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L’Ambassade de France au Togo a célébré ce dimanche 14 juillet à Lomé,  le 230ème  anniversaire de sa révolution. La célébration, marquée par la présence de plusieurs membres du gouvernement, du corps diplomatique, et de plusieurs invités de marque, a été l’occasion pour l’Ambassadeur Marc Vizy, de faire le tour de la coopération entre Lomé et Paris.

Le partenariat franco-togolais est multiforme et couvre plusieurs domaines allant de la gouvernance économique à la défense, en passant par l’eau et l’assainissement, l’éducation, l’emploi des jeunes, l’amélioration des conditions de vie des populations, la préservation de l’environnement. « Les axes prioritaires de cette coopération ont pour objectif d’améliorer les conditions de vie de la population rurale comme urbaine », a précisé l’ambassadeur en rappelant quelques actions de la France au Togo à travers notamment l’Agence Française de Développement (AFD). 

« La forte présence des entreprises françaises au niveau local, le soutien au Plan national de développement-PND et l’appui  à  l’organisation du Forum Économique Togo-Union Européenne (FETUE) », témoignent aussi du dynamisme de cette coopération.

Sur le plan politique, le diplomate s’est félicité du climat actuel et de la récente tenue des élections législatives et locales, qui consacrent la volonté du gouvernement et de l’ensemble des couches de la population d’enraciner la démocratie. « Je forme le souhait que la compétition pour l’élection présidentielle se fasse également dans la sérénité dont le Togo a besoin pour progresser sur la voie du développement », a-t-il affirmé.

Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a de son côté, salué « la vision solidaire de la France » et son engagement à accompagner le Togo dans son élan de développement.

« La France est dans l’action et agit au Togo », a-t-il déclaré.

dimanche, 14 juillet 2019 17:57

Coup d’envoi des luttes Evala en pays Kabyè

L’édition 2019 des luttes Evala a démarré ce samedi en pays Kabyè avec le début des préliminaires.

Rite initiatique consacrant le passage de l’adolescence à l’âge adulte mais également l’affirmation de l’identité culturelle du peuple kabyè, les Evala se tiennent chaque année généralement au mois de juillet dans tous les villages de la Kozah. Ils sont pendant une semaine, le théâtre de luttes traditionnelles, de manifestations culturelles et foraines, d’activités socio-économiques et éducatives.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, qui marque chaque année de sa présence ces manifestations, a assisté au début des festivités.

Aux jeunes lutteurs, le Chef de l’Etat a adressé un message de culture de la paix, et de promotion des valeurs de vivre ensemble.

L’annonce a été faite ce vendredi par un communiqué de la Cour suprême. Un peu plus de 10 jours après la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale indépendante, l’institution dirigée par Akakpovi Gamatho donnera les résultats définitifs de ces élections le mercredi prochain à 15h dans la salle des audiences de la Cour.

Les élections qui se sont tenues fin juin, dans 114 communes, avaient enregistré un taux de participation de 52,46% selon la Ceni. Le parti UNIR (Union pour la République) est arrivé en tête des suffrages, avec 895 conseillers municipaux élus sur 1490.

Comme annoncé, la 21ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine s’est ouverte ce vendredi 12 juillet 2019 à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé arrivé ce matin dans la capitale économique ivoirienne, y participe aux côtés de ses pairs.

1408 in abidjan de la 21me session ordinaire de la confrence des chefs detat et de gouvernement de luemoa ocb

Au menu des travaux, dirigés par Alassane Dramane Ouattara, président en exercice de l’Union, le Rapport sur l’état de l’Union en 2018, le Rapport général de la revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires et l’état de mise en œuvre des grands chantiers de l’UEMOA.

« Notre union avance à grands pas dans ses chantiers pour une intégration réussie au service de nos peuples », a notamment déclaré le Chef de l’Etat à son arrivée, par le biais de son compte officiel.

Les travaux seront sanctionnés par un communiqué final et l’annonce du nouveau président en exercice.

Le ministère des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’extérieur, ouvre à partir du 15 juillet 2019, l’inscription des votants pour le Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE).

Cet appel intervient quelques jours seulement après la mise sur fonds baptismaux de cet organe, qui vise à offrir les meilleures conditions d'inclusion et de participation, aux Togolais de la diaspora, en vue de faciliter leur contribution au développement du pays.

Le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey, invite à cet effet, les Togolais de la diaspora à s’inscrire massivement pour prendre part à ce vote.

Le mode d’élection des délégués pays du HCTE, se caractérise entre autres, par un scrutin organisé en ligne, le principe prévoyant un seul vote possible pour chaque Togolais de l’extérieur, et ceci, seulement au titre de son pays de résidence, de sa résidence ou de sa circonscription électorale.

Dans cette logique, les votants dûment  inscrits devront à terme élire 77 délégués Pays, répartis dans quatre zones à savoir l’Afrique qui devra être représentée par 45 représentants, l’Europe (19), les Amériques (6) et l’Asie-Océanie (7).

Les enregistrements se feront via le site web www.diasporatg.org

Dans la lignée d’un deuxième trimestre flamboyant, le Togo annonce les couleurs du 3è trimestre 2019 sur le marché financier régional UMOA-TITRES par une performance remarquable.

A la recherche de 20 milliards FCFA au moyen d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT), il boucle ce 12 juillet son opération par une moisson de 43 milliards FCFA. Ce qui correspond à un taux de couverture de 215%.

De cette bagatelle, le Togo ne retiendra que 22 milliards FCFA. Les fonds récoltés devraient servir à combler ses besoins de financement du budget, gestion 2019-2020.

Notons que les titres sont émis pour une maturité de 36 mois et assortis d’un taux d’intérêt annuel de 6,25%. Le nominal est fixé à 10 000 FCFA. Selon UMOA-TITRES, l’agence régionale de planification de la dette, « cette opération s’inscrit dans le cadre de l'exécution du programme d'émissions de titres publics du Togo en conformité avec la stratégie à moyen et long terme de gestion de la dette ».

Entre 1988 et 2017, le ratio de mortalité maternelle a baissé de 640 à 401 décès pour 100 000 naissances vivantes au Togo et la prévalence contraceptive a augmenté, passant de 8% à 21,4% sur la même période.

L’indice synthétique de fécondité qui était de 6,4 enfants en moyenne par femme en âge de procréer se situe désormais autour de 4,8 indiquant ainsi l’amorce d’une réelle transition démographique au Togo.

Ces statistiques ont été communiquées hier par le coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Togo, Damien Mama, dans le cadre du lancement des activités de la commémoration de la journée mondiale de la population, célébrée chaque 11 juillet dans le monde. L’édition 2019 marque également les 25 ans de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD), au cours de laquelle 179 gouvernements ont décidé ensemble de « placer dorénavant les besoins et les aspirations de l’Etre humain au centre du développement durable ».

Cette année, comme les précédentes, il est question de plaider pour zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait en planification familiale, et zéro violence faite aux femmes et aux filles. Selon le responsable, les indicateurs du Togo dans le cadre des questions de bien-être des populations, et surtout de la santé sexuelle et reproductive, dénotent des progrès significatifs qui ont été accomplis. « Dans l’ensemble, à l’instar de la majorité des pays en développement, le Togo aura enregistré des résultats tangibles dans la mise en œuvre du Programme d’Action de la CIPD », a indiqué Damien Mama.

Et d’ajouter : « C’est à l’engagement des pouvoirs publics, à l’enthousiasme et à la détermination des Sociétés Civiles de nos pays mais aussi, grâce au partenariat mondial et à la solidarité internationale, que nous devons ces acquis que nous célébrons cette année au plan mondial, régional et national ».

La cérémonie a été présidée par la ministre de la planification, Demba Tignokpa.

Le ministre de la culture, du tourisme et des loisirs, Kossivi Egbetonyo a lancé hier à Lomé le projet d’inventaire, de sauvegarde et de valorisation des savoir-faire, de la facture et de la pratique des instruments de musique traditionnels du Togo. 

Ce projet, initié avec le concours de l’Unesco, est né du constat de la disparition progressive des danses et instruments traditionnels nationaux. En cause, plusieurs facteurs comme la rupture de la chaine de transmission du savoir-faire ancestral qui régit la conception et la fabrication des pratiques instrumentales, la suprématie de la musique moderne y compris dans les cérémonies de réjouissances villageoises et traditionnelles ou encore l’emprise des religions importées qui poussent les convertis à se détacher des pratiques ancestrales jugées « sataniques ».   

Le projet va donc consister en une série de sensibilisation à l’endroit des parties prenantes dans toutes les préfectures du Togo. S’en suivra une enquête nationale qui portera sur « la collecte, la description, les méthodes de fabrication des instruments, la symbolique des formes, les occasions durant lesquelles ils sont utilisés, les rituels, les chants et les danses qui y sont associés ».

Des sessions d’initiation et de formation à l’endroit des praticiens ainsi que des expositions dans des écoles et musées régionaux auront lieu.

Pour rappel, le gouvernement ambitionne à travers le Plan national de développement, d’identifier, d’inventorier et de valoriser au minimum 70% du patrimoine culturel national d’ici 2022.

Les retombées du premier forum économique Togo-UE qui s’est tenu il y a tout juste un mois, continuent de se matérialiser. 

Une délégation du Fonds Kara, un fonds d’investissement luxembourgeois, est attendue à Lomé à partir du 15 juillet prochain.

Le Fonds, qui avait pris part au FETUE sera en visite de prospection et d’échanges avec les autorités sur les différentes opportunités d’investissement au Togo. Les secteurs de l’agriculture, de l’énergie ou encore des infrastructures devraient être évoqués tout comme de nombreux projets structurants du Plan National de Développement. 

Véhicule financier panafricain doté d’un capital de 10 millions d’euros, destiné à financer le secteur privé du continent, le fonds basé à Luxembourg a déjà déployé des bureaux au Maroc. Le Togo serait l’un de ses premiers pays de prospection en Afrique subsaharienne.  

Au Togo, les cadres du secteur public sont un peu plus mieux vus par les citoyens depuis quelques années, dans le cadre de la perception de la corruption. En effet, si en 2015, ils étaient 58% à trouver leurs cadres corrompus, ils ne sont plus que 34% en 2018.

C’est l’une des principales informations à retenir sur le Togo dans le dernier rapport annuel sur le niveau de perception de la corruption dans le secteur public en 2018, publié hier par L’ONG allemande Transparency International.

Dans ce document, l’organisation a, à nouveau, dressé un bilan sombre de la corruption en Afrique subsaharienne, le continent se positionnant d’ailleurs en dernière position en matière de perception de la corruption, avec une moyenne de 32 sur une échelle allant de 0 à 100.

De façon globale, les résultats du sondage montrent que les multiples réformes entreprises par le gouvernement togolais en la matière, ainsi que les nombreuses actions de la Haute Autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia), n’ont pas encore réussi à changer la perception des citoyens vis-à-vis de l’administration publique.

68% des questionnés pensent que le gouvernement peut encore faire plus et 61% parmi eux estiment qu’il y a eu une baisse de la vigilance. 57% pensent d’ailleurs que la corruption a augmenté sur les 12 derniers mois. Toutefois, 60% de la population estime que les citoyens ordinaires ont un rôle important à jouer dans cette lutte.  

Pour rappel, un numéro vert est mis à disposition des citoyens pour dénoncer tout acte de corruption, le 8277.