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Le  Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, participe du 29 octobre au 1er novembre 2018 à Berlin, au sommet du G20 sur l’investissement.

Le Chef de l’Etat, invité par la chancelière allemande Angela Merkel, est accompagné par une importante délégation comprenant des membres du gouvernement et ceux du secteur privé.

Au cours de ce sommet, l’accent va être mis sur l’investissement dans les projets phares du Plan National de Développement et les performances économiques du Togo.

Le n°1 togolais va notamment présider la table ronde « Africa-Verein/Togo », qui sera un cadre d’échanges entre les entreprises allemandes et les représentants du secteur privé togolais.

Plusieurs entretiens avec des personnalités politiques et économiques sont également inscrits à l’agenda présidentiel.

Le sommet du G20 pour l’investissement réunit les pays partenaires du label Compact With Africa, une initiative lancée en mars 2017 par les pays du G20 sous la direction de la chancelière allemande.

Photo : Faure Gnassingbé et Angela Merkel en juin 2016 à Berlin.

Le Premier ministre, Komi Selom Klassou, a présidé la cérémonie de signature de contrat actant l’entrée de la compagnie EDF (Electricité de France) dans le capital de BBOXX à hauteur de 50%.

Avec l’arrivée du leader français de l’électricité au Togo, le programme présidentiel CI-ZO sur lequel s’est positionnée la société BBOXX, devrait prendre un coup de boost. In fine, ce devrait être un soutien de taille et un accompagnement du français au Togo, dans le cadre du déploiement de sa stratégie nationale d’électrification.

Tout récemment, le programme CI-ZO a été désigné l’une des initiatives modèles du Compact With Africa du G20. Il est l’un des moyens privilégiés par le président de la république dans l’optique de garantir l’accès universel des populations à l’électricité à l’horizon 2030 et, une composante essentielle du Plan National de Développement.

Le Chef de l’Etat devrait ensuite se rendre en Allemagne où il est invité. Et devrait, selon les informations, profiter de sa présence dans ce pays pour tenter de mobiliser les investisseurs autour de la réalisation du plan de développement de son pays, sur la période 2018-2022.

Le Secrétaire permanent pour le suivi des Politiques de Réformes et des Programmes Financiers, Mongo Aharh-Kpessou (photo), représentant le Ministre de l’économie et des finances, a procédé ce jeudi 25 octobre, au lancement du Projet d’Appui à la Gouvernance Economique (PAGE).

La cérémonie s’est déroulée en présence de la Représentante Résidente de la Banque mondiale au Togo, Hawa Cissé Wagué, et Frédéric Varenne, représentant de la Cheffe de la Délégation de l’Union européenne.

Le nouveau projet a pour objectif d’améliorer la gestion des investissements publics et la mobilisation des recettes intérieures. Le PAGE, financé conjointement par la Banque Mondiale et l’UE à hauteur de 20 millions $, est mis en œuvre pour une période de 05 ans.

Pour le représentant du ministre, « ce programme met l’accent sur la bonne gouvernance et l’engagement citoyen comme base d’une croissance économique durable qui ne laisse personne de côté ».

Essentiellement, le projet va aider les ministères impliqués à renforcer leur coordination et adopter les méthodes d’évaluation nécessaires pour mieux planifier les investissements publics et les prévisions des recettes.

Outre le renforcement des capacités dans le domaine fiscal, il introduira également des mécanismes de dialogue entre l’Etat et les citoyens : « En renforçant la participation de la société civile en amont dans le processus de préparation budgétaire, et en aval dans le suivi de la fourniture des services publics, le projet va faciliter et promouvoir la transparence dans la gestion des finances publiques », s’est félicitée pour sa part, Hawa Cissé Wagué.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, et son homologue ghanéen, Nana Akufo-Addo, procèderont ce vendredi 26 octobre à l’inauguration et à la remise officielle du poste de contrôle juxtaposé (PCJ) de Noèpé.

Le poste initié par la Cedeao et construit sur une superficie de 17 ha, grâce à un financement de l’Union Européenne, permet de fluidifier le passage des personnes et des biens.

Il permet également une meilleure coordination entre les administrations douanières des deux pays, réunies sur un même site, facilitant ainsi les échanges transfrontaliers, grâce à une réduction du nombre de contrôles sur les routes.

Le poste de contrôle juxtaposé de Noèpé avait été construit et inauguré une première fois en 2014, mais  n’avait pas pu être fonctionnel, pour cause d’obstacles d’ordre logistiques. Les deux chefs d’Etat s’y sont déjà rendus en mai 2017 (photo), à l’occasion d’une visite de Nana Akufo-Addo, afin d’accélérer son opérationnalisation.  

Réuni en conseil des ministres ce jeudi 25 octobre, le gouvernement a adopté 8 décrets de loi créant 4 écoles nationales d’auxiliaires médicaux (ENAM) et 4 écoles nationales de sages-femmes (ENSF) dans les villes de Dapaong, Atakpamé, Kpalimé et Tsévié.

La création de ces infrastructures avait été annoncée par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, lors de son discours à la nation le 27 avril 2018.

Elle vise à renforcer le secteur de la santé en ressources humaines et à faciliter la déconcentration des centres de formation, grâce à leur multiplication sur le territoire. Le Togo ne comptait qu’une école de formation d’infirmiers et une autre de sages-femmes, toutes deux basées à Lomé.  

Selon le communiqué, les 8 écoles ainsi crées seront « ouvertes à la rentrée scolaire 2018-2019 ». Elles viennent s’ajouter aux facultés des sciences de la santé des Universités de Lomé et de Kara, dont la mission est de former un personnel qualifié et compétent pour un meilleur système de santé au Togo.

Il faut souligner que la mise sur pied de ces écoles rejoint le programme de redynamisation du secteur de la santé, qui est une composante de l’axe 3 du Plan National de Développement 2018-2022.

Ce jeudi, 25 octobre 2018, la secrétaire d’Etat auprès du Chef de l’Etat, chargée de l’inclusion financière et de la Délégation à l’Organisation du Secteur Informel, Mazamaesso Assih, a, au nom du ministre en charge des Collectivités locales, ouvert la 14è édition de la Journée Nationale de la Commune du Togo.

Organisée par l’Union des Communes du Togo (UCT) et placée sous le thème : « Décentralisation financière et mobilisation des ressources locales : enjeux et perspectives pour les collectivités locales togolaises», cette rencontre colle, de l’avis de Kossi Tofio, directeur de cabinet du ministère de l’Economie et des Finances, à l’actualité. Il relève à ce propos, la faible maîtrise de la chaine d’imposition fiscale et le fait que les mécanismes de transfert financier aux collectivités territoriales ne sont pas toujours garantis et demeurent peu efficaces.

Selon lui, la décentralisation financière pose des défis, à deux niveaux : les mécanismes de transfert de l’Etat aux collectivités territoriales et la capacité de mobilisation des ressources et leur gestion par les collectivités territoriales.

Avant lui, le Contre-Amiral Fogan Adegnon indiquait dans son propos que si la décentralisation vise à accroitre l’efficacité de l’offre  de biens et services, elle doit prévoir et mettre en œuvre des dispositions permettant aux collectivités territoriales de jouer pleinement leur rôle. Et ceci passe nécessairement par une bonne et effective décentralisation financière et un bon dispositif de mobilisation et de péréquation de ressources financières, tant internes qu’externes, a-t-il souligné.

Au cours de cette rencontre de deux jours, on notera des communications, des panels, des études de cas et des partages d’expériences. Des partenaires techniques et financiers de l’UCT, notamment l’Union Européenne, la France et l’Allemagne, ont été représentés au cours de la cérémonie d’ouverture de la rencontre.

Le gouvernement, représenté par Gilbert Bawara (photo), ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Réforme Administrative, son homologue Payadowa Boukpessi, de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales et d’autres personnalités, a rencontré les hommes de médias hier, 24 octobre 2018.

Objectif: éclairer les médias, et au-delà, l’opinion nationale et internationale sur le processus électoral, notamment le recensement électoral en cours, qui entre dans le cadre des préparatifs en vue des élections législatives du 20 décembre 2018, et sur l’état d’avancement dans la mise en œuvre des décisions et recommandations de la CEDEAO relatives à la situation sociopolitique au Togo.

Les interventions et échanges ont porté sur le rappel des décisions et recommandations de la 53ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, tenue à Lomé le 31 juillet 2018, relatives à la situation sociopolitique au Togo, notamment celles touchant aux élections législatives, aux réformes constitutionnelles, aux mesures de confiance et d’apaisement et à la question du vote des Togolais résidant à l’étranger.

Il y a eu également le rappel du relevé de conclusions de la deuxième réunion du Comité de suivi en date du 23 septembre 2018 et des dispositions pertinentes du code électoral, relatives à la composition de la CENI et de ses démembrements et quelques brefs commentaires et observations concernant les implications qui en découlent.

Sur le premier point, les émissaires du gouvernement ont rappelé les recommandations et décisions de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, notamment l’organisation, le 20 décembre 2018, des élections législatives sur la base d’une révision intégrale du fichier électoral. Ils ont souligné que la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement avait pleinement et dûment pris acte des dispositions déjà engagées à l’époque, notamment par la CENI, en vue de la préparation et de l’organisation des élections. Aussi tranchent-ils, « il n’est pas juste et exact de dire que le processus électoral serait conduit et se déroulerait de manière unilatérale ».   

Des réformes constitutionnelles et institutionnelles

Sur le point relatif aux réformes constitutionnelles, « la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement a donné des orientations et fixé les axes de ces réformes en demandant de prendre en compte, entre autres, les points suivants : le mode de scrutin à deux tours pour l’élection du Président de la République ; la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels ; la recomposition de la Cour constitutionnelle pour notamment revoir sa composition et limiter le nombre de mandats de ses membres », ont-ils relevé. « Ce point est clair, précis et explicite et n’appelle pas de commentaire particulier », ont-ils martelé.   

A ce propos, ont-ils révélé, « le gouvernement a pratiquement bouclé l’élaboration d’un projet de révision constitutionnelle en se conformant aux orientations et axes définis par les décisions et recommandations de la CEDEAO. Ce projet sera formellement adopté prochainement en conseil des ministres et transmis à l’Assemblée nationale. Le Gouvernement et sa Majorité ont toujours affirmé et affiché de manière constante leur volonté, leur engagement et leur détermination à œuvrer pour faire aboutir les réformes constitutionnelles, de préférence par voie parlementaire mais le cas échéant à l’issue d’une consultation référendaire, conformément aux décisions de la CEDEAO et dans le respect des règles et procédures prévues en la matière par notre Constitution et les lois et règlements en vigueur».

De la poursuite des mesures de confiance et d’apaisement

Le point portant sur la poursuite des mesures de confiance et d’apaisement a également été abordé. Selon le gouvernement, il s’agit d’accélérer les procédures judiciaires relatives aux personnes arrêtées lors des manifestations politiques et d’étudier, par la suite, la possibilité de mesures additionnelles en faveur de ces personnes. Ce point ne doit pas inciter à empiéter sur la justice ou à interférer dans les procédures judiciaires, sans exclure de facto des mesures additionnelles ultérieures de clémence, ont-ils laissé entendre.

De la possibilité pour les Togolais vivant à l’étranger de voter dans leurs lieux de résidence lors des élections nationales

Sur cette question également, le Gouvernement a réaffirmé sa volonté et son engagement à examiner avec la Coalition, les implications et les exigences pour assurer le vote de nos concitoyens vivant à l’étranger. D’ores et déjà, il est évident qu’une attention devra être accordée à la législation togolaise en matière d’acquisition et de perte de la nationalité togolaise, au respect des lois des pays où ces Togolais résident, à l’expérience et aux pratiques des autres pays de la sous-région qui ont une avance sur le Togo en la matière et bien entendu aux conditions et aux modalités pratiques à mettre en place pour favoriser et garantir ce vote.

Un autre temps fort de la rencontre a consisté en un rappel du relevé de conclusions de la deuxième réunion du Comité de suivi en date du 23 septembre 2018 et des dispositions pertinentes du code électoral concernant la composition de la CENI. A ce niveau, deux points ont été soulignés : la CENI et les chronogrammes.

Points relatifs à la CENI et aux chronogrammes

Concernant la CENI, après le rappel du comité de suivi du dialogue et des dispositions du code électoral, le gouvernement déclare que « la Coalition des 14 partis de l’opposition n’est pas une partie prenante de la CENI et nulle part il ne lui est conféré un droit quelconque de désigner des membres ou représentants à la CENI à la place des composantes et entités qui sont concernées. Il ne revient pas à la Coalition de désigner ni les représentants de l’opposition parlementaire, ni ceux des partis politiques extraparlementaires ou de la société civile », ont précisé les membres du gouvernement.

Sur la question de l’éventualité d’une reprise du recensement, les membres du gouvernement se sont montrés fermes : il n’y aura pas un nouveau recensement. En revanche, la CENI se chargera de corriger le fichier afin d’obtenir des listes définitives, si après l’affichage des listes provisoires du recensement dans les Centres de Recensement et de Vote et Centres de Listes et Cartes des deux zones, les populations relèvent, preuves à l’appui, d’éventuelles irrégularités constatées.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a effectué ce mercredi 24 octobre 2018, une visite de travail et d’amitié à Accra au Ghana.

Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de l’approfondissement des relations de coopération entre Lomé et Accra, qui se traduit par la volonté des deux chefs d’Etat de se concerter régulièrement sur les questions d’intérêt commun.

Au menu de l’agenda présidentiel, un tête-à-tête avec le président ghanéen, Nana Akufo-Addo sur des sujets d’ordre bilatéral, sous-régional et international.

Tous deux membres de la Cedeao, le Togo et le Ghana partagent une frontière commune. Ils sont aussi liés par des accords de coopération dans plusieurs domaines définis dans un cadre de Commission mixte, comme la défense, la sécurité, la justice, le commerce et le transport, ou encore la douane avec les postes de contrôle juxtaposés.

Il faut également rappeler que le président ghanéen, Nana Akufo-Addo est l’un des facilitateurs désignés par la Cedeao pour accompagner le processus de dialogue inter-togolais.

Hier, 23 octobre 2018, le Directeur régional du Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Abdou Dieng, accompagné du Représentant-Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Togo, Damien Mama, et d’autres personnalités, ont été reçus en audience chez le Premier ministre Komi Sélom Klassou.

Objectif : Remettre au Chef du gouvernement, le rapport d’une étude sur la réduction de la faim au Togo. Le Premier ministre a reçu les documents de cette étude nationale, axée sur le point 2 de l’objectif de développement durable (ODD 2) consacré à l’éradication de la faim.

Selon Abdou Dieng,  « cette étude a été conduite dans le pays par des experts togolais avec le soutien du PAM dans le cadre de l’atteinte de l’ODD 2. Elle doit faire l’objet d’un lancement officiel ».  A ce propos, il a déclaré: « Nous attendons que la date de lancement soit fixée pour que l’ensemble de la population togolaise puisse en prendre connaissance ».

Les discussions ont également tourné autour de la coopération entre le gouvernement et le PAM, notamment autour d’un certain nombre d’activités visant à soutenir le gouvernement.  « Il s’agit des cantines scolaires, un programme déjà en cours », a mentionné le chef de la délégation. Et de préciser : « Nous voulons voir comment l’élargir et le rendre beaucoup plus efficace pour que plus d’enfants togolais puissent en bénéficier ».

Le soutien aux petits producteurs dans le domaine agricole a été également évoqué. L’idée, est de « faire en sorte que demain, les produits locaux soient utilisés dans le cadre des cantines scolaires ».

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) vient de proroger de 24 heures le recensement électoral dans la zone 2, indique un communiqué de l’institution signé aujourd’hui, 24 octobre 2018 par son président Prof Kodjona Kadanga.

Cette prorogation se justifie, selon l’institution en charge de l’organisation des opérations électorales et référendaires au Togo, par la volonté « de permettre à tous les citoyens d’obtenir leur carte d’électeur ». Initialement prévues pour prendre fin aujourd’hui, les opérations de recensement électoral devront donc s’achever demain.

A ce propos, la CENI rappelle que « les heures d’ouverture et de fermeture des Centres de Recensement et de Vote (CRV) sont maintenues de 07 heures à 17 heures ». Elle invite par ailleurs tous les citoyens, ayant 18 ans et plus, à accomplir cet acte citoyen et civique. Le Président de la CENI « compte sur le patriotisme, l’engagement et la mobilisation de tous pour la réussite de ce recensement électoral ».

Préalablement à la zone 2, cette prorogation avait été faite dans la zone 1 également, pour la même raison.