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La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) vient de mettre en place un mécanisme de garantie destiné aux petites et moyennes entreprises et industries (PME/PMI) pour l’exécution des marchés publics.

Le mécanisme est doté d’un fonds de 100 millions FCFA déposé dans différentes banques opérant sur le territoire national. Selon la Chambre, il doit permettre « aux opérateurs économiques en difficulté, de réaliser des marchés publics ».

« Les PME dont le montant des projets n’est pas très élevé, pourront profiter de cette garantie pour aller vers les banques locales et se faire financer », renchérit la ministre en charge de l’amélioration du Climat des Affaires, Sandra Johnson.

Pour bénéficier de ce fonds, les opérateurs doivent au préalable s’inscrire sur le site prévu à cet effet. Le formulaire de garantie demande les renseignements sur le nom, l’activité de la société, l’identité de son promoteur, l’adresse, les numéros et date d’agrément, le numéro de la carte d’installation, etc.

Rappelons qu’un mécanisme similaire existe déjà au niveau de l’Agence nationale de promotion et de garantie de financement des PME/PMI  (ANPGF).

La capitale togolaise accueille depuis ce jeudi la troisième Conférence régionale sur l’accélération et la consolidation du développement des systèmes solaires autonomes.

Cette rencontre, la troisième du genre, est placée sous le thème du « renforcement des partenariats pour une promotion accélérée des systèmes solaires autonomes en Afrique de l’Ouest et au Sahel ».

Pendant deux jours, les acteurs venus des 15 pays membres de l’espace Cedeao, ainsi que ceux du Tchad, du Cameroun, de la Mauritanie et de la Centrafrique, vont explorer ensemble les voies devant permettre d’améliorer l’accès à l’énergie dans les différents pays par une assistance technique et financière au Projet régional d’électrification hors réseau (ROGEP). 

Le projet, soutenu par la Banque Mondiale et le Fonds pour la technologie propre (FTP), cherche principalement à promouvoir un marché régional harmonisé qui incite à la prolifération d’équipements solaires autonomes (lanternes solaires, systèmes solaires domestiques, pompes à eau solaires, équipements de broyage solaire, etc.) aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités sans accès à l'infrastructure du réseau électrique. 

Mise en place avec l’appui de l’Union Européenne dans le cadre du Forum économique Togo-UE, la plateforme B2B « est opérationnelle pour deux ans, en vue de permettre aux promoteurs de poursuivre les échanges avec leurs partenaires ».

C’est ce qu’a indiqué Sandra Ablamba Johnson, la ministre-conseillère, en charge de la Cellule Climat des Affaires, dans une interview accordée au site d’informations économiques Togo First.

Le maintien en activité de cette plateforme jusqu’en 2021, s’inscrit dans une démarche de « suivi pointu et rapproché, afin de concrétiser les partenariats initiés », explique la ministre.

En effet, au sortir du forum, 141 projets bancables avaient été retenus par le biais de cette plateforme de réseautage et d’échanges, avec à la clé 852 milliards FCFA de promesses d’investissement. Afin de s’assurer de la mobilisation effective de ces promesses, le gouvernement vient de valider un mécanisme de suivi doté d’un cadre institutionnel.

D’ailleurs, annonce Sandra Johnson, une réunion « sera organisée dans les prochains jours pour expliquer aux promoteurs le dispositif mis en place en collaboration avec le secteur privé et ce qu’ils doivent faire ».

Egalement, des partenaires ainsi que des institutions comme la BAD et la Banque Mondiale, ont d’ores et déjà identifié certains projets sur la liste des 141 pour les accompagner.

Un temps estimé à 500 millions d’euros, le montant de la levée de fonds du Togo sera finalement de 397 millions d’euros.

Le Togo, conseillé par la Banque d’affaires française Lazard, est surtout soutenu dans cette opération de mobilisation de fonds par la Banque mondiale et l’Africa Trade Insurance, après le feu vert du Fonds monétaire international (FMI). Les deux institutions ont d’ailleurs accepté de garantir l’emprunt, pour alléger les conditions du marché.

Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, est à ce titre depuis mardi à Londres à la tête d’une délégation d’officiels, où il présente aux différents investisseurs, banquiers et assureurs, le projet de levée de fonds du gouvernement.

Cet emprunt à long terme et en devises étrangères, doit permettre de rembourser une partie de la dette intérieure à court terme. L’opération de reprofilage devrait contribuer à desserrer l’étau sur le gouvernement, et libérer de l’espace pour le financement des dépenses publiques, notamment sociales, alors que le Plan National de Développement nécessitera plus de 1000 milliards FCFA d’investissements publics.

Le Togo a réalisé ces dernières années des avancées notables en faveur des femmes et des enfants dans les domaines de la santé, de l’eau, de l’éducation et de la lutte contre le VIH Sida. C’est ce qui ressort de la 6ème enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS6) et l’analyse N MODA, réalisées en 2017, par l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED).

L’étude réalisée sur toute l’étendue du territoire en partenariat avec le ministère de la santé, a été rendue publique mercredi, à la faveur d’un atelier de présentation, auquel a pris part le Représentant du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), Isselmou Boukhary.

On note à cet effet, que « la mortalité des enfants de moins de 5 ans, qui était de 88 pour 1000 de 2013 à 2014, est réduite à 71 pour 1000 en 2017. Le taux d’enfants accouchés dans les centres de santé, estimé à 73% de 2013 à 2014, a connu une augmentation en 2017 pour se situer à 80%. Le nombre d’accouchements assistés par les personnels qualifiés estimé à 59% de 2013 à 2014 a gagné 10 points de pourcentage pour atteindre 69% », indique le rapport.  

Les résultats proviennent de l’enquête menées « auprès des femmes et hommes âgés de 15 à 49 ans et sur les enfants âgés de 0 à 5 ans et ceux âgés de 5 à 17 ans dans différents domaines notamment la santé, l’eau, la protection des enfants, l’assainissement et du VIH/Sida ».

 

Pour rappel, l’Unicef accompagne le Togo à travers un programme quinquennal (2018-2023) doté d’un budget de 70 millions $.

 

Comme attendu, la Cour Suprême a procédé ce mercredi à la proclamation des résultats définitifs des élections locales du 30 juin 2019.

Si la Cour a annulé le scrutin dans deux circonscriptions, celles de Wawa 1 et de Zio 4 pour cause d’irrégularités, annulant de ce fait 26 sièges, elle a confirmé les résultats provisoires annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) il y a deux semaines.

Le Parti UNIR arrive en tête avec 878 élus contre 895 annoncés auparavant. L’ANC s’adjuge 132 sièges et la C14, 129. Le principal parti d’opposition parlementaire gagne 42 élus de son côté.

1464 élus sont donc confirmés sur les 1490 annoncés quelques jours après les consultations.

Un nouveau scrutin se tiendra dans un délai de 30 jours, dans les deux circonscriptions concernées et les trois autres qui n’ont pas pris part aux élections pour raisons techniques, afin de porter le nombre total de sièges à 1527 dans les 117 communes. 

Par ailleurs, la juridiction suprême s’est également penchée sur la quarantaine de recours introduits plusieurs partis et listes d’indépendants et en a rejeté la plupart.

En marge de la proclamation ce mercredi des résultats définitifs des élections municipales du 30 juin dernier, la Cour Suprême a annoncé l’annulation du scrutin dans les circonscriptions électorales de Wawa 1 et de Zio 4. En cause, des irrégularités observées dans lesdites circonscriptions.

La décision d’annulation a été prise, conformément aux dispositions de l’article 148 du code électoral qui stipule que « dans le cas où la chambre administrative de la Cour suprême constate des irrégularités graves de nature à entacher la sincérité et à affecter le résultat d’ensemble du scrutin, elle en prononce l’annulation pure et simple ».

La juridiction a donc demandé la reprise du vote dans ces communes, dans les 30 jours suivant la décision. Cela porte à 5  le nombre de communes dans lesquels le vote sera repris, puisque rappelons le, le scrutin avait été reporté dans les circonscriptions de Bassar 4, Avé 2, et Oti Sud pour des raisons techniques.

40 partis politiques et 100 listes d’indépendants ont pris part aux consultations, selon les chiffres dévoilés par la Cour.  

Les ministres de la culture des Etats membres de la Cedeao sont réunis depuis ce mercredi à Cotonou pour adopter un plan d’action régional quinquennal sur le retour des biens culturels africains à leurs pays d’origine.

La rencontre fait suite à la réunion des responsables régionaux des patrimoines culturels et des musées, qui s’est tenue en avril, toujours dans la capitale économique béninoise, et qui avait pour objectif de proposer un plan d’action pour le retour des biens, ainsi que les conditions de conservation de ces biens une fois restitués.

La délégation togolaise est conduite par le directeur de cabinet du ministre de la culture, Gnazou N’daam.

Le plan d’action qui couvrira la période 2019-2023, découle de l’adoption en décembre dernier par les Chefs d’Etat de la sous-région, d’une Déclaration Politique sur le retour des biens culturels africains à leurs pays d’origine.

Outre les ministres de la culture, des représentants d’institutions comme l’Unesco, l’Uemoa ou encore des partenaires de la Cedeao prennent part à la rencontre.

Initialement prévue pour le 15 juillet, la date de clôture des candidatures au concours de recrutement en Licence et Master professionnel en développement culturel de l’Institut Régional d’Enseignement Supérieur et de Recherche en Développement Culturel (IRES-RDEC), est prolongée au 30 août 2019.

L’annonce a été faite mardi par le Ministère de la culture, du tourisme et des loisirs, via un communiqué.

L’appel à candidature comptant pour l’année académique 2019-2020 de l’IRES-RDEC, « s'adresse aux agents en service dans tous les départements ministériels et institutions de l’État ou en service dans les collectivités locales, dans le secteur privé et les candidats individuels ». Deux spécialités sont ouvertes pour le Master et trois pour la Licence.

Pour rappel, les dossiers de candidature sont reçus au ministère de la culture, à la direction de l’Institut à Lomé ou via l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La Directrice Régionale du Bureau pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’organe des Nations Unies dédié à l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU Femmes), Oulimata Sarr, est depuis mardi en mission au Togo.

La visite est destinée à l’exploration et au renforcement de la coopération entre l’agence onusienne et les différents partenaires au Togo. L’objectif in fine est de faire avancer l’agenda national de l’égalité genre et de l’autonomisation économique des femmes.

Une rencontre s’est tenue en ce sens avec la ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation. Les actions à mener dans le sens de cette autonomisation dans le cadre du Plan national de développement ont été notamment au centre des discussions. Le Togo s’était déjà doté depuis 2011 d’un plan d’action national quinquennal avant le PND.  

Des rencontres sont prévues avec d’autres membres du gouvernement, du secteur privé, des organisations et associations de femmes et des représentations diplomatiques.