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Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a procédé ce lundi 03 décembre 2018 à la pose de la première pierre du Carrier Hotel à Lomé.

L’infrastructure, financée par le Groupe de la Banque Mondiale à hauteur de 12 228 203 219 FCFA sous forme de crédit, entre dans le cadre du Projet Régional Ouest-Africain de Développement des Infrastructures de Communications (WARCIP).

Le site, de Niveau TIER III+, soit un des plus hauts niveaux de fiabilité, sera un centre d’hébergement de données et de co-location neutre.

Selon la ministre Cina Lawson, « les choix technologiques sur lesquels repose le Carrier Hotel en terme de normes de fiabilité, de sécurité et de qualité, en font l’un des plus performants en Afrique de l’Ouest ». Et d’ajouter : « il offrira une garantie aux futurs clients Entreprises qui souhaitent héberger leurs données critiques dans un environnement sécurisé, avec des solutions de dernière génération en matière d’équipement de data center ».

Les travaux du site, établi sur une superficie de 1ha 6a 27ca, vont démarrer au cours du mois de janvier 2019 et durer 15 mois.

Le ministre en charge de l’énergie, Marc Dèdèriwè Ably-Bidamon a été porté pour un an, à la tête du projet du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest, vendredi dernier à Accra à l’issue de la 18ème réunion du comité des ministres des pays engagés.

Plusieurs points ont été étudiés au cours de cette session, notamment la livraison de gaz dans l’espace commun, la situation du projet d’interconnexion ou encore la révision tarifaire et la régulation du gaz.

« Les principaux défis du mandat du Togo seront entre autres la protection des installations du gazoduc dans la mer et surtout peser de tout le poids pour faire aboutir les négociations avec WAPCo sur les tarifs du transport du gaz naturel, ce qui permettra aux Etats d’augmenter les volumes des importations », a déclaré Marc Ably-Bidamon.

En rappel, le projet du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest, exploité par la société WAPCo, a pour objectif initial d’amener du gaz naturel du Nigéria pour alimenter le Bénin, le Togo et le Ghana, pour la production d’électricité et les besoins industriels. Toutefois la découverte du gaz naturel par le Ghana a introduit de nouveaux paramétres au niveau du projet.

La ministre des postes et de l’économie numérique Cina Lawson a ouvert ce vendredi 30 novembre à Lomé, la première conférence nationale sur les données ouvertes au Togo.

L’évènement visait à promouvoir le développement des solutions technologiques innovantes dans le secteur des Open Data. Il devait également permettre de les améliorer et de les rendre plus accessibles, tout en attirant l’attention sur leur nécessité.

Cina Lawson a rappelé que le gouvernement s’est positionné sur la question des données à travers une série de réformes dont la loi sur l’accès à l’information, adoptée en 2016. « Dans le cadre de la modernisation de son administration, le Togo a procédé à la refonte de son écosystème digital et à la mise en place d’un portail institutionnel unique : www.togo.tg », a-t-elle déclaré. Et de poursuivre, « il nous faut concevoir des dispositifs et des mécanismes d’accès des citoyens à l’information tout en veillant à instaurer un cadre juridique et réglementaire propre ».

Pour sa part, l’ambassadeur des Usa a appelé le Togo à « aller plus loin pour bénéficier des avantages des données ». David Gilmour a aussi invité le gouvernement à envisager une adhésion au « Partenariat pour le Gouvernement Ouvert », une initiative qui regroupe près de 70 pays dans le monde.  

Des ateliers de formation sont prévus pour toutes les administrations en vue d’une meilleure appropriation des Open Data.

Le conseiller du Président de la République pour la mer, Stanislas Bamouni Baba, a participé du 26 au 28 novembre 2018, à la conférence de haut niveau sur l’économie bleue durable à Nairobi au Kenya.

Dans son intervention, Stanislas Baba a exhorté les participants à ratifier la charte de Lomé, signée en octobre 2016, par plus d'une trentaine de pays africains, lors de la conférence sur la sécurité maritime organisée au Togo.

Cette charte qui s’inscrit dans une dynamique de préservation de l’espace maritime, constitue un instrument juridique pour sécuriser les littoraux africains des dangers qui les écument. Elle résonne ainsi avec le thème de la conférence de Nairobi : « l’économie bleue et le programme 2030 pour le développement durable ».

Cette rencontre au sommet s’est axée sur les nouvelles technologies et l’innovation pour les espaces aquatiques, ainsi que les défis et opportunités que représentent ces ressources pour l’humanité.

Le Nigeria pourrait atteindre une croissance économique légèrement inférieure à 2%, a indiqué cette semaine un communiqué de la Banque mondiale.

D’après le document, cette croissance devrait être tirée essentiellement par le secteur non pétrolier ainsi que les services, alors que les élections à venir dans le pays éloignent de plus en plus les investisseurs étrangers.

Notant une stagnation des investissements étrangers dans le secteur pétrolier, l’institution de Bretton Woods a indiqué que ce secteur, pourvoyeur majoritaire des recettes publiques, avait été négativement affecté par les subventions sur l’essence et d’autres déductions.

« La sortie du Nigeria de la récession reste lente et les modèles de croissance sectorielle sont instables. Au deuxième trimestre de 2018, le secteur pétrolier s'est contracté de 4,0 %.», a à cet effet déclaré, la Banque dans des propos relayés par Reuters.

En 2017, le pays d’Afrique de l’Ouest avait enregistré une croissance de 0,8%, après une récession économique de 1,6% en 2016.

Notons que pour cette année, la Banque centrale du Nigeria table sur une croissance à 1,75%, alors que l’Etat s’apprête à émettre environ 2,8 milliards $ sur le marché des obligations pour financer son déficit budgétaire.

Moutiou Adjibi Nourou

Le ministre du commerce et de la promotion du secteur privé, Bernadette Legzim-Balouki, a procédé ce jeudi 29 novembre 2018 à Lomé à l’inauguration de 2 nouveaux réservoirs de la Société Togolaise d’Entreposage (STE).

Construits à hauteur de 2 milliards FCFA suivant des normes internationales, notamment sécuritaires et environnementales, les deux réservoirs (BAC n°5 et BAC n°1) ont une capacité totale de 4400 m3.

Selon Hervé Longé, président de la STE, « ils sont destinés au super sans plomb, le produit le plus difficilement manipulable dans un dépôt ». Et de poursuivre : « Avec ces deux BAC, la STE a fait un pas de géant dans le cadre de l’amélioration de ses prestations de service à sa clientèle et au Togo. Leur mise en place s’inscrit dans un plan de rénovation qui s’étale sur une dizaine d’années ».

Ces nouvelles infrastructures doivent permettre au Togo d’éviter des ruptures de stock en produits pétroliers. A ce titre, Bernadette Legzim-Balouki a indiqué qu’avec cet investissement, la STE s’accorde avec l’objectif du gouvernement, d’accroître la compétitivité des entreprises et de favoriser leur croissance pour l’emploi.

Le ministère des mines et de l’énergie a lancé ce jeudi 29 novembre 2018 à Vo-Asso et à Zooti, deux villages de la préfecture de Vo, la phase 3 et 4 du projet d’électrification rurale.

Le projet, dont l’objectif est d’augmenter significativement le taux d’électrification en milieu rural, actuellement de 8%, prévoit à l’issue de sa mise en œuvre, d’apporter de l’électricité à près de 300 localités dans le pays.

Financé par le Gouvernement indien et la Banque islamique de développement, « ce gigantesque et ambitieux projet, constitue une amorce tangible de la mise en œuvre de la stratégie d’électrification du pays », a déclaré Banimpo Gbengbertane, représentant le ministre des mines et de l’énergie.

Le ministre en charge du développement à la base, Victoire Tomégah-Dogbé a, pour sa part, indiqué que cette initiative s’accompagnera bientôt d’autres réalisations dans toutes les localités afin de permettre leur essor économique, favorisant la création d’emplois, gage de réduction de la pauvreté.

En rappel, la stratégie nationale d’électrification, déclinée dans le Plan national de développement adopté en Août dernier, ambitionne d’atteindre un taux de couverture de 50% sur l’ensemble du territoire d’ici 2020 et de 100% en 2030.

Marc Vizy (photo), l’ambassadeur de France, a procédé mardi 27 novembre dernier à l’inauguration de plusieurs ouvrages d’assainissement et d’adduction d’eau potable à Nano, préfecture de Tandjouaré, dans la région des Savanes. Ces réalisations s’inscrivent dans le cadre du Projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural (PASSCO).

Le diplomate français était accompagné de plusieurs personnalités, notamment Damehane Yark, ministre de la Sécurité, et François Jacquier, directeur de l’Agence Française de Développement (AFD) pour le Togo.

Au total 474 forages d’eau potable, construits ou réhabilités, sont désormais ouverts aux populations de 69 cantons. Ils profiteront à plus de 70 000 personnes dont 25 000 écoliers.

Dans le détail, il s’agit de 130 anciens forages réhabilités (desservant, entre autres, 2 unités de soins et 7 écoles) et 344 nouveaux forages construits (pour 161 écoles, 21 unités de soins et 162 communautés rurales). Le Projet a également permis de construire 100 latrines pour les écoles.

« Ces différentes réalisations illustrent le parfait partenariat entre le Togo et la France pour répondre aux besoins et au bien-être des populations rurales », a déclaré Marc Vizy, soulignant l’esprit de coopération et de partenariat dans lequel s’inscrit le projet.

Une seconde phase du projet PASSCO, concernant la maintenance de ces ouvrages, est en cours de réflexion, a indiqué le directeur de l’AFD.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a présidé ce mercredi 28 novembre 2018 une cérémonie de signature d’un accord cadre de partenariat entre le Togo et la société chinoise CTCE (China Tiesiju civil engineering group).

La signature s’inscrit dans l’esprit du nouveau modèle de coopération Chine-Togo, issu du dernier sommet du Focac, au cours duquel le Togo a initié un forum d’affaires afin de présenter le PND aux investisseurs.

En prélude à la cérémonie, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec une délégation de la société chinoise spécialisée dans la construction, conduite par son président, Wang Chuanlin (photo).

« Nous avons eu des discussions pour envisager des projets en mode partenariat public-privé. C’est dans ce sens qu’un accord cadre de partenariat qui fixe les modalités de collaboration a été signé entre la société et le Togo», a déclaré le CEO. 

Rappelons que l’entreprise évoluant dans l’ingénierie routière et ferroviaire, les travaux urbains et la construction des logements sociaux, souhaite réaliser de nombreux projets au Togo, notamment la construction d’un parc agricole dans le Vo.

Le 7ème forum régional des agents de douanes des Etats membres de l’Uemoa s’est ouvert 27 novembre 2018 à Lomé.

La rencontre qui réunit tous les acteurs du secteur douanier de l’espace communautaire va principalement permettre aux participants d’examiner de l’état de l’intégration. Elle est également l’occasion d’analyser en profondeur, les faiblesses du secteur douanier et d’envisager des solutions.

Le forum qui dure jusqu’au 30 novembre, s’articule autour de 2 principaux thèmes : « la libre circulation des personnes, des capitaux, des biens et des facteurs de production ainsi que les droits qui y sont attachés »  et  « la promotion des échanges intracommunautaires, la conception et la mise en œuvre du transit régional ».

Les travaux ont été ouverts par Kossi Tofio, représentant le ministre de l’économie et des finances.