Réunis depuis mardi pour une assise de trois jours, les acteurs en charge du sport, procèdent à l’élaboration d’un nouveau programme d’éducation physique et sportive (EPS).
Le nouveau curriculum, qui pourrait être expérimenté dès l’année académique prochaine, vise à rendre théorique, pratique et plus inclusif l’enseignement du sport, du cours primaire au lycée.
L’objectif est de « faire en sorte que le sport ne soit plus relégué au second niveau par les élèves, mais de leur assurer une bonne santé, et de les amener à vivre et à comprendre l’utilité de la pratique de la discipline ».
Le programme introduit à cet effet des innovations telles que « l’activité physique artistique, les jeux de mime, d’équilibre, les jeux de saut de corde, de marelle et autres ». Autre apport de taille, la nouvelle mouture prend également en compte, les personnes en situation de handicap.
Quelques mois après avoir signé à Abu Dhabi un accord de subvention destiné aux PME/PMI (photo), le gouvernement et le Fonds Khalifa ont procédé à la formalisation des engagements.
Une nouvelle cérémonie de signature s’est déroulée ce mardi entre le ministre en charge de l’agriculture, Noel Bataka et Jasim Al Nowais, le président du Fonds émirati, en présence du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
Le financement, d’un montant de 15 millions $, environ 10 milliards FCFA, est destiné en grande partie au secteur agricole. Il sera mis en œuvre par le Mécanisme incitatif de financement agricole (Mifa) et permettra d’appuyer des micros, petites et moyennes entreprises pour les amener à créer des emplois et améliorer les revenus des populations, a indiqué le ministre. Environ 13 000 emplois devraient être notamment créés, à travers le financement de 3500 nouveaux projets.
Un second accord de financement a également été signé entre les responsables du Fonds Khalifa et le ministre des mines et de l’énergie, Marc Ably-Bidamon.
L’accord qui concerne le développement du secteur énergétique national, porte sur la future construction d’une centrale solaire photovoltaïque d’une puissance de 30 MW à Blitta.
Réunis en plénière lundi, les députés ont procédé à l’étude et à la validation du document de programmation budgétaire économique pluriannuel (DPBEP) 2020-2022. La session tenue en présence du ministre de la Planification du Développement et de la Coopération, Demba Tignokpa, a permis aux députés de prendre connaissance des grandes lignes des finances publiques.
L’exercice faisait également suite à l’atelier tenu en fin de semaine dernière et qui a permis de former les députés sur le débat d’orientation budgétaire. Objectif, inscrire les parlementaires « dans le plan de réformes du Togo et les doter d’outils et compétences nécessaires pour la préparation du projet de loi de finances en examinant les choix stratégiques et budgétaires du gouvernement », comme l’a indiqué la Cheffe du parlement, Yawa Djigbodi Tségan.
Le DPBEP 2020-2022, tient compte de « l’évolution économique récente de 2016-2019, les perspectives économiques nationales 2020-2022 et son lien avec le DPBEP 2020-2022 et le Plan national de développement-PND 2018-2022 », a-t-elle ajouté.
Le Togo bénéficie de l’appui financier et technique de la Banque Mondiale et de l’Union Européenne dans l’élaboration du document, avec pour ambition d’accompagner les efforts dans la lutte contre la pauvreté et la réduction de l'extrême pauvreté.
Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche vient de lancer un appel à candidature à l’endroit des bacheliers désireux poursuivre leurs études supérieures au Maroc.
L’appel coïncide avec la proclamation officielle hier, des résultats du Baccalauréat de l’année 2018-2019, soldés par un taux de réussite de 54,21%. La note signée du ministre Koffi Akpagana, invite à cet effet, « les titulaires du baccalauréat deuxième partie de l’année 2019 ou 2018, âgés de 23 ans au plus, et désireux de poursuivre leurs études supérieures au Maroc, à déposer leurs dossiers de candidature à la Direction des Bourses et Stages (DBS) ».
Seule condition requise, les postulants « doivent avoir obtenu la mention bien et plus ».
Les dossiers de candidatures, qui devront être déposées à la DBS du mercredi 17 au vendredi 19 juillet 2019 à 17 heures, doivent comporter une lettre de motivation adressée au ministre de tutelle, une copie de l’acte de naissance, une copie du certificat de nationalité, une copie des relevés de notes du Bac 1 et 2 et une copie de la carte d’identité nationale.
Les domaines d’études concernés par l’offre et la liste des établissements publics marocains d’enseignement supérieur sont à consulter à l’adresse suivante : www.amci.ma/
La capitale togolaise accueillera les 3 et 4 octobre prochains, le premier forum sur l’investissement en Afrique de l’Ouest, dénommé « Invest in West Africa ». L’évènement organisé par ‘Public Affairs Africa’ avec le soutien du gouvernement, entend améliorer l’attractivité de l’Afrique de l’Ouest, doper la compétitivité de la région et orienter les flux d’investissements vers les secteurs économiques à fort potentiel, et créateurs d’emplois. Thème retenu : « Financer les PME-PMI à fort potentiel, Amplifier les partenariats public-privé ».
« Orienté à 100% business » selon les organisateurs, ce forum inédit se veut un rendez-vous du secteur privé de la région et un « one-stop » pour les investisseurs. L’objectif étant de relever le défi de l’accélération de la transformation économique de l’Afrique de l’Ouest, vaste marché de plus de 400 millions de consommateurs et 18ème puissance économique mondiale avec un PIB de 18 milliards $ par an.
1500 participants sont attendus, dont 100 décideurs économiques, 80 investisseurs, 70 speakers. Une centaine de projets d’investissement dans l’agrobusiness, les infrastructures, l’innovation, l’industrie ou des projets intégrateurs devraient être exposés.
Du reste, l’organisation de ce forum au Togo qui s’est engagé dans une trajectoire de transformation économique avec le Plan national de développement, et quelques semaines après le Forum économique Togo-UE, vient renforcer les ambitions de Lomé, de devenir un hub régional d’excellence et un centre d’affaires de premier plan.
Le mois de juin a été marqué sur le périmètre national par des inaugurations et remises officielles d’infrastructures socio-collectives de base, construites dans le cadre du Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV) et du programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).
Au total, 19 infrastructures ont été mises à la disposition de 16 communautés, le tout pour un montant de 2,3 milliards FCFA. La région Maritime a été la plus pourvue, avec 7 ouvrages, suivie de la Kara (6). Les Plateaux ont vu la remise officielle de 4 infrastructures et la Centrale, 2. Selon l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb), les nouveaux ouvrages impactent directement le quotidien de plus de 350 000 personnes dans 9 préfectures.
Les infrastructures, dont l’inauguration a mobilisé le Président de la République, le Premier Ministre, des membres du gouvernement et des partenaires au développement, se composent de bâtiments scolaires, de laboratoires de santé, de centres médico-sociaux, de maisons de la femme, ou encore d’aménagements dans des marchés préfectoraux ou cantonaux.
Sur les 19 infrastructures, 10 ont été réalisés via le PAPV, 8 sur financement du PUDC, et le dernier sur fonds spéciaux.
« Ces interventions visent à renforcer les mécanismes d’inclusion et à consolider le développement social tels qu’exprimés dans le Plan national de développement en son axe 3, en vue de la réduction des inégalités », a résumé le ministre en charge du développement à la base, Victoire Tomégah-Dogbé.
Les audiences publiques de la Cour d’assises de Lomé, session 2019, se sont ouvertes ce lundi. 64 dossiers vont être traités par les autorités judiciaires pendant 16 jours.
Au nombre des crimes inscrits dans le rôle, des homicides volontaires, des faits de pédophilie et de viols, des vols qualifiés, la traite de personnes, le proxénétisme ainsi que le trafic de drogue qui représente à lui seul 25 dossiers sur l’ensemble des dossiers programmés.
Un autre sujet important devrait également retenir l’attention des populations, celui de détournement de deniers publics, dans un contexte marqué par l’intensification des initiatives du gouvernement afin de lutter sévèrement contre la corruption et les malversations sous toutes leurs formes.
Le coût de ces assises se chiffre à environ 53 millions FCFA, financés conjointement par l’UE pour plus de 40 millions, via le Programme d’Appui au Secteur de la Justice, et le reste par l’Etat.
Pour rappel, la Cour d’assises est la seule juridiction compétente pour traiter ce genre de crimes (viols, vol, meurtres…). Elle est composée de citoyens tirés au sort appelés jurés et de magistrats professionnels.
Les assises prendront fin le 03 août prochain.
Les 74 457 candidats au Baccalauréat de l’année académique 2018-2019 sont fixés depuis ce lundi et la proclamation officielle des résultats.
40 031 candidats au total dont 24 127 admis d’emblée ont décroché leur premier diplôme universitaire. Le taux de réussite toutes séries confondues se chiffre à 54,21%, un chiffre légèrement en baisse par rapport à 2018 où il se situait à 56,06%.
Les sessions orales pour les candidats déclarés admissibles (15 904) ont débuté peu après la proclamation. La session de remplacement communément appelée « session des malades » se déroulera du 20 au 23 Août, selon le calendrier publié par l’Office du Bac.
Dimanche soir, de nombreux candidats avaient pris de l’avance sur les résultats officiels, par le biais de la consultation via SMS proposée chaque année par les réseaux de téléphonie mobile.
Ainsi qu’annoncé en décembre dernier, le Parc national de Fazao-Malfakassa situé dans la région centrale, se dirige vers l’obtention du statut de « Réserve de biosphère de l’Unesco ».
Le processus devant conduire à ce statut a été enclenché ce lundi avec le lancement à Lomé du « Projet de promotion des moyens d’existence respectueux de la biodiversité dans le parc national de Fazao-Malfakassa ».
Le Projet, mis en œuvre par l’Unesco, est financé par l’Inde à hauteur de 1 million de dollars dans le cadre de la coopération Sud-Sud. En plus de hisser le parc à ce statut, il entend développer les économies vertes, ceci notamment en incitant à l’apiculture, la séquestration du carbone dans la biomasse, la protection des bassins versants, la bio-prospection ou encore l’écotourisme.
Par ailleurs, 350 emplois verts seront créés par le biais de ce projet qui se veut un modèle de gestion des aires protégées et qui vient en complément aux initiatives déjà mises en place par le gouvernement.
Pour rappel, la désignation de « Réserve de biosphère » est accordée par l’Unesco aux zones protégées de la nature qui contribuent à réduire la perte de la biodiversité, à améliorer les moyens de subsistance des populations locales et à faciliter les conditions sociales, économiques et culturelles pour la durabilité de l'environnement.
Le réseau d’assainissement et de distribution d’eau potable de la ville d’Aného sera bientôt amélioré et étendu. Deux conventions d’opérationnalisation et de partenariat ont été signées en fin de semaine dernière à Lomé entre la commune, la Société Togolaise des Eaux (TDE) et des partenaires techniques, d’une part, et le Syndicat des Eaux d’Ile de France (SEDIF) de l’autre.
Les conventions portent sur la mise en œuvre du projet d’amélioration du service d’eau et d’assainissement de la ville et porteront, en plus d’une subvention allouée à la ville, sur un appui technique à l’endroit de la TDE et ses agences de Tabligbo.
Le projet qui, selon le cabinet du ministère de l’eau, « répond bien aux besoins de la population de Tabligbo et intègre parfaitement l’axe 3 du PND », ambitionne également de former et de sensibiliser les populations.
Pour rappel, le SEDIF, créé depuis 1923, est le plus grand service public d’eau potable en France. Il est responsable du service public de l’eau pour le compte des communes ou intercommunalités qui y adhèrent et assure aujourd’hui la production et la distribution d’eau pour plus de 4 millions de consommateurs.