Comme promis par le Premier Ministre lors de la rencontre avec les responsables syndicaux, il y a une semaine, les résultats du dernier concours de recrutement ont été rendus publics par le ministère de la santé et de la protection sociale ce lundi.
Au total, un peu plus de 1000 nouveaux agents dont 78 médecins iront renforcer les effectifs des professionnels de la santé. On compte également parmi les personnels recrutés, des paramédicaux (sages-femmes, infirmiers, auxiliaires en pharmacie, orthophonistes, kinés…) et des personnels administratifs.
La publication de ces résultats concrétise ainsi les promesses du gouvernement d’œuvrer à l’amélioration du secteur de la santé, aussi bien du côté des praticiens que des patients.
L’ambition de l’exécutif, avait indiqué le Chef du gouvernement, Komi Selom Klassou, est de doter le Togo d’un système sanitaire fort, qui tient compte des aspirations de tous, tels qu’indiqués dans le Plan national de développement dans son axe 3.
Un nouveau concours de recrutement devrait être lancé bientôt.
Les 200 meilleurs lauréats du Brevet d’études du premier cycle (BEPC 2019), bénéficieront du 11 au 18 août prochain, d’une excursion touristique à travers tout le pays.
L’activité est organisée par le ministère du développement à la base, de l’artisanat et de la jeunesse et s’inscrit dans le cadre du programme « Vacances utiles et citoyennes », initiée depuis 2010 afin d’offrir des vacances saines et bénéfiques aux jeunes. Objectif, susciter l’excellence en milieu scolaire à travers les récompenses offertes par le gouvernement aux meilleurs élèves.
L’excursion couvrira les 5 régions du Togo et permettra aux brevetés de découvrir les richesses touristiques et culturelles du Togo. A cet effet, une liste des 200 meilleurs lauréats a été rendue publique par le ministère. Les lauréats retenus sont invités à confirmer leur participation au plus tard le 09 août en contactant les numéros indiqués dans le communiqué du ministère.
Quelques semaines après avoir lancé le Haut conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE), le Togo compte profiter de l’expérience du Mali dans la gestion de sa diaspora.
Une rencontre s’est tenue dans ce sens samedi à Lomé entre le ministre en charge des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey et Habib Sylla, Président du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur. Ce dernier était à la tête d’une délégation en séjour dans la capitale togolaise dans le cadre de l’installation du point focal du Togo.
Les échanges ont permis au chef de la diplomatie de s’imprégner de la politique du Mali à l’endroit de sa diaspora. « Cette expérience va nous permettre, nous qui sommes en phase d’expérimentation, de mettre en place un conseil qui soit à l’exemple de l’excellent réalisé par le Mali », a indiqué Robert Dussey. Et d’ajouter : « l’exemple du Mali nous encourage à persévérer ».
Pour rappel, le HCTE, lancé début juillet, a entamé depuis le 15 dernier la phase d’enregistrement des candidatures pour le poste de délégué-pays. 77 places sont à pourvoir.
Le paysage médiatique national disposera bientôt d’un nouveau guide déontologique, plus précis et adapté aux nouvelles réalités dans le secteur.
La mise en place de ce nouveau code ainsi que ses futurs contours ont été discutés à Kpalimé en fin de semaine dernière, à la faveur d’un atelier de validation d’avant-projet qui a réuni les organisations professionnelles et les autorités en charge du secteur. L’initiative, portée par le ministère de la communication et la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), vise à actualiser l’actuel code, en vigueur depuis 2004.
La nouvelle mouture entend prendre en compte les multiples mutations qu’a connues le secteur de la communication togolais ces quinze dernières années, avec surtout l’avènement des TIC. Elle proposera à cet effet de meilleurs outils afin de mieux accompagner et de mieux réglementer la profession.
Le texte proposera entre autres un profil plus précis sur la qualification des acteurs du secteur et une idée plus claire du statut des entreprises de presse.
Le Premier ministre Komi Sélom Klassou a accordé hier 26 juillet, une entrevue à une délégation de « Kara Investment Fund », un fonds luxembourgeois.
A l’issue de cette rencontre, l’institution financière via son N°1, Armand Zounguéré-Sokambi, a annoncé des investissements de l’ordre de 5 milliards FCFA dans l’agrobusiness au Togo.
L’homme d’affaires, tout en saluant un climat des affaires en constante amélioration, a également mis l’accent sur le dynamisme des jeunes et des femmes entrepreneurs togolais, comme facteurs favorables.
Cette prévision d’investissements, une fois concrétisée, devrait annoncer des jours heureux pour l’agrobusiness togolais en particulier, et pour le Plan National de Développement (PND 2018-2022) en général. En effet, la promotion de ce secteur d’activité logé à l’axe stratégique 2 du PND, fait l’objet d’une attention particulière de la part des autorités. L’agriculture devrait, selon la vision de développement déclinée dans ce document, être le moteur de la croissance de l’économie sur la période 2018-2022.
Komi Sélom Klassou précise qu’avec l’annonce de ce plan d’investissements, « la mobilisation des ressources pour la réalisation du PND avance à grands pas ».
Le Fonds a, en dehors de l’agrobusiness, deux centres d’intérêt : le secteur des infrastructures et celui des énergies renouvelables.
Comme annoncé via l’avis d’appel d’offres émis, le Togo a conclu sa seconde opération sur le marché financier régional UMOA-Titres ce 26 juillet.
Selon les résultats annoncés par UMOA-Titres, l’agence régionale de planification de la dette, cette émission a permis d’enregistrer 60 soumissions pour plus de 37 milliards FCFA . Ce résultat correspond à un taux de couverture de 187,6% qui confirme la bonne signature du Togo sur le marché financier régional depuis le début du 2è trimestre de l'année.
En dehors du Togo, les souscripteurs viennent de 4 pays de l’UEMOA à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Cote d'Ivoire et le Sénégal.
Mais en accord avec ses prévisions de dépenses, le Togo ne s’attribue que 22 milliards FCFA qui devraient lui permettre de combler ses besoins de financement du budget. Les titres émis à l’occasion de cette nouvelle sollicitation du marché financier sont des obligations assimilables du trésor (OAT). Stipulés pour une durée de cinq ans, ils ont une valeur nominale unitaire de 10 000 FCFA.
Ils produiront des intérêts au taux de 6,5% l’an à partir du 29 juillet prochain, payables le 1er jour ouvrable suivant la date d’échéance (le 11 mars 2024).
Le ministre des Droits de l’Homme et des Relations avec les Institutions de la Républiques, Christian Trimua, à la tête d’une délégation gouvernementale, a présenté ce vendredi à Genève, le 3è rapport périodique du Togo sur la mise en œuvre de la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. C’était à la faveur de la 67ème session ordinaire du comité des Nations Unies contre la torture.
Dans son exposé, le ministre a expliqué la situation des droits de l’Homme, du dernier trimestre 2017 à début 2018, situation marquée par des tensions politiques liées à la question des réformes, puis la tenue des législatives de décembre 2018 avec en toile de fond l’adoption des réformes constitutionnelles.
Christian Trimua a rappelé les actions entreprises par le Togo dans la lutte contre la torture et dans la consolidation des fondamentaux des Droits de l’Homme. Entre autres, les dispositions juridiques instaurées pour lutter contre les violences faites aux femmes, la traite des humains, la lutte contre la torture, malgré le peu de moyens à disposition.
Le Togo, a assuré le ministre, poursuivra les efforts afin de réprimer les actions qui auraient concouru à une violation de la Convention qu’il a ratifiée en novembre 1987. « Depuis le dernier passage du Togo devant le Comité, des progrès ont été enregistrés dans la mise en œuvre des dispositions de la Convention. Toutefois, des défis restent encore à relever », a-t-il affirmé. Et de conclure : « Le gouvernement n’est pas dans le déni, il n’est pas non plus dans l’autosatisfaction. Nous invitons les partenaires du Togo à continuer à nous soutenir ».
Une session consacrée aux discussions et aux recommandations suivra le 29 juillet prochain. En marge de cette présentation, la délégation a été reçue hier par la Haut-Commissaire des Nations- Unies aux Droits de l’Homme, Madame Michelle Bachelet.
Le Togo vient de marquer un pas de plus dans sa stratégie de consolidation de la paix, à travers le lancement d’un « projet de renforcement des capacités nationales et communautaires de prévention des conflits et violences et la protection des droits de l’homme ».
Le projet est doté d’un financement global de 2,7 millions de dollars, mobilisé auprès du Fonds des Nations Unies (FNU), par le Pnud et l’Unicef.
Il vise à promouvoir la protection des droits de l’homme et à mieux lutter contre les violences pouvant compromettre les efforts du développement. Ceci, par « le renforcement des capacités nationales en matière d’éducation à la paix, de protection des droits de l'homme et de l’enfant et de promotion de l’éducation à la citoyenneté ».
Le coup d’envoi du projet a été donné jeudi par le ministre de la planification du développement, Demba Tignokpa, et Damien Mama, coordonnateur du Système des Nations Unies, en marge de la première réunion du comité de pilotage du projet.
Les gouvernements togolais et béninois envisagent de renforcer leur coopération transfrontalière, afin de mieux lutter contre l’extrême violence qui sévit au sein de la sous-région.
La commission mixte paritaire de délimitation de la frontière terrestre entre le Togo et le Bénin a planché jeudi sur le sujet à Lomé, à l’occasion de la 16ème réunion de cette commission. La rencontre, initiée par le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, visait à unir les forces des deux nations sur la thématique de la coopération transfrontalière pour mieux lutter contre les trafics de tout genre, et faciliter la libre circulation des personnes et biens.
Le renforcement de cette coopération doit passer, selon les autorités, par une amélioration de la gestion des espaces frontaliers communs, afin d’en faire des zones pacifiées et développées. « Les populations ignorent les barrières politiques et géographiques que représentent les frontières mais il est important de travailler à consolider cet espace d’échange et de contact permanents en tenant compte de l’intangibilité des frontières », a indiqué le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi.
Le Togo envisage de se doter très prochainement d’un nouveau document de politique nationale de l’équité et de l’égalité genre, en cohérence avec les engagements internationaux. La nouvelle mouture a fait l’objet d’une rencontre de réflexion et de validation mercredi et jeudi à Lomé.
Le document se veut conforme aux nouvelles orientations en matière de genre, et une référence clé pour les actions futures de développement. Il disposera à ce titre d’outils performants qui apporteront des réponses concrètes aux défis de la promotion du genre et permettront au Togo de promouvoir l’autonomisation de la femme et d’accroitre sa participation à tous les niveaux de développement, conformément aux objectifs contenus dans le PND, notamment dans son axe 3.
« Nous nous attendons à ce que chaque acteur de développement apporte sa pierre à l’édification de cette politique qui nous permettra d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés », a déclaré un des responsables du ministère en charge de la question.
La politique menée par le gouvernement dans le domaine de l’équité genre, donne des résultats tangibles et encourageants sur le terrain. Dans une étude dont les résultats ont été publiés en janvier, Afrobaromètre indiquait que 96% des Togolais sont d’avis que les garçons et les filles aient les mêmes chances de scolarisation. 90% affirmait que les hommes et les femmes ont aujourd’hui les mêmes chances d’avoir un emploi rémunéré et 82% étaient favorables à ce que les femmes aient les mêmes droits de possession ou de succession que les hommes.
Pour rappel, l’actuel document de politique en la matière date de 2011.