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L’Université de Lomé a encadré l’organisation sur son campus des manifestations publiques par les associations d’étudiants.

Par une note de service, l’université rappelait aux étudiants les conditions pour exercer des activités sur le campus, notamment celle d’être régulièrement constituée auprès du Ministère chargé de l’Administration Territoriale.

Par un communiqué, l’institution universitaire vient de réitérer l’interdiction aux organisations estudiantines n’ayant pas souscrit à cette formalité, d’entreprendre pour quelque raison que ce soit, fût-elle légitime, des actions susceptibles de semer des troubles sur le Campus.

L’idée, au travers de ce rappel, est, pour la présidence de l’Université de Lomé, de créer un cadre propice aux études, au vivre ensemble, et d’éviter la répétition de situations susceptibles de porter préjudice, tant à l’image de l’institution qu’aux étudiants eux-mêmes.

Au cours des années académiques précédentes, l’Université a été plusieurs fois secouée par des échauffourées entre les forces de l’ordre et les étudiants. En cause, des revendications de meilleures conditions d’études, pas toujours posées dans les règles de l’art par les étudiants, selon les autorités universitaires.  

En prélude à la commémoration des 50 ans de la Communauté Electrique du Bénin (CEB), le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, reçoit à Lomé ce mardi 27 novembre 2018, son homologue du Bénin, Patrice Talon.

Les deux chefs d’Etat vont statuer ensemble sur l’avenir de l’institution commune, chargée de l’approvisionnement en électricité des deux pays.

Créé en juillet 1968 par l’Accord international portant code Daho-Togolais de l’électricité, l’organisme s’occupe de la production et de la distribution électrique au Togo et au Bénin. Il ambitionne désormais entre autres, de conquérir le marché régional de l’électricité et de se positionner comme fournisseur de fibre optique.  

Le ministre des mines et de l’énergie, Marc Dèdèriwè Ably-Bidamon, procédera ce mardi 27 novembre 2018 à la mise en service du réseau électrique à Gblainvié dans la préfecture de Zio.

Le projet, financé par le gouvernement, comprend l’extension du réseau moyenne tension (MT) de 2,1 km et du réseau basse-tension (BT) de 1,7 km. Il a également permis la pose de 20 lampadaires et d’un transformateur de 161 Kva.

L’initiative entre dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale d’électrification, lancée en juin dernier. Ce référentiel entend porter le taux d’électrification à 50% à l’horizon 2020 et 75% en 2025.

L’ambition ultime est de parvenir à 100% en 2030.

Le Togo prend part depuis lundi à la 9ème édition de la conférence annuelle ‘Ease of Doing Business Initiative’ (EDBI) qui se déroule en Côte d’Ivoire du 26 au 28 novembre 2018.

Organisée à l’initiative du Groupe de la Banque Mondiale avec l’Etat Ivoirien, cette rencontre de partage d’expériences et de meilleures pratiques en matière d’amélioration de l’environnement des affaires, se tient cette année sous le thème : « Amélioration du climat des affaires et défis de croissance économique en Afrique ».

Les travaux ont été officiellement ouverts par le Premier ministre et ministre du budget ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.

La délégation togolaise, conduite par la Conseillère du Président de la République, en charge de la Cellule Climat des Affaires, Sandra Ablamba Johnson, entend s’inspirer des meilleures pratiques qui seront partagées au cours des panels. L’objectif étant de matérialiser davantage de réformes afin de positionner le Togo sous la barre des 100 au classement mondial.

En rappel, la conférence EDBI est une plateforme d'apprentissage mutuel entre experts et acteurs des pays africains portant sur les meilleures pratiques d’amélioration du climat des affaires, les concepts de réformes et les approches de conduite du changement.

Elle réunit les experts de haut niveau de différents pays africains, du Groupe de la Banque Mondiale et du Secteur privé qui viennent partager leurs expériences et exprimer leurs opinions sur le cadre juridique des affaires dans les pays africains.

La Cour constitutionnelle a entamé ce lundi 26 novembre 2018 à Lomé, une formation sur la gestion du contentieux électoral.

Prévue sur 2 jours, la formation réunit des candidats des partis politiques, des journalistes et des acteurs de la société civile. Elle doit permettre à ces derniers, selon la juridiction, d’avoir une même et meilleure lecture des textes de base relatifs aux élections.

L’objectif en ligne de mire étant de parvenir à une meilleure gestion des prochaines législatives en particulier, et des futures consultations électorales en général.

Pour le Président de la Cour, Abdou Assouma (photo),  le séminaire se veut surtout « un outil de sensibilisation et de mobilisation à l’endroit de tous les acteurs impliqués dans le processus électoral ». Et de préciser que « les leçons à tirer et les résultats attendus orienteront la réflexion et l’action commune dans la bonne gestion des prochaines élections ».

Le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le gouvernement burkinabè lanceront aujourd’hui le Projet d'appui à la promotion des filières agricoles (PAPFA).

L’initiative qui sera dévoilée en marge d’un atelier organisé par les deux parties, cible quatre filières que sont le riz, le maraîchage, le sésame et le Niébé. Elle vise à accroître la productivité des petits exploitants agricoles et contribuer à une amélioration de la sécurité alimentaire ainsi que des revenus des populations des régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades et des Hauts Bassins.

Environ 57 000 ménages devraient bénéficier d’un appui à la production, d’un coup de pouce pour l’établissement ou le renforcement de leurs microentreprises et d’un appui au développement des filières.

« Le Projet d’appui à la promotion des filières agricoles (PAPFA) s’inscrit dans la droite ligne du Plan national de développement économique et social (PNDES) qui entend dynamiser les secteurs porteurs pour l'économie et les emplois », a affirmé Jacob Ouédraogo (photo), ministre burkinabè de l’Agriculture.  

Le PAPFA a un coût global de 71,7 millions $, dont 38 millions $ proviendront du FIDA, 20 millions $ du Fonds de l’OPEP pour le développement international et 6,4 millions $ du gouvernement burkinabè.

Espoir Olodo

La France restituera 26 œuvres d’art appartenant au patrimoine culturel béninois, a annoncé la semaine dernière, un communiqué de la présidence française.

La restitution qui devrait se faire « sans tarder », fait suite à la réception du chef d’Etat français, d’un rapport sur la restitution par la France d’œuvres d’art africain, établit par l'historienne française, Bénédicte Savoy, du Collège de France et l'écrivain sénégalais, Felwine Sarr, de l'université de Saint-Louis, au Sénégal.

En juillet 2016, le gouvernement béninois avait émis une demande de restitution de quelques 5 000 objets, pillés par les Français lors de la colonisation et exposés dans plusieurs musées de l’Hexagone. Un an après l’engagement pris à Ouagadougou par le président français de restituer toutes les œuvres prises au pays, cette action vient donc confirmer le souhait d’Emmanuel Macron « que toutes les formes possibles de circulation de ces œuvres soient considérées : restitutions, mais aussi expositions, échanges, prêts, dépôts, coopérations ».

Dans cette lancée, l’Elysée a également annoncé que l’Etat français envisageait de mettre en place une stratégie de restitution de l’ensemble des œuvres d’art africain détenues dans plusieurs musées européens. A cet effet, le gouvernement français pourrait « réunir à Paris au premier trimestre 2019, l'ensemble des partenaires africains et européens » pour construire ensemble une « politique d'échanges » de ces œuvres d’art.

Moutiou Adjibi Nourou

Dans un communiqué publié sur son site officiel, le haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (Hcrrun) a annoncé le début, ce mardi 27 novembre 2018, de la deuxième étape de la prise en charge psycho-médicale des victimes et leur indemnisation.

L’opération, qui s’inscrit dans la mise en œuvre du Programme de réparations de l’institution, concerne 55 victimes vulnérables de la commune de Lomé et des environs.

La liste des victimes retenues est disponible sur le site web du Hcrrun, dans le quotidien national et est également disponible dans les bureaux des préfectures et mairies concernées. Cette 2ème étape s’achèvera le 30 novembre 2018.    

En rappel, la 1ère étape de la prise en charge et des indemnisations des victimes des violences à caractère politique, survenues au Togo, s’est déroulée du 12 décembre 2017 au 17 septembre 2018 et a permis de couvrir 2510 victimes.

La 15ème Foire Internationale de Lomé a ouvert le vendredi 23 novembre dernier avec le lancement officiel des activités par le ministre du commerce et du secteur privé, Bernadette Legzim-Balouki.

L’édition 2018, axée sur le thème « Chaînes de valeurs, vecteur de progrès économique », met à l’honneur le Burkina Faso. La délégation burkinabé, composée d’une centaine d’opérateurs économiques, est conduite par le ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré.

Bernadette Legzim-Balouki a salué la forte mobilisation de la délégation, illustration de la « marque de confiance du Gouvernement du Burkina Faso envers le Togo ».

Pendant 17 jours, 86 entreprises et sociétés burkinabé exposant dans 43 stands vont promouvoir les richesses de leur pays, aux côtés d’autres exposants togolais ou du reste du monde.

Plusieurs panels, conférences et partages d’expériences sont par ailleurs prévus au menu de cette édition qui s’achève le 10 décembre.  

Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey et l’ambassadeur du Brésil au Togo, Antonio Carlos De Salles Menezes, ont signé le vendredi 23 novembre 2018 à Lomé, un accord visant à supprimer les visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service des deux pays.

Cet acte vient renforcer un peu plus la coopération entre les deux pays. Lomé et Brasilia entretiennent en effet d’excellentes relations bilatérales sur les plan économique, éducatif, culturel et agricole, avec notamment le projet « Coton 4+ ».

Pour le Togo, cette nouvelle facilité s’ajoute aux précédents accords diplomatiques du genre, paraphés avec le Qatar, le Maroc, la Centrafrique ou encore le Gabon il y a quelques semaines.