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Initialement prévue pour s’achever le 14 novembre 2018, la date de la clôture des dépôts des candidatures pour le compte des élections législatives du 20 décembre prochain a été prolongée « jusqu’au 19 novembre 2018 à minuit ».

L’annonce a été faite ce mardi 13 novembre par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), via un communiqué officiel.

Les candidats peuvent donc continuer à effectuer le dépôt des dossiers complets de candidature au siège de la commission jusqu’à la nouvelle date indiquée.

En rappel, la caution est fixée à 100 000 FCFA par candidat et à 50 000 FCFA par candidate.   

Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya a procédé ce mardi 13 novembre 2018 à Baguida, en compagnie de Christian Adovelande, président de la Banque Ouest Africaine de Développement, à l’inauguration officielle de la cité du personnel de la banque, dénommée « Cité BOAD ».

L’activité intervient dans le cadre de la commémoration des 45 ans de la Banque, célébrée sous le thème « l’énergie solaire dans l’économie des pays de l’Uemoa : état des lieux, enjeux et politiques ».

L’infrastructure officiellement inaugurée comporte une cité résidentielle, un centre de loisirs ouvert au public et des aires sportives.

Dans son oral, le ministre de l’économie s’est réjoui de « l’originalité de l’architecture » du joyau, « l’une des premières cités résidentielles du genre, initiée et construite par une Organisation Internationale au Togo ».

Sani Yaya a également rappelé l’engagement du gouvernement aux côtés de l’institution financière communautaire à travers  « l’attribution d’une parcelle de 8000 m² » pour l’édification de la cité, « les diverses facilités administratives pour sa réalisation, notamment les exonérations des impôts et taxes pour les travaux de voirie et réseaux divers » autour du site.

La célébration du jubilé de vermeil de la BOAD se poursuit toute la semaine. Un forum de haut niveau s’ouvrira demain à Lomé et connaîtra la participation des chefs d’Etats des pays membres de la Banque fondée en 1973.

Une conférence nationale sur les données ouvertes (Open Data) se déroulera à Lomé le 30 novembre prochain.

Organisée, avec le concours du ministère des postes et de l’économie numérique, par l’ambassade des Etats-Unis au Togo, l’Union Européenne et la Communauté Minodoo, l’évènement vise à promouvoir le développement des solutions technologiques innovantes dans le domaine de l’ouverture publique des données.

Ce forum va permettra également de réfléchir à améliorer et à rendre plus accessibles ces données.

Le Togo s’est doté en 2016, d’une loi autorisant l’accès sans restriction à l’information et à la documentation publique, qu’elle soit physique ou en ligne.

912 femmes intervenant dans la préparation et le service de repas scolaires dans 304 écoles ont été formées autour du thème « Un écolier, un repas chaque jour » dans les préfectures d’Akébou, Mô, Kéran et Tone, du 03 au 22 septembre 2018.

La formation a été initiée dans le cadre de la mise en œuvre de la composante « Cantines scolaires » du projet « Filets sociaux et services de bases (FSB) », pilotée par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Abadeb). Elle visait notamment à renforcer, à l’issue de 31 sessions, les capacités des « mamans-cantines » dans la préparation de repas scolaires à partir de denrées locales.

Financées conjointement par le gouvernement et la Banque Mondiale, les cantines scolaires ont pour objectif d’accroître l’accès des enfants des communautés les plus pauvres à des repas scolaires réguliers, améliorant de ce fait la fréquentation et la rétention dans les écoles ciblées.

Pour le compte de l’année scolaire écoulée, la fourniture de repas scolaire a permis de servir plus de 7 millions de repas à 91 319 élèves dans les 304 établissements.

Un accord de siège en vue de l’installation du Conseil international consultatif du cajou à Abidjan (CICC) a été signé, ce lundi 12 novembre 2018, par ladite institution panafricaine et le gouvernement ivoirien. La signature a eu lieu entre le ministre Béninois de l’Industrie et du Commerce et président du CICC, Serge Ahissou, et le ministre ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba.

Créé le 18 novembre 2016, le CICC est né du besoin de mettre en place une plateforme intergouvernementale de promotion et de développement du cajou exprimé par les participants à la première édition du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l'anacarde (SIETTA) à Abidjan en 2014 et de la déclaration d'Accra du 15 avril 2016.

Le CICC se compose de deux organes permanents et trois organes non permanents. Le Conseil des ministres, instance de décision et le secrétariat exécutif font office d’organes permanents. Tandis que la conférence scientifique, la commission pour la promotion et le développement du secteur privé et le collège de la production agricole font figure d’organes non permanents.

Les dix pays producteurs ayant participé à l'élaboration des textes fondateurs du CICC sont notamment : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, le Sénégal, la Tanzanie et le Togo.

Notons que la production de noix de cajou est en constante progression de 10% par an en moyenne. La moyenne africaine représente environ 60% du volume mondial et constitue plus de 90% de l'offre sur le marché international de noix brute.

La Côte d’Ivoire qui abrite désormais le siège du CICC est le premier producteur mondial de noix de cajou avec environ 711 000 tonnes en 2017, soit 22% de la production mondiale.

Le Conseil d’administration a approuvé, le 7 novembre 2018, un financement d’un montant de 76 millions $ de développement intégré et à l'adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger (PIDACC).

Le programme est cofinancé avec le Fonds vert pour le climat, l'Union européenne, le Fonds pour l'environnement mondial, le Fonds d'investissement forestier et les différents gouvernements, à hauteur de 134 millions $.

Le Groupe de la BAD s'est engagé dans ce programme lors de la présentation du Plan d'investissement pour le climat du bassin du Niger lors de la COP21 à Paris en 2015 ; et contribuera à travers un ensemble de projets de gestion durable des ressources naturelles partagés par neuf Etats membres (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Nigéria et Tchad).

« Le PIDACC revêt une importance capitale pour les populations de la région et les économies des pays membres de l'Autorité du bassin du Niger.», a déclaré Patrick Agboma, responsable de la Division de la recherche, de la production et de la durabilité de l'agriculture du Groupe de la BAD.

Les activités concernées par ce programme comprennent : la récupération de 140 000 ha de terres dégradées ; la construction de 209 infrastructures d’adduction d’eau pour les systèmes agropastoraux et la pisciculture ; la mise à profit des pactes d'élevage et d'aquaculture des technologies pour la transformation de l'agriculture africaine (TAAT).

Le programme traitera également de la mise en œuvre de 450 sous-projets de développement de chaînes de valeur agricoles; renforcer la capacité d'adaptation d'un million de ménages aux changements climatiques et rendre opérationnel un mécanisme de financement pour la gestion des ressources naturelles.

Les attentes vis-à-vis du programme sont élevées et incluent une augmentation de la production grâce à 280 millions de m3 d’eau agricole exploitée par an. Ainsi qu’une production supplémentaire de cultures, de poissons et de viande (575 000 ; 9 000 ; et 6 000 tonnes métriques, respectivement), et l'adaptation au changement climatique en vue d’améliorer les conditions de vie pour 500 000 femmes et jeunes ayant accès à des terres récupérées.

Le ministère de la sécurité et de la protection civile va délivrer du 12 novembre au 1er décembre 2018 dans les régions Maritime et Centrale, 5000 cartes nationales d’identité.

Les opérations, lancées hier 12 novembre à Tsévié, dans la préfecture du Zio, s’inscrivent dans le cadre des journées portes ouvertes sur l’administration rapide de proximité, initiées par le gouvernement dans la lignée de la journée africaine de la fonction publique.

Pendant 18 jours, des unités mobiles déployées dans les deux régions vont octroyer dans un délai de 72h à 5 jours maximum, des cartes nationales d’identité aux citoyens.

Pour le ministre de la sécurité, Yark Damehane, « cette opportunité permettra de répondre aux difficultés éprouvées par certains concitoyens dans l’obtention de ce document ».

En rappel, les journées « administration rapide de proximité » ont permis de délivrer pendant 20 jours, 1500 jugements supplétifs et 2500 certificats de nationalités dans les deux régions, il y a un mois.  

Le jeudi dernier, le Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au Sahel (PARIIS) a été lancé à Ouagadougou de concert avec la Banque mondiale, les gouvernements concernés et le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans la région. C’est ce que rapporte Sidwaya.

Cette initiative cible 6 pays à savoir le Mali, le Sénégal, le Tchad, le Niger, le Burkina Faso et la Mauritanie.

D'une durée de 6 ans, elle vise à accroître l’utilisation des ressources en eau de la zone, en vue d'aboutir à terme, à un million d'hectares irrigués au Sahel d'ici 2020.

Appuyé à hauteur de 170 millions $ par la Banque mondiale, le PARIIS entre dans le cadre des ambitions se rapportant à l’agriculture irriguée, formulées dans la déclaration de Dakar 2013.

Espoir Olodo

De passage en Belgique où il participait à la troisième édition de l'Afrique, organisée par le groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates au parlement européen, le président Roch Marc Christian Kabore du Burkina Faso a annoncé pour la deuxième fois sa volonté d'être candidat à sa succession en 2020.

« J'ai droit à deux mandats, je serai donc candidat, et le peuple décidera », a fait savoir au journal belge Le Soir, l'économiste et banquier, devenu chef de l'Etat burkinabé depuis le 29 décembre 2015. Ce dernier a aussi profité pour donner son avis sur la crise sécuritaire que traverse son pays.

Un défi qui selon lui, a été provoqué par la mauvaise résolution de la crise libyenne et est rendu complexe par un décaissement lent des appuis financiers promis dans le cadre de la force G5 Sahel.

Sur le plan économique, le président Kabore surfe globalement sur des bases positives. Selon des estimations faites par le Fonds Monétaire International à la suite de sa récente visite dans le pays (fin octobre début novembre), la croissance économique de 2017 est attendue à 6,3% après 5,9% en 2016. Les secteurs des mines et des services ont été les principaux moteurs de cette performance.

Toutefois, la production agricole s’est contractée en raison de la sécheresse et d’une épidémie de peste qui a affecté les récoltes. L’inflation sur une période d'un an atteignait 2,1 % fin décembre 2017 et est restée à ce niveau en 2018.

Le président Kabore a entrepris de nombreuses réformes qui prennent leur temps pour devenir pleinement efficaces. Mais dans l'urgence, la gestion des questions sécuritaires demeure "la" priorité du pays, afin de restaurer la confiance des investisseurs, et des touristes.

Idriss Linge

Le ministre du développement des chemins de fer du Ghana, Joe Ghartey, et un consortium sud-africain dénommé Africa Investment SkyTrain Consortium, ont signé un accord en vue de la construction d’un système de métro léger surélevé à Accra. C’était le jeudi 8 novembre 2018, en marge du Forum sur l’investissement en Afrique organisé par le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) à Johannesburg.

Selon Hubert Danso, directeur général de Africa Investor, une plateforme de holding d'investissement, le coût initial de ce système de métro surélevé qui permettra aux populations de se déplacer à moindre coût, est estimé à 2,6 milliards $. Notons qu’Africa Investor fait partie du consortium sud-africain qui s'est associé au Fonds d'investissement dans l'infrastructure du Ghana (GIF) pour développer ce projet.

Soulignant l’importance de ce futur métro aérien face à la congestion croissante du trafic routier dans la capitale ghanéenne qui compte aujourd’hui plus de six millions d’habitants, et ses impacts sur l’activité économique et la qualité de vie, Joe Ghartey a exprimé sa « confiance dans la projet ».

« Les promoteurs sont très sérieux et c'est pourquoi nous avons invité le président lui-même à assister à la signature. Cela devrait assurer aux investisseurs que ce projet est fermement soutenu par le gouvernement. Les aspects économiques de ce projet sont également bons. Nous sommes très enthousiastes au sujet des perspectives.», a-t-il déclaré.

Poursuivant, le ministre du développement des chemins de fer du Ghana a précisé qu’«aujourd'hui, nous avons signé un protocole d'accord, d'une durée de neuf mois, au cours duquel le consortium peut expliquer en détail sa faisabilité. Après quoi, nous nous sommes donnés 45 jours pour soumettre nos accords de concession à l’approbation du Cabinet et du Parlement. D'ici janvier 2020, nous devrions commencer la construction du projet ».

« Nous sommes particulièrement enthousiasmés par le fait qu’une grande partie des travaux de construction seront effectués au Ghana. Cela créera beaucoup d'emplois au Ghana, car la fabrication et la construction se feront toutes au Ghana.», s’est-il, par ailleurs, réjoui.

Pour sa part, le président ghanéen Nana Akufo-Addo a salué « un bon exemple de coopération intra-africaine ». « C’est la coopération entre le Ghana et l’Afrique du Sud pour résoudre le problème de l’urbanisation, auquel tous nos pays sont confrontés.», a-t-il déclaré.

Nana Akufo-Addo a également fait remarquer qu’avec la détérioration de l'infrastructure ferroviaire du Ghana au fil des ans, le gouvernement avait pour priorité de «réhabiliter, revitaliser et développer une infrastructure ferroviaire adaptée à ses besoins ».

Il importe de préciser que le consortium African Investment SkyTrain est constitué de : Wilson Bayly Holmes, une société sud-africaine d'ingénierie de la construction ; BUNENGI Group, une société de développement de projets axée sur le développement de projets d'infrastructure ; et Africa Investor Capital, la branche d’investissement et de financement du groupe AI.