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Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu ce mercredi 21 novembre 2018, Tony Blair, ancien premier ministre britannique et directeur du « Tony Blair Institute for Global Change (TBI) ».

En visite de travail au Togo, l’ancien chef du gouvernement britannique a eu un tête-à-tête avec le Chef de l’Etat, sur l’accompagnement de son organisation dans la mise en œuvre des projets structurants du PND.

entretien

Les échanges se sont poursuivis avec une séance de travail au cours de laquelle Tony Blair a réaffirmé la volonté de TBI d’apporter son expertise au Togo pour attirer les investissements nécessaires à la poursuite de son développement socioéconomique. « Nous travaillons avec le gouvernement togolais pour accompagner le PND et mener des actions qui peuvent aider à l’avancement du pays ; j’ai confiance en l’avenir du Togo, et je crois que le Président prend des décisions très importantes en ce sens», a-t-il notamment déclaré.

Et de poursuivre : « nous avons la possibilité d’attirer les investisseurs surtout avec le port moderne de Lomé qui sera un hub logistique non seulement pour le pays, mais aussi pour la région ».

En rappel, l’organisation fondée par l’ancien premier ministre dispose d’une équipe au Togo qui travaille avec le gouvernement sur des projets d’investissements prioritaires et sur l’amélioration de l’environnement des affaires, entre autres.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu ce mercredi 21 novembre 2018, les lettres de créance d’Andras Szabo et de Werner Senfter, respectivement nouveaux ambassadeurs de Hongrie et d’Autriche au Togo.

Le diplomate hongrois, premier à être reçu par le Chef de l’Etat, a exposé les domaines dans lesquels Budapest souhaitait développer une coopération avec Lomé. «La Hongrie a décidé d’être présente dans plusieurs secteurs » a affirmé Andras Szabo, également en poste au Ghana depuis 2016. Et de poursuivre : « nous sommes dans l’énergie, la technologie, la défense, la sécurité, l'agro-alimentaire et surtout dans le secteur de l'eau ». Les échanges ont également porté sur l’ouverture prochaine d’un consulat honoraire de Hongrie au Togo, ce qui va permettre de raffermir les liens de coopération économique entre les deux pays.

Le n°1 togolais a ensuite reçu les lettres de créance du nouvel ambassadeur autrichien.

Les deux personnalités ont fait « le point sur l’état des relations bilatérales entre le Togo et la République d’Autriche », comme l’a indiqué Werner Senfter à l’issue de l’audience. « Nos relations bilatérales se trouvent dans un état excellent et on va poursuivre cette coopération dans les domaines politique, économique, culturel et humain », a-t-il notamment déclaré.

Les responsables régionaux et préfectoraux de la Force Sécurité Elections (FOSE 2018) ont tenu le 20 novembre dernier à Notsè, une rencontre d’échanges avec les médias et des représentants des organisations civiles, sur le thème de la sécurisation des prochaines élections au Togo.

La rencontre, organisée par le ministère de la sécurité et de la protection civile, s’inscrit dans le cadre des préparatifs des futures échéances électorales. Elle vise à renforcer la cohésion entre les corporations avec pour objectif ultime, la tenue d’élections apaisées et sécurisées.

« Sur le terrain, la cohabitation entre les forces de sécurité, les professionnels des médias et les organisations de la société civile est parfois très difficile », a souligné le ministre en charge de la sécurité, Yark Damehane, en justifiant la tenue de cet atelier au cours duquel des communications ont été faites sur diverses thématiques.

Une rencontre similaire est prévue en fin de semaine à Kara, pour le compte de la partie septentrionale.  

Réunis le mardi 20 novembre 2018 à Lomé à l’occasion de la 19ème session du dialogue politique Togo/UE, le gouvernement et l’Union Européenne se sont accordés sur l’organisation l’année prochaine, d’un Forum d’affaires.

L’évènement, prévu au deuxième trimestre 2019, va permettre au Togo de présenter le Plan National de Développement (PND 2018-2022) aux investisseurs européens. Il sera également l’occasion pour les deux parties de plancher sur les opportunités de financement de l’Union et sur l’apport d’investissements privés.  

En rappel, la cheffe de la délégation de l’UE au Togo, Cristina Martins Barreira, a indiqué lors des échanges, que l’UE était prête à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de son nouveau référentiel de développement, au travers d’appuis multiformes.

Le ministre des Infrastructures et des Transports Ninsao Gnofam et l’ambassadeur chinois au Togo Chao Weidong se sont rendus hier, 20 novembre 2018, sur les sites des travaux du grand contournement, phase 2, et de construction du Centre Administratif de Lomé. Objectif : constater l’évolution de ces ouvrages financés par la République Populaire de Chine, et faire d’éventuelles observations et recommandations.

S’agissant de la 2è phase du projet du grand contournement de Lomé, les travaux ont atteint un taux d’exécution de 67,2% et seront livrés en Mai 2019, affirme-t-on. Le délai initial d’exécution de cet ouvrage a déjà été prorogé.

Le site du centre administratif de Lomé, en construction derrière le siège de Togo Télécom a été la 2è étape de cette visite de chantier des deux personnalités politiques.  Ce nouveau cadre qui devrait abriter le nouveau centre administratif de Lomé est également un don de la Chine, estimé à plus de 18 milliards FCFA. L’ouvrage est exécuté à 90% et devrait être livré bientôt.

L’ambassadeur des Etats-Unis au Togo, David Gilmour, a procédé ce mardi 20 novembre 2018 à Dapaong, au lancement officiel du programme régional d’éducation  « English Access Micro-scholarship ».

Initié par le Département d’Etat américain pour aider les adolescents issus de milieux défavorisés, le programme fournit aux élèves âgés de 13 à 20 ans des compétences linguistiques en anglais.

45 élèves dont 22 filles provenant de 12 collèges et lycées de la Région des Savanes ont ainsi été sélectionnés pour bénéficier de ce projet.

« Ce programme est important parce qu’il ouvre les portes à d’autres opportunités », a déclaré David Gilmour. Et de poursuivre : « Nous offrons des possibilités aux élèves ayant un bon niveau de voyager aux Etats-Unis et d’y poursuivre des études universitaires ».

« English Access Micro-scholarship », lancé en 2004 et auquel ont pris part près de 150 000 élèves issus de 80 pays, participe « au renforcement de la démocratie à la base et inculque aux bénéficiaires, des valeurs citoyennes », a conclu l’ambassadeur américain.

Au Burkina Faso, les autorités énergétiques désirent procurer aux populations de l’électricité à moindre coût. Pour cela, elles viennent de signer avec des opérateurs privés des contrats pour la construction de plusieurs centrales solaires, d’une capacité totale de 155 MW.

Ces centrales permettront au pays d’augmenter sa puissance électrique nationale qui s’élève à environ 325 MW.

L’énergie produite sera reversée dans le réseau de distribution de la société électrique nationale, a affirmé le ministère de l’Energie. En outre, elle sera rachetée par le réseau national à 48 francs CFA (environ 8 cents de dollar) en moyenne. Ce prix de rachat est bien en deçà de celui des centrales thermiques qui varie entre 100 et 110 francs.

L’ensemble de ces projets sera construit dans le cadre de contrats BOOT dans lequel l’entreprise construit, possède, exploite la centrale qu’elle transfère au bout d’un certain temps à l’Etat.

La durée de construction des centrales est en moyenne de 16 mois et la première devrait entrer en service, d’ici 2020.

La construction de ces centrales entre dans le cadre de la politique énergétique qui ambitionne de porter la puissance électrique nationale à 1 000 MW pour un taux d’électrification de 45%, pour l’ensemble du territoire national, et de 19% pour les milieux ruraux.

Gwladys Johnson Akinocho

 Le gouvernement ivoirien s’est doté, le lundi 19 novembre dernier, à Abidjan, d’un outil de surveillance satellitaire des forêts, dans le cadre du projet « Partenariat international pour l’application d’imagerie satellitaire dans la gestion de la foresterie et du boisement ».

Conçu par le cabinet britannique Vivid Economics, cet outil dénommé « IMAGE » vise à rendre plus efficaces la surveillance et la protection des forêts à travers le satellite afin de lutter efficacement contre la déforestation.

Selon Paola Despretz, économiste au sein dudit cabinet et chargée du projet « IMAGE », la réalisation d’une surveillance par satellite comporte plusieurs étapes, dont l’inventaire des terres qui consiste à classer et à différencier les différents couverts végétaux et utilisations des terres.

Tout en rassurant par la suite le gouvernement de Côte d’Ivoire, que ces différentes étapes ont été réalisées, Paola Despretz a affirmé que l’analyse des photographies satellitaires pourrait avoir d’autres utilisations, notamment dans le domaine de la surveillance de l’orpaillage clandestin, de la recherche scientifique, etc.

La ministre du Plan et du Développement ivoirien, Kaba Nialé, a quant à elle expliqué que selon l’étude nationale prospective « Côte d’Ivoire 2040 », le pays reste vulnérable aux impacts du changement climatique qui touchent tous les secteurs essentiels de son développement.

Poursuivant, elle a indiqué que cet outil de surveillance satellitaire est très important pour la Côte d’Ivoire, surtout à cause des effets du déboisement et des changements climatiques qui causent plusieurs dégâts sur les revenus et la santé des populations.

Kaba Nialé a donc invité à l’étendre sur l’ensemble du territoire ivoirien et à l’orienter aussi vers d’autres secteurs tels que les mines, les infrastructures, la construction, la démographie, l’industrie…

Pour rappel, de 16 millions d’hectares au début du siècle dernier, la forêt est passée à 9 millions d’hectares, en 1965, à 3 millions en 1991 et à environ 2,5 millions d’hectares, aujourd’hui.

Flore Kacou

Dans le cadre de son  développement, le Togo a bénéficié d’une contribution conséquente de la BOAD, évaluée à 300 milliards FCFA sur la période 2000-2015.

Selon Patrice Gbaguidi,  directeur en charge de l’évaluation rétrospective des projets de la BOAD, cet important appui cible des projets non marchands destinés à l’amélioration des conditions de vie et à la mobilité des populations.

Dans le détail, il s’agit des infrastructures routières, des projets de développement rural, les projets d’énergie et deux autres projets phares, notamment le Programme d’appui au développement à la base qui a touché toutes les populations, jusqu’à la base.

Le cadre de la BOAD évoque également le projet du centre d’enfouissement technique des déchets à Aképé, sur la route de Kpalimé. Ce centre, pour rappel, est un ouvrage dédié à l’amélioration de la gestion des déchets à Lomé et ses alentours, qui a un impact positif sur la santé publique.

Ces projets, dans leur ensemble, ont été exécutés dans les zones urbaines, semi-urbaines et rurales du pays.

L’Office Togolais des Recettes (OTR) a lancé ce mardi 20 novembre 2018 à Lomé un programme de formation de pairs éducateurs des contribuables en fiscalité.

La formation proprement dite, prévue pour démarrer en Janvier 2019, vise à outiller des personnes sur les questions fiscales et douanières, et qui à leur tour, iront sensibiliser les populations.

Selon les responsables de l’office, l’initiative s’est rendue nécessaire afin de promouvoir le « civisme fiscal ». « Si chacun connaissait ses droits en matière de fiscalité, nous aurions des contribuables qui vont déclarer en toute transparence et qui auront moins de problèmes avec l’administration », a indiqué Ayaovi Egloh, le directeur des moyennes entreprises. Et de poursuivre : « le rôle que les pairs éducateurs vont jouer justement sera de faire passer l’information sur la fiscalité au niveau de tous les corps de métier ».

L’office prévoit à terme de doter chaque préfecture d’une unité de pairs éducateurs.