l’ambassadrice, qui a confié quitter le Togo, “le cœur lourd”. 

Pour rappel, Esra Demir a été accréditée en avril 2021, dans la foulée de l’ouverture de l’ambassade de Turquie au Togo.  Avant son arrivée, le pays du Moyen-Orient ne disposait que d’une mission consulaire à Lomé.

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Le Togo a bouclé ce vendredi 07 avril, une nouvelle sortie sur le marché financier régional via une émission simultanée de Bons et Obligations assimilables du trésor (BAT et OAT). Objectif, mobiliser 30 milliards FCFA

Avec un taux de couverture de 111,71%, le Trésor public a finalement levé 32 milliards FCFA. Dans le détail, 19 milliards FCFA ont été retenus pour les BAT à 182 jours, 1,6 milliard FCFA pour les OAT à 3 ans et 11 milliards FCFA pour les OAT à 5 ans.

Cette nouvelle sortie porte à 143 milliards FCFA, la somme totale mobilisée depuis le début d’année, sur un objectif de 574 milliards FCFA.

Au Togo, le guide de l'exportateur, qui fournit des informations réglementaires et techniques clés aux opérateurs désireux d'accéder aux marchés internationaux, vient de faire l'objet d'une actualisation lors d'une retraite professionnelle qui s'est tenue du 28 au 31 mars 2023 à Kpalimé. Cet événement a regroupé les cadres des ministères chargés du commerce et de l'agriculture, des douanes togolaises, du Port autonome de Lomé (PAL), de la Société d'exploitation du guichet unique pour le commerce extérieur au Togo (SEGUCE), ainsi que des personnes ressources.

Cet outil est essentiel pour les opérateurs économiques exportateurs togolais, la première version ayant été publiée en 2014. Depuis, le Togo a intégré plusieurs accords commerciaux et a réformé ses lois et réglementations pour se conformer aux normes internationales.

Avec l'entrée en vigueur de l'Accord sur la facilitation des échanges de l'OMC en 2017 et de l'Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) en 2021, il est devenu nécessaire de mettre à jour ce document pour prendre en compte le nouvel environnement économique.

L'objectif de cette retraite était donc d'actualiser le document en intégrant les outils de facilitation des échanges des accords internationaux et de la Politique nationale du développement du commerce du Togo de 2022. Cette mise à jour devrait permettre aux opérateurs économiques togolais d'être plus compétitifs sur le marché international et de répondre aux exigences des marchés internationaux, selon le gouvernement.

La mise à jour du manuel de l'exportateur s'inscrit dans la perspective d'une Afrique "intégrée, prospère et pacifique" présentée dans l'Agenda 2063 de l'Union Africaine, qui vise à faciliter les échanges et à renforcer l'intégration économique du continent africain. Cette initiative vise à améliorer les connaissances et compétences des exportateurs africains, pour leur permettre de contribuer efficacement à la promotion de la croissance économique de l'Afrique et à l'augmentation des échanges commerciaux entre les pays africains.

La première rencontre entre le gouvernement togolais et les collectivités territoriales, initialement prévue du 13 au 15 avril à Kara, est reportée à une date ultérieure, selon une annonce du ministère de l'administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires.

Cette réunion visait à renforcer la collaboration entre les collectivités territoriales et le gouvernement, et devrait réunir divers acteurs, notamment des préfets et des maires, pour discuter de questions liées au développement local.  

Conscient que les collectivités territoriales ont un rôle crucial à jouer dans le développement économique et social du pays, et qu’une meilleure collaboration entre ces acteurs devrait permettre d'améliorer l'efficacité de sa politique de décentralisation, l’exécutif togolais a multiplié les initiatives ces dernières années avec le concours des partenaires au développement.

Au Togo, l'objectif de transférer certaines compétences de l'Etat central vers les collectivités territoriales, afin de favoriser le développement local et de renforcer la participation citoyenne, est devenu un des enjeux majeurs de l’action politique du gouvernement. Depuis 2019, la réforme des institutions territoriales mise en branle,  a connu des avancées notoires. Toutefois, des défis importants restent à relever, notamment en termes de ressources humaines, de capacités techniques et de participation citoyenne.

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Au Togo, “l’exportation des déchets issus de la biomasse est soumise à une autorisation préalable du ministère chargé du commerce”. C’est l’annonce faite il y a quelques jours par le département dirigé par Kodjo Adedze, à l’endroit des opérateurs économiques.

Concrètement, il s’agit notamment de déchets provenant d’industries de transformation du bois (copeaux, branches, feuilles, sciures), des déchets végétaux agricoles (écorces, coques de noix, coton, paille, tiges, feuilles), ou encore des déchets alimentaires (restes de fruits et légumes, déchets de cuisine et de poisson). 

Pour le Togo qui veut désormais tirer profit de son potentiel en biomasse, il est devenu indispensable de réguler l'exportation des déchets. Il y a presque un an, en mai 2022, les travaux ont été lancés, pour la construction du tout premier laboratoire de biomasse (LABTOGO) à l’Université de Lomé (UL).

Au Togo, l'état d'urgence sécuritaire en vigueur depuis juin 2022 dans la région des Savanes va se poursuivre. L'Assemblée nationale, réunie jeudi en plénière à Lomé, a autorisé sa prorogation pour une période de 12 mois.

La décision, prise à l'unanimité des députés présents, est la seconde du genre, après celle prise en septembre dernier pour six mois. Elle vise à doter une nouvelle fois l'exécutif des moyens nécessaires pour préserver l'intégrité et la sécurité du territoire national, en proie aux incursions des groupes terroristes.

Tour à tour, les différents groupes parlementaires ont exprimé leur soutien total aux forces de défense et de sécurité engagées dans cette lutte et leur solidarité envers les populations des Savanes, en première ligne face à cette bataille asymétrique.

Le Colonel Damehane Yark, ministre de la sécurité et de la protection civile, accompagné de Christian Eninam Trimua, son collègue en charge des relations avec les institutions de la République, ainsi que plusieurs gradés de l'armée, a exprimé sa gratitude envers les élus pour leur rapide adoption du nouveau texte.